1858 Paris, A. Morel et Cie, 1858. In-folio (288 X 395 mm) percaline violine, dos lisse muet, double encadrement avec écoinçons à froid sur les deux plats, auteur, titre et illustrateur dorés au centre du premier plat, grand fleuron à froid au centre du second plat, tranches dorées (reliure de l'éditeur) ; (2) ff. de faux-titre et titre illustré, VII pages (table des matières, fac-similé d'une lettre de George Sand à Maurice Sand et avant-propos), 48 pages et 12 planches hors-texte.
ÉDITION ORIGINALE du texte et premier tirage du titre illustré et des DOUZE STUPÉFIANTES COMPOSITIONS dessinées par Maurice SAND. Elles ont été lithographiées par E. Vernier, tirées sur Chine en fond teinté ; le titre a été lithographié par Rambert. Maurice SAND (1823-1889), dessinateur et peintre, est le fils de George Sand dont il a adopté le pseudonyme. Ses dessins sont un curieux mélange de romantisme bizarre et de noirceur fantastique, tout en restant empreints d'une « charmante naïveté d'invention », selon l'expression de son maître Eugène Delacroix. CONTES D'INSPIRATION FANTASTIQUE, ces "Légendes Rustiques" se présentent comme un parcours en douze récits, chaque chapitre étant consacré à un lieu ou à un personnage mystérieux : loup-garou, pierres vivantes, moine des marais, lavandières infanticides, etc. Parallèlement au conte pour enfant, la lecture montre aussi combien ces légendes étaient le quotidien des habitants de la région, mêlant foi chrétienne apotropaïque et superstitions effrayantes. On retiendra notamment le chapitre dans lequel on apprend à distinguer les lubins des lupins, les lubins étant des « Esprits chagrins, rêveurs et stupides, [qui] passent leur vie à causer dans une langue inconnue, le long des murs des cimetières. En certains endroits on les accuse de s'introduire dans le champ du repos et d'y ronger les ossements. Dans ce dernier cas, ils appartiennent à la race des lycanthropes et des garous, et doivent être appelés Lupins ». L'intérêt de George Sand pour le fonds culturel et linguistique berrichon s'inscrit d'abord dans le développement de l'ethnographie nationale en Europe au XIXe siècle. En effet, dans un style et une langue qui évoquent le parler populaire sans jamais se laisser aller au pastiche, George Sand a recréé, avec respect et amour, des vieilles légendes du Berry, tour à tour drôles, étranges et naïves. Avec ce recueil, elle participait activement - aux côtés des romantiques, Nerval, Paul Lacroix et d'autres - au premier mouvement de sauvegarde de ce patrimoine culturel que représentaient les contes et les chansons populaires menacés d'oubli ; elle en révélait ainsi les profondes valeurs poétiques. (Séverine MARÉCHAL, "Les Beaux esprits se rencontrent" - Éric BORDAS, "Les Histoires du terroir à propos des Légendes Rustiques de George Sand" - VICAIRE, VII, 262). BEL EXEMPLAIRE, très frais, de ce merveilleux album romantique, conservé dans son solide cartonnage éditeur en PARFAIT ÉTAT. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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État : Bon état - Année : 1934 & 1935 - Format : in 8° - Tome(s) : 2 volumes - Pages : 516 & 491pp - Editeur : A. Fayard & Cie - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-basane - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/lloyd-george/9642-memoires-de-guerre-tome-1-2?lrb
Traduction de Charles Bonnefon. Les mémoires du Premier Ministre britannique, à partir de 1916, sont surtout intéressantes pour toute la partie qui traite du Traité de Versailles, des conséquences de la guerre et des relations avec l'Allemagne vaincue. LLyod George s'est opposé, très fortement, à Clemenceau lors des négociations de la Conférence de paix de Paris. Intéressant pour comprendre la position britannique et, avec Bainville, en conclure que toutes les conditions sont en place pour une nouvelle guerre dans vingt ans. Exemplaires de la première année d'édition (1934 et 1935) établis dans une agréable reliure en demi-basane brune (premier plat de couv conservé), dos sept nerfs avec pièce de titre-auteur, en très bon état malgré quelques légères et pâles taches sur les dos. Intérieur bien propre juste quelques pointes de rousseurs sur les tranches (voir photos).
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1837 Paris, Félix Bonnaire, 1837. Deux volumes in-8 (146 X 227 mm) demi-maroquin noir à grain long et à petits coins, dos lisse composé de deux grands compartiments entièrement ornés de fers dorés à décor rocaille et d'un petit compartiment central contenant auteur, titre et tomaison dorés, plats et dos (petits manques aux dos) de la couverture conservés (BERNASCONI). Tome I : faux-titre, titre, 422 pages ; Tome II : faux-titre, titre, 414 pages.
ÉDITION ORIGINALE de cet « ouvrage important et recherché », selon Carteret. RARISSIME EXEMPLAIRE IMPRIMÉ SUR VERGÉ FORT DE HOLLANDE, tirage de luxe inconnu des bibliographies spécialisées. Ce papier est plus épais que celui du tirage courant, également imprimé sur papier vergé. Seul Georges Vicaire évoque ce papier de Hollande, à propos de l'exemplaire des "Oeuvres Complètes" de George et Maurice Sand, référencé sous le numéro 769 du catalogue de leur bibliothèque, et qui est annoncé sur «papier de Hollande ». Ces deux volumes des "Lettres d'un voyageur" composent en effet les tomes XV et XVI des "Oeuvres Complètes" publiées par Félix Bonnaire et qui comptent 27 tomes. Clouzot écrit, à propos de cette édition parue de 1837 à 1842 : «Édition très rare complète et des plus importantes. En effet de nombreuses oeuvres y paraissent pour la première fois. Il a été tiré fort probablement quelques vélin fort de chacun de ces volumes ». Carteret reproduit à pleine page la couverture bleu ciel avec encadrement de dentelle de cet ouvrage, mais n'évoque aucun grand papier pour cette édition. (VICAIRE, T. VII, pp. 302/303 et 305/306 - CLOUZOT, pp. 243 et 250 - CARTERET, II, pp. 307 et 318). Composés de douze lettres, datées du 15 mai 1834 au 29 mai 1836, ces récits constituent un singulier recueil, inclassable tant il est divers, rassemblant des lettres qui sont aussi des fragments de journal intime, des récits de voyage, des essais d'esthétique, de politique et de morale. On sait que les trois premières lettres, écrites à Venise après le départ d'Alfred de Musset, ont été inspirées par la relation orageuse de George Sand avec ce dernier, lors de leur voyage en Italie en 1833-34. Alfred de Musset s’inspirera de cette liaison pour écrire son unique roman, "La Confession d'un enfant du siècle", qu’il publiera en 1836. La septième lettre est adressée à Franz Liszt. BEL EXEMPLAIRE non rogné, soigneusement lavé et encollé, avec les plats des fragiles couvertures bleu ciel en parfait état, présenté dans une élégante reliure romantique à l'imitation de BERNASCONI. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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État : Très bon état - Année : 2002 - Format : in 8° - Pages : 156pp - Editeur : Clovis - Lieu d'édition : Etampes - Type : Broché-cousu - Divers : Juste une petite et très pâle tache sur la tranche de tête. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/george-paul-wagner/9792-maurras-en-justice?lrb
Charles Maurras a passé un dixième de sa longue vie dans les geôles de deux républiques, pour ses idées et ses écrits. Pas plus que la mort, la prison ne l'effrayait, il y trouvait le loisir de mieux rasembler l'essentiel de son oeuvre et de sa pensée. Cependant, les condamnations injustes le révoltaient et mettaient en cause sa conception rigoureuse de la société. Pour connaître et comprendre ˮMaurras en justiceˮ, ce livre qui se lit comme un roman propose de le suivre d'écrit en écrit, de prétoire en prétoire, du Palais de Paris au Palais de Lyon, dans ses diverses aventures judiciaires puis dans ses prisons, où il eut le temps d'examiner la justice, mais aussi de s'examiner lui-même face à la mort et à Dieu. Ecrit par un grand avocat de la Droite nationale, catholique et royaliste, aujourd'hui décédé.
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1742 Amsterdam et Leipzig, Arkstée et Merkus, 1742-1788 [puis pour le tome 45 :] Paris, Mérigot, 1792. Quarante-cinq volumes in-quarto (207 X 256 mm) veau fauve marbré, dos cinq nerfs filetés or, caissons dorés ornés fers et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin, tranches mouchetées en rouge (Reliure de l'époque). Quelques manques à plusieurs coiffes, rousseurs éparses, les fers et le cuir de la reliure du tome 45 diffèrent de ceux des autres volumes. Ex-libris « Cournault - Lieutenant-Colonel du Génie » collé sur le premièr contreplat des 44 premiers volumes.
ÉDITION ORIGINALE de ce MONUMENTAL OUVRAGE de la seconde moitié du XVIIIe siècle qui tente de compiler l'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ en une imposante série de 45 volumes au beau format in-quarto. Traduite de l'anglais, cette "Histoire Universelle" doit une part importante de sa rédaction à George PSALMANAZAR (1679-1763), anglais d'origine française possédant une vaste érudition. Elle est constituée de deux grandes parties : l'histoire ancienne et l'histoire moderne. Elle est illustrée de 37 PLANCHES hors-texte gravées en taille-douce et de 102 CARTES gravées, la plupart dépliantes. MANQUE le tome 46 et dernier, comme souvent : il a en effet paru postérieurement (1802) et est constitué de la table des dix-huit derniers volumes. Brunet précise que la traduction de l'édition originale est plus exacte que la seconde, et également plus complète car « plusieurs passages hardis, qui n'auraient pas été soufferts à la censure » y ont été supprimés. (Brunet, III-212). DE LA BIBLIOTHÈQUE de Henri COURNAULT (1783-1856), avec son ex-libris collé sur la première contregarde des 44 premiers tomes. Polytechnicien, brillant officier du génie de la Grande Armée, il participe à la campagne de Russie et poursuit en 1813 la guerre en Allemagne (batailles de Lützen, Bautzen, Dresde, Leipzig et Hanau). Nommé lieutenant-colonel en 1814 par Napoléon juste avant son abdication, élevé à la dignité de Commandeur de la Légion d'honneur en 1835, il se retire finalement à Toul en 1836 et s'y adonne aux sciences, à l'histoire et aux arts jusqu'à sa mort. BEL EXEMPLAIRE, conservé dans sa fraîche reliure de l'époque. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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BALZAC (Honoré de). GAUTIER (Théophile). MUSSET (Alfred de). SAND (George). HETZEL (Jules). NODIER (Charles). NERVAL (Gérard de).
Reference : 2783
Paris Jules Hetzel 1845-1846 Deux volumes in-8 (27 x 20 cm.) XXXII-380 et LXXX-364 pp. demi-basane bleu nuit, dos lisse décoré (reliure d'époque). Edition illustrée de 209 gravures hors-texte de Gavarni et d'environ 800 vignettes dessinées par Bertall.
Première édition de cette fameuse description "physiologique" et humoristique de Paris et des parisiens, un des meilleurs livres illustrés de l'époque, tant pour le texte signé des plus grands que pour la vivacité et l'alacrité des illustrations. Quelques épidermures, trois gravures manquent au premier volume (sur 212 annoncées), sinon bon exemplaire sans rousseur. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
État : Bon état - Année : 1933 - Format : in 8° - Pages : 393pp - Editeur : Les Oeuvres Représentatives - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché-cousu - Divers : Un pli en travers du premier plat de couv. Dos légèrement sali avec petits plis de lecture. Ouvrage solide et intérieur bien propre. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/docteur-george-samne/7621-raymond-poincare?lrb
Politique et personnel de la IIIème République. Préface de M. Edouard Herriot. Avec 104 photographies hors-texte. La biographie d'un grand homme, dont le rôle pendant la Grande Guerre a été un peu éclipsé par celui de Clémenceau. Mais au-delà de la personnalité de Poincaré, l'auteur dresse un panorama complet de la vie politique de 1887 à sa mort en 1934 et dess grands moment de 3ème républiques.
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État : Très bon état - Année : 1968 - Format : in 12° - Pages : 125pp - Editeur : Editions Universitaires - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Léger frottement du premier plat de couv; - Collection : Classiques du XX° siècle - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/bernard-george/6345-brasillach?lrb
Une des premières biographies littéraires du poète fusillé par un fidèle devenue un classique recherché (et rééditée par la Société de Production Littéraire il y quelques années).
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1895 Paris, Hachette, 1895. Quatre volumes in-8 (147 X 222) demi-chagrin rouge, dos cinq nerfs, filets dorés, auteur, titre et tomaison dorés (reliure de l'époque). Tome I : portrait-frontispice sous serpente imprimée, LXXXIII-372 pages, 2 planches sous serpente imprimée - Tome II : portrait-frontispice sous serpente imprimée, XVI-543 pages, 1 planche sous serpente imprimée - Tome III : portrait-frontispice sous serpente imprimée, XXXVI-526 pages, 1 planche sous serpente imprimée - Tome IV : portrait-frontispice sous serpente imprimée, XXXII-548 pages, deux fac-similés d'autographes, dont l'un dépliant. Ex-libris «Robert Serres » collé sur le premier contreplat de chaque volume.
ÉDITION ORIGINALE de ces célèbres et importants mémoires. Elle est ornée de SEPT PLANCHES hors-texte de portraits en héliogravure sur vélin fort et sous serpentes imprimées ainsi que de trois fac-similés d'autographes, dont deux de Barras. Tome I : Ancien Régime - Révolution. Tome II : Le Directoire jusqu'au 18 fructidor. Tome III : Le Directoire du 18 fructidor au 18 brumaire. Tome IV : Consulat - Empire - Restauration - Index analytique. Le général BARRAS (1755-1829) est l'une des personnalités les plus contreversées de la révolution et de l'Empire. Jugé trop dangereux par Napoléon, il fut écarté de la vie politique sous le Consulat. (Tulard 82). BEL EXEMPLAIRE, frais et bien relié à l'époque. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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État : Bon état - Année : 1957 - Format : in 8° - Pages : 286pp - Editeur : Gallimard NRF - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Un pli de lecture au dos. Couv un peu frottée en bordure. Pages un peu jaunies. Exemplaire du Service de Presse. Envoi de la traductrice. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/george-mikes/4908-la-revolution-hongroise?lrb
Le bloc soviétique semble innébranlable à l'automne 1956, pourtant, le peuple hongrois va se révolter à Budapest et tenter de gagner sa liberté. Cette ˮrévolutionˮ sera noyée dans le sang par l'armée soviétique. L'auteur, hongrois naturalisé britannique, va se rendre sur les lieux et nous donnér une chronique de ces événements vue du côté des manifestants. Cette ˮinsurrectionˮ de Budapest a marqué les esprits occidentaux où, grâce à elle, certains ˮintellectuelsˮ ont commencé à douter de la bonne foi des communistes soviétiques. Encore aujourd'hui la leçon doit être retenue. Envoi manuscrit de la traductrice Gilberte Sollacaro.
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Paris, Collection "La Vie d'aujourd'hui", Éditions de la Nouvelle Revue Critique, 1933. In-12 (120 X 189 mm) broché, étui cartonné ; 242 pages, (2) feuillets blancs. Rousseurs sur les tranches et quelques-unes, discrètes, dans les marges.
PREMIÈRE ÉDITION FRANÇAISE de ce recueil d'essais (allocutions, conférences radio-diffusées ou articles). « Le dernier de ces essais a été placé en tête de cet ouvrage parce qu'il expose avec le plus de netteté et de hardiesse la nécessité d'une révolution sociale, conception fondamentale de cet ouvrage. » (Préface de l'auteur). Tirage limité à 25 EXEMPLAIRES numérotés sur ALFA, seul tirage de luxe, celui-ci « N°5 ». BEL EXEMPLAIRE broché, conservé dans sa jaquette papier cristal d'origine avec collée sur le premier plat une étiquette mentionnant « Édition originale numérotée sur Alfa ». NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Arthaud 1954 In-8 (h. 25 cm.) 100 pp; couverture souple, jaquette en couleurs. Complet de la carte sur feuille volante. Superbes photographies en noir et en couleurs.
Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Le Triangle s.d. (vers 1930) In-8 (h. 25 cm.) 23 pp. 20 planches hors-texte sur papier glacé, broché, couverture à rabats. Edition tirée à 130 exemplaires, celui-ci sur vélin.
Dos réparé au scotch sinon très bon état. Rare monographie consacrée au peintre Lasar Segall né à Vilna (Lituanie) en 1890, mort en 1957 à Sao-Paulo (Brésil), actif à Paris depuis 1929. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Albin Michel 1978 In-8 (h. 24 cm.) 470 pp. couverture souple.
Très bon état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
San Francisco, Wm M.Hinton & Co, 1879. 8vo. In the original full cloth binding with gilt lettering to spine and a bit of blindstamping to boeards. A bit of light spotting to front board, spine faded, and capitals worn. Hinges internally a bit weak, and a professional closed tear to cloth at spine, barely noticeable. All in all an excellent copy in this fragile original binding. Internally very nice and clean. With the bookplate of Grove L. Johnson to inside of front board. (4), 512 pp.
The exceedingly scarce first edition, printed in merely 200 copies (namely the ""Author's edition), of one of the most influential books ever published. Henry George's masterpiece of social reform, ""Progress and Poverty"", founded the ideology known as ""Georgism"", from which the worldwide social reform movement arose. The work initiated the Progressive Era and had a larger impact and ""a wider distribution than almost all other books on political economy put together"", as John Dewey put it (John Dewey's Foreword to Geiger's ""The Philosophy of Henry George"" (1933)). ""The present century has been marked by a prodigious increase in wealth-producing power. The utilization of steam and electricity, the introduction of improved processes and labor-saving machinery, the greater subdivision and grander scale of production, the wonderful facilitation of exchanges, have multiplied enormously the effectiveness of labor.At the beginning of this marvelous era it was natural to expect, and it was expected, that labor-saving inventions would lighten the toil and improve the condition of the laborer"" that the enormous increase in the power of producing wealth would make real poverty a thing of the past"", is how Henry George introduces his grandiose work of social reform. But though people naturally expected labor-saving inventions to improve working- and living conditions for all, quite the opposite was the case. As towns and cities grew - and grow - and new technologies continually improve methods of production and exchange, so misery, poverty and crime continued - and continues - to increase. Henry George magnificently pointed out the association of progress with poverty and how that precisely came to be the cause of our social and political difficulties. He pointed out, how this problem, if unsolved, would mean the downfall of civilization. And he provided the remedy - ""Deduction and induction have brought us to the same truth: Unequal ownership of land causes unequal distribution of wealth. And because unequal ownership of land is inseparable from the recognition of individual property in land, it necessarily follows that there is only one remedy for the unjust distribution of wealth: we must make land common property."" More precisely, Henry George proposed a single tax on land values.Henry George's revolutionary first book, ""Progress and Poverty"" sold millions of copies and became a world-wide bestseller. In sales, it exceeded all other books except the Bible during the 1890s. The first edition, however, was only printed in 200 copies, designated ""Author's Edition"" and is very scarce - not least in the original binding.""During the 1890s George, author of the 1879 bestseller Progress and Poverty, was the third most famous American, after Mark Twain and Thomas Edison. In 1896 he outpolled Teddy Roosevelt and was nearly elected mayor of New York.""""When Progress and Poverty first came out in 1879, it started a worldwide reform movement that in the US manifested in the fiercely anti-corporate Populist Movement in the 1880s and later the Progressive Movement (1900-1920). Many important anti-corporate reforms came out of this period, including the Sherman Antitrust Act (1890), a constitutional amendment allowing Americans to elect the Senate by popular vote (prior to 1913 the Senate was appointed by state legislators), and the country's first state-owned bank, The Bank of North Dakota (1919)."" (Stuart Jeanne Bramhall: Karl Marx vs Henry George, 2013).And the work continued to exercise its enormous influence throughout the Western world. According to a survey among British parliamentarians in 1906, the work was more popular than Walter Scott, John Stuart Mill, and William Shakespeare, and there is almost no end to the line of famous thinkers, who describe ""Progress and Poverty"" as life-changing, including George Bernard Shaw, Friedrich Hayek, H. G. Wells, and Leo Tolstoy, who like Winston Churchill, John Dewey, Bertrand Russell and many others claimed that it was impossible to refute Henry George on the land question. Philip Wicksteed characterized the book as ""by far the most important work in its social consequences that our generation or century [1882] has seen"", Alfred Russel Wallace hailed it as ""undoubtedly the most remarkable and important book of the present century,"" and placed it above Darwin's ""Origin of Species"", Albert Einstein concluded ""Men like Henry George are rare unfortunately. One cannot imagine a more beautiful combination of intellectual keenness, artistic form and fervent love of justice. Every line is written as if for our generation"", etc., etc. PROVENANCE: Grove Lawrence Johnson (1841 -1926) was an American attorney and politician from California. In addition to serving in both houses of the state legislature, Johnson also served as a United States Representative.
