Cayenne, 4 février 1837. Manuscrit autographe signé. In-folio (36,5 x 24 cm) de (3) ff. dont le titre, 15 et (12) ff.; broché, rubans de soie verte.
L’esclavage en Guyane, avec un projet de son abolition dans les colonies françaises. L'auteur, né à Cayenne, exerçait la profession d'avoué près les tribunaux, après avoir été secrétaire de mairie et greffier de justice de paix à Sinnamary. Il était aussi correspondant de la Société des sciences, agriculture et arts du Bas-Rhin, ainsi que de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Son mémoire s’ouvre par quelques citations relatives à l’abolition de l’esclavage, suivies d’un discours préliminaire montrant la difficulté d’y parvenir. Il divise ensuite son étude en deux sections: la première, consacrée à l’origine de l’esclavage colonial, est divisée en 5 chapitres qui traitent de l’ancienneté de cette pratique, puis de l’esclavage en Guyane française à l’époque de sa première abolition (1794), au moment du décret du 1er messidor an IV, de son rétablissement le 5 floréal an XI et enfin lors de la restitution de la colonie à la France en 1817. La seconde section concerne son projet d’abolition de l’esclavage, divisé en 6 chapitres ou «conditions»: indemnité versée aux propriétaires, amélioration de la culture morale des Noirs, puis de leur condition matérielle, apprentissage ou rattachement des cultivateurs à la plantation où ils travaillaient lorsqu’ils étaient esclaves, établissement de commissions d’inspection ou de justice de paix dans les principaux quartiers, mise en place d’un inspecteur général pour veiller au succès du nouveau système. Cette section s’achève par un résumé où l’auteur estime que l’émancipation des Noirs doit se faire graduellement. En annexe se trouve un projet de règlement ou d’ordonnance royale, basé sur le règlement du 1er messidor an IV, qui prévoit de fixer l’abolition au 1er janvier 1843: rattachement des anciens esclaves à leur habitation pendant 10 ans, création d’une commission d’inspection, juge de paix, maisons de correction, missionnaires dans les quartiers, école chrétiennes et création d’un commissaire-général inspecteur. Vient ensuite le projet de loi sur l’abolition de l’esclavage: il contient 9 articles qui précisent notamment le montant du rachat des esclaves et l’emprunt que l’Etat devra faire pour réaliser ce projet: « L’esclavage est aboli aux conditions suivantes: 1. Le prix du rachat des esclaves est déterminé à 1000 F par tête, sans distinction de sexe ni d’âge. - 2. Les enfants jusqu’à 14 ans et les esclaves sexagénaires des deux sexes seront libres sans indemnité. - 3. Le rachat des 270000 esclaves qui existent dans les colonies françaises est évalué à 270000000 F. - 4. L’Etat contractera un emprunt de 270000000 F qui sera converti en une rente sur le grand livre de la dette publique, au profit des colons dépossédés. 5. Les esclaves payeront une contribution personnelle qui tiendra lieu de remboursement envers l’Etat du montant de l’emprunt de 270000000 F. Cette contribution sera acquittée pendant dix années, par les propriétaires sur le salaire des esclaves; savoir: pour les cultivateurs, à raison de 20 F par tête chaque année, pour les Nègres ouvriers et journaliers, 25 F par tête chaque année. - 6. Afin d’assurer à l’Etat le payement de la contribution extraordinaire fixée par l’article précédent, les esclaves cultivateurs, ouvriers ou autres individus resteront attachés pendant dix années au sol de leur établissement et habitations respectifs…» (Projet de loi concernant l’abolition de l’esclavage). A la fin se trouvent quelques notes suivies d’un état statistique de la Guyane française, où Barthélémy constate l’augmentation de la population esclave entre 1728 et 1820 («6745 têtes»), et où il détaille la population de la colonie au 1er janvier 1835: 17136 esclaves sur un total de 22083 habitants, avant d’énumérer les principales cultures de la Guyane: canne à sucre, café, coton, cacao, girofle, rocou, cannelle, muscade, poivre, avec l’indication des superficies cultivées; à la suite se trouve la répartition des 381 habitations de la colonie selon leur activité: sucreries, caféteries, cotonneries… D’après l’auteur, 28 moulins à vapeur étaient actifs dans les sucreries. Intéressant document, apparemment inédit, précédant de onze ans l’abolition définitive de l’esclavage dans les colonies françaises (1848). Quelques petites déchirures sur le premier feuillet, restaurées à la bande adhésive.
