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‎Barry Joseph,Bonsirven-Fontana Marie-Louise,Chalon Jean,Ferra Bertomeu,Sand George‎

Reference : vt212

‎Lot de 6 ouvrages de et sur Georges Sand : Un hiver à Majorque - Valentine - Chopin et George Sand à Majorque (Ferra) - Chère George Sand (Chalon) - Dans l'ombre de George Sand (Bonsirven-Fontana) - George Sand ou le scandale de la liberté (Barry)‎

‎Flammarion, Seuil, Les Belles éditions, Editions Pastorelly, Palma de Mallorca Broché "Lot de 6 ouvrages de et sur George Sand : 1. ""Un Hiver à Majorque (1838-1939)"" par George Sand (in-12, broché, 183 pp., 1978 ; volume bruni, coin inférieur des plats cornés, assez bon état) // 2. ""Valentine"" par George Sand (in-12, broché, 256 pp., s.d., Les Belles Editions ; pliures au dos, rousseurs aux plats, éraflures au papier reliure au quatrième plat, par ailleurs assez bon état général) // 3. ""Chopin et George Sand à Majorque"" par Bartomeu Ferra (in-12, broché, 80 pp., 1960, Palma de Mallorca ; mouillures brunies aux plats et au dos, par ailleurs assez bon état général) // 4. ""Chère George Sand"" par Jean Chalon (in-8, dos carré collé, 474 pp., 1991, Flammarion ; très bon état général) // 5. ""Dans l'ombre de George Sand"" par Marie-Louise Bonsirven-Fontana (in-8, broché, 304 pp., 1980, Editions Pastorelly, envoi de l'auteur ; pliure au dos, quelques traces sur les plats, assez bon état) // 6. ""George Sand ou le scandale de la liberté"" par Joseph Barry (in-8, dos carré collé, 424 pp., 1982, Editions du Seuil ; pliures aux plats, frottements et pelliculage fendu au mors supérieur, quelques taches sur les tranches et gardes, en l'état). Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR24.00 (€24.00 )

‎SAND George‎

Reference : 76111

(1858)

‎Lettre autographe signée adressée à Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire : de l'émancipation féminine par l'éducation : "Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée."‎

‎Nohant 3 juin 1858, 13,4x20,9cm, 4 pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sans relâche que mena George Sand pour l'émancipation féminine par l'éducation. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎George Sand‎

Reference : YQV-14

(1833)

‎Lélia‎

‎2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque). ‎


‎Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».‎

Phone number : 0660877546

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎[ Bureaux de la Revue de Paris,] - ‎ ‎Collectif ; BALZAC, Honoré de ; DOSTOIEVSKY ; VIOLLET LE DUC ; MERIMEE, Prosper ; SAND, George ; DAUDET, Ernest ; MAUPASSANT, Guy de ; TOURGUENIEV ; GONCOURT, Edmond de‎

Reference : 58665

(1896)

‎La Revue de Paris. Année 1896 - Troisième Année (6 Tomes - Complet) [ Contient notamment : ] Lettres à l'Etrangère par Honoré de Balzac [ Suite, Edition pré-originale ]Madame Alphonse Daudet ("Notes sur Londres"), Duc de Persigny ("Conversations avec M. de Bismarck"), George Sand ("Lettres à Ernest Feydeau", "Lettres à Sainte-Beuve"), Maréchal de Castellane ("Le Siège d'Anvers"), Barras ("Les préliminaires du 18 Brumaire"), George Duruy ("Barras et le 18 Brumaire"), Maurice Paléologue ("Une Patricienne de la Renaissance"), Léon Dierx ("Le Dieu futur"), Robert de Montesquiou-Fezensac ("Hortensias bleus"), Darmsteter ("Dante Gabriel Rossetti"), Victor Hugo ("Des Vers"), Eugène Manuel ("Un philosophe d'autrefois"), Voltaire ("Lettres à la Comtesse de Bentinck"), Prince Henri d'Orléans ("Sur le Haut-Mékong"), Emile Zola ("A M. le Docteur Toulouse"), Barbès ("Lettres à George Sand"), Camille Saint-Saëns ("Orphée"), Paul Claudel ("En Chine"), Pierre de Nolhac ("La présentation de Madame du Barry")‎

‎6 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, Bureaux de la Revue de Paris, Paris, 1896. Rappel du titre complet : La Revue de Paris. Année 1896 - Troisième Année (6 Tomes - Complet) [ Contient notamment : ] Lettres à l'Etrangère par Honoré de Balzac [ Suite, Edition pré-originale ]Madame Alphonse Daudet ("Notes sur Londres"), Duc de Persigny ("Conversations avec M. de Bismarck"), George Sand ("Lettres à Ernest Feydeau", "Lettres à Sainte-Beuve"), Maréchal de Castellane ("Le Siège d'Anvers"), Barras ("Les préliminaires du 18 Brumaire"), George Duruy ("Barras et le 18 Brumaire"), Maurice Paléologue ("Une Patricienne de la Renaissance"), Léon Dierx ("Le Dieu futur"), Robert de Montesquiou-Fezensac ("Hortensias bleus"), Darmsteter ("Dante Gabriel Rossetti"), Victor Hugo ("Des Vers"), Eugène Manuel ("Un philosophe d'autrefois"), Voltaire ("Lettres à la Comtesse de Bentinck"), Prince Henri d'Orléans ("Sur le Haut-Mékong"), Emile Zola ("A M. le Docteur Toulouse"), Barbès ("Lettres à George Sand"), Camille Saint-Saëns ("Orphée"), Paul Claudel ("En Chine"), Pierre de Nolhac ("La présentation de Madame du Barry")‎


‎Exemplaire bien complet des 6 tomes de la seconde année, en reliure uniforme. C'est en 1895 qu'Edmond de Fels relança la "Revue de Paris" qui avait été supprimée par le gouvernement en 1858 avant de reparaître de manière éphémère et d'être absorbée par la Revue Française en 1865. Etat très satisfaisant (dos passés, papier des plats parfois gondolé, bon état par ailleurs). La série contient la suite de la première publication des "Lettres à l'étrangère" (correspondance de Balzac avec Eve Hanska) mais aussi de beaux écrits, parfois en version pré-originale, de Madame Alphonse Daudet ("Notes sur Londres"), Duc de Persigny ("Conversations avec M. de Bismarck"), George Sand ("Lettres à Ernest Feydeau", "Lettres à Sainte-Beuve"), Maréchal de Castellane ("Le Siège d'Anvers"), Barras ("Les préliminaires du 18 Brumaire"), George Duruy ("Barras et le 18 Brumaire"), Maurice Paléologue ("Une Patricienne de la Renaissance"), Léon Dierx ("Le Dieu futur"), Robert de Montesquiou-Fezensac ("Hortensias bleus"), Darmsteter ("Dante Gabriel Rossetti"), Victor Hugo ("Des Vers"), Eugène Manuel ("Un philosophe d'autrefois"), Voltaire ("Lettres à la Comtesse de Bentinck"), Prince Henri d'Orléans ("Sur le Haut-Mékong"), Emile Zola ("A M. le Docteur Toulouse"), Barbès ("Lettres à George Sand"), Camille Saint-Saëns ("Orphée"), Paul Claudel ("En Chine"), Pierre de Nolhac ("La présentation de Madame du Barry")‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR440.00 (€440.00 )

‎BALL (George) - GUERRY (Olivier).‎

Reference : 15743

(2006)

‎L'innocence du Ciel. Gravures de George Ball.‎

‎S. l. ni éditeur (Paris, publié par l'auteur et l'illustrateur), 2006, 23 x 25,5 cm, 12 ff. à double page, 8 eaux-fortes en pleine page, serpentes, texte imprimé en bleu-nuit, couverture brochée repliée, ouvrage en feuilles, chemise et emboîtage toilés bleu-nuit (reliure originale). ‎


‎Edition originale. No 44 de 75 exemplaires signés par l'auteur et l'illustrateur. Tirage total : 90 exemplaires. Colophon : " L'ouvrage comprend 8 gravures de George Ball. L'impression et la composition typographique en Garamond corps 16 sont de Vincent Auger à l'atelier Mérat-Auger, le tirage de la taille-douce est de Pierre Lallier à l'atelier Georges Leblanc, l'emboîtage de l'atelier Dermont Duval, à Paris. Il a été tiré 90 exemplaires sur papier Vélin Johannot de 240 grammes numérotés de 1 à 75 et de I à XV. Les dix premiers exemplaires comportent une aquarelle originale de George Ball". Exemplaire à l'état de neuf portant des envois manuscrits amicaux d'Olivier Guerry et de George Ball. George Ball (1929 - 2010), peintre, graveur buriniste et illustrateur américain, installé depuis 1958 à Paris. On joint : le prospectus de souscription du livre, l'invitation au vernissage à l'occasion de la sortie du livre, plusieurs messages manuscrits de George Ball ainsi qu'un hommage d'Olivier Guerry durant l'ensevelissement de George Ball, le 4 novembre 2010, à l'église St Séverin, à Paris. ‎

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Phone number : 41 (0)22 800 17 04

CHF250.00 (€255.87 )

‎SAND (George) (Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, dite).‎

Reference : 3868

‎Née à Paris. 1804-1876. Ecrivain français. L.A.S. « George » [à l’éditeur Félix Bonnaire]. S.l.n.d. [Paris, début janvier 1835]. 3/4 de page in-8. Timbre sec. ‎

‎ Charmant billet de George Sand au futur éditeur de ses ŒUVRES COMPLÈTES : ...A la bonne heure, voilà ce qui sappelle un Editeur. Décidément Buloz est un butor, il ne ma pas donné une praline. Mais jai un reproche à vous faire, cest de ne pas avoir apporté les bonbons vous-même... Fils du baron Bonnaire (un député du Cher, ami de Fouché, préfet dEmpire), Pierre-Félix, aidé de ses deux frères, assurèrent grâce à la fortune de leur père le lancement par Buloz de la Revue des Deux Mondes en 1832. Mais cest en tant que co-directeur de la Revue de Paris quil édita la première édition française des "Œuvres complètes de George Sand » (27 volumes entre 1837 et 1842). Quant à François Buloz (né en 1803), il se fit connaître grâce à la spectaculaire transformation quil opéra sur une petite revue moribonde qui devint une des plus célèbres de son temps : La Revue des Deux Mondes. Buloz jouera un rôle considérable dans la littérature française pendant près de quarante ans. Ayant attiré George Sand dès 1832, il publia delle de nombreux romans, avant une brouille qui dura de nombreuses années. Cependant, George Sand fera paraître dans la revue de Buloz une trentaine de romans et quantité de contes et nouvelles, récits de voyages, articles et comédies. ANCIENNE COLLECTION JEAN DEPRUNEAUX : larrière-grand père du bibliophile Jean Depruneaux avait connu George Sand à La Châtre. Jean fut un ardent défenseur du Berry et de lauteur de « Lélia », premier roman de Sand écrit à La Châtre. Faisant de La Châtre, la seconde ville de la romancière après Nohant, il y créa un musée dans sa propre demeure, un donjon du XVe siècle quil restaura pour y installer ses collections de lettres, manuscrits, et portraits de George Sand. Bibliographie : Correspondance, Tome II, n° 873. ‎


