Pauvert.1967.In-12 étroit.Ex.3133.Avec carte de viste.Sous étui noir avec étiquette.TBE sauf légères marques sur la couv.
s. l. s. d. [1943] | 13.50 x 20.80 cm | 2 pages sur un feuillet
Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 46 lignes à l'encre noire sur un feuillet, mouillure en haut à droite sans atteinte au texte. La recherche d'une maison à Vézelay est l'objet de la majeure partie de cette lettre : « J'ai déjà vu une maison et un appartement. » En 1943, Georges Bataille a le projet de louer à Vézelay une maison où le couple va s'installer avec Laurence, la fille de Georges et Sylvia, et Jean (alias Bepsy), le fils de Denise Rollin. Les amants viennent de se séparer : « Cela me déchire toujours de me séparer de vous. Hier je sentais un terrible malaise. Je n'en suis guère sorti qu'en me rendant compte que, sans doute, je ne serai pas venu pour rien et que nous devrions pouvoir nous installer ici. » Pour l'aider à faire son choix, il décrit à Denise les différents avantages et inconvénients des deux habitations : « La maison est vraiment bien avec malheureusement un inconvénient sérieux : le jardin se termine par un mur bas sur lequel Jean pourrait grimper et il pourrait tomber de l'autre côté qui est plus bas. On domine la campagne de très haut et de très loin. Le jardin est joli, l'intérieur un peu triste, un peu délabré. L'appartement n'est pas mal mais sans jardin et sans aucune vue sur la campagne. » Le couple met un grand soin à choisir l'endroit idéal pour accueillir leur famille recomposée. Il est même question de faire venir Sylvia Bataille et Jacques Lacan à Vézelay pour les y installer. L'appartement avec lequel hésite Bataille : « il n'y a rien d'autre à louer que ce que j'ai vu » est peut-être celui qu'il réserve pour Jacques Lacan et Sylvia Bataille. Bataille et son ex-épouse Sylvia s'étaient séparés en 1934 et cette dernière avait retrouvé l'amour avec le psychanalyste Jacques Lacan qu'elle épousera en 1953. Après ces considérations immobilières, Bataille s'inquiète d'un autre problème, la nourriture : « Pour le ravitaillement, c'est certainement dur mais, à tout prendre, on devrait se sortir d'affaires de façon ou d'autre. » En effet, la Seconde guerre mondiale en est à son tournant, les nazis sentant leur emprise menacée redoublent de fermeté. Couplé à une augmentation des prélèvements agricoles, il en résulte une raréfaction de la nourriture : « Je dis qu'on se tirerait sûrement d'affaire pour le ravitaillement en ce sens qu'on a de la viande à volonté. Les légumes sont difficiles à trouver. On peut peut-être avoir du lait, pas de beurre. Selon les gens, ici, si les Zervos le veulent, ils pourraient très bien nous débrouiller. » Christian et Yvonne Zervos furent des figures importantes dans la ville de Vézelay où ils achetèrent une maison de campagne en 1937. Il était l'éditeur des Cahiers d'art dans lesquels Bataille a publié et elle fut la directrice de la galerie du même nom. Au début de la guerre, ils décidèrent de s'y installer de façon permanente et profitèrent de l'isolement de la propriété pour cacher leurs amis Paul Éluard et Nusch. Le couple Zervos est donc bien installé à l'époque de cette lettre et Bataille en a été prévenu par les gens de la région : « Ils pensent que connaître les Zervos serait un grand avantage sur des gens qui viennent s'installer ici sans connaître personne. » Mais il ne semble pas avoir mis ce conseil à profit, sans doute absorbé par ses sentiments et par la rédaction de son ouvrage Le Coupable. L'installation de Diane Kotchoubey, future amante de Bataille, à Vézelay quelques temps après cette missive scellera le destin du couple Bataille-Rollin. Avant la fin de l'année 1943, Bataille quittera Denise Rollin pour sa nouvelle passion. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris s. d. [3 ou 4 juin 1940] | 20.90 x 26.90 cm | 2 pages sur un feuillet
