Paris, Imprimerie Poupart-Davyl, 1864 in-8, 46 pp., un f. n. ch. de table, broché sous couverture verte imprimée.
Unique édition. Propriétaire terrien très intéressé aux questions d'agronomie, exploitant ouvert aux techniques et méthodes innovantes, le marquis d'Havrincourt (1806-1892), député depuis 1863, donne ici un plaidoyer en faveur du "sucre indigène" (c'est-à-dire non colonial) : il faut dire qu'il s'était spécialisé dans la betterave, notamment sucrière, dans ses domaines du Pas-de-Calais. Il avait en effet fondé en 1857 une fabrique de sucre. Sa production est ainsi transformée sur place en tablettes de sucre blanc, livré directement aux consommateurs et affranchi de la pression du syndicat des raffineurs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT