Hovland Ragnar Hervieu Hélène Mouillie Jean-Marc Noirot Caroline
Reference : 512990
(2017)
ISBN : 2251446338
Les Belles Lettres 2017 224 pages 21x15x2cm. 2017. Broché. 224 pages.
Très Bon Etat
Lemerre 1987 in12. 1987. Broché.
Etat correct couverture défraîchie ternie dos fendu maintenu par le papier de soie intérieur propre
Delagrave 1919 410 pages in12. 1919. Broché. 410 pages.
Etat Correct dos recollé
Alphonse lemerre 1903 270 pages in12. 1903. Relié. 270 pages.
Etat Correct arête dos frotté
Jensen Carsten Hervieu Hélène Gnaedig Alain
Reference : 100058224
(2010)
ISBN : 2355800170
Libella Maren Sell 2010 704 pages 15x23x3cm. 2010. Broché. 704 pages.
bords un peu frottés très bonne tenue intérieur frais tampon service de presse sur le bas de tranche et tampon ex libris
Paris, Alphonse Lemerre, 1895 1 volume in-18 (19 x 13 cm) de (2)-II-324-(3) pages. Reliure plein maroquin vert d'eau, dos à nerfs janséniste, auteur et titré doré au dos, fer spécial (bibliothèque Arthur Meyer) doré en queue au dessus du millésime doré également, tranches dorées sur brochure, non rogné, les deux plats de couverture jaune imprimée conservés, large jeu de roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats (reliure signée E. CARAYON). Excellent état si ce n'est un dos uniformément insolé viré au marron, quelques légères décolorations sur les plats. Intérieur parfait. Edition originale tirée sur papier vélin satiné teinté. Il n'est pas fait mention de grands papiers. Exemplaire de dédicace offert par l'auteur au bibliophile et magnat de la presse Arthur Meyer : "A Monsieur Arthur Meyer. Hommage cordial de l'auteur. Paul Hervieu." Exemplaire dans lequel Arthur Meyer, comme à son habitude, a fait relié en tête une belle et intéressante lettre autographe datée du 16 septembre 1908 à lui adressée et relative à la genèse du livre. Nous la reproduisons intégralement ci-dessous : "Cher monsieur, mes "doux loisirs de vacances" consistent en pourparlers continuels avec le Président de l'Association des Directeurs, et à présider, cette semaine, trois séances confraternelles pour règlement d'affaires. Je m'arrache à leur perspective pour répondre à la question que veut bien me faire votre bibliophilie ; et je vous exprime combien je suis flatté de la part qu'elle m'a fait l'honneur de m'accorder. La conception de l'Armature remonte à une quinzaine d'années. Nombre de détails la concernant sont maintenant dans les brouillards de l'éloignement. Je me souviens toutefois que j'avais été frappé de la magnanimité avec laquelle des épouses supportaient l'inconstance du mari, et de la rigueur jalouse qui s'emparait d'elles, aussitôt que celui-ci mettait la dot en péril. Cette observation, répétée, m'inspira le personnage de la baronne Saffre. L'équité me fit chercher si le sexe fort ne présentait pas de ces équivalents. Et j'eus l'égale tristesse de constater que, lui aussi, était intéressé. Je me mis à l'œuvre pour exposer l'idée que, dans la vie mondaine, l'argent exerce la même obsession que dans les affaires du commerce et de l'industrie, avec ceci de différent et de curieux qu'elle est inavouée. Ma pensée fit alors, au vil métal, l'application du célèbre adage "s'en souvenir toujours ; n'en parler jamais." Je vous prie d'agréer, cher monsieur, l'assurance de tous mes souvenirs et de mes meilleurs sentiments. Paul Hervieu. 16 septembre 1908." Dans l'Armature Paul Hervieu évoque avec force le règne de l’argent et la destinée d’un nabab. Il y peint surtout les milieux aristocratiques avec un regard très critique, qui n’exclut cependant pas une fascination croissante. Hervieu a été pendant longtemps l’ami le plus cher et le plus dévoué d'Octave Mirbeau, qui l’a introduit chez Goncourt et Mallarmé et l’a mis en relations avec Rodin et Monet. Octave Mirbeau donna un éloge appuyé à l'Armature dans les colonnes du Journal du 24 février 1895. Cependant leur amitié s'acheva dans l'incompréhension mutuelle. "[...] « — Savez-vous exactement ce que l’on définit par le mot d’armature ? On désigne ainsi un assemblage de pièces de métal destiné à soutenir ou à contenir les parties moins solides, ou lâches, d’un objet déterminé. Eh bien ! pour soutenir la famille, pour contenir la société, pour fournir à tout ce beau monde la rigoureuse tenue que vous lui voyez, il y a une armature en métal qui est faite de son argent. Là-dessus, on dispose la garniture, l’ouvrage d’art, la maçonnerie, c’est-à-dire les devoirs, les principes, les sentiments, qui ne sont point la partie