Touchante lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 37 lignes à la mine de plomb, petite mouillure en haut à droite, sans atteinte au texte. Georges Bataille tente de rassurer sa compagne Denise Rollin?: «?Je t'en supplie. Il ne faut pas t'inquiéter, mais pas du tout.?» Elle est partie s'installer à Vézelay où Bataille la rejoindra bientôt. Il est resté à Paris où les bombardements ne perturbent en rien la vie des parisiens?: «?Tu n'imagines point à quel point les petits dégâts qu'on voit paraissent insignifiants à côté de la place intacte qu'il y a de tous les côtés. Pendant toute l'alerte, j'ai déjeuné bien tranquille avec mon chef de service de passage à Paris (il vit au front)?» Bataille n'a pas renoncé à son emploi de bibliothécaire à la Bibliothèque nationale. Tuberculeux, il n'est pas envoyé au front et il en profitera pour rédiger plusieurs textes à cette époque tels que Madame Edwarda ou Le Coupable. Plus loin, il évoque une visite?: «?Un peu après, Henri Michaux est venu me voir?» Les deux hommes avaient participé à la revue Mesures et avaient en commun d'être à part de la nébuleuse surréaliste. Il se retrouve dans leurs uvres respectives une violente indépendance et la même tension vers la spiritualité, une forme de mysticisme. Bataille avait fréquenté le séminaire dans sa jeunesse et Michaux a plaisamment dit de lui?: «?Il donne l'impression d'un séminariste sortant furtivement d'une pissotière.?» Après ces nouvelles presque triviales, Bataille se lance dans une analyse de ses sentiments?: «?Ce que tu me dis dans ta lettre, c'est pour moi ce qui délivre, c'est comme la nudité, tout ce qui se déchire entre toi et moi. Mais, encore une fois, je ne me suis jamais senti aussi près de toi.?» Il demande à sa correspondante?: «?il faut me dire tout. C'est très doux que j'aie vu où tu es, que je connaisse les chemins que tu prendras, les ponts par où tu passeras.?» La sensualité n'est jamais loin du sentiment pour l'auteur?: «?Dis-moi aussi quelle chambre tu as?: pour que je songe à toi dans cette chambre et à tout ce qui arrivera là quand nous serons de nouveau ensemble.?» De cette sensualité, et des sensualités passées, il reste les fruits que sont les enfants. Denise Rollin est partie à Vézelay en compagnie de son fils Jean, surnommé Bepsy?: «?Tu ne me dis rien de ta vie avec Bepsy [...] Bepsy est-il plus calme?: moi aussi je l'ai entendu crier dans tes bras.?» Bataille remercie Rollin?: «?Pour Sylvia je t'ai une immense reconnaissance de m'avoir aidé à changer.?» Sylvia Bataille fut la première épouse de Georges Bataille. Ils s'étaient séparés en 1934 mais ne divorceront qu'en 1946. De cette relation, pour l'auteur?: «?Il ne reste que Laurence et la nécessité d'envisager les choses sans heurt?» Laurence était la fille née de ce mariage en 1930. Elle rejoindra Bataille, Rollin et Bepsy en 1943 lorsque son père ira s'installer à Vézelay. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [circa 1940-1943] | 2.07 x 2.70 cm | 2 pages sur un feuillet
Belle et longue lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, inédite, déchirée en cinq morceaux n'affectant pas la lecture, 34 lignes à l'encre noire sur un feuillet. Fréquentant tous les deux les milieux intellectuels et artistiques parisiens, Georges Bataille et Denise Rollin se rencontrèrent au cours de l'année 1939. Elle fut notamment l'amie de Cocteau, Prévert et Breton. Bataille la décrivit ainsidans ses carnets pour Le Coupable : «une illusion aussi fragile qui se dissiperait au moindre souci, au moindre relâchement de l'inattention.» Il reste peu de détails sur leur relation car la vie privée de Georges Bataille, particulièrement à cette époque, n'est pas tant documentée. Il apparaît dans cette lettre les sentiments profonds que Denise Rollin provoquaient chez Bataille: «Maintenant je n'aspire plus qu'à une