1790 P., Desenne, 1790-1791. 500-(11) pp,broché,manques aux plats et dos,texte non rogné. Tête de collection compléte du premier numéro publié le 30 septembre 1790 au n° 27 (31 mars 1791). Pagination continue (500 pp), plus 11 pp. de table alphabétique des matières traitées, bon état .
La Feuille villageoise avait pour but, comme l'indique d'ailleurs son titre de mettre à la portée de tous sous une forme simple et dans un style clair, l'exposé successif des lois, des événements et des découvertes qui pouvaient intéresser les campagnes. Aussi est-ce moins un journal, au sens propre du mot, qu'un recueil de leçons élémentaires et de dissertations techniques où la politique n'eut au début du moins, que la plus faible part. Ses fondateurs furent Rabaud-Saint-Etienne qui se retira d'ailleurs au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent Mme de Genlis qui signait Sillery, Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchateau, qui y donna une notice sur Cerutti. La Feuille villageoise suspendit sa publication au n° 53 de la cinquième année (2 août 1795) mais plus d'un après et presque jour pour jour (le 10 août 1796) parut un n° 54 que M. Hatin n'a pas connu et qui doit manquer à beaucoup d'exemplaires. Sous le titre d'Adieux aux bons villageois, Guinguené y exposait les motifs de son silence et annonçait qu'il espérait bien un jour reprendre ses entretiens … Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
P., Desenne, 1790-1791, in-8°, 500-(11) pp, Tête de collection compléte du premier numéro publié le 30 septembre 1790 au n° 27 (31 mars 1791). Pagination continue (500 pp), plus 11 pp. de table alphabétique des matières traitées, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titre et filets dorés (rel. de l'époque), un mors fendu, plats et coupes frottés, coins émoussé, qqs annotations crayon, bon état
"La Feuille villageoise avait pour but, comme l'indique d'ailleurs son titre de mettre à la portée de tous sous une forme simple et dans un style clair, l'exposé successif des lois, des événements et des découvertes qui pouvaient intéresser les campagnes. Aussi est-ce moins un journal, au sens propre du mot, qu'un recueil de leçons élémentaires et de dissertations techniques où la politique n'eut au début du moins, que la plus faible part. Ses fondateurs furent Rabaud-Saint-Etienne qui se retira d'ailleurs au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent Mme de Genlis qui signait Sillery, Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchateau, qui y donna une notice sur Cerutti. La Feuille villageoise suspendit sa publication au n° 53 de la cinquième année (2 août 1795) mais plus d'un après et presque jour pour jour (le 10 août 1796) parut un n° 54 que M. Hatin n'a pas connu et qui doit manquer à beaucoup d'exemplaires. Sous le titre d'Adieux aux bons villageois, Guinguené y exposait les motifs de son silence et annonçait qu'il espérait bien un jour reprendre ses entretiens, mais cette promesse comme la plupart de celles du même genre, ne fut jamais tenue." (Tourneux, II, 10571) – Voir aussi Melvin Edelstein, “La Feuille villageoise : communication et modernisation dans les regions rurales pendant la Revolution”, Bibliothèque Nationale, 1977.
[RABAUT SAINT-ETIENNE (Jean-Paul), CERUTTI (Joseph-Antoine-Joachim), GROUVELLE (Philippe Antoine), GUINGUENE (Pierre-Louis)]
Reference : 38213
(1790)
1790 Très fort volume in-8, plein veau de l'époque, dos à nerfs fleuronnés et cloisonné, tranche rouge, 500 p., 11 p. de table et 490 p., 8 p. de table, planche gravée en frontispice. Paris, Desenne, 1790-1791.
Tête de collection et première année complète cette hebdomadaire fondé par Rabaud-Saint-Etienne qui se retira au bout de la première année, Philippe Grouvelle et Joseph Cerutti auquel succéda Pierre-Louis Guinguené. Parmi les collaborateurs figurent notamment Mme de Genlis qui signait "Sillery", Gilbert Romme, Kersaint, Lanthenas, Jacques Boileau et François de Neufchâteau.Planche gravée en frontispice: sous un chêne, un "curé patriote" lit la "Feuille" à haute voix aux villageois, hommes, femmes et enfants réunis. Chaque année est divisée en deux parties, à pagination séparée et table des matières particulière.Le sous-titre explicite l'objectif du périodique et informe sur public auquel il était destiné: de fait "La Feuille villageoise" remporta un très large succès et compta jusqu'à 18.000 lecteurs.(Hatin, 170. Martin & Walter, 'Journaux', V, 469 qui détaille le contenu. Tourneux, II, 10571).Reliure épidermée, coiffes usées, dos frotté. Intérieur très frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Au Bureau de la Décade philosophique | à Paris 1797 (An 6) | 13 x 20 cm | 4 volumes reliés
Edition originale de cette année complète de La décade philosophique, un tome par trimestre. 2 planches dans le tome I, 2 frontispices sont annoncés au relieur mais ne sont pas présents. Reliure en demi basane brune d'époque. Dos lisse orné. Pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Manque en tête et queue du tome 4. Coiffe de queue du tome 3 éffilochée. Manques de papier sur les plats du tome I et 4. Coins très émoussés et dénudés. Bon exemplaire. La Décade philosophique, littéraire et politique, est une revue créée en plein pendant le régime de la Terreur, le 29 avril 1794,parPierre-Louis Ginguené, paraissant tous les dix jours, en un cahier de 4 feuilles in-8°. Elle cessa de paraître en 1807. L'objectif éditorial de Guinguéné était de combler les lacunes des journaux qui paraissaient durant la Terreur et qui ne laissaient aucune place à la littérature et aux arts. Parmi les collaborateurs de la Décade, on compte l'auteur François Andrieux, l'économiste Jean-Baptiste Say et son frère, les bibliographes Barbier et Beuchot... Les articles de la Revue étaient très étendus, agriculture, littérature, sciences, voyages, politique, économie... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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ROUSSEAU - GUINGUENE (Pierre-Louis), BROGLIE (Charles Louis Victor de)
Reference : 39014
(1791)
1791 In-8, broché, couverture de papier moderne, 16 p. (dern. p. bl.) Paris, Imprimerie Nationale, 1791.
Edition originale. En août 1791, le journaliste et écrivain Pierre-Louis Ginguené rédigea une pétition visant à transférer les cendres de Jean-Jacques Rousseau au Panthéon.Soutenue par 300 signataires, dont les noms figurent sur ce document, cette demande fut portée par deux délégations: l'une composée de Parisiens et l'autre dhabitants de Montmorency, ville où Rousseau avait autrefois résidé. Malgré cet élan, le projet demeura en suspens jusqu'à ce que Thérèse Levasseur, veuve de Rousseau, intervienne auprès de la Convention nationale le 11 avril 1794. Les troubles de la Terreur retardèrent néanmoins la panthéonisation, qui n'eut lieu que le 11 octobre 1794.(Conlon, Rousseau, 871. Martin & Walter, 14883). Très bon exemplaire, très frais.
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Jouaust, Librairie des bibliophiles 1879 In-12, demi-maroquin fauve marbré, dos à nerfs, couvertures conservées, non rogné, IV- 163 pp., portrait à l’eau-forte gravé par Gilbert. Bel exemplaire.
Rare réimpression de l’ouvrage de Ginguené, publié en 1791, avec un avertissement par H. Martin. Tiré à 80 ex. num., celui-ci sur Hollande. Bon état d’occasion
1791 Paris, chez Barois, 1791, in 8° broché, VIII-138 pages et un feuillet d'errata ; des mouillures et des rousseurs (Cioranescu, XVIIIe, 56638).
Exemplaire de travail, débroché, le plat supérieur est détaché, le plat inférieur manque. ...................... Photos sur demande ..........................
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Nouvelle édition, augmentée des Poèmes d'Ossian et de quelques autres Bardes ; traduits sur l'anglais de J. Smith, pour servir de suite à l'Ossian de Letourneur, et précédée d'une Notice sur l'état actuel de la question relative à l'authenticité des poëmes d'Ossian, par M. Ginguené, membre de l'Institut de France, 2 vol. in-8 reliure pleine basane flammée marron, dos lisse orné, tranches marbrées, J. G. Dentu, Paris, 1810, 2 ff., xlviii-429 pp. ; 553 pp. avec 4 planches hors texte et un frontispice
Bon état (très petits mq. en coiffes et frott. en coins, bel état par ailleurs) pour cette bonne édition. Les recherches menées au XXe siècle tendent à accréditer l'authenticité des sources de Macpherson, qui révéla au monde la poésie celtique du barde écossais Ossian. Ces textes lancèrent la mode de "l'ossianisme" mouvement littéraire préromantique qui s'appuie sur l'éveil des nationalités et le rejet d'un classicisme gréco-romain trop dominateur.