résistante, mais celle qui s’use, se change à l’occasion et se rechange. L’armature est plus ou moins dissimulée ; ordinairement, tout à fait invisible ; mais c’est elle qui empêche la dislocation, quand surviennent les accrocs, les secousses, les tempêtes imprévues, quand l’étoffe des sentiments se déchire et que se fend la devanture des devoirs ou des grands principes. C’est seulement en ces circonstances-là, et pour quelques instants, que l’on peut, parfois, apercevoir dans le cœur de la société, au centre des familles ou entre deux parties d’un ménage, leur armature à nu, le lien d’argent. Mais vite, on recouvre ça de sentiments neufs ou de principes d’occasion. On remplace les préjugés détériorés et les devoirs crevés… Et l’armature a supporté le tremblement ! Elle est restée en permanence pour maintenir scrupuleusement la forme et l’apparence des foyers domestiques, et pour recevoir la réparation dont a besoin la façade mondaine… » [...] Parue, tout d’abord, dans la Revue des Deux-Mondes, l’Armature a été fort discutée. Il n’en pouvait être autrement, en raison de l’exceptionnelle audace du livre, et aussi, parce que la Revue des Deux-Mondes compte, dans sa clientèle, les plus grands « armaturés » de cette époque. Il faut avouer que leur émotion se comprend et qu’elle s’aggrave encore de ce qu’il ne s’attendaient guère à être si durement « constatés », en ce qu’ils considèrent, à tort sans doute, comme le dernier rempart de leurs privilèges sociaux, comme leur propre maison. Les uns ont éprouvé de la colère ; les autres, de la stupeur, bien entendu, dans la mesure où la correction mondaine permet l’expression de ces deux sentiments, en général trop expressifs. Tous ont pensé sincèrement que M. Paul Hervieu avait exagéré, et qu’il y avait, dans son cas, sinon de la haine, du moins du parti pris. Les gens du monde ont des façons vraiment particulières de comprendre et de juger les choses qui touchent à la littérature. Ils acceptent avec une facilité merveilleuse, et couvrent d’une indulgence souriante et complice tout ce que la vie, autour d’eux, dans leur propre milieu, peut leur offrir de situations irrégulières, de vices qualifiés, d’infamies avérées ou seulement soupçonnées. Si tout cela s’accompagne de la tenue mensongère et de la discrétion hypocrite qui, dans leur morale, tiennent lieu de conscience et remplacent l’honneur, ils s’y complaisent et, au besoin, ils s’en honorent. Mais quand ces situations, ces vices, ces infamies, se transposent de la vie à l’art, et quittent la réalité quotidienne pour s’incorporer, même atténuées, dans une œuvre de pure imagination, alors ils s’indignent vertueusement et protestent, au nom des grands principes, contre la possibilité que de telles mœurs soient vraies, ou même plausibles. [...] J’aime et j’admire profondément ce livre, parce que, outre son art merveilleux, il a une probité rare : celle de ne flatter aucun snobisme, de ne caresser aucune passion, de n’encourager aucune mode, et de ne pas faire passer, comme dans les livres de nos plus accrédités psychologues, un grand souffle chrétien sur les eaux de toilette qui viennent de laver le secret parfumé des adultères." (extrait de Les écrivains, deuxième série, par Octave Mirbeau, E. Flammarion, 1926). Provenance : de la bibliothèque Arthur Meyer avec son ex libris gravé au coq avec sa devise "Je chante clair" et avec son fer spécial doré en queue du dos (coq et la même devise dans une banderole). Arthur Meyer (1844-1924) fut le directeur du Gaulois, prestigieux quotidien conservateur et mondain, qui fut, en 1929, absorbé par Le Figaro, alors dirigé par François Coty. Personnage hors normes, incontournable, au carrefour de la vie mondaine, de la presse et de la politique sous la IIIe République, ce petit-fils de rabbin, fils d'un colporteur alsacien, devint royaliste, antidreyfusard et catholique. Cherchant à singulariser ses livres pour les différencier de ceux des autres bibliophiles, il commanda aux artistes de son temps des dessins et peintures à la dimension de ses ouvrages. Arthur Meyer est mort le 2 février 1924 à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Sa bibliothèque riche de très belles pièces fut vendue la même année. Savoir ce volume richement relié et en belle place dans la riche bibliothèque d'Arthur Meyer, l'un des hommes parmi les plus riches et les plus mondains de son époque, n'est pas sans piquant. Et quand on sait qu'Arthur Meyer se marie en 1906 (2 ans avant la lettre adressée à lui par Paul Hervieu) à Marguerite de Turenne d'Aynac (descendante du général Henri-Amédée-Mercure de Turenne et petite-fille du 8e duc de Fitz-James), de 37 ans sa cadette, ce qui fait scandale à cause de la grande différence d'âge entre les deux époux, on ne peut s'empêcher de se dire que Paul Hervieu (ne pouvant ignorer la situation matrimoniale de Meyer au moment où il lui écrit en septembre 1908) a fait preuve de beaucoup d'audace dans son propos. Ironie de l'histoire mondaine ... Meyer divorcera de sa très jeune épouse en février 1923 (Meyer meurt en 1924). Ils eurent ensemble deux filles. Marguerite de Turenne d'Aynac se remaria avec un industriel dès mars 1923, et divorça encore ensuite (sans descendance par ce nouveau mariage) ... A croire qu'Hervieu avec son Armature, avait vu assez juste quant aux mondanités ... Marguerite mourut en 1945 âgée de 64 ans, l'âme en paix (on l'espère). Très bel exemplaire truffé et relié pour le bibliophile Arthur Meyer.
Phone number : 06 79 90 96 36
Jostein Gaarder Sophie Dutertre Hélène Hervieu
Reference : 100073775
(1996)
ISBN : 202025834X
Seuil 1996 379 pages 14x22x4cm. 1996. Broché. 2 volume(s). 379 pages.
Bon état (BE) intérieur frais proche très bon état dos un peu ridés
Calmann-lévy 1951 224 pages in8. 1951. Broché. 224 pages.
Etat Correct pages uniformément jaunies
Alphonse lemerre 331 pages in12. Sans date. Broché. 331 pages.
Etat Correct bords frottés étiquettes dos rousseurs
Alphonse lemerre 90 pages in12. Sans date. Broché. 90 pages.
Etat Correct coin haut 1er plat déchiré texte propre
Les cahiers d'alethe 1997 in8. 1997. Broché.
Très Bon Etat
Arthème fayard 1930 in8. 1930. Cartonné. illustrations en noir et blanc texte en colonnes
Bon Etat de conservation général qq rousseurs circa 1930
Pierre cailler 1953 280 pages in12. 1953. Broché. 280 pages.
comme neuf exemplaire n°550 bandeau commercial
Paris, Librairie Hachette, 1934. In-4 (276 x 218 mm), 2 ff. n. ch., 14 pp. Demi-toile bleue, couvertures illustrées, étui (cartonnage éditeur).
Ces “entretiens sur le dessin” que Louise Hervieu imagine donner à une nièce qui serait sur ses genoux sont ornés de 5 illustrations de l'artiste dont deux sur les couvertures. Louise Hervieu (Alençon, 1878-Versailles, 1954) révéla dès l’enfance un don pour le dessin. Elle illustra Baudelaire et Verlaine, publia des recueils de dessins et des romans. Syphilitique de naissance, elle souffrit toute sa vie. En 1915, l’affaiblissement de sa vue la contraignit en dessin à passer de la couleur au noir et blanc. L’une de ses œuvres littéraires, Le Bon Vouloir, fut couronnée par l’Académie française et une autre, Sangs, reçut le prix Femina en 1936. Ce prix lui permit de donner une grande publicité au combat qu’elle mena durant toute sa vie contre ce fléau qui la faisait souffrir constamment. Elle réussit à obtenir l’attribution, en 1938, d’un “carnet de santé”, par les pouvoirs publics, à tout nouveau-né, et dans lequel auraient été inscrits les antécédents des parents, puis tous les soins, toutes les maladies de l’enfant, puis de l’adulte jusqu’à son décès, pour servir à son tour à maintenir en santé ses enfants et ses petits-enfants. L’Association Louise Hervieu pour l’établissement du carnet de Santé, vit le jour dans ce but. Le 1er juin 1939, enfin, un arrêté ministériel institua, à l’usage des citoyens français, le carnet de santé. Cet exemplaire fut offert par l'artiste à Henri de Weindel et son épouse. Journaliste et homme de lettres, rédacteur en chef de L'Excelsior, Henri de Weindel (Nanterre, 1868-Nanterre, 1944) fut président de l'Association des journalistes parisiens et secrétaire général de la Confédération des travailleurs intellectuels (en 1920). Il contient une lettre manuscrite de Louise Hervieu qui lui est adressée en ces termes “cher et bien indulgent ami”. “Le frêle petit livre de mes “Entretiens sur le Dessin” […] est mon livre du coeur, celui qui doit me rapprocher des enfants… Pour l'exemplaire de mes amis j'ai fait dans mes heures de rémission, des bouts de dessins. En voici un petit choix […]”. L'ouvrage est en effet enrichi de 4 dessins originaux de Louise Hervieu dont deux à pleine page signés et deux petits. Ils furent protégés d'une feuille de mica et rudimentairement encadrés de carton. Dans sa lettre, Louise Hervieu leur recommande de ne “pas laisser suivamment à la lumière ces sous-mica, autrement la gélatine brunirait et voilerait l'image qu'elle doit protéger.” “Votre souffrante Louise qui se permet de vous embrasser.” Exceptionnel exemplaire.