chose c'est à vous prouver que je n'appartiens plus qu'à vous, que je suis rivé à vous [...]» L'absolu de cet amour est tel que Bataille est prêt à tout : «[...] que vous le sachiez à tel point que si je ne devais plus avoir d'autre moyen qu'une profanation pour vous le prouver, je ferais devant vous cette profanation.» Il se sent pourtant coupable: «Je ne peux pas parler de l'état auquel je suis arrivé, je suis trop agité. Je sens, j'espère que c'est absurde. J'ai honte même de tant souffrir et de vous ennuyer avec ma souffrance quand vous seule êtes malade.» L'année précédente, il avait perdu sa compagne des suites de la tuberculose. Démuni devant la maladie, il admet: «[...] moi je ne peux pas vous guérir, je ne peux même pas vous soigner [...]» Seule Denise Rollin serait capable de l'apaiser: «Tout était noir auparavant [...] ce que je souffre et que vous pouvez si facilement guérir chaque fois que vous le voudrez [...]». Abandonné aux affres de l'angoisse, Bataille admet: «Je suis tellement fou en ce moment (et de cela je veux vous parler) que je ressens comme une complicité et une perfidie de tous pour me faire mal, comme si vous vous prêtiez au jeu pour que je sois encore plus désespéré [...]» Au bord de la paranoïa, il supplie Rollin: «La seule chose dont je veux vous supplier [...], c'est de ne plus douter sans cesse de moi comme vous l'avez fait.» Il comprend pourtant: «[...] il y avait en moi et dans mon passé de quoi vous paraître insupportable [...]» Il lui offre une solution: «Ce qui m'apaiserait le plus si vous m'écriviez, ce serait que vous me disiez que vous me croyez, que vous voulez bien que je sois votre chose.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. s. d. [circa 1940-1943] | 20.90 x 27 cm | 1 page
Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 18 lignes à l'encre noire. Lettre d'une passion amoureuse durant la guerre, Georges Bataille est à Paris où l'offensive allemande bat son plein: «[...] l'attaque allemande recommence.» Mais ce bouleversement n'atteint pas l'exaltation amoureuse de Bataille, au contraire: «Quelque fois je pense que c'est comme s'il y avait entre toi et moi quelque chose de plus violent et de plus terrible du fait que nous nous sommes trouvés au milieu d'une aussi grande tourmente. Comme si l'amour le plus vrai ne pouvait s'accorder qu'avec le dérangement de tout.» L'écriture possède une qualité presque magique d'incarnation: «En t'écrivant cela c'est comme si tout s'ouvrait de toi à moi et d'une telle façon que ce qui est vivant là pouvait se rire de tout.» Couplée à l'imagination et la force des sentiments, elle permet de vaincre l'absence: «[...] tout à coup tu es là auprès de moi, c'est comme si l'étendue était impuissante à nous séparer.» Bataille tente de rassurer sa correspondante: «Mais en aucun cas il ne faut t'inquiéter de moi. Je te retrouverai encore ce soir à neuf heures.» Il conclut sa lettre en lui demandant: «Embrasse fort la petite Laurence et dis-lui que je lui écrirai demain.» Laurence est la fille que Georges Bataille a eu avec Sylvia Bataille, sa première épouse. Elle est à l'époque de cette lettre à Vézelay avec Denise Rollin, dans cette famille recomposée qui comprend également Jean, le fils que Denise a eu avec son époux. Une preuve s'il en fallait de la liberté sexuelle et morale, encore rare à l'époque, du couple Bataille-Rollin que l'on retrouve dans les revendications de l'auteur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. s. d. [circa 1940] | 20.90 x 26.90 cm | 2 pages sur un feuillet
Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 40 lignes à l'encre noire, 2 pages sur un feuillet. La relation entre Georges Bataille et Denise Rollin a duré de l'automne 1939 à l'automne 1943 et a laissé une courte mais passionnante correspondance. La présente lettre date des débuts de leur histoire mais laisse déjà apparaître les angoisses de Bataille?: «?Peut-être ai-je été trop heureux avec vous pendant quelques mois, même alors que l'angoisse ne tardait jamais beaucoup à interrompre, au moins pour un temps, un bonheur qui était presqu'un défi.?» Amoureux passionné, il passe de l'exaltation au doute le plus profond et offre même à sa maîtresse une potentielle échappatoire à leur relation?: «?Si vous ne pouvez plus supporter, me supporter, je vous en supplie, ne vous trompez plus?: dites que c'est moi, et non une maladresse que j'aurais pu éviter, qui est facilement réparable.?» Il se propose en tant que victime sacrificielle sur l'autel de leur amour plutôt que de vivre une histoire fade et sans saveur?: «?Comprenez-moi quand je vous dis que je ne voudrais pas que tout s'enlise, que je veux bien accepter la souffrance pour moi, plutôt que pour vous et moi une sorte de médiocrité infirme.?» Plus tôt dans la lettre, c'est à l'humour qu'il a recourt pour la distraire de ses préoccupations?: «?J'ose à peine vous faire rire en vous racontant que je maigris, que mes pantalons tombent quelquefois, parce que je n'ai pas encore pris l'habitude de serrer la ceinture au nouveau cran.?» Puis, il se refait suppliant?: «?je vous écris comme un aveugle, parce qu'en me parlant comme vous le faites quand vous me quittez ou quand vous me téléphonez, vous me faites tomber dans une obscurité presqu'insupportable.?» Avant de tenter de se raisonner lui-même?: «?il y a des moments où j'ai honte de douter de vous et d'avoir peur, ou encore de perdre stupidement la tête.?» Enfin, cerné par toutes ses incertitudes d'homme amoureux, Bataille tente de trouver du répit dans l'évocation de la famille qu'il a recomposée avec Denise et son fils Jean (alias Bepsy)?: «?Si vous m'écrivez, dites-moi comment est Bepsy, c'est la seule chose, peut-être, que vous pouvez me dire qui ne touche plus en moi un point douloureux.?» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris Place 1980 In-4 Cartonnage illustré
Réimpression en fac-similé de la collection complète de la revue dirigé par Bataille. du numéro 1, juin 1936 au numéro 5, juin 1939. Préface de Michel Camus. Textes et illustrations de Georges Bataille, Roger Caillois, Pierre Klossowski, Jules Monnerot, Jean Rollin, Jean Wahl, André Masson. >Petites marques en gardes mais bel exemplaire Bon 0
Suisse, Editions Albert Skira / Collection " Le Goût de Notre Temps " n° 14 de 1955. In-12 cartonnage éditeur, carré, pleine toile crème de 136 pages au format 18,5 x 16,5 cm. Dos carré. Plats et intérieur frais. Complet de la jaquette illustrée. Livre glissé sous carton de protection. Etude de Georges Bataille, avec de nombreuses reproductions en couleurs contrecollées, suivie d'une bibliographie et d'un index. Tirage sur alfa d'édition. Edition originale en superbe état de fraicheur.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
s. l. [Paris] [circa 1940-1943] | 21 x 27.30 cm | 1 page
Lettre autographe de Georges Bataille à Denise Rollin, 14 lignes à l'encre noire et à la mine de plomb. Cette lettre, issue de la correspondance amoureuse que Bataille adresse à Denise Rollin durant la guerre et l'Occupation, contient en germe les sentiments qui explosent dans toute l'oeuvre de Bataille. Flux et reflux incessant d'amour et de souffrance, d'extase et de déception, de calme et d'énergie, mêlant tutoiement et vouvoiement, compliments et reproches, cette lettre ressemble à son auteur et à l'époque : « Comment pouvez-vous être assez aveugle pour ne pas voir le mal que vous me faîtes en vous laissant aller au premier caprice venu ? Que je le veuille ou non, une vie ne peut pas dépendre de caprices vides de sens. » La relation est houleuse, les deux protagonistes sont passionnés. Dans son ouvrage Le Coupable, il résume les affres de la passion amoureuse : « L'amour a cette exigence : ou son objet t'échappe ou