Nohant 3 juin 1858 | 13.40 x 20.90 cm | 4 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sa
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2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque).
Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».
[ Bureaux de la Revue de Paris,] - Collectif ; BALZAC, Honoré de ; DOSTOIEVSKY ; VIOLLET LE DUC ; MERIMEE, Prosper ; SAND, George ; DAUDET, Ernest ; MAUPASSANT, Guy de ; TOURGUENIEV ; GONCOURT, Edmond de
Reference : 58665
(1896)
6 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, Bureaux de la Revue de Paris, Paris, 1896. Rappel du titre complet : La Revue de Paris. Année 1896 - Troisième Année (6 Tomes - Complet) [ Contient notamment : ] Lettres à l'Etrangère par Honoré de Balzac [ Suite, Edition pré-originale ]Madame Alphonse Daudet ("Notes sur Londres"), Duc de Persigny ("Conversations avec M. de Bismarck"), George Sand ("Lettres à Ernest Feydeau", "Lettres à Sainte-Beuve"), Maréchal de Castellane ("Le Siège d'Anvers"), Barras ("Les préliminaires du 18 Brumaire"), George Duruy ("Barras et le 18 Brumaire"), Maurice Paléologue ("Une Patricienne de la Renaissance"), Léon Dierx ("Le Dieu futur"), Robert de Montesquiou-Fezensac ("Hortensias bleus"), Darmsteter ("Dante Gabriel Rossetti"), Victor Hugo ("Des Vers"), Eugène Manuel ("Un philosophe d'autrefois"), Voltaire ("Lettres à la Comtesse de Bentinck"), Prince Henri d'Orléans ("Sur le Haut-Mékong"), Emile Zola ("A M. le Docteur Toulouse"), Barbès ("Lettres à George Sand"), Camille Saint-Saëns ("Orphée"), Paul Claudel ("En Chine"), Pierre de Nolhac ("La présentation de Madame du Barry")
Exemplaire bien complet des 6 tomes de la seconde année, en reliure uniforme. C'est en 1895 qu'Edmond de Fels relança la "Revue de Paris" qui avait été supprimée par le gouvernement en 1858 avant de reparaître de manière éphémère et d'être absorbée par la Revue Française en 1865. Etat très satisfaisant (dos passés, papier des plats parfois gondolé, bon état par ailleurs). La série contient la suite de la première publication des "Lettres à l'étrangère" (correspondance de Balzac avec Eve Hanska) mais aussi de beaux écrits, parfois en version pré-originale, de Madame Alphonse Daudet ("Notes sur Londres"), Duc de Persigny ("Conversations avec M. de Bismarck"), George Sand ("Lettres à Ernest Feydeau", "Lettres à Sainte-Beuve"), Maréchal de Castellane ("Le Siège d'Anvers"), Barras ("Les préliminaires du 18 Brumaire"), George Duruy ("Barras et le 18 Brumaire"), Maurice Paléologue ("Une Patricienne de la Renaissance"), Léon Dierx ("Le Dieu futur"), Robert de Montesquiou-Fezensac ("Hortensias bleus"), Darmsteter ("Dante Gabriel Rossetti"), Victor Hugo ("Des Vers"), Eugène Manuel ("Un philosophe d'autrefois"), Voltaire ("Lettres à la Comtesse de Bentinck"), Prince Henri d'Orléans ("Sur le Haut-Mékong"), Emile Zola ("A M. le Docteur Toulouse"), Barbès ("Lettres à George Sand"), Camille Saint-Saëns ("Orphée"), Paul Claudel ("En Chine"), Pierre de Nolhac ("La présentation de Madame du Barry")
S. l. ni éditeur (Paris, publié par l'auteur et l'illustrateur), 2006, 23 x 25,5 cm, 12 ff. à double page, 8 eaux-fortes en pleine page, serpentes, texte imprimé en bleu-nuit, couverture brochée repliée, ouvrage en feuilles, chemise et emboîtage toilés bleu-nuit (reliure originale).