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Phone number : +33 1 43 59 36 58

EUR850.00 (€850.00 )

‎SAND George (BULOZ François)‎

Reference : 62790

(1861)

‎Lettre autographe de George Sand à François Buloz‎

‎27 juillet 1861, 13,3x21cm, 4 pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand à François Buloz, 83 lignes écrites à l'encre bleue, enveloppe jointe. Quelques ratures et soulignements de la main de George Sand. Paraphe autographe de François Buloz. Tampon des « Archives et collections de J. L. Debauve ». Bavures sans incidence sur la lettre. Longue lettre autographe signée de George Sand à François Buloz, l'un des fondateurs de la Revue des Deux Mondes et l'éditeur, en pré-originale, des Fleurs du Mal. La femme de lettres y évoque le théâtre de Nohant ainsi qu'Alexandre Dumas Fils, faisant montre de toute l'influence dont elle dispose dans le milieu littéraire du milieu du xixème siècle. En grande habituée de la presse - elle y a publié la quasi-totalité de ses romans en feuilletons et lui a donné un grand nombre d'articles - George Sand commente dans cette lettre les choix éditoriaux de son ami François Buloz : « Je me décide à vous envoyer une espèce de proverbe qu'on était en train de publier sur notre théâtre de Nohant [...] Ça vaudra toujours mieux que celui de votre dernier n[umér]o, qui, bien que d'un homme de mérite et de talent n'est pas du tout réussi. » L'« homme de mérite » dont il est ici question n'est autre que Tourgueniev. En véritable patronne du théâtre de Nohant, elle dirige l'écriture des scènes et leur éventuelle publication, allant jusqu'à faire la promotion des textes de ses protégés : « Alexandre Dumas fils qui est ici, nous a fait trois scènes charmantes qu'on répète en ce moment. Il vous serait peut-être agréable de les publier dans la revue et c'est un nom. » Elle ironise même « ce sont d'ailleurs des scènes naïves, toute de sentiment, et qui iraient fort bien à la revue ». Protectrice avec Dumas Fils, qui l'appelait d'ailleurs « maman » dans ses lettres, elle procède comme à son habitude et le recommande en secret : « Je n'ai pas voulu lui en parler avant de savoir si vous direz oui, car je crois qu'un refus lui serait désagréable. » Figure aguerrie de la littérature et consciente sans doute de la teneur de la « bluette » de son protégé, qui a pourtant publié sa célèbre Dame aux camélias il y a plusieurs années déjà, elle relativise : « Je ne lui [...] ai rien dit, ignorant s'il voudra débuter dans la revue par une bluette. Mais quelquefois les bluettes que l'on fait sans songer au public sont très heureuses, et la sienne [...] est dans ce cas. » Les demandes de George Sand montrent les rouages de l'industrie éditoriale du xixème siècle, époque à laquelle les recommandations entre écrivains prenaient toute leur importance : « Encore un mot sur Dumas. Il est occupé à faire un roman. Faut-il le pousser à vous l'offrir ou faut-il ne pas lui en parler ? [...] Il a énormément d'esprit et de talent. Ce serait une bonne acquisition pour la revue. Quel prix lui donneriez-vous ? » En dépit de cette recommandation de George Sand et de l'intérêt de Buloz pour ses publications, Dumas Fils ne donnera pas suite à ces ouvertures. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎[SAND (Maurice).] - ‎ ‎SAND (George). ‎

Reference : 002489

(1858)

‎LÉGENDES RUSTIQUES. Dessins de Maurice Sand. Texte de George Sand. ‎

‎ 1858 Paris, A. Morel et Cie, 1858. In-folio (288 X 395 mm) percaline violine, dos lisse muet, double encadrement avec écoinçons à froid sur les deux plats, auteur, titre et illustrateur dorés au centre du premier plat, grand fleuron à froid au centre du second plat, tranches dorées (reliure de l'éditeur) ; (2) ff. de faux-titre et titre illustré, VII pages (table des matières, fac-similé d'une lettre de George Sand à Maurice Sand et avant-propos), 48 pages et 12 planches hors-texte.‎