tu lui échappes. S'il ne te fuyait pas, tu fuirais l'amour. Des amants se trouvent à la condition de se déchirer. L'un et l'autre ont soif de souffrir. Le désir doit en eux désirer l'impossible. Sinon, le désir s'assouvirait, le désir mourrait. » Ainsi Bataille, amoureux, souffre : « Je n'ai même plus le courage de vous dire ce que je souffre : en tout cas imposer une pareille souffrance à un homme exactement pour rien, cela devient comme une maladie, comme un délire. » Denise Rollin se montrait-elle cruelle ou Bataille était-il inutilement angoissé ? Toujours est-il qu'il se montre las de ces agitations : « Je ne sais pas comment j'ai trouvé moyen d'espérer malgré tout, jusqu'ici. » - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Paris] s. d. [1940-1943] | 13.40 x 20.40 cm | 2 pages sur un feuillet
Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 25 lignes à l'encre noire sur un feuillet. Première des lettres que Bataille envoie à Denise Rollin après le départ de cette dernière pour Vézelay. Bataille reste à Paris car il est employé à la Bibliothèque nationale qui ne ferme pas durant la guerre. La séparation vient de se produire mais Bataille s'empresse d'écrire : « J'ai hâte de mettre la lettre à la poste, elle vous suivra de très près, comme tout ce que je suis voudrait vous suivre partout. » Pour l'apaiser, il cherche dans les évènements des indices de bon augure : « La sirène que vous avez entendue à l'instant même où nous avons été séparés l'un de l'autre annonçait une fin d'alerte. D'abord j'ai été déprimé par une coïncidence désarmante mais quand j'ai su que c'était la fin de l'alerte je me suis pris au contraire à espérer. » Dans cet éloignement, bien qu'essentiels, les mots sont pauvres pour exprimer le désarroi de Bataille : « Mais combien c'est dur de me sentir ainsi tout à coup arraché à vous, de ne plus rien pouvoir vous dire, d'être réduit à cette lettre. » Il cherche à faire comprendre à Denise la frustration qui l'habite : « Je voudrais que cela soit si transparent entre nous et si ardent en même temps que lorsque vous toucherez ce papier ce soit comme si nous nous touchions. » Il souhaite retrouver cette proximité qu'ils ont tous les deux éprouvée : « Comme j'ai été près de vous dans la voiture tout à l'heure, presque comme jamais : je suis sûr que c'était la même chose pour vous. » - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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MICHEL LEIRIS, RENE GROUSSET, GEORGES BATAILLE, MARIE ELBE, PAUL JACOBSTHAL, GEORGES LIMBOUR , JACQUES-ANDRE BOIFFARD
Reference : 101980
Georges Bataille Paris, secrétaire général Georges Bataille,271X217mm, (4), 54p. numérotées de 57 à 110, (6), broché sous couverture typographique.
Références :Le Fonds Paul Destribats Centre Pompidou/Lagardère 2011, n°292. Yves Chevrefils Desbiolles : Les Revues d’Art à Paris 1905-1940 PUP 2014, pages 290-291. (101980) Tres bon
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LEO FROBENIUS, CARL EINSTEIN, HENRY-JACQUES PUECH, ROGER HERVE, GEORGES BATAILLE, ROBERT DESNOS, DR PUDELKO, MARIE ELBE, GEORGETTE CAMILLE, MICHEL LEIRIS, GEORGES RIBEMONT-DESSAIGNES
Reference : 101981
Georges Bataille Paris, secrétaire général Georges Bataille, 271x216mm, (8),64p. numérotées de 185 à 248, broché sous couverture typographique
Références :Le Fonds Paul Destribats Centre Pompidou/Lagardère 2011, n°292. Yves Chevrefils Desbiolles : Les Revues d’Art à Paris 1905-1940 PUP 2014, pages 290-291. (101981) Très bon
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ROBERT DESNOS, WILHELM KÄSTNER, ANDRE SCHAEFFNER, GEORGES BATAILLE, MICHEL LEIRIS, MARCEL JOUHANDEAU, CARL EINSTEIN, MARCEL GRIAULE, GEORGES HENRI RIVIERE
Reference : 101984
Georges Bataille Paris, secrétaire général Georges Bataille, 270x217mm, (8),56p. numérotées de 233 à 278, broché sous couverture typographique.