Edition originale. No 44 de 75 exemplaires signés par l'auteur et l'illustrateur. Tirage total : 90 exemplaires. Colophon : " L'ouvrage comprend 8 gravures de George Ball. L'impression et la composition typographique en Garamond corps 16 sont de Vincent Auger à l'atelier Mérat-Auger, le tirage de la taille-douce est de Pierre Lallier à l'atelier Georges Leblanc, l'emboîtage de l'atelier Dermont Duval, à Paris. Il a été tiré 90 exemplaires sur papier Vélin Johannot de 240 grammes numérotés de 1 à 75 et de I à XV. Les dix premiers exemplaires comportent une aquarelle originale de George Ball". Exemplaire à l'état de neuf portant des envois manuscrits amicaux d'Olivier Guerry et de George Ball. George Ball (1929 - 2010), peintre, graveur buriniste et illustrateur américain, installé depuis 1958 à Paris. On joint : le prospectus de souscription du livre, l'invitation au vernissage à l'occasion de la sortie du livre, plusieurs messages manuscrits de George Ball ainsi qu'un hommage d'Olivier Guerry durant l'ensevelissement de George Ball, le 4 novembre 2010, à l'église St Séverin, à Paris.
Charmant billet de George Sand au futur éditeur de ses ŒUVRES COMPLÈTES : ...A la bonne heure, voilà ce qui sappelle un Editeur. Décidément Buloz est un butor, il ne ma pas donné une praline. Mais jai un reproche à vous faire, cest de ne pas avoir apporté les bonbons vous-même... Fils du baron Bonnaire (un député du Cher, ami de Fouché, préfet dEmpire), Pierre-Félix, aidé de ses deux frères, assurèrent grâce à la fortune de leur père le lancement par Buloz de la Revue des Deux Mondes en 1832. Mais cest en tant que co-directeur de la Revue de Paris quil édita la première édition française des "Œuvres complètes de George Sand » (27 volumes entre 1837 et 1842). Quant à François Buloz (né en 1803), il se fit connaître grâce à la spectaculaire transformation quil opéra sur une petite revue moribonde qui devint une des plus célèbres de son temps : La Revue des Deux Mondes. Buloz jouera un rôle considérable dans la littérature française pendant près de quarante ans. Ayant attiré George Sand dès 1832, il publia delle de nombreux romans, avant une brouille qui dura de nombreuses années. Cependant, George Sand fera paraître dans la revue de Buloz une trentaine de romans et quantité de contes et nouvelles, récits de voyages, articles et comédies. ANCIENNE COLLECTION JEAN DEPRUNEAUX : larrière-grand père du bibliophile Jean Depruneaux avait connu George Sand à La Châtre. Jean fut un ardent défenseur du Berry et de lauteur de « Lélia », premier roman de Sand écrit à La Châtre. Faisant de La Châtre, la seconde ville de la romancière après Nohant, il y créa un musée dans sa propre demeure, un donjon du XVe siècle quil restaura pour y installer ses collections de lettres, manuscrits, et portraits de George Sand. Bibliographie : Correspondance, Tome II, n° 873.
s. d. [mai 1868] | 13.50 x 20.70 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de George Sand adressée à Alphonse Peyrat, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant l'un de ses fidèles ami : Jean Patureau-Francoeur. George Sand avait fait publier un long article nécrologique en hommage à ce proche dansL'Avenir nationaldu 2 mai 1868. Elle y décrivait son défunt ami avec beaucoup de tendresse: «C'était un simple paysan, un vigneron des faubourgs de Châteauroux. Il avait appris tout seul à écrire, et il écrivait très remarquablement, avec ces naïves incorrections qui sont presque des grâces, dans un style rustique et spontané. [...] Ce petit homme robuste, à grosse tête ronde, au teint coloré, à l'il bleu étincelant et doux, était doué d'une façon supérieure. Il voyait la nature, il l'observait, il l'aimait et il la savait. [...] Son existence parmi nous fut pénible, agitée, méritante. Naturellement un esprit aussi complet que le sien devait se passionner pour les idées de progrès et de civilisation. Il fut, avant la Révolution, le représentant populaire des aspirations de son milieu, et il travailla à les diriger vers un idéal de justice et d'humanité. [...]» En 1848, Patureau fut élu maire de Châteauroux et devint le porte-parole des ouvriers de sa commune. «Au moment du coup d'État, il fut poursuivi, mais il se cacha dans des familles amies et échappa à la police. George Sand obtint, difficilement, sa grâce, ce qui lui permit de regagner Châteauroux. Il fut arrêté en janvier 1858, à la suite de la loi de sûreté générale. « Il resta un mois au cachot sur la paille en plein hiver. Quand on le mit dans la voiture cellulaire qui le dirigeait vers l'Afrique, il était presque aveugle, et, depuis, il a toujours souffert cruellement des yeux » (George Sand). En septembre 1858, à la suite d'une démarche de George Sand auprès de son ami Jérôme-Napoléon, le cousin de Napoléon III, il fut libéré mais resta soumis à surveillance. Il se fixa en Algérie, après avoir obtenu la permission de venir à Châteauroux pour vendre sa maison et sa vigne et pour y chercher sa famille. En Algérie, il vécut de son métier de vigneron, fit partie de la Société d'agriculture de Philippeville et écrivit un traité de viticulture.» (Maintron) «A présent, je viens vous demander de me payer ce petit article le plus cher que vous pouvez et d'envoyer le prix directement à Joseph Patureau, rue de cluis n°7 à Châteauroux. Indre. Et cela, le plus tôt possible.» Joseph, fils de Jean Patureau «est un vigneron très pauvre, très honnête et très digne, qui n'a pas de quoi faire le voyage.» «Il faut que le fils aîné de Patureau [...] aille bien vite à Gastonville pour aider ses frères mineurs à régler leurs affaires de famille. Je lui ai fait accepter le prix de l'article sur son père, ce qui joint à quelques économies, lui permettra d'aller remplir son devoir et surveiller ses intérêts.» Intéressant témoignage de la générosité et de l'indéfectible engagement de George Sand en faveur de la justice sociale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. d. [23 février 1838] | 11 x 20.40 cm | 1 page sur feuillet
Lettre autographe signée de George Sand adressée à François Buloz. Une page à l'encre noire sur un feuillet. Traces de plis, feuillet renforcé par un papier au verso. Publiée dans sa correspondance (éd. Georges Lubin), t. IV, p. 331-332. Exaspérée par l'attitude de la Revue des deux mondesde son ami Buloz, George Sand décide de prendre la défense dupenseur progressiste Félicité Lammenais, visé par une critique cinglante publiée dans la revue. Elleprend ici sa plume et ordonne à Buloz de publier son article de riposte, sans en changer une ligne. Mon cher Buloz, voici la lettre à M. Lerminiern'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve. Corrigez les fautes de typographie. Veuillez à la ponctuation et aux guillemets. Il va sans dire que les blancs de mon manuscrits sont le résultat de coupureset de transcriptions que j'ai faites, et ne demandent que de simples alinéas. Bonjour et amitié, George Cette lettre constitue la parfaite illustration de lacollaboration aussi houleuse que fructueuse qui unitFrançois Buloz et George Sand. Ce dernierdonnependant de nombreuses années à Sand une tribune et un moyen de vivre de sa plume. Elle publiedans la Revueun grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont Lettres d'un voyageur (1834-1836), Mauprat (1837), Spiridion (1839), Gabriel (1839), Mademoiselle La Quintinie (1863), Césanne Dietrich (1870). Par son biais, elleparticipe aussiactivement aux débats politiques de son temps. En 1838, Buloz est le grand orchestrateur d'unduel idéologique lorsque Sand"décide de prendre à partie le critique Lerminier, qui venait de faire dans la revueune analyse très critique du Livre du peuple, Buloz par désir de publicité permet à ses deux collaborateurs d'échanger publiquement leurs coups dans la revue. Par l'intermédiaire de Lerminier et de son ton supérieur, la revue dévoile alors sa vision plutôt misogyne de la littérature et de la philosophie : « le temps est venu pour vous de donner à vos opinions philosophiques plus de consistance et d'étendue car vous entrez dans une nouvelle phase de la vie et du talent. L'inspiration et la fantaisie vous ont élevée à une hauteur où elles ne suffiraient pas à vous maintenir. Puisez maintenant, madame, de nouvelles forces dans la réflexion et la science » (Marie-Eve Thérenty, George Sand, François Buloz et la Revue des Deux Mondes). Sand réagit aussitôt et envoieson article de riposte accompagnédecette missive comminatoire, ordonnant à Buloz depublier son texte en l'état. Lamennais sera très touché de son geste :« Je compterai toujours parmi les circonstances heureuses de ma vie, où je n'en compte pas beaucoup, d'avoir été défendu par vous. En publiant mon dernier livre, je savais bien qu'il choquerait à peu près tout le monde, légitimistes, juste-milieu, catholiques, républicains même, ceux du moins qui ne veulent ni de Dieu ni de la liberté, et le nombre en est grand, et ils ont une terrible foi en eux-mêmes. Je n'ai espéré que dans le peuple qui ne fait pas de systèmes, et qui, sous l'influence des instincts humains primitifs et impérissables, juge par le coeur, et juge seul infailliblement. Sans lui je ne sais ce que deviendrait la liberté sur la terre. M. Lerminier et bien d'autres se figurent que je parle au hasard, selon que m'importe l'idée du moment. Ils se trompent » (Yves Chastagnaret, George Sand, Lerminier et le Livre du Peuple de Félicité Lamennais). Volantau secours d'un défenseur du peuple, Sand rédige cette cinglante missiveà un moment clé de sa relation tumultueuse avecBuloz. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Victor Lecou | Paris 1854 | 13.90 x 22.20 cm | 20 volumes reliés