‎ÉDITION ORIGINALE du texte et premier tirage du titre illustré et des DOUZE STUPÉFIANTES COMPOSITIONS dessinées par Maurice SAND. Elles ont été lithographiées par E. Vernier, tirées sur Chine en fond teinté ; le titre a été lithographié par Rambert. Maurice SAND (1823-1889), dessinateur et peintre, est le fils de George Sand dont il a adopté le pseudonyme. Ses dessins sont un curieux mélange de romantisme bizarre et de noirceur fantastique, tout en restant empreints d'une « charmante naïveté d'invention », selon l'expression de son maître Eugène Delacroix. CONTES D'INSPIRATION FANTASTIQUE, ces "Légendes Rustiques" se présentent comme un parcours en douze récits, chaque chapitre étant consacré à un lieu ou à un personnage mystérieux : loup-garou, pierres vivantes, moine des marais, lavandières infanticides, etc. Parallèlement au conte pour enfant, la lecture montre aussi combien ces légendes étaient le quotidien des habitants de la région, mêlant foi chrétienne apotropaïque et superstitions effrayantes. On retiendra notamment le chapitre dans lequel on apprend à distinguer les lubins des lupins, les lubins étant des « Esprits chagrins, rêveurs et stupides, [qui] passent leur vie à causer dans une langue inconnue, le long des murs des cimetières. En certains endroits on les accuse de s'introduire dans le champ du repos et d'y ronger les ossements. Dans ce dernier cas, ils appartiennent à la race des lycanthropes et des garous, et doivent être appelés Lupins ». L'intérêt de George Sand pour le fonds culturel et linguistique berrichon s'inscrit d'abord dans le développement de l'ethnographie nationale en Europe au XIXe siècle. En effet, dans un style et une langue qui évoquent le parler populaire sans jamais se laisser aller au pastiche, George Sand a recréé, avec respect et amour, des vieilles légendes du Berry, tour à tour drôles, étranges et naïves. Avec ce recueil, elle participait activement - aux côtés des romantiques, Nerval, Paul Lacroix et d'autres - au premier mouvement de sauvegarde de ce patrimoine culturel que représentaient les contes et les chansons populaires menacés d'oubli ; elle en révélait ainsi les profondes valeurs poétiques. (Séverine MARÉCHAL, "Les Beaux esprits se rencontrent" - Éric BORDAS, "Les Histoires du terroir à propos des Légendes Rustiques de George Sand" - VICAIRE, VII, 262). BEL EXEMPLAIRE, très frais, de ce merveilleux album romantique, conservé dans son solide cartonnage éditeur en PARFAIT ÉTAT. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST. ‎

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Phone number : 06 21 78 12 79

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎MACARTNEY , lord George , STAUNTON , George‎

Reference : PHO-1156

(1804)

‎Voyage dans l’intérieur de la Chine et en tartarie fait dans les années 1792, 1793 et 1794,par Lord Macartney, ambassadeur du roi d'Angleterre auprès de l'empereur de la Chine ,traduit de l’anglais l'anglais, avec des notes, par J. Castéra.‎

‎Paris , Chez Buisson , 1804 , 1 atlas in-4 et 5 volumes de texte . Texte : plein veau époque , dos lisse orné avec pièces de titre rouge et tomaisons noires, tranches marbrées , filets aux plats Atlas : 38 planches sous serpentes et 3 cartes dépliantes , relié demi veau (fin 19eme), dos lisse avec traducteur , titre , tomaison et monogramme en pied . Troisième édition française, traduite par Jean Castéra, revue, corrigée et augmentée d’un Précis de l’histoire de la Chine dû au traducteur et du Voyage en Chine et en Tartarie de Johann Christian Hüttner, traduit de l’allemand par Castéra également.‎


‎Troisième édition française, traduite par Jean Castéra, revue, corrigée et augmentée d'un Précis de l'histoire de la Chine dû au traducteur et du Voyage en Chine et en Tartarie de Johann Christian Hüttner, traduit de l'allemand par Castéra également. Rare volume d'atlas du récit de George Staunton sur les voyages de George Macartney en Chine. Macartney a été le premier envoyé britannique en Chine et a été chargé par le roi George III de convaincre l'empereur Qianlong d'assouplir les restrictions commerciales entre la Grande-Bretagne et la Chine en permettant aux Britanniques d'avoir une ambassade permanente dans le paie. Ce volume comprend trois grandes cartes dépliantes et 38 planches, toutes gravées par Tardieu. Les cartes ont été tirées des informations fournies par John Barrow, qui était le secrétaire privé de Lord Macartney. Barrow a ensuite été secrétaire de l'Amirauté et a été vice-président et membre fondateur de la Royal Geographical Society. This is the rare atlas volume of the third French edition of George Staunton's account of George Macartney's travels to China. Macartney was Britain's first envoy to China, and was tasked by King George III with convincing Emperor Qianlong to ease restrictions on trade between Great Britain and China by allowing the British to have a permanent embassy in the country. This volume includes three large folding maps and 38 plates, all of which were engraved by Tardieu. The maps were drawn from information supplied by John Barrow, who was the private secretary to Lord Macartney. Barrow was later Secretary to the Admiralty and was a vice-president and founding member of the Royal Geographical Society.‎

Phone number : 09 86 72 59 94

EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎Sand, George‎

Reference : 14988

(1849)

‎Belle correspondance autographe adressée à Charles et Eugénie Duvernet‎

‎Paris, Nohant 1849 Paris, Nohant, 1850. 14 ff. de formats divers. . 11 LETTRES AUTOGRAPHES SIGNÉES et 2 LETTRES AUTOGRAPHES écrites à Nohant ou Paris en 1849 et 1850.Bel ensemble à son ami de jeunesse Charles Duvernet et à son épouse Eugénie, deux figures importantes du petit théâtre de Nohant. Charles Benoist Robin-Duvernet (1807-1874) connaissait George Sand depuis l'enfance : leurs pères avait ensemble fait de la musique et joué la comédie de salon. Partageant avec Sand ambitions littéraires et idées politiques, Duvernet compte parmi les fondateurs de L'Éclaireur de l'Indre, journal à tendance républicaine auquel l'auteur de La Mare au Diable contribua de nombreux articles ("Je t'envoie une lettre qui doit concerner l'Eclaireur" [Nohant, mi-mars (?) 1850]). Tous deux souffrent ainsi de la répression des idées progressistes qui suit les législatives de 1849. Au mois de janvier de cette anée, pourtant, Sand optimiste écrivait à Duvernet : "Les réactionnaires nauront pas toujours le dessus." Sand évoque ses fréquentes visites à Duvernet, qui demeurait en été au château de Coudray, voisin de Nohant : Demain si vous voulez, nous irons vous prendre à onze heures pour vous mener aux étangs de Brice.Nous y portons le déjeuner; ne vous occupez de rien que d'avoir votre cabriolet prêt.[Nohant, Ier août 1849] Elle mentionne également la dette Reignier, qui lui cause de graves soucis financiers tandis que Duvernet s'efforce de rembourser les empruns qu'il a contractés pour le cautionnement de la nièce de George Sand Augustine Bertholdi : Pour ta gouverne dans l'affaire Bertholdi, voici ma position que je dois soumettre. Jai en fait de dettes urgentes, la Veuve Reignier 10 000 f. Et au mois de Février Bargat et Maublanc 6 000 f. Si la veuve Reignier veut me donner le temps d'attendre que la rente remonte un peu, j'arriverai peut-être à faire de mon coupon de rente de 1000 f. et 18 ou 19 000 f., si on me presse trop je perdrai beaucoup. Mais il nimporte. Je vendrai pour me tirer des dettes.[Nohant, 9 janvier 1849] L'abondante correspondance entre Sand et Duvernet se fait particulièrement riche à partir de 1846 : sous l'impulsion de Maurice, fils de George Sand, un petit théâtre d'une cinquantaine de places avait été aménagé dans leur maison de Nohant. Pour monter ses "pièces-maison", expérimentations de ses créations parisiennes, George Sand fait appel à sa famille et à ses proches, dont Charles Duvernet, qui avait monté à La Châtre une troupe de comédiens amateurs. On trouve dans ces lettres l'amusant témoignage de leur collaboration : Voici une pièce superbe. Lis-la avec attention, copie ton rôle et celuid'Eugénie, en indiquant en peu de mots les scènes intermédiaires et renvoie-moimon scénario ce soir. [...]Exige dEugénie étudie son rôle car le dernier jour elle et Laure n'ont pas le temps de le lire. [Nohant, début de novembre 1849] Eugénie, qui épousa Charles Duvernet en 1832, est en effet elle aussi impliquée : Ma chère mignonne, ne viens pas tard demain. Apporte une jupe damazone pour toi et pour faire la géante, la plus longue que tu auras. On joue Meneghino en costume moderne. Il te faudrait une espèce de costume de grisette pastrop propre, vu que l'intérieur de Mme Truccagnin est un taudis. Nous manquons de bonnet ici. Apportes-enun, ainsi qu'une robe d'été, voyante et un peu étriquée, si tu as cela sous la main. [Nohant, 1er juin 1850] Manceau tenvoie ton bout de rôle, le plus simple est dapprendre cette tirage et de la dire avec feu. Cela suffit pour la situation.[Nohant, 1850.] On joint une lettre autographe signée "George", 5 février 1849, à Louis Viardot, lui recommandant Charles Duvernet, son "excellent et fidèle ami denfance" George Sand, Correspondance, textes réunis, classés et annotés par Georges Lubin, vol. IX:4132, 4136, 4149, 4272, 4275, 4330, 4373, 4390, 4443, 4527, 4576, 4722, 4723, 4729. ‎


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‎[George John Pinwell] - ‎ ‎Williamson, George C.‎

Reference : 050118

(1900)

‎George J. Pinwell and his Works‎

‎Williamson, George C.: George J. Pinwell and his Works. London: George Bell & Sons, 1900. xv, 158pp. illustrated in black & white. Cloth. 26 x 20cms. Contains lists of his exhibited and engraved works and a catalogue of the sale of his works after his death.‎


‎Contains lists of his exhibited and engraved works and a catalogue of the sale of his works after his death‎

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‎SAND George‎

Reference : 78482

(1868)

‎Lettre autographe signée adressée à Alphonse Peyrat‎

‎s.d. (mai 1868), 13,5x20,7cm, 2 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Alphonse Peyrat, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant l'un de ses fidèles ami : Jean Patureau-Francoeur. George Sand avait fait publier un long article nécrologique en hommage à ce proche dansL'Avenir nationaldu 2 mai 1868. Elle y décrivait son défunt ami avec beaucoup de tendresse: «C'était un simple paysan, un vigneron des faubourgs de Châteauroux. Il avait appris tout seul à écrire, et il écrivait très remarquablement, avec ces naïves incorrections qui sont presque des grâces, dans un style rustique et spontané. [...] Ce petit homme robuste, à grosse tête ronde, au teint coloré, à l'il bleu étincelant et doux, était doué d'une façon supérieure. Il voyait la nature, il l'observait, il l'aimait et il la savait. [...] Son existence parmi nous fut pénible, agitée, méritante. Naturellement un esprit aussi complet que le sien devait se passionner pour les idées de progrès et de civilisation. Il fut, avant la Révolution, le représentant populaire des aspirations de son milieu, et il travailla à les diriger vers un idéal de justice et d'humanité. [...]» En 1848, Patureau fut élu maire de Châteauroux et devint le porte-parole des ouvriers de sa commune. «Au moment du coup d'État, il fut poursuivi, mais il se cacha dans des familles amies et échappa à la police. George Sand obtint, difficilement, sa grâce, ce qui lui permit de regagner Châteauroux. Il fut arrêté en janvier 1858, à la suite de la loi de sûreté générale. « Il resta un mois au cachot sur la paille en plein hiver. Quand on le mit dans la voiture cellulaire qui le dirigeait vers l'Afrique, il était presque aveugle, et, depuis, il a toujours souffert cruellement des yeux » (George Sand). En septembre 1858, à la suite d'une démarche de George Sand auprès de son ami Jérôme-Napoléon, le cousin de Napoléon III, il fut libéré mais resta soumis à surveillance. Il se fixa en Algérie, après avoir obtenu la permission de venir à Châteauroux pour vendre sa maison et sa vigne et pour y chercher sa famille. En Algérie, il vécut de son métier de vigneron, fit partie de la Société d'agriculture de Philippeville et écrivit un traité de viticulture.» (Maintron) «A présent, je viens vous demander de me payer ce petit article le plus cher que vous pouvez et d'envoyer le prix directement à Joseph Patureau, rue de cluis n°7 à Châteauroux. Indre. Et cela, le plus tôt possible.» Joseph, fils de Jean Patureau «est un vigneron très pauvre, très honnête et très digne, qui n'a pas de quoi faire le voyage.» «Il faut que le fils aîné de Patureau [...] aille bien vite à Gastonville pour aider ses frères mineurs à régler leurs affaires de famille. Je lui ai fait accepter le prix de l'article sur son père, ce qui joint à quelques économies, lui permettra d'aller remplir son devoir et surveiller ses intérêts.» Intéressant témoignage de la générosité et de l'indéfectible engagement de George Sand en faveur de la justice sociale. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎SAND George‎

Reference : 70808

(1854)

‎Histoire de ma vie‎

‎Victor Lecou, Paris 1854, 13,9x22,2cm, 20 volumes reliés.‎


‎Edition originale, très rare et recherchée, de l'une des plus importantes oeuvres autobiographiques de l'histoire de la littérature française, chef-d'oeuvre de George Sand. Reliures en demi veau fauve, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées ornés de filets dorés et noirs, frises dorées en têtes et en queues des dos, plats de papier marbré, couvertures et dos conservés pour chacun des volumes, élégantes reliures pastiches. Une habile restauration de papier à la page 209 du premier volume, une petite déchirure marginale sans manque à la page 241 du cinquième tome, un cahier roussi en marge dans le douzième volume, premier plat de couverture restauré dans le tome 16 ainsi que quelques taches marginales en fin de ce même volume. Provenance : de la bibliothèque Pierre Boutellier avec son ex-libris encollé sur un contreplat du premier volume. Précieux envoi autographe signé de George Sand sur la page de faux-titre du premier volume, à son plus grand ami [François] Rollinat, intime de Nohant et père du poète Maurice Rollinat, prénommé comme le fils de George. Agréable et rarissime exemplaire, de surcroît enrichi d'un envoi autographe signé de George Sand, quasi exempt de toute rousseur et établi dans une reliure uniforme pastiche romantique. Quelques taches marginales sans atteinte au texte. «Notre amitié, c'est l'infini. Tout le reste c'est le temps, la terre, et la vie humaine.» Celui qu'elle surnommait affectueusement Pylade, n'est pas un des meilleurs amis de George Sand, il est, comme elle l'écrira plus tard à Flaubert, « [son] double en cette vie». L'amitié exceptionnelle qui l'unit à François Rollinat inspira à George Sand quelques unes des plus belles pages d'Histoire de ma vie, réunies sous le titre, «Mon chapitre de l'amitié moins beau mais aussi senti que celui de Montaigne» qui occupe les pages 211 à 246 du tome 16 de l'édition originale. Quelques volumes plus tard, elle justifiera cette longue mais exceptionnelle mise en exergue de son discret ami : «Je ne compte pas entretenir le public de tous mes amis. Un chapitre consacré à chacun d'eux, outre qu'il blesserait la timidité modeste de certaines natures éprises de recueillement et d'obscurité, n'aurait d'intérêt que pour moi et pour un fort petit nombre de lecteurs. Si j'ai parlé beaucoup de Rollinat, c'est parce que cette amitié type a été pour moi l'occasion de dresser mon humble autel à une religion de l'âme que chacun de nous porte plus ou moins pure en soi-même.» «Je sus l'apprécier à première vue, et c'est par là que j'ai été digne d'une amitié que je place au nombre des plus précieuses bénédictions de ma destinée. Outre les motifs d'estime et de respect que j'avais pour ce caractère éprouvé par tant d'abnégation et de simplicité dans l'héroïsme domestique, une sympathie particulière, une douce entente d'idées, une conformité, ou, pour mieux dire, une similitude extraordinaire d'appréciation de toutes choses, nous révélèrent l'un à l'autre ce que nous avions rêvé de l'amitié parfaite, un sentiment à part de tous les autres sentiments humains par sa sainteté et sa sérénité. Il est bien rare qu'entre un homme et une femme, quelque pensée plus vive que ne le comporte le lien fraternel ne vienne jeter quelque trouble, et souvent l'amitié fidèle d'un homme mûr n'est pour nous que la générosité d'une passion vaincue dans le passé. (...) Quant à Rollinat, il n'est pas le seul de mes amis qui m'ait fait, du premier jour jusqu'à celui-ci, l'honneur de ne voir en moi qu'un frère. Je leur ai toujours avoué à tous que j'avais pour lui une sorte de préférence inexplicable. D'autres m'ont, autant que lui, respectée dans leur esprit et servie de leur dévouement, d'autres que le lien des souvenirs d'enfance devrait pourtant me rendre plus précieux: ils ne me le sont pas moins; mais c'est parce que je n'ai pas ce lien avec Rollinat, c'est parce que notre amitié n'a que vingt-cinq ans de date, que je dois la considérer comme plus fondée sur le choix que sur l'habitude. C'est d'elle que je me suis souvent plu à dire avec Montaigne: «Si on me presse de dire pourquoy je l'aime,je sens que cela ne se peut exprimer qu'en respondant: Parce que c'est luy, parce que c'est moy. Il y a au-delà de tout mon discours et de ce que j'en puis dire particulièrement, je ne sçay quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être veus et par des rapports que nous oyïons l'un de l'autre qui faisoient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports. Et à notre première rencontre, nous nous trouvâmes si pris, si cognus, si obligez entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre. Ayant si tard commencé, nostre intelligence n'avoit point à perdre tems et n'avoit à se reigler au patron des amitiés régulières auxquelles il faut tant de précautions de longue et préalable conversation.» (...) J'étais pourtant blessée au cur du mépris que mon cher Montaigne faisait de mon sexe quand il disait: «À dire vray, la suffisance ordinaire des femmes n'est pas pour respondre à cette conférence et communication nourrisse de cette sainte cousture: ny leur âme ne semble assez ferme pour soustenir restreinte d'un nud si pressé et si durable.» (...) Que la femme soit différente de l'homme, que le cur et l'esprit aient un sexe, je n'en doute pas. Le contraire fera toujours exception même en supposant que notre éducation fasse les progrès nécessaires (je ne la voudrais pas semblable à celle des hommes), la femme sera toujours plus artiste et plus poète dans sa vie, l'homme le sera toujours plus dans son uvre. Mais cette différence, essentielle pour l'harmonie des choses et pour les charmes les plus élevés de l'amour, doit-elle constituer une infériorité morale? (...) J'allais donc nourrissant le rêve des mâles vertus auxquelles les femmes peuvent s'élever, et à toute heure j'interrogeais mon âme avec unenaïve curiosité pour savoir si elle avait la puissance de son aspiration, et si la droiture, le désintéressement, la discrétion, la persévérance dans le travail, toutes les forces enfin que l'homme s'attribue exclusivement étaient interdites en pratique à un cur qui en acceptait ardemment et passionnément le précepte. Je ne me sentais ni perfide, ni vaine, ni bavarde, ni paresseuse, et je me demandais pourquoi Montaigne ne m'eût pas aimée et respectée à l'égal d'un frère, à l'égal de son cher de la Béotie. En méditant aussi ce passage sur l'absorption rêvée par lui, mais par lui déclarée impossible, de l'être tout entier dans l'amor amicitiæ, entre l'homme et la femme, je crus avec lui longtemps que les transports et les jalousies de l'amour étaient inconciliables avec la divine sérénité de l'amitié, et, à l'époque où j'ai connu Rollinat, je cherchais l'amitié sans l'amour comme un refuge et un sanctuaire où