Paris, Maradan [Imprimerie de Baudouin frères], 1820 in-8, [2] ff. n. ch., 206 pp., cartonnage papier marbré (reliure du XIXe). Rousseurs.
La première édition était en effet parue en 1814 ; la nôtre est posthume. Jean-Baptiste Harmand, dit de la Meuse (1751-1816) avait été constamment député de son département à la Convention, puis aux Cinq-Cents.Il ne faut pas négliger ce texte : il renferme des précisions importantes sur les circonstances de la détention des prisonniers du Temple, sur Charlotte Corday, sur Vergniaud, sur quelques autres personnages de la Révolution, et principalement sur les enfants de Louis XVI que Harmand avait visités dans la prison du Temple après le 9 thermidor, en qualité de commissaire de la Convention, et enfin sur le Tribunal révolutionnaire, à l’occasion de la condamnation de son compatriote, son ami et allié de sa famille, Pierre-François Gossin.Quérard IV, 32. Martin et Walter,16365. Fierro ne daigne pas signaler l'ouvrage, alors que la plupart des petits récits qu'il contient remontent aux rencontres et souvenirs personnels de l'auteur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
(Paris) : imprimerie nationale (s.d.) En feuilles, non rogné. in-8, 11 pp.
Edition originale.« Je ne voterai point la mort de Louis XVI, et par conséquent je ne proposerai pas l'appel au peuple sur la nature de la peine à lui appliquer. » (p. 1.) « Je suis convaincu que le jugement de Louis XVI, la mort, peut nuire davantage à la chose publique que son bannissement ; je suis convaincu que quoique la loi ne prononce pas cette dernière peine contre lui, la sûreté et la tranquillité publique l'exigent. » (pp. 10-11.)