Edition originale, très rare et recherchée, de l'une des plus importantes oeuvres autobiographiques de l'histoire de la littérature française, chef-d'oeuvre de George Sand. Reliures en demi veau fauve, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées ornés de filets dorés et noirs, frises dorées en têtes et en queues des dos, plats de papier marbré, couvertures et dos conservés pour chacun des volumes, élégantes reliures pastiches. Une habile restauration de papier à la page 209 du premier volume, une petite déchirure marginale sans manque à la page 241 du cinquième tome, un cahier roussi en marge dans le douzième volume, premier plat de couverture restauré dans le tome 16 ainsi que quelques taches marginales en fin de ce même volume. Provenance : de la bibliothèque Pierre Boutellier avec son ex-libris encollé sur un contreplat du premier volume. Précieux envoi autographe signé de George Sand sur la page de faux-titre du premier volume, à son plus grand ami [François] Rollinat, intime de Nohant et père du poète Maurice Rollinat, prénommé comme le fils de George. Agréable et rarissime exemplaire, de surcroît enrichi d'un envoi autographe signé de George Sand, quasi exempt de toute rousseur et établi dans une reliure uniforme pastiche romantique. Quelques taches marginales sans atteinte au texte. «Notre amitié, c'est l'infini. Tout le reste c'est le temps, la terre, et la vie humaine.» Celui qu'elle surnommait affectueusement Pylade, n'est pas un des meilleurs amis de George Sand, il est, comme elle l'écrira plus tard à Flaubert, « [son] double en cette vie». L'amitié exceptionnelle qui l'unit à François Rollinat inspira à George Sand quelques unes des plus belles pages d'Histoire de ma vie, réunies sous le titre, «Mon chapitre de l'amitié moins beau mais aussi senti que celui de Montaigne» qui occupe les pages 211 à 246 du tome 16 de l'édition originale. Quelques volumes plus tard, elle justifiera cette longue mais exceptionnelle mise en exergue de son discret ami : «Je ne compte pas entretenir le public de tous mes amis. Un chapitre consacré à chacun d'eux, outre qu'il blesserait la timidité modeste de certaines natures éprises de recueillement et d'obscurité, n'aurait d'intérêt que pour moi et pour un fort petit nombre de lecteurs. Si j'ai parlé beaucoup de Rollinat, c'est parce que cette amitié type a été pour moi l'occasion de dresser mon humble autel à une religion de l'âme que chacun de nous porte plus ou moins pure en soi-même.» «Je sus l'apprécier à première vue, et c'est par là que j'ai été digne d'une amitié que je place au nombre des plus précieuses bénédictions de ma destinée. Outre les motifs d'estime et de respect que j'avais pour ce caractère éprouvé par tant d'abnégation et de simplicité dans l'héroïsme domestique, une sympathie particulière, une douce entente d'idées, une conformité, ou, pour mieux dire, une similitude extraordinaire d'appréciation de toutes choses, nous révélèrent l'un à l'autre ce que nous avions rêvé de l'amitié parfaite, un sentiment à part de tous les autres sentiments humains par sa sainteté et sa sérénité. Il est bien rare qu'entre un homme et une femme, quelque pensée plus vive que ne le comporte le lien fraternel ne vienne jeter quelque trouble, et souvent l'amitié fidèle d'un homme mûr n'est pour nous que la générosité d'une passion vaincue dans le passé. (...) Quant à Rollinat, il n'est pas le seul de mes amis qui m'ait fait, du premier jour jusqu'à celui-ci, l'honneur de ne voir en moi qu'un frère. Je leur ai toujours avoué à tous que j'avais pour lui une sorte de préférence inexplicable. D'autres m'ont, autant que lui, respectée dans leur esprit et servie de leur dévouement, d'autres que le lien des souvenirs d'enfance devrait pourtant me rendre plus précieux: ils ne me le sont pas moins; mais c'est parce que je n'ai pas ce lien avec Rollinat, c'est parce que notre amitié n'a que vingt-cinq ans de date, que je dois la considérer comme plus fondée sur le choix que
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Williamson, George C.: George J. Pinwell and his Works. London: George Bell & Sons, 1900. xv, 158pp. illustrated in black & white. Cloth. 26 x 20cms. Contains lists of his exhibited and engraved works and a catalogue of the sale of his works after his death.
Contains lists of his exhibited and engraved works and a catalogue of the sale of his works after his death
1846 A Paris, Au Bureau de la Société de l'Industrie Fraternelle, 1846, in-8 de 2 ff.n.ch., pp. [V] à XLIII, 440 pp., musique notée, demi-chagrin tabac, dos à nerfs, caissons décorés, Rel. de l'époque, rouss. sans gravité. Vicaire VI, 761. Édition non citée par Polak.Nouvelle édition en partie originale. Les oeuvres d'un poète ouvrier fort goûté par George Sand, employé dans les chantiers navals de Toulon. Les pages liminaires en chiffres romains contiennent la biographie de l'auteur par Ortolan,avec une préface signée : George Sand 1844, pour Le Chantier (p.191 à 213). Parmi les poèmes: A Toulon, Mon Rocher et la Yole, A M. Arago, Trombe marine, A un vaisseau de cent vingt en démolition, A George Sand, Byron, La Chaloupe, Le Forçat, Le Forçat poitrinaire, Carénage d'un brick marchand, Nuit en mer, Aux maçons, La Mort d'un galérien, Portrait d'un forçat à vie, Sur le bal donné aux Anglais à Toulon en 1838, Du Lazaret de Toulon, Influence du Tabac sur ma poésie, etc., etc...premier livre de Charles Poncy, « maçon de Toulon, poète prolétaire (1821-1891), avec qui George Sand se lia en 1842, le sacrant « grand poète », le plus inspiré et le mieux doué « des poètes prolétaires » pour son recueil Marines. Elle lui écrivit de nombreuses lettres conservées à la British Library à Londres, l'encouragea et l'aida de sa bourse pendant de longues années » (George Sand, visages du romantisme, B.N. 1977, p. 64). Bon exemplaire, bien relié.
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