Paris, Challamel, 1911. In-8 de 62 pages, illustrations, carte et plan de St Laurent. Bon état. Toile rouge, couvertures. Nombreux tampons de Radio France et ORTF.
Rare ouvrage. A la fin du XIXe siècle à Saint Laurent du Maroni, tout le monde connaissait Victor Darquitain, négociant propriétaire du Bazar de l'Espérance, véritable notable de cette petite ville pénitentiaire de l'Ouest de la Guyane. Originaire de la Guadeloupe, il a débarqué en Guyane en 1886 où il a, pendant près de deux ans, exploré les hautes régions guyanaises. Ce petit livre décrit la Guyane avec ses potentialités économiques, industrielles et agricoles mais aussi ses difficultés, sa main d'uvre insuffisante. Il décrit bien évidemment Saint Laurent du Maroni à cette époque et le bagne, ainsi que la Guyane politique et sa situation sanitaire.
Cayenne, Saint-Jean-du-Maroni, Paris, 1797-1911. 11 pp. de différents formats, quelques en-têtes imprimés.
Intéressante réunion de lettres et pièces signées sur la Guyane. Cet ensemble comprend: - Congé pour passer en France pour cause de maladie. Pièce manuscrite signée. Cayenne, 6 brumaire an 7 [27 octobre 1798]. In-8 oblong (20,8 x 33,1 cm) de 1 p. ; sceau de cire rouge et cachet à l’encre noire. Le retour d’un militaire malade du 2e Bataillon du 53e Régiment d’infanterie en métropole. Le document contient 7 signatures. Il est orné du sceau du 2e Bataillon du 53e Régiment, représentant un faisceau de licteur surmonté d’un bonnet phrygien. Légères déchirures au niveau des plis, sans manque. - Certificat de décès. Pièce manuscrite signée (14 signatures). Cayenne, 11 prairial an 5 [30 mai 1797], 1 p. in-4 oblong. Concerne Laurent Igtershein, âgé de 35 ans, natif de Gelersheim, évêché de Vitzbourg (Allemagne), sergent au bataillon national du 53e Régiment en garnison à Cayenne, mort à l’hôpital de Paramaribo le 13 germinal an 5 [2 avril 1797]. - Extrait du registre des décès de l’hospice militaire de Cayenne. Pièce signée, en partie imprimée. Cayenne, 4 thermidor an 13 [23 juillet 1805], 1 p. in-4. Concerne Edem [Adam] Martin, de la 2e Compagnie de chasseurs, âgé de 29 ans, natif de Michery (Yonne), décédé à Cayenne le 27 floréal an 13 [17 mai 1805]. On joint un deuxième exemplaire, même date, 1 p. in-folio. Ensemble 2 documents. - ROUGER de LAGOTELLERIE (Pierre Frédéric), secrétaire-archiviste au gouvernement de la Guyane. Lettre autographe signée à Mme Vidal de Lingendes, à Paris. Cayenne, 15 mai 1827, 2 pp. in-4, adresse. A propos d’enfants dont il est le tuteur et qui sont en pension en France, du fils de sa correspondante, Félix Vidal de Lingendes, conseiller à la cour de Cayenne, et de la nomination comme maréchal de camp de Nompère de Champagny, député de la Guyane. - LAYRLE (Marie Jean François), gouverneur. Lettre autographe signée à Charles Marie de Lorgeril, lieutenant de vaisseau. Cayenne, 8 janvier 1845, 1 p. in-4. Il demande à son correspondant de lui fournir l’état de l’armement de la Mignonne, qui fait partie de la station de la Guyane. - [BAGNE]. Ensemble de 2 télégrammes. Saint-Jean-du-Maroni, 13 et 25 septembre 1892, 2 pp. in-8 oblong en partie imprimées. Au sujet de 6 relégués du pénitencier de Saint-Jean-du-Maroni, qui manquent à l’appel après avoir emporté leurs effets personnels. - COMPAGNIE GENERALE EQUATORIALE (Société minière et forestière des Guyanes). Action de 100 francs au porteur. Pièce imprimée. Paris, 2 mars 1911, 2 pp. in-folio. La première page est ornée d’un décor évoquant l’exploitation minière et les populations locales; la seconde est une planche de 24 coupons correspondant à cette action. Documents en bon état de conservation.
- Une feuiile repliée. 76 x 82 cm.
Carte géographique. Office de tourisme de la Guyane, 1980.
Paris, Imprimerie Royale, MDCCXXXVII (1838). 1 volume, reliure ancienne demi-chagrin, plats toilés, 271 pp., enrichi de nombreux tableaux, très bon état
Important document sur la situation historique, géographique, démographique, économique et financière des colonies françaises sous le régime monarchique de Louis-Philippe. Notice statistique sur l' Ile Bourbon: Introduction Historique - Topographie - Météorologie - Population - Pouvoir législatif, Gouvernement et administration - Législation générale- Organisation Judiciaire et Administration de la Justice - Forces militaires - Finances - Cultures et autres exploitations rurales - Industrie - Commerce - Monnaies, Poids et Mesures - Etablissements d'utilité publique - Notice Statistique sur la Guyane Française: Introduction Historique - Topographie - Météorologie - Population - Pouvoir législatif, Gouvernement et administration - Législation générale- Organisation Judiciaire et Administration de la Justice - Forces militaires - Finances - Cultures et autres exploitations rurales - Industrie - Commerce - Monnaies, Poids et Mesures - Etablissements d'utilité publique
Fort-de-France, Cayenne, Saint-Louis (pour la plupart), 1853-1874. 37 pp. petit in-folio (env. 30 x 22 cm) ; en feuilles. On joint un livret de solde au nom d’Adolphe Treuille, dérelié, bords déchirés et froissés.
Intéressant ensemble permettant de retracer la carrière maritime d’Adolphe Edouard Treuille, né en 1834 à La Trinité (Martinique) et mort en 1875 à Basse-Terre (Guadeloupe). Ecrivain de la Marine en poste aux Antilles, Treuille embarque en 1853 sur l’aviso à vapeur la Vedette en qualité d’officier d’administration. Il se rend en Guyane, et revient l’année suivante à la Martinique à bord de la frégate l’Armide. Il est alors employé au bureau de l’inscription maritime de Saint-Pierre, dans le secrétariat de l’ordonnateur. En 1858, il est à bord du vapeur l’Achéron de la station navale des Antilles et du golfe du Mexique. Deux ans plus tard, il occupe les fonctions de chef de service au Port du Marin à la Martinique. En 1861, il est employé au détail des hôpitaux et continue son activité au secrétariat de l’ordonnateur de la Martinique. Toujours dans le même service en 1862, il est à cette date chargé du détail des approvisionnements et des travaux. La même année, il remplit les fonctions de chef du service administratif et administrateur du sous-quartier de La Trinité. En 1864, il porte le titre de commis de la Marine, employé au détail des travaux et approvisionnements de l’inscription maritime à Fort-de-France. L’année suivante, il est promu au grade d’aide-commissaire de la Marine. En 1866, on le retrouve en poste à Cayenne, chargé du détail des armements et de l’inscription maritime, avant de devenir chef du secrétariat de l’ordonnateur de la Guyane. Il conserve ses fonctions jusqu’en 1870, date à laquelle il est nommé chef du service administratif à Saint-Laurent-du-Maroni. Devenu sous-commissaire de la Marine, il obtient, en mars 1871, un congé de convalescence pour la France. Puis il part pour le Sénégal où il prend, à Saint-Louis, la direction du détail des revues, armements, inscription maritime, hôpitaux et prisons. En janvier 1872, il prend celle du bureau des approvisionnements et travaux et des subsistances à Saint-Louis, puis il devient chef du 1er bureau de la direction de l’Intérieur. En 1873, il sert à Gorée, puis il est détaché à Dakar en qualité de chef du service administratif. De retour à Cayenne à la fin de 1873, il prend la direction du détail des subsistances. En février 1874, il est nommé chef du secrétariat de l’ordonnateur de la colonie. Malade, il quitte la Guyane en octobre 1875 pour un congé de convalescence à la Guadeloupe. Après un passage à l’hôpital de Fort-de-France, il revient en Guadeloupe où il meurt le 22 novembre 1875 à l’hôpital militaire de Basse-Terre. Le livret joint contient des renseignements sur le versement de sa solde et ses dates de départ des différentes colonies (in-8 de 40 pp., en partie imprimées). Traces de plis et déchirures ; marge supérieure coupée dans la plupart des documents.