je pusse oublier l'existence de toute affection orageuse et navrante. De douces et fraternelles amitiés m'entouraient déjà de sollicitudes et de dévouements dont je ne méconnaissais pas le prix: mais, par une combinaison sans doute fortuite de circonstances, aucun de mes anciens amis, homme ou femme, n'était précisément d'âge à me bien connaître et à me bien comprendre, les uns pour être trop jeunes, les autres pour être trop vieux. Rollinat, plus jeune que moi de quelques années, ne setrouva pas différent de moi pour cela. Une fatigue extrême de la vie l'avait déjà placé à un point de vue de désespérance, tandis qu'un enthousiasme invincible pour l'idéal le conservait vivant et agité sous le poids de la résignation absolue aux choses extérieures. Le contraste de cette vie intense, brûlant sous la glace, ou plutôt sous sa propre cendre, répondait à ma propre situation, et nous fûmes étonnés de n'avoir qu'à regarder chacun en soi-même pour nous connaître à l'état philosophique. Les habitudes de la vie étaient autres à la surface; mais il y avait une ressemblance d'organisation qui rendit notre mutuel commerce aussi facile dès l'abord que s'il eût été fondé sur l'habitude: même manie d'analyse, même scrupule de jugement allant jusqu'à l'indécision, même besoin de la notion du souverain bien, même absence de la plupart des passions et des appétits qui gouvernent ou accidentent la vie de la plupart des hommes; par conséquent, même rêverie incessante, mêmes accablements profonds, mêmes gaîtés soudaines, même innocence de cur, même incapacité d'ambition, mêmes paresses princières de la fantaisie aux moments dont les autres profitent pour mener à bien leur gloire et leur fortune, même satisfaction triomphante à l'idée de se croiser les bras devant toute chose réputée sérieuse qui nous paraissait frivole et en dehors des devoirs admis par nous comme sérieux; enfin mêmes qualitésou mêmes défauts, mêmes sommeils et mêmes réveils de la volonté. Le devoir nous a jetés cependant tout entiers dans le travail, pieds et poings liés, et nous y sommes restés avec une persistance invincible, cloués par ces devoirs acceptés sans discussion. D'autres caractères, plus brillants et plus actifs en apparence, m'ont souvent prêché le courage. Rollinat ne m'a jamais prêché que d'exemple, sans se douter même de la valeur et de l'effet de cet exemple. Avec lui et pour lui, je fis le code de la véritable et saine amitié, d'une amitié à la Montaigne, toute de choix, d'élection et de perfection. Cela ressembla d'abord à une convention romanesque, et cela a duré vingt-cinq ans, sans que lasainte cousturedes âmes se soit relâchée un seul instant, sans qu'un doute ait effleuré la foi absolue que nous avons l'un dans l'autre, sans qu'une exigence, une préoccupation personnelle ait rappelé à l'un ou à l'autre qu'il était un être à part, une existence différente de l'âme unique en deux personnes. D'autres attachements ont pris cependant la vie tout entière de chacun de nous, des affections plus complètes, en égard aux lois de la vie réelle, mais qui n'ont rien ôté à l'union tout immatérielle de nos curs. Rien dans cette union paisible et pour ainsi dire paradisiaque ne pouvait rendre jalouses ou inquiètes les âmesassociées à notre existence plus intime. L'être que l'un de nous préférait à tous les autres devenait aussitôt cher et sacré à l'autre, et sa plus douce société. Enfin, cette amitié est restée digne des plus beaux romans de la chevalerie. Bien qu'elle n'ait jamais rienposé; elle en a, elle en aura toujours la grandeur en nous-mêmes, et ce pacte de deux cerveaux enthousiastes a pris toute la consistance d'une certitude religieuse. Fondée sur l'estime, dans le principe, elle a passé dans les entrailles à ce point de n'avoir plus besoin d'estime mutuelle, et s'il était possible que l'un de nous deux arrivât à l'aberration de quelque vice ou de quelque crime, il pourrait se dire encore qu'il existe sur la terre une âme pure et saine qui ne se détacherait pas de lui. (...) C'est un droit qu'il faut reconnaître à l'amitié dans les conditions ordinaires de la vie et qu'elle regarde souvent comme un devoir; mais là où ce droit n'a pas été réservé, pas même prévu par une confiance sans limites, là où ce devoir disparaît dans la plénitude d'une foi ardente, là seulement est la grande, l'idéale amitié. Or, j'ai besoin d'idéal. Que ceux qui n'en ont que faire s'en passent. Mais vous qui flottez encore entre la mesure de poésie et de réalité que la sagesse peut admettre, vous pour qui j'écris et à qui j'ai promis de dire des choses utiles, à l'occasion, vous me pardonnerez cette longue digression en faveur de la conclusion qu'elle amène et que voici. Oui, il faut poétiser les beaux sentiments dans son âme et ne pas craindre de les placer trop haut dans sa propre estime. Il ne faut pas confondre tous les besoins de l'âme dans un seul et même appétit de bonheur qui nous rendrait volontiers égoïstes. L'amour idéal...... je n'en ai pas encore parlé, il n'est pas temps encore, l'amour idéal résumerait tous les plus divins sentiments que nous pouvons concevoir, et pourtant il n'ôterait rien à l'amitié idéale. L'amour sera toujours de l'égoïsme à deux, parce qu'il porte avec lui des satisfactions infinies. L'amitié estplus désintéressée, elle partage toutes les peines et non tous les plaisirs. Elle a moins de racines dans la réalité, dans les intérêts, dans les enivrements de la vie. Aussi est-elle plus rare, même à un état très imparfait, que l'amour à quelque état qu'on le prenne. Elle paraît cependant bien répandue, et le nom d'ami est devenu si commun qu'on peut diremes amisen parlant de deux cents personnes. Ce n'est pas une profanation, en ce sens qu'on peut et doit aimer, même particulièrement, tous ceux que l'on connaît bons et estimables. Oui croyez-moi, le cur est assez large pour loger beaucoup d'affections, et plus vous en donnerez de sincères et de dévouées, plus vous le sentirez grandir en force et en chaleur. Sa nature est divine, et plus vous le sentez parfois affaissé et comme mort sous le poids des déceptions, plus l'accablement de sa souffrance atteste sa vie immortelle. N'ayez donc pas peur de ressentir pleinement les élans de la bienveillance et de la sympathie, et de subir les émotions douces ou pénibles des nombreuses sollicitudes qui réclament les esprits généreux; mais n'en vouez pas moins un culte à l'amitié particulière, et ne vous croyez pas dispensé d'avoirun ami, un ami parfait, c'est à dire une personne que vous aimiez assez pour vouloir être parfait vous-même envers elle, une personne qui vous soit sacrée et pour qui vous soyez également sacré. Le grand but que nous devons tous poursuivre,c'est de tuer en nous le grand mal qui nous ronge, la personnalité. Vous verrez bientôt que quand on a réussi à devenir excellent pour quelqu'un, on ne tarde pas à devenