S. n. | Poissy 22 Septembre 1945 | 13.50 x 21 cm | trois pages
Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (43 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) au lendemain de son 60ème anniversaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli, Henri Béraud a erronément indiqué dans la date l'année 1942 en lieu et place de l'année 1945. Henri Béraud se confond en remerciements : "... quel époustouflant colis cette semaine ! Il n'y manquait que les petites bougies du rituel gâteau..." et se projette dans un avenir plus heureux et libre : "Espérons qu'au 21 septembre prochain nous le mangerons en famille... avec une bougie de plus." Il se réjouit des réussites professionnelles de ses beaux-frères pour mieux se caricaturer en vilain petit canard :" ... vous seriez, chère maman comblée par la vie, si votre gendre ne vous donnait, à lui seul, plus de souci que toute la famille réunie ne vous en a jamais donné. Ce n'est pas mon moindre chagrin, vous le savez..." et en assisté: "... il m'est cruel, après toute une vie de travail, d'être une charge, pour les miens et de ne pouvoir leur apporter que le poids d'une destinée affreuse, encore qu'immeritée, pour vous plus encore que pour moi." Henri Béraud est également tourmenté par son épouse Germaine qu'il pressent malheureuse bien qu'elle veuille le lui cacher : "... il faut qu'elle me dise tout. J'ai tellement confiance en elle, qu'elle ne doit rien me cacher. Nous la savons si courageuse ! mais mon propre courage a besoin de tout savoir..." Après les préoccupations psychologiques, Henri Béraud bascule dans les impératifs matériels si cruciaux pour le prisonnier qu'il est : " j'aurais besoin d'un tube de brillantine, si toutefois il est possible d'en trouver. Je voudrais aussi que mes caleçons fussent prêts..." s'intéressant même au potager familial : "... il faudra utiliser, cette semaine au jardin, la seconde moitié des grains envoyés par Pierre. C'est le moyen qu'ils ne soient pas tous perdus..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 2 Juin 1945 | 13 x 21 cm | trois pages
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (65 lignes à l'encre bleue puis noire sur trois pages) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Henri Béraud se réjouit d'avoir pu voir sa belle-mère en bonne santé et s'inquiète des sacrifices qu'elle s'inflige pour le bien-être de son beau-fils détenu : "... j'ai été heureux jeudi de vous voir avec si bonne mine...je pense aux difficultés... je crains que toujours que vous ne vous priviez pour moi..." tout en restant lucide sur l'avanie de sa condition de prisonnier qui ne lui permet pas de protéger les siens : "... je compte tellement sur vous pour veiller sur notre Germaine (la femme d'Henri Béraud) pour l'obliger à se soigner et à se ménager..." Il estime son arrestation et son emprisonnement illégitimes et abusifs et se montre confiant pour son avenir avec sa mère et son épouse "à ses côtés" : "... le triste et injuste sort qui m'est fait. C'est cela qui me donne le plus de confiance dans l'avenir - cela et votre bonté à mon égard chère maman et, bien sûr, l'amour de la plus noble et de la plus belle des épouses..." Enfin, Henri Béraud poursuit à l'encre noire en se fendant d'une recommandation pour sa femme : "... en ce qui concerne sa visite à l'ami d'H. Espiau, je la laisse naturellement juge d'orienter cette conversation... au mieux de mes intérêts immédiats..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 6 Octobre1945 | 13 x 21 cm | deux pages
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (46 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) relatant sa situation de prisonnier et s'inquiétant de la santé vacillante de sa belle-mère. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Henri Béraud est bien triste de n'avoir pu voir sa belle-mère qui rencontre quelques problèmes de santé lui interdisant ses réconfortantes visites à Poissy : "... j'ai été bien peiné de ne pas vous voir jeudi..." mais gage de la revoir bientôt en pleine forme : "... que du moins après cela je vous retrouve en belle santé et toute gaie, comme toujours..." Il demande des nouvelles de la famille de sa secourable belle-mère et se pose en vilain petit canard de la famille" :" ... seul, en somme, votre gendre vous donne du souci. Que voulez-vous, il faut bien que dans toutes les familles, y comprises les meilleures, on compte un mauvais sujet ..." Enfin, Henri Béraud ironise sur sa condition de manière à ne pas trop faire culpabiliser "sa chère maman" de manquer leurs rendez-vous au parloir, seule source d'évasion vers le monde exérieur d'Henri Béraud : "... ne vous fatiguez pas surtout, comme je vous soupçonne de le faire, pour les colis de ce chenapan. Il est infiniment trop gâté, et une fois de plus, il vous remercien de tout coeur, pour la peine que vous prenez..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 29 Septembre 1945 | 13.50 x 21 cm | une page recto verso
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (36 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices, grâce notamment aux colis qui améliorent son ordinaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy où Henri Béraud est soigné, traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Henri Béraud sait sa belle-mère souffrante et déplore son absence au parloir de la semaine dernière : "... j'ai été peiné de ne pas vous voir jeudi..." et espère sa prompte guérison : "... je forme les voeux les plus fervents pour que vos piqûres donnent de bons résultats..." grâce notamment à son intervention : "... grâce à mon collègue, dont le père est pharmacien, vous aurez peut-être de l'endopancrine..." Il remercie sa chère belle-mère pour tous les soins affectifs et matériels dont elle l'entoure et qui embellissent sa condition de prisonnier malade : "... le colis de jeudi dernier était comme à l'ordinaire magnifique..." Combien je vous remercie toutes deux de tant de soins et de peine ! " Il réclame aussi papier et enveloppe pour s'évader épistolairement de la noirceur de son quotidien carcéral : "... ne manquez pas de mettre enveloppe et papier dans votre lettre..." et demande des nouvelles de ses proches : "donnez-moi des nouvelles de votre belle-famille, qui est aussi la mienne, et qui me manifeste tant de généreuse affection..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 15 Juin 1946 | 13.50 x 21 cm | une page recto verso
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (40 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices, grâce notamment aux colis qui améliorent son ordinaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy où Henri Béraud est soigné, traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Un tampon imprimé de l'administration péniteintiaire "Vu et contrôlé" en marge gauche et supérieure de la lettre Henri Béraud se réjouit de la bonne santé de sa belle-mère qui l'autorise à le visiter à nouveau : "... A présent que vous avez retrouvé le chemin de Poissy, il ne faudra plus l'oublier..." même si le temps n'est pas de la partie :" ... On est à se demander si le soleil s'est mis en grève ou s'il est allé se promener au pays lointain de la vraie justice et du bon sens ..." établissant ainsi un parallèle entre sa sombre condition de prisonnier et la noirceur du ciel. Il espère revoir sa femme Germaine : "... avec la coiffure qui lui va si bien..." et recevoir de nouvelles photographies d'elle. L'auteur du Martyre de l'obèse veut rassurer sa famille grâce au soutien de laquelle il fait face : "Dites-leur que le moral est toujours ferme - et les colis admirables." et achève sa missive, en pamphlétaire qu'il reste, par une saillie anti-américaine : Je vous embrasse avec ma tendresse profonde et respectueuse, quoique respect et Mickey jurent un peu ! " Il réclame aussi papier et enveloppe pour s'évader épistolairement de la noirceur de son quotidien carcéral : "... ne manquez pas de mettre enveloppe et papier dans votre lettre..." et demande des nouvelles de ses proches : "donnez-moi des nouvelles de votre belle-famille, qui est aussi la mienne, et qui me manifeste tant de généreuse affection..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 22 Juin 1946 | 13 x 21 cm | une page recto verso
Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (43 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) souffrant psychologiquement de sa situation de prisonnier. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Affecté moralement, le prisonnier Henri Béraud tente de faire preuve d'optimisme en relativisant sur ses avanies : "... Mauvaise période ! Mais après la pluie le beau temps. Celui qui a trouvé cela est un consolateur qui en vaut bien d'autre, et qui, somme toute, n'est pas le plus bête..." Il prie sa femme Germaine de lui faire parvenir :" ... Si elle en a la possibilité, elle peut forcer sur le pain d'épices, qui vraiment est d'un grand secours..." et se réjouit ironiquement de sa condition : "... Pour le reste, madame la marquise, tout va très bien, trop bien ! " Enfin, Henri Béraud attend impatiemment une nouvelle photographie de son épouse: "... pour cela, je suis insatiable. Et ma cellule, pourtant, en est illuminée dejà ! ..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 8 Juin 1946 | 13 x 21 cm | une page recto verso
Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (45 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) souffrant psychologiquement de sa situation de prisonnier. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le prisonnier Henri Béraud se remémore l'intense joie d'avoir eu la visite consolatrice de sa belle-mère de manière un peu plus privée qu'à l'accoutumée : "... l'heureux hasard qui nous donna ce parloir tout intime. Souhaitons que ce ne soit là qu'un coup d'essai, et que tout concourra désormais à en faire une réconfortante habitude..." Il prie sa femme Germaine de lui faire parvenir quelques objets qui permettraient de le soulager un peu de sa condition d'incarcéré :" Il me faudrait un flacon d'encre bleue-noire waterman pour remplir le bel encrier dû à la gentillesse de mon épouse ! Une ou deux têtes d'ail, un ou deux crayons très tendres..." Enfin, Henri Béraud, conscient de tout le soutien psychologique et matériel qu'on lui témoigne, manifeste sa reconnaissance : "... Chère maman Mickey, je vous embrasse avec toute ma tendresse en vous disant à bientôt ..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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[Editions Rombaldi] - Collectif ; Pierre Gascar - Claire Sainte-Soline - Alfred Kern - Henri Bosco - Henri Queffélec - Henri Béraud - José Cabanis - Louis Pergaud - Alphonse de Chateaubriant - La Varende - André Stil - René Fallet - G.E. Clancier - André Dhôtel - Henri Vincenot - Marc Blancpain - Maurice Genevoix - Pierre Fritsch - André Chamson - Henri Pourrat
Reference : 59659
(1979)
20 vol. in-12 cartonnage éditeur illustré, Editions Rombaldi, 1979, Contient : Pierre Gascar : La Graine (Aquitaine) - Claire Sainte-Soline : Journée (Poitou) - Alfred Kern : Le Jardin perdu (Alsace) - Henri Bosco : Le Trestoulas (Provence) - Henri Queffélec : Tempête sur Douarnenez (Bretagne) - Henri Béraud : Le Bois du Templier pendu (Dauphiné) - José Cabanis : Les Jardins de la Nuit (Gascogne) - Louis Pergaud : Le Roman de Miraut (Franche-Comté) - Alphonse de Chateaubriant : La Brière (Pays-de-Loire) - La Varende : Pays d'Ouche (Normandie) - André Stil : Beau comme un Homme (Flandres) - Gaspard des Montagnes (Auvergne) - René Fallet : Banlieue Sud-Est (Ile-de-France) - G.E. Clancier : Quadrille sur la Tour (Limousin) - André Dhôtel : Les Mystères de Charlieu sur Bar (Champagne) - Henri Vincenot : Le Pape des Escargots (Bourgogne) - Marc Blancpain : Les Peupliers de la Prétantaine (Picardie) - Maurice genevoix : Raboliot (Berry) - Pierre Fritsch : Une Enfance Lorraine (Lorraine) - André Chamson : Les Hommes de la Route (Languedoc)
Bel ensemble en parfait état, bien complet, réunissant 20 romans "régionalistes" de grande qualité., qui proposent une plongée au coeur de la France d'autrefois.
État : Très bon état - Année : sd (1994?) - Format : in 8° - Pages : 272pp - Editeur : Visibilis - Lieu d'édition : Lyon - Type : Broché-cousu - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/henri-beraud/9813-la-gerbe-d-or?lrb
Belle préface par Jean Butin (le spécialiste d'Henri Béraud auteur de sa biographie de référence). Edition récente en gros caractères. Les souvenirs de jeunesse de Béraud, dans la boulangerie paternelle et au coeur du vieux Lyon, plein de charme, d'humanité et de poésie, écrit dans une langue qui sent bon les saveurs du pays réel. Du très grand Béraud qui, au-dela du polémiste redoutable, se montre ici comme un mémorialiste d'une grande sensibilité proche du ˮpetit peupleˮ de France.
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L’année 1926 est encore bien proche de la fin de la première guerre mondiale quand le journaliste et écrivain Henri Béraud se rend à Berlin pour y décrire « ce qu’il y a vu ». Ce qui frappe, c’est combien les esprits sont occupés par l’idée d’une prochaine guerre, et c’est avec ce filtre que Béraud tâche de percevoir les signes inquiétants ou rassurants que lui offre l’Allemagne. Parmi ceux qui le rassurent, l’indéniable bonne volonté de Stresemann, le chancelier de la République de Weimar, mais qui parait bien mince face aux nostalgiques du Kaiser, qui défilent dans les rues sur des airs militaires, suivis, cela dit, par les communistes défilant dans le même apparat. Béraud cherche à « comprendre l’âme allemande » et se sent fort déconcerté par ce mélange de raffinement et de prosaïsme, de bonhomie et d’excentricité, par ce grégarisme presque mécanique. Surtout, il met en exergue la " duplicité " des Allemands , et rappelle à ce sujet l’épisode de la tentative de rachat en sous-main d’Eupen-Malmédy à la Belgique, après l’occupation de la Ruhr, au mépris des clauses du Traité de Versailles. Il est en de même pour le réarmement en catimini de l’Allemagne, qu’il subodore à partir de toutes sortes d’indices. Béraud s’émerveille du formidable redressement économique de l’Allemagne après le désastre monétaire des années 22-23, mais là encore il s’interroge sur les causes de ce miracle lié au nouveau mark. Ici, l’auteur se montre très précis, voire technique en matière financière, pour suggérer l’existence de réserves d’or cachées. On le voit, l’époque est encore à l’incompréhension et à la méfiance réciproque. Mais les observations ne se limitent pas à ces considérations politiques. Elles brossent aussi un tableau assez précis de la vie à Berlin cette année-là : les « jardins de bière », la propreté des rues, où pas un mégot ne traîne, - comme aujourd’hui -, les montagnes de victuailles, qui offrent à l’auteur l’occasion d’un morceau de bravoure littéraire (« Ce ne sont qu’astragales de saucisses et festons de jambonneaux. Sous une langouste pour douze convives qui agite convulsivement les ors verdâtres d’un bronze de Benvenuto, le caviar, à pleins baquets, étale les bruns noirs luisants et somptueux d’un paysage de Ruysdael… »). L’architecture ne semble pas le séduire beaucoup, puisqu’il parle d’un « océan de bâtisses », d’une « débauche de maçonnerie », de « lapidomanie », de « régiments d’immeubles », d’« hôtels-colosses ». Description qui pourtant fait rêver, au regard du Berlin d’aujourd’hui. Le nom d’Hitler est cité une seule fois, à l’occasion d’un déplacement rapide à Munich, encore hantée par le souvenir du putsch. C’est cependant à Berlin que Béraud est profondément choqué par un antisémitisme virulent, exprimé sans vergogne dans des réunions nationalistes. Outre de belles intuitions (« S’il l’on veut réunir les nations du « cap européen » en États unis, l’axe, la poutre maitresse de la structure, passe par Paris et Berlin ») et de sombres prémonitions (« la conduite par T.S.F. de torpilles aériennes ou sous-marines », « L’Anschluss, le Corridor polonais, ce sont là des nids à difficultés »), le récit d’Henri Béraud contient de nombreux morceaux de bravoure littéraire, enchâssés dans une prose continuellement savoureuse, qui ne laisse jamais son lecteur en chemin. vol. relié demi-cuir, 18x12, bon état intérieur, 241pp.Peu courant Paris, Edition de France, 1926 ref/85
S. n. | s. l. 1946 - Pâques 1948 | 13.50 x 21 cm | 203 feuillets sous chemise et étui
Manuscrit autographe complet, signé, rédigé aux feutres noir et rouge pour la page de titre et à l'encre bleue pour le texte. Notre manuscrit est présenté sous chemise et étui en pleine toile grise réalisés pour Henri Béraud, étiquette de titre encollée en tête de la chemise. Dos et plats de l'étui et de la chemise insolés et comportant des rousseurs. Manuscrit complet en 204 feuillets, dont 203 foliotés et de la page de titre signée des initiales de l'auteur et datée de 1946, au format in-12, recto seul et enrichi de dessins en couleurs in-texte et de lettrines de l'auteur. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Hachette | Paris 1929 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale, un des 500 exemplaires numérotés sur alfa, le nôtre imprimé spécialement pour Léon Daudet. Dos passé, une petite tache claire sur le deuxième plat, un minuscule trou en tête de la première garde, légères rousseurs. Exemplaire complet de son prière d'insérer imprimé lui aussi sur alfa. Envoi autographe signé d'Henri Béraud en dessous de la justification du tirage : "Avec l'admiration et l'amitié d'Henri Béraud." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editorial Nunez Samper | Madrid 1923 | 12.50 x 19.50 cm | relié
Edition originale de la traduction espagnole du "Vitriol de lune" qui obtint le prix Goncourt un an plus tôt. Reliure à la bradel en plein papier à motifs moirés, dos lisse, pièce de titre de maroquin marron, couvertures et dos conservés, reliure de l'époque signée de Schroeder. Précieux envoi autographe signé du traducteur J. de Saseta : "Au maître Henri Béraud en souvenir des longues heures passées en communication spirituelle avec lui." Quelques petites rousseurs affectant principalement les gardes blanches de la reliure. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editorial Nunez Samper | Madrid 1923 | 12.50 x 19.50 cm | relié
Edition originale de la traduction espagnole du "Martyre de l'obèse" qui obtint le prix Goncourt un an plus tôt. Reliure à la bradel en plein papier à motifs moirés, dos lisse, pièce de titre de maroquin marron, couvertures et dos conservés, reliure de l'époque signée de Schroeder. Précieux envoi autographe signé du traducteur J. de Saseta : "Au maître Henri Béraud hommage de son traducteur." Quelques petites rousseurs affectant principalement les gardes blanches de la reliure. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Albin Michel | Paris 1922 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale imprimée sur alfa. Petites traces de pliures sans gravité en marges des plats. Envoi autographe signé d'Henri Béraud à Gaston Chérau. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée d'une demie-page d'Henri Béraud à Gaston Chérau, datée du 22 septembre 1925, dans laquelle il le remercie pour sa critique bienveillante et à la fin de laquelle il déplore l'inexorable popularité du Communisme qu'il pourfendît dans "J'ai vu Moscou" paru récemment, enveloppe jointe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 15 Octobre 1928 - 21 Mars 1929 | 13.50 x 21.50 cm | 414 feuillets sous chemise et étui
Manuscrit autographe complet,rédigé aux encres noire et rouge pour la page de titre et à l'encre noire pour le texte. Notre manuscrit est présenté sous chemise et étui en pleine toile grise réalisés pour Henri Béraud, étiquette de titre encollée en tête de la chemise. Manuscrit complet en 414 feuillets (recto seul), tous foliotés, daté et rédigé du 15 Octobre 1928 au 21 Mars 1929. Précieux manuscrit de premier jet, abondamment corrigé et présentant de nombreuses variantes avec le texte définitif publié en 1929. Cet ensemble signé P. Goy & C. Vilaine est présenté sous une chemise-étui en demi maroquin bleu marine, dos lisse, date et indications dorées en queue, plats de papier marbré, intérieur de papier gris. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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État : Très bon état - Année : 1987 - Format : in 12° - Pages : 252pp - Editeur : Albin Michel - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Légers plis de lecture au dos. - Collection : Bibliothèque Albin Michel - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/henri-beraud/9790-le-vitriol-de-lune?lrb
Un roman qui a pour thème central les vingt dernières années difficiles du règne du roi Louis XV. Deux personnages centraux imaginaires, le Genois Giamlbattista et son neveu Blaise, oeuvrent dans l'ombre pour assassiner le roi. ils arment le bras du régicide Damiens en 1757 et, à l'aide d'un poison très subtile, le vitriol de lune, tuent le roi en faisant croire à une mort par la variole. Prix Goncourt en 1922. Sur une trame historique rigoureuse avec une grande minutie dans la description des scènes historiques (l'exécution de Damiens et la mort du roi) et un don particulier pour camper les personnages, qu'ils soient réels ou fictifs, Henri Béraud nous donne un véritable roman policier que nous appelerions aujourd'hui ˮThrillerˮ.
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Paris Librairie de France 1930 -in-8 demi-chagrin à coins un volume, reliure demi-chagrin rouge grand in-octavo à coins (binding half shagreen with corners)(24 x 19 cm), TRES BELLE RELIURE D'ÉPOQUE , dos 5 nerfs (spine with raised bands), décoré "or" et à froid (gilt and blind-stamping décoration), Titre général, Titre et Auteur frappés "or" dans un encadrement d'un filet "or", entre nerfs à caisson formés de 3 filets "or" en encadrement, double filet "or" en tête et en pied, filet à froid de part et d'autre des nerfs, plats décorés à froid d'un filet large à froid aux mors et aux coins, papier marbré rouge vert et crème aux plats, tête lisse dorée, gouttière et tranche de queue non-rognées, orné de 6 hors-texte en noir et quatre hors-texte en couleurs par Marcel ROCHE, (XXVIII + 170 + 125 + 1 p. de Tables) pages, 1930 à Paris Librairie de France Editeur,
RARE EDITION ........ SUPERBEMENT RELIÉE ........ en bon état (good condition). en bon état
État : Assez bon état - Année : 1929 - Format : in 12° - Pages : 260pp - Editeur : Les Editions de France - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché-cousu - Divers : Couv usagée avec dos insolé plis et manque en queue (voir photos). Intérieur propre avec pages un peu jaunies et parfois qqes rares peites tâche brunes. Mention 46° mille mais année de la première édition. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/henri-beraud/9106-ce-que-j-ai-vu-a-rome?lrb
Henri Béraud, le Flâneur salarié, honnête et curieux, va à la recontre des événements. Après Moscou et le communisme, Berlin et la république de Weimar, il voyage en Italie et découvre, à la fois, une société en décomposition et un phénomène qui, sans obtenir son adhésion, l'intrigue et le fascine: le Fascisme et surtout son chef Mussolini. Un ouvrage, parfois critique mais toujours objectif, sur un système politique qui, encore aujourd'hui, ne peut être observé avec l'objectivité de l'étude historique. Une vision de l'homme du peuple, putôt à gauche, sur une idéologie naissante qui va marquer la première moitié du XXe siècle riche en impressions de voyage, en anecdotes et en réflexions, et, de plus, écrit dans une belle langue française.
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Henri BERAUD - [Lyon 1885 - Saint-Clément-les-Baleines 1958] - Romancier et journaliste français
Reference : 33427
Complet en 625 pages in8 reliées en deux volumes - râtures et corrections - Reliure cartonnées plein papier - petit accroc - trés bon état - La date du 15 février 1924 est rayée -
Manuscrit autographe d'un des plus importants romans d'Henri Béraud - ratures, corrections et variantes avec le texte imprimé aux Editions de France en 1926 - Bel envoi à Pierre Mac Orlan - La légende veut qu'Henri Béraud ait détruit et recommencé son manuscrit durant l'hiver 1924 - Il semble plutôt qu'il l'ait repris et corrigé, en particulier la dernière partie comme on le constate ici - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Henri BERAUD - [Lyon 1885 - Saint-Clément-les-Baleines 1958] - Romancier et journaliste français
Reference : 33985
2 pages in4 - Trés bon état - En tête: Hotel Terminus à Lyon -
Trés interessante lettre sur ses projets : Il le remercie pour sa note au Petit Dauphinois - Il achève son livre sur Robespierre puis son "Plan sentimental de Paris" avant de reprendre le cycle de 18 ou 20 romans dont Le Bois du Templier pendu est "en quelque sorte le Prélude (le mot étant entendu au sens musical)" - Il sait peut être "que dans ses projets, ou plus exactement dans ses plans, puisqu'ils sont prêts et écrits, cette suite d'ouvrage s'élargira, volume par volume, pour aller du pauvre village de France... jusqu'aux grands drames sociaux d'à-présents" - Il concluera par un ouvrage lyrique, "une sorte d'appel à l'avenir" - Enfin, avec les "Gaités du Larousse", il écrira un ouvrage "de pure rigolade" - Quand ce sera fini, il sera mûr pour écrire ses Mémoires: "cela pourra être curieux" - On joint un trés interessant article dactylographié de 3 pages in4 sur la "fresque épique et sociale" que prépare Henri Béraud dont le Bois du Templier pendu est la clef de voute et une plaquette "Opinions de la critique sur la Conquête du Pain, la grande épopée française de Henri Béraud" - 14 pp in8 agraphées - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Edition arahb 2006 in8. 2006. Broché. 31 pages. Très Bon Etat
Edition arahb 2000 in8. 2000. Broché. 189 pages. Très Bon Etat
Edition arahb 2005 in8. 2005. Broché. 85 pages. Très Bon Etat
L'art libre | Lyon 1909 | 13.50 x 16.50 cm | broché
Edition originale, un des 5 exemplaires numérotés sur papier à la cuve Normandy vellum, le nôtre non justifié, tirage de tête. Illustrations hors-texte de Jacques Martin. Un manque en tête du dos qui comporte également des déchirures marginales avec infimes manques, un mors recollé, minuscules manques et déchirures angulaires sur le deuxième plat, une pâle mouillure en tête de la première garde, sinon agréable état intérieur. Très rare exemplaire du cinquième ouvrage de l'auteur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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