Références :Le Fonds Paul Destribats Centre Pompidou/Lagardère 2011, n°292. Yves Chevrefils Desbiolles : Les Revues d’Art à Paris 1905-1940 PUP 2014, pages 290-291. (101984) Très bon
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Calmann Lévy | Paris 1930 | 22 x 27.50 cm | broché
Edition originale du numéro de cette importante revue traitant notamment d'archéologie, de beaux-arts et d'ethnographie et ayant pour principaux animateurs Georges Bataille et Carl Einstein. Une toute petite déchirure en angle inférieur gauche du premier plat, une claire mouillure en tête et en pieds des feuillets. Contributions de Leo Frobenius : "Dessins rupestres du sud de la Rhodésie", Carl Einstein : "Léger : oeuvres récentes", Georges Bataille "Les pieds nickelés", Robert Desnos: "La ligne générale", Henry-Charles Puech : "Les prisons de Jean-Baptiste Piranèse", Michel Leiris, Georges Ribemont-Desaignes, Docteur Pudelko... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Calmann Lévy | Paris 1930 | 22 x 27.50 cm | broché
Edition originale du numéro de cette importante revue traitant notamment d'archéologie, de beaux-arts et d'ethnographie et ayant pour principaux animateurs Georges Bataille et Carl Einstein. Bel exemplaire en dépit d'une auréole claire affectant marginalement les feuillets qui sont légèrement et partiellement gondolés. Contributions de Marcel Griaule : "Légende illustrée de la reine de Saba", Jacques Baron : "Jacques Lipchitz", Georges Bataille "Le bas matérialisme et la gnose", Jiujiro Nakaya : "Figurines néolithiques du Japon", Robert Desnos : "Pygmalion et le Sphynx", Carl Einstein, Michel Leiris, Georges Henri Rivière... Numéro illustré de photographies de Jacques-André Boiffard. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Pontus Hulten, Julien Gracq, Federico Garcia Lorca, Luis Bunuel, André Breton, Georges Bataille, Paul Eluard, René Crevel, Gilbert Lascault, etc.
Reference : 27228
(1979)
1979 Paris, Centre Georges Pompidou, Musée National d'Art Moderne, 1979 - In-4. Pleine toile tissu de l'édition, couverture illustrée. Catalogue d'exposition illustré de 342 reproductions en noir et en couleurs. Préface de Julien Green. Textes de Pontus Hulten, Julien Gracq, Federico Garcia Lorca, Luis Bunuel, André Breton, Georges Bataille, Paul Eluard, René Crevel, Gilbert Lascault, etc.
