Editions L'Harmattan, 1991, fort gr. in-8°, 594 pp, préface de Joseph Pérez, annexes, biblio, glossaire, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Ce premier grand livre de Michèle Guicharnaud-Tollis vient couronner de façon magistrale une recherche de plusieurs années consacrée à l'étude des rapports entre littérature et société, culture et nation à Cuba (colonie espagnole, terre d'esclaves) au cours de la première moitié du XIXe siècle. Le titre du livre rend compte de l'essentiel de son contenu. Mais ce livre analyse aussi, avec la netteté et la finesse auxquelles l'auteur nous a accoutumés, bien autre chose. Ce n'est pas seulement l'étude de la genèse d'un genre et de l'insertion d'un thème, c'est en outre une étude de la société esclavagiste cubaine (1820-1868, grosso modo), sa prospérité, ses contradictions, ses crises, doublée d'une étude du cheminement intellectuel d'une génération d'écrivains en quête d'une exoression propre sur la voie hésitante mais consciente de la cubanité. (...) Après le point final de la conclusion, L'émergence du Noir... offre encore près de 150 pages d'annexes, pour lesquels il convient de féliciter notre collègue de l'Université de Pau. Point de remplissage : des documents empruntés bien choisis (tableau de la population cubaine, 1755-1899 ; textes réglementant le sort des esclaves) ou spécialement élaborés. Ces derniers fournissent ainsi une information neuve et précise sur les sommaires des principales revues des années 1830-40 (pp. 475-521), une bibliographie critique qui est un modèle (pp. 535-577), un glossaire des plus utiles et un indexdes auteurs cités. Pour moi, ce livre si riche en rapprochements nuancés invitant à la prudence, ne mérite vraiment que des éloges." (Paul Estrade, Caravelle, 1992, Vol. 59 N° 1)
L'Harmattan. 1996. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 351 pages.. . . . Classification Dewey : 972-Amérique centrale
Collection recherches et documents Amériques latines. Classification Dewey : 972-Amérique centrale