Quatre lettres autographes manuscrites & 4 cartes autographes manuscrites de la main de Paul Hervieu ainsi deux lettres autographes manuscrites de la main de Mme de Pierrebourg, une lettre autographes manuscrites de la main de Mme Béart de Bézert & une lettre autographes manuscrites de la main de Emile FabrePaul Hervieu, né le2 septembre 1857ÃNeuilly-sur-Seineet mort le25 octobre 1915en son domicile dans le16earrondissement de Paris, est un romancier etauteur dramatiquefrançais.Issu d'une famille bourgeoise, il se destine tout d'abord au barreau, devient avocat et fréquente un moment les milieux politiques. Il obtient en1881un poste d'attaché d'ambassade àMexico, qu'il ne conserve pas longtemps. Intéressé surtout par la littérature, il se consacre principalement à l'écriture, tout en fréquentant des salons littéraires et mondains, tels ceux deMadame de Pierrebourg, qui fut sa maîtresse, et deMadame Émile Straus, où il côtoie des écrivains,Marcel Proust,Paul Bourget,Henri Meilhac,Ludovic Halévy,Guy de Maupassant; des aristocrates, laPrincesse Mathilde, le PrinceGeorges Bibesco; des comédiens commeRéjaneouLucien Guitryet des artistes commeEdgar Degas.En 1883, commence sa longue amitié avecOctave Mirbeau, dont il devient le confident. Il collabore cette année-là, sous le pseudonyme de Liris, à l'éphémère revue que fonde son nouvel ami et à laquelle collaborent égalementAlfred CapusetÉtienne Grosclaude,Les Grimaces, hebdomadaire satirique et de combat anti-opportuniste, mais aussi antisémite, destiné selon Mirbeau «Ã faire grimacer tout ce faux monde de brigands impunis de la finance». Pourtant, à l'instar de Mirbeau, qui fera partie des intellectuels dreyfusistes les plus engagés, Hervieu seradreyfusard, ce qui lui vaudra un échec lors de sa première candidature académique. Il cofonde avecGustave de Malherbela maison d'édition La Librairie moderne.Préoccupé par les problèmes sociaux de son époque, il les expose dans desromans psychologiqueset mondains, à la manière dePaul Bourget, et dans des pièces de théâtre, volontiers moralisatrices. Voulant analyser rigoureusement une situation et en montrer les conséquences inéluctables, il met en scène des personnages qui se conduisent avec une logique extrême, sans la moindre humanité, attentifs uniquement au sentiment du devoir et aux conventions sociales. Cette rigidité amène à des dénouements dramatiques qui paraissent outranciers aujourd'hui. L'intrigue se déroule dans des milieux aristocratiques ou mondains: la femme adultère dansL'Énigmeet dansLe Réveil, le remariage d'une femme divorcée dansLe Dédale, et le soin dû aux enfants, quelles qu'en soient les conséquences, dansLa Course du flambeau.«Je ne crois pas qu'il ait jamais un mot de pitié pour les souffrances physiques ou morales qu'il dépeint avec une inflexible vigueur. [...] C'est par l'intensité seule de ses descriptions ou de ses analyses qu'il trahit son émotion et qu'il provoque la nôtre. Tel il était dans ses livres, tel il était aussi dans sa vie»â€"Edmond Estève,Paul Hervieu, conteur, moraliste et dramaturge.Il succéda en1900ÃÉdouard Pailleronau fauteuil 12 de l'Académie française.Edmond de Goncourtdisait de lui: «Le petit Hervieu a une voix curieuse, c'est comme la voix lointaine d'un somnambule que son endormeur ferait parler.»3Il est inhumé aucimetière de Passy(Paris)auprès de sa compagne Mme de Pierrebourg, en littératureClaude Ferval.Merci WIKIPEDIA
