<p>Depuis le milieu du<span></span><span class="»petitecapitale»">XVIII</span><sup>e</sup><span></span>siècle, l’École d’architecture de Marseille occupe une place centrale dans le paysage intellectuel méditerranéen. Elle fut l’une des premières Écoles régionales à être créées au début du<span></span><span class="»petitecapitale»">xx</span><sup>e</sup><span></span>siècle et son existence a été longtemps liée au palais Carli, construit pour elle à la fin du siècle précédent.</p><p>Le développement de la ville de Marseille vers le sud incite l’École à quitter cet ancien palais au profit d’un espace tourné vers le paysage: ce sera le campus de Luminy, conçu par l’architecte en chef René Egger. Cinquante ans après cette installation, l’École s’apprête à déménager dans les nouveaux locaux de l’IMVT en plein centre de Marseille.</p><p>L’ouvrage témoigne de l’histoire de cette institution et dresse le portrait d’un édifice majeur des années soixante.</p> Marseille, 2025 Parenthèses 160 p., broché 17 x 24
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LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782863643761
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<meta charset="utf-8"><div id="cadre" data-mce-fragment="1"><div id="blokdescription" data-mce-fragment="1"><div id="blokbas" data-mce-fragment="1"><div id="texteA" data-mce-fragment="1"><div id="text_contenue" data-mce-fragment="1"><div class="mCustomScrollbar _mCS_2" id="resum" data-mce-fragment="1"><div id="mCSB_2" class="mCustomScrollBox mCS-light" data-mce-fragment="1"><div class="mCSB_container" data-mce-fragment="1"><p data-mce-fragment="1">Parés d’un rose qui fait leur unité, les immeubles delacité‑jardin dela Butte-Rouge àChâtenay-Malabry sedécoupent sur lepaysage verdoyant dela forêt deVerrières. Habitations depetite hauteur, «<span class="fine" data-mce-fragment="1"></span>demi-lune<span class="fine" data-mce-fragment="1"></span>» monumentale, «<span class="fine" data-mce-fragment="1"></span>gratte-ciel<span class="fine" data-mce-fragment="1"></span>» local, écoles, église… sont subtilement disposés selon les courbes durelief, augré del’espace laissé libre par desarbres séculaires.<br class="autobr" data-mce-fragment="1">Cet ensemble homogène érigé sur plusieurs décennies, très tôt labellisé «<span class="fine" data-mce-fragment="1"></span>Patrimoine du<span class="»petitecapitale»" data-mce-fragment="1">xx</span><sup data-mce-fragment="1">e</sup>siècle<span class="fine" data-mce-fragment="1"></span>», nemanque pas d’arguments pour revendiquer lestatut dechef-d’œuvre del’architecture moderne. Projeté audébut duxxesiècle, ilpeut aussi setarguer d’être untémoin précieux etencore intact dumouvement européen des cités-jardins, porté par l’idéal d’unlogement social dequalité.<br class="autobr" data-mce-fragment="1">Pour autant, faute d’une protection suffisante, l’ensemble dela Butte-Rouge est lacible deprojets qui, menés àterme, anéantiraient toute sacohérence architecturale etpaysagère et, avec, savocation première.<br class="autobr" data-mce-fragment="1">Banderoles, engagements ministériels, prises deparole depersonnalités suffiront-ils àsauverce patrimoine jusque-là soigneusement réhabilité? La pression foncière enrégion parisienne enaura-t-elle aucontraire raison?<br class="autobr" data-mce-fragment="1">Conçu comme unlieu desauvegarde del’histoire delaButte-Rouge, celivre monographique qui plaide enfaveur d’une préservation fidèle dubâti, souligne avec acuité les limites del’action publique contre les dégâts dela spéculation immobilière etla banalisation des héritages récents. À safaçon, ilappelle àce que les icônes dulogement social etcollectif soient considérées enFrance comme dedignes empreintes denotre histoire architecturale, àdéfendre etàvivre.</p></div></div></div></div></div></div></div></div> Marseille, 2022 Parenthèses 173 p., nombreuses illustrations et plans, broché. 24 x 28
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