Mulhouse, Bader-Dufour, 1948, in-8°, 324 pp, broché, bon état, morceau de la bande éditeur conservé (“Comment fut organisée la Résistance dans la clandestinité par le chef suprême de la Résistance en zone sud”)
Mémoires. Seul volume paru. La défaite. – Les premières organisations à Vichy. – Visites et contacts à Londres. — "Le 5 juin 1940, le colonel Georges Groussard quitte son commandement en Alsace. Il est désigné pour remplir les fonctions de chef d’état-major de la région de Paris. A ce stade de la guerre, il ne se fait plus aucune illusion sur le sort des armes. Il va très vite constater à quel point la désorganisation et l’incompétence règnent au sein des plus hautes instances militaires de la capitale. Puis ce sont les jours sombres de l’arrivée des troupes allemandes à Paris. Son attitude, alors jugée rebelle par certains de ses pairs, relève simplement de l’honneur pour ce vétéran de la Grande Guerre. Après la défaite, il est nommé inspecteur général des services de la Sûreté nationale. Avec le soutien du général Huntzinger, alors ministre de la Guerre, il entreprend la création d'une vaste organisation secrète aux desseins ambitieux. A Vichy, ses fonctions au sein de l’Armée d’armistice lui servent de couverture pour recruter des cadres et réunir des moyens matériels. Il y dirige le Centre d’informations et d’études, un service de renseignements renforcé par des unités d’action, les Groupes de protection. L’auteur se trouve alors plongé au centre des intrigues de palais qui prospèrent dans l’entourage du maréchal Pétain. A cet égard, l’ouvrage offre un descriptif assez saisissant des luttes intestines opposant les diverses personnalités politiques et militaires de Vichy. Dans cette atmosphère de complot permanent, il ressort que le colonel Groussard est lui-même englué dans ce système de gouvernement fantoche, et cela dès le début. Ses prises de position franchement antiallemandes n'en font pas moins un fidèle du maréchal Pétain. Sans totalement justifier la gouvernance de ce dernier, il lui reconnaît d'ailleurs de nombreuses circonstances atténuantes. Sur ce chapitre, l’indulgence dont il fait preuve à l’égard du vainqueur de Verdun est sans doute liée à un esprit de caste, très perceptible dans le récit. La relation qu’il fait de son entrevue avec le "vieux chef", en décembre 1940, a quelque chose de surréaliste (173). Il nourrit beaucoup moins de mansuétude pour le personnel politique, en particulier pour Pierre Laval. Après avoir fomenté sa chute, il est chargé le 13 décembre 1940 de procéder à son arrestation. Mais les Allemands n’acceptent pas cette destitution. Laval est libéré et les Groupes de protection sont dissous. Conscient d’avoir perdu la partie, Groussard offre sa démission le 18 décembre. En dépit de cet échec, l'auteur n’entend pas abandonner pour autant la lutte clandestine. Le 14 juin 1941, il s’envole pour l’Angleterre. A Londres, il rencontre Winston Churchill en personne. Sa mission consiste à poser les bases d’un accord secret entre les "Vichyssois antinazis" et les Britanniques tout en trouvant un terrain d’entente avec de Gaulle. Aucune alliance ne ressort de cette entrevue, rien qui fasse bouger les lignes sinon l’impression très forte que laisse le Premier ministre sur son hôte. Il est mis ensuite en présence d’Antony Eden, le chef du Foreign Office, avec lequel il évoque le sort de l’Empire colonial français. S’il rencontre à de nombreuses reprises le colonel Passy pendant son séjour en Grande-Bretagne, il n'est pas reçu par le général de Gaulle, sans que les raisons de ce rendez-vous raté ne soient évoquées. Hors ses souvenirs d’avant-guerre, il appert que rien dans son ouvrage ne nous renseigne vraiment sur ses sentiments à l’égard du chef de la France libre (294). En connaisseur, il perçoit les tensions vives qui s’exercent au sein des diverses composantes des Forces françaises libres ainsi que les différends qui les opposent aux autorités britanniques. De retour en France à la mi-juillet 1941, il est arrêté sur ordres de Darlan et de Pucheu. Là prend fin son récit." (Stéphane Lamache, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
BADER-DUFOUR. vers 1948. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. ENVIRON 330 pages - Bandeau conservé (légèrment dechiré) . Pages non coupées.. . . . Classification Dewey : 840.03-XVI ème siècle
Classification Dewey : 840.03-XVI ème siècle
1952 Paris, Grasset, 1952, in 12 broché, 285 pages.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1948 Mulhouse, Paris, Lausanne, Bader-Dufour, 1948, in 8° broché, 327 pages.
La défaite - Les premières organisations à Vichy - Visites et contacts à Londres. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, Bernard Grasset, 1952, broché, 12x19 cm, 283 pages.
Couverture très légèrement défraichie sur bords.
[Imprimerie de l'Ecole Spéciale Militaire] - Ecole Spéciale Militaire, Saint-Cyr ; Colonel GROUSSARD (Cdt l'Ecole)
Reference : 51791
(1939)
1 vol petit in-4 br., ill. noir et blanc, Imprimerie de l'Ecole Spéciale Militaire, Saint-Cyr, s.d. (1939), 76 pp.
Bon état pour ce manuel de formation des élèves officiers français au début de la Seconde Guerre mondiale. Le matériel traité est la mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm qui, bien que totalement dépassée en 1940, était toujours en dotation dans l'armée française.
[Imprimerie de l'Ecole Spéciale Militaire] - Ecole Spéciale Militaire, Saint-Cyr ; Colonel GROUSSARD (Cdt l'Ecole)
Reference : 51792
(1939)
1 vol petit in-4 br., Imprimerie de l'Ecole Spéciale Militaire, Saint-Cyr, s.d. (1939), 38 pp.
Bon état pour ce manuel de formation d'élèves officiers français au début de la Seconde Guerre mondiale.