Quatre lettres autographes manuscrites & 4 cartes autographes manuscrites de la main de Paul Hervieu ainsi deux lettres autographes manuscrites de la main de Mme de Pierrebourg, une lettre autographes manuscrites de la main de Mme Béart de Bézert & une lettre autographes manuscrites de la main de Emile FabrePaul Hervieu, né le2 septembre 1857ÃNeuilly-sur-Seineet mort le25 octobre 1915en son domicile dans le16earrondissement de Paris, est un romancier etauteur dramatiquefrançais.Issu d'une famille bourgeoise, il se destine tout d'abord au barreau, devient avocat et fréquente un moment les milieux politiques. Il obtient en1881un poste d'attaché d'ambassade àMexico, qu'il ne conserve pas longtemps. Intéressé surtout par la littérature, il se consacre principalement à l'écriture, tout en fréquentant des salons littéraires et mondains, tels ceux deMadame de Pierrebourg, qui fut sa maîtresse, et deMadame Émile Straus, où il côtoie des écrivains,Marcel Proust,Paul Bourget,Henri Meilhac,Ludovic Halévy,Guy de Maupassant; des aristocrates, laPrincesse Mathilde, le PrinceGeorges Bibesco; des comédiens commeRéjaneouLucien Guitryet des artistes commeEdgar Degas.En 1883, commence sa longue amitié avecOctave Mirbeau, dont il devient le confident. Il collabore cette année-là, sous le pseudonyme de Liris, à l'éphémère revue que fonde son nouvel ami et à laquelle collaborent égalementAlfred CapusetÉtienne Grosclaude,Les Grimaces, hebdomadaire satirique et de combat anti-opportuniste, mais aussi antisémite, destiné selon Mirbeau «Ã faire grimacer tout ce faux monde de brigands impunis de la finance». Pourtant, à l'instar de Mirbeau, qui fera partie des intellectuels dreyfusistes les plus engagés, Hervieu seradreyfusard, ce qui lui vaudra un échec lors de sa première candidature académique. Il cofonde avecGustave de Malherbela maison d'édition La Librairie moderne.Préoccupé par les problèmes sociaux de son époque, il les expose dans desromans psychologiqueset mondains, à la manière dePaul Bourget, et dans des pièces de théâtre, volontiers moralisatrices. Voulant analyser rigoureusement une situation et en montrer les conséquences inéluctables, il met en scène des personnages qui se conduisent avec une logique extrême, sans la moindre humanité, attentifs uniquement au sentiment du devoir et aux conventions sociales. Cette rigidité amène à des dénouements dramatiques qui paraissent outranciers aujourd'hui. L'intrigue se déroule dans des milieux aristocratiques ou mondains: la femme adultère dansL'Énigmeet dansLe Réveil, le remariage d'une femme divorcée dansLe Dédale, et le soin dû aux enfants, quelles qu'en soient les conséquences, dansLa Course du flambeau.«Je ne crois pas qu'il ait jamais un mot de pitié pour les souffrances physiques ou morales qu'il dépeint avec une inflexible vigueur. [...] C'est par l'intensité seule de ses descriptions ou de ses analyses qu'il trahit son émotion et qu'il provoque la nôtre. Tel il était dans ses livres, tel il était aussi dans sa vie»â€"Edmond Estève,Paul Hervieu, conteur, moraliste et dramaturge.Il succéda en1900ÃÉdouard Pailleronau fauteuil 12 de l'Académie française.Edmond de Goncourtdisait de lui: «Le petit Hervieu a une voix curieuse, c'est comme la voix lointaine d'un somnambule que son endormeur ferait parler.»3Il est inhumé aucimetière de Passy(Paris)auprès de sa compagne Mme de Pierrebourg, en littératureClaude Ferval.Merci WIKIPEDIA
Paris, Emile-Paul, Collection " Portrait de La France " N° 24, 1928. In-8 broché (20 x 15 cm), couverture illustrée et rempliée, 103 (1) pages, illustré d'un frontispice sous serpente, réalisé par Louise Hervieu. Edition originale : Un des 1500 exemplaires numérotés sur vélin Lafuma-. Louise Hervieu (1878 - 1954) est une artiste peintre, dessinatrice, lithographe et écrivaine française. Exemplaire en très bon état.