Cayenne, Imprimerie Paul Laporte 1974 In-8 22 x 16 cm. Broché, couverture bleu-ciel, titre en noir sur le dos et le premier plat, 320 pp., 22 illustrations hors-texte, 1 carte de la Guyane repliée in fine, annexes, bibliographie, table des matières. Bon exemplaire.
Bon état d’occasion
In-4, broché, 4 p. Douai, Imprimerie Marlier, 1792.
Loi du 11 juillet 1792 qui réorganise lAssemblée coloniale de Cayenne et de la Guyane française.Bon exemplaire, grand de marges.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris Imprimerie royale 1842 in-8 demi-veau beige, dos orné, pièce de titre noire [Rel. moderne]
Faux-titre, titre, 79 pp.Édition originale de cet intéressant précis, réalisé par le Ministère de la marine et des colonies, relatant l'échec de la première tentative de colonisation de la Guyane, sur les bords de la rivière du Kourou, organisée dès 1763 pour compenser la perte du Canada
Paris, Chez Giguet et Cie, s.d. (1799) in-8, VIII-252-[2] pp., frontispice, demi-basane brune, dos lisse orné (reliure de l'époque). Manque à la coiffe supérieure, dos, coupes et mors frottés, petites galeries de ver sur les mors, le mors supérieur, fendu sur quelques centimètres, a été recollé. Mouillure au pré-titre, rousseurs. Ex-libris Bibliothèque du Franc-Port.
L'auteur serait Isaac Etienne, chevalier de Larue (1760-1830), qui fit partie avec Pichegru et Willot de la commission dites de inspecteurs ; proscrit, il est déporté en Guyane d’où il s’évade en juin 1798, de Sinamary, en compagnie du général et de huit autres compagnons. (Françoise Watel, Jean-Guillaume Hyde de Neuville (1776-1857). Conspirateur et diplomate).Sabin, 27337, pour la deuxième édition. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Cayenne] s.d. [1813] petit in-folio en feuille, des galeries de vers marginales, sous pochette carton noire
Du 27 mars 1813. Sur le paiement de la capitation et de l'impôt sur les maisons.La pièce est signée de Joao Severiano Maciel da Costa (1769-1833), comme gouverneur de la Guyane (1810-1817 - il continua ensuite sa carrière comme ministre au Brésil)
S.l. [Cayenne] s.d. [1813] in-4 en feuille, sous pochette carton noire, galeries de vers
Du 27 mars 1813. Exige le paiement des impôts en retard pour les années 1809, 1910, 1811, et 1812 : apparemment, certains contribuables avaient accumulé des retards considérables, l'année 1809 correspondant à la première de l'occupation portugaise de la colonie.La pièce est signée de Joao Severiano Maciel da Costa (1769-1833), comme gouverneur de la Guyane (1810-1817 - il continua ensuite sa carrière comme ministre au Brésil)
Paris Imprimerie de Didot le Jeune 1834 in-4 dérelié
19 pp.Seulement 2 exemplaires au CCF (BnF et BIUM). Philippe-Frédéric Virgile (1807-1873) était originaire de Cayenne, d'une "famille de couleur libre" comme on disait, et il exerça la médecine en Guyane après ses études parisiennes ; il était le frère cadet du futur général François-Potin Virgile
Paris, Société Française d'Imprimerie, sans date, grand in 8° relié pleine percaline rouge de l'éditeur, plat supérieur et dos illustrés d'un décor polychrome (Paul Souze sc.), tanches dorées, 320 pages ; illustrations in et hors-texte ; cartonnage en très bon état, avec les ors légèrement fanés
RARE ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Guyane 1955 1 vol. In-4 de 7 ff.n.ch. VIII 229 feuillets chiffrés, pleine percaline de l'époque dans un emboitage cartonné.
Bureau Minier guyanais : dossier complet sur l'exploitation des ressources du sous-sol guyanais. Ouvrage entièrement dactylographié, agrémenté de schémas, tableaux, diagrammes et enrichie d'une grande carte repliée de la Guyane, dressée par l'IGN. Bel exemplaire.
Paris, Robert Laffont , 1972; in-8, 300 pp., broché, couverture illustr. La Guyane française - dédicacee de l'auteur.
La Guyane française - dédicacee de l'auteur.
Paris, Robert Laffont, 1972; in-8, 300 pp., broché, couverture illustr. La guyane francaise.
La guyane francaise.
Paris, Robert Laffont , 1972; in-8, 300 pp., br. La Guyane française.
La Guyane française.
[Centre de Formation de l'Adera] - ADERA ; Collectif ; Association pour le Développement de l'Enseignement et des Recherches auprès des Universités et des Instituts de Recherche d'Aquitaine et d'Antilles-Guyane
Reference : 69483
(1972)
1 vol. fort in-4 sous reliure mobile à vis, Centre de Formation de l'Adera, Domaine de Villepreux, Saint-Aubin-de-Médoc, 1972, Association pour le Développement de l'Enseignement et des Recherches auprès des Universités et des Instituts de Recherche d'Aquitaine et d'Antilles-Guyane, cahiers numérotés de A à P
Rare cours sur les ensembles à propergol solide. Bon exemplaire
Reliure éditeur - 16,5 x 24,5 - 188 pp - année 2009 - Editions IRD Vent d'Ailleurs - illustrations
Chez Giguet et Cie Paris 1799 1 vol. In-8 de VIII 252 pp. 1 f.n.ch. (catalogue), plein veau fauve marbré de l'époque, dos lisse richement orné, pièce de titre, tranches rouges.
Edition originale (Tourneux I, 4872). Ouvrage orné d'une gravure anonyme en frontispice, représentant la mort de Murinais :" Plutôt mourir à Sinamary sans reproches que de vivre coupable à Paris". "Il s'agit d'un recueil composé par l'éditeur Giguet contenant des lettres et des mémoires au sujet de la déportation dans les bagnes de la Guyane française de nombreuses personnes occupant les premiers rangs de la République au moment de la Révolution française. Les pièces réunies font référence au coup d'état du 18 Fructidor fomenté sous le Directoire par les républicains contre les modérés et les royalistes, alors majoritaires dans les conseils, notamment législatifs. Nombre de députés, prêtres et journalistes furent alors arrêtés et déportés, après qu'on eut fait occuper Paris militairement; Lazare Carnot, qu'on avait averti de son arrestation, parvint à s'enfuir à temps". Bel exemplaire.
Cayenne, Imprimerie du Gouvernement, 1844. Affiche originale imprimée (40 x 30 cm).
Placard imprimé sur ordre du gouverneur de la Guyane Marie Jean-François Layrle concernant les dispositions prise pour la célébration de la fête du Roi. Le 1er mai, jour de la Saint-Philippe, la fête du roi était une fête religieuse et loyaliste, alliant festivités civiles et militaires, accompagnée généralement d'une célébration religieuse, afin que le Ciel soutienne le roi «dans tous ses desseins pour la paix et la prospérité de la France». Bon état de conservation.
[Brésil] [Colombie] [Guyane] DENIS (Ferdinand) ; FAMIN (César)
Reference : 95286
(1839)
Paris, Fimin Didot Frères, coll. « L'univers : histoire et description de tous les peuples » 1839 In-8 20,5 x 13,5 cm. Reliure demi-basane havane, dos lisse orné de filets dorés, 384-32 pp., 92-8 pl. Manque pl. n 66 et les 2 cartes repliées.
Bon état d’occasion