Couverture toilée.- 1,6kg. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Critique - Revue Générale des publications françaises et étrangèresDirection : Georges bataille
Reference : 11187
Numéro 32 - Janvier 1949 - In-8, broché
assez bel état z
Calmann Lévy | Paris 1930 | 22 x 27.50 cm | broché
Edition originale du numéro de cette importante revue traitant notamment d'archéologie, de beaux-arts et d'ethnographie et ayant pour principaux animateurs Georges Bataille et Carl Einstein. Très bel exemplaire. Contributions de Heinrich Ehl : "L'heure de naissance de l'art européen occidental", Georges Bataille "La mutilation sacrificielle et l'oreille coupée de Vincent Van Gogh", Michel Leiris : "Le "caput mortuum" ou la femme de l'alchimiste", Jean Bourdeillette : "Franz Xaver Messerschmidt", Zdenko Reich : "Le massacre des porcs", Carl Einstein : "L'enfance néoloithique (Hans Arp)", Jacques Prévert, Maurice Leenhardt. Numéro illustré de photographies de Jacques-André Boiffard - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Calmann Lévy | Paris 1930 | 22 x 27.50 cm | broché
Edition originale du numéro de cette importante revue traitant notamment d'archéologie, de beaux-arts et d'ethnographie et ayant pour principaux animateurs Georges Bataille et Carl Einstein. Un petit accroc en pied du dos, une légère déchirure sans manque en pied de la page 21-22. Contributions de Heinrich Ehl : "L'heure de naissance de l'art européen occidental", Georges Bataille "La mutilation sacrificielle et l'oreille coupée de Vincent Van Gogh", Michel Leiris : "Le "caput mortuum" ou la femme de l'alchimiste", Jean Bourdeillette : "Franz Xaver Messerschmidt", Zdenko Reich : "Le massacre des porcs", Carl Einstein : "L'enfance néoloithique (Hans Arp)", Jacques Prévert, Maurice Leenhardt. Numéro illustré de photographies de Jacques-André Boiffard. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Comité de rédaction : Jean BABELON - G. CONTENAU - Carl EINSTEIN - Pierre d'ESPEZEL - Raymond LANTIER - Paul PELLIOT - Dr REBER - Georges-Henri RIVIERE - Joseph STRZYGOWSKI - Georges WILDENSTEIN. Nombreux collaborateurs. Secrétaire général : Georges BATAILLE
Reference : 84739
(1929)
Paris, 1929, in-4, broché, pagination continue. Magazine illustré paraissant dix fois par an. Petits manques de papier en tête et queue du dos.
NB. Les commandes et questions sont traitées endéans 3-4 jours. Les envois se feront à partir du 20 juin.
Comité de rédaction : Jean BABELON - G. CONTENAU - Carl EINSTEIN - Pierre d'ESPEZEL - Raymond LANTIER - Paul PELLIOT - Dr REBER - Dr RIVET - Georges-Henri RIVIERE - Joseph STRZYGOWSKI - Georges WILDENSTEIN. Nombreux collaborateurs. Secrétaire général : Georges BATAILLE.
Reference : 84740
(1929)
Paris, 1929, in-4, broché, pagination continue. Magazine illustré paraissant dix fois par an.
NB. Les commandes et questions sont traitées endéans 3-4 jours. Les envois se feront à partir du 20 juin.
( Beaux-Arts ) - André Masson - Jean-Louis Barrault - Georges Bataille - André Breton - Robert Desnos - Paul Éluard - Armel Guerne - Pierre Jean Jouve - Madeleine Landsberg - Michel Leiris - Georges Limbour - Benjamin Péret.
Reference : 22094
(1940)
Sans mention d'éditeur, publié à l'initiative de Robert Desnos et d'Armand Salacrou en 1940. In-4 broché de 124 pages au format 23 x 5 x 29 cm, Couverture ornée d'une petite vignette , tirée en rouge, illustrée par André Masson. Textes inédits par Jean-Louis Barrault, Georges Bataille, André Breton, Robert Desnos, Paul Eluard, Armel Guerne, Pierre-Jean Jouve, Madeleine Landsberg, Michel Leiris, Georges Limbour, & Benjamin Péret. Magnifique & abondante iconographie en grande partie inédite ( dessins, reproductions). Bibliographie en fin d'ouvrage. Tirage total à 400 exemplaires. Celui-ci est un des 297 exemplaires ( n° 198 ) sur vélin blanc, après 3 sur Vélin d'Arches, accompagnés de dessins originaux, numérotés de 1 à 3 et réservés à Armand Salacrou. Tirage suivi de 100 sur vélin Blanc numérotés de 301 à 400. Chaque exemplaire est paraphé par André Masson. Mors & bords des plats légèrements insolés avec petites pliures, sans gravité. Intérieur parfait, en partie non coupé. Dos qui est resté bien carré, malgré d' infimes traces de pliures. Rarisime édition originale en très bel état général.
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1971 J.-J. Pauvert,, Paris, 1971. in-8, Broché, 314 pages. Dos légèrement insolé sinon bon et solide exemplaire.
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