Paris Editions Emile-Paul Frères 1928 in 8 (20x14,5) 1 volume broché, couverture illustrée rempliée, 103 pages [2], avec un frontispice par Louise Hervieu, petit cachet ex libris illustré. Collection '' Portrait de la France '', 24. Tirage à 1650 exemplaires numérotés, celui-ci exemplaire hos commerce sur vélin Lafuma. Edition originale. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon
0 Une lettre manuscrite de 2 pages signée par Paul Hervieu, daté Paris 13 septembre 1887. '' Monsieur et cher confrère...''. Feuillet double de forrmat: 155mm x 95mm, papier vergé filigrané original basted Mill. Paul Hervieu, Neuilly-sur-Seine 1857 - Paris 1915, romancier et auteur dramatique français. ''... Il apparait clairement des termes de votre article que mon livre n'est pas de ceux qui vous plaisent particulièrement..''
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
0 Une lettre manuscrite de 2 pages signée par Paul Hervieu, avec une en-tête imprimée du monogramme de l'auteur et de l'adresse du 25 avenue du Bois de Boulogne. '' Madame, je suis très touché de votre charmant souvenir...''. Feuillet papier de deuil (filet noir d'encadrement sur les bordures), daté du 1er janvier 1898. Feuillet double de format: 180mm x 110mm). Paul Hervieu, Neuilly-sur-Seine 1857 - Paris 1915, romancier et auteur dramatique français
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
Paris Emile Paul 1928 in "Portrait de la France". Un volume in-8 broché, couverture illustrée et rempliée, frontispice, 104 pages. L'un des 1500 exemplaires sur Hollande, le n°979. Important envoi de l'auteur et dessin original, édition originale.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Paris, Bernheim jeune, 1921. in 4°, broché. 16 pp.,
illustrations hors texte, couverture illustrée ÉDITION ORIGINALE. C’est pour Geneviève Bernheim, la fille du galeriste, alors âgée de 14 ans, que Louise Hervieu (1878-1954), extraordinaire dessinatrice, écrivit ce livre. L’adolescente deviendra peintre à son tour.L'obstination de quelques admirateurs fervents a permis depuis quelques années de redécouvrir l'œuvre tant picturale que littéraire de Louise Hervieu une artiste hors du commun. Syphilitique de naissance, de santé très fragile, elle dut renoncer rapidement à la peinture (elle perdit progressivement la vue) pour se consacrer au dessin. Elle fit l'admiration des artistes de son temps. Edouard Mac'Avoy qui fut de ses amis la questionnait un jour : « Et ces noirs magnifiques, tu les fais comment ? — Picasso le demandait aussi, à une exposition… je lui ai répondu : avec mes blancs. ». Il note ailleurs dans son journal : « « 8 octobre 1945. Louise Hervieu me montre ce soir des dessins vraiment magnifiques. Quel amour de l'objet, quel amour de sa matière, et quelle chaleur trahit ce manque de choix, ce manque de goût enthousiaste. Quand elle dit : "je ne suis pas une artiste, moi, madame", le plus drôle, c'est qu'il y a du vrai. Seulement, elle a le génie. »
Paris, Librairie de France, 1927 ; 1 volume in-4 de 3ff.nch., 188pp.,2ff.nch.; demi-chagrin bleu-nuit à coins de l'époque, filet doré soulignant mors et coins, dos à nerfs cernés de filets gras à froid, fleurons à froid, auteur et titre dorés, tête dorée, couverture rempliée illustrée conservée; ex-libris gravé et orné " Paul Schlesinger"; Illustrations en noir dans et hors texte par Louise Hervieu.
Tirage total à 401 exemplaires numérotés celui-ci 1 des 350 sur pur fil Lafuma. Bel exemplaire de l'Edition originale. (Reu-CO1)
Paris, Emile-Paul, Collection "Portrait de la France", N° 12, 1928. In-8, broché, couverture illustrée et rempliée, 103 pp.
Edition originale. Un des exemplaires numérotés sur Vélin Lafuma. Photos sur demande.