P., Albert Fontemoing, 1905, in-8°, xxii-568 pp, préface de Jules Claretie, un portrait du général en frontispice et une carte dépliante hors texte, notes, annexes et documents, index, broché, couv. lég. salie, bon état. Peu courant
"Le général Govone a été envoyé par La Marmora à Berlin pour négocier, d'accord avec l'ambassadeur italien le comte de Barral, le traité du 8 avril 1866, qui consacra à la veille de la guerre de 1866 l'alliance de la Prusse et de l'Italie. Après la bataille de Custozza, Govone fut chargé d'une mission au quartier général prussien de Nikolsbourg. Ses instructions étaient d'empêcher la conclusion d'un armistice entre la Prusse et l'Autriche, et de permettre ainsi 'a l'Italie, qui ne prevoyait pas Lissa, de prendre sa revanche. Il devait échouer, mais il fut à même, sinon d'influencer, du moins de comprendre et de juger la politique prussienne apres Sadowa. C'est surtout par son rôle diplomatique en 1866 que Govone etait connu des historiens français. (...) Mais les missions de 1866 ne sont que les épisodes les plus saillants d'une carrière commencée en 1848, terminée en 1870 et consacrée tout entière à la cause de l'unité italienne. Dès 1848, Govone servit la maison de Savoie sur les champs de bataille, et prit part aux combats que I'armée de Charles Albert livra sous Peschiera. En 1849, il contribua à reprendre Gênes insurgée contre le Piémont. Lorsque éclata la guerre russo-turque il suivit les opérations de l'armée d'Omer-Pacha pendant les deux campagnes sur le Danube de 1853 et de 1854. En 1854, il fit partie de la garnison de Silistrie assiégee par les Russes, et contribua par ses conseils à sauver la place. Nous le retrouvons ensuite en Crimée, à Sebastopol, à Balaklava, à Inkermann, à la Tchernaia. Rentré en Italie apres la prise de Sébastopol, il fit la campagne de 1859 comme lieutenant-colonel attaché au quartier général du roi Victor-Emmanuel. Dans les années qui suivirent la paix de Zurich, comme commandant de la division de Palerme il fut chargé de la pacification de la Sicile, oeuvre politique et administrative autant qu'oeuvre militaire. Le grand rôle qu'il joua dans les événements de 1866, les services qu'il rendit à son pays à ces heures decisives, achevèrent de le mettre en évidence. En 1869, il accepta le portefeuille de la guerre dans le ministère Lanza Sella avec un programme de réduction d'effectifs et d'économies, seul moyen de conjurer le plus grave péril dont l'ltalie fut menacée à cette époque: la banqueroute. Après la déclaration de guerre franco-allemande en 1870, il dut faire face à un travail écrasant pour mettre sur pied l'armée italienne et la préparer à toute éventualité, puis pour organiser l'expédition de Rome. Dans cette dernière partie de sa tâche, il fut en butte à des attaques passionnéees qui contribuèrent autant que les fatigues endurées à sa mort, le 25 janvier 1872..." (P. Muret, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1906) — "Essentiels pour l'histoire diplomatique de l'Italie..."(Bourachot, 190)
Paris, Albert Fontemoing 1905, 225x140mm, frontispice, XXII - 568pages, broché. Bon état.
portrait en frontispice et une carte n/b dépliante en fin de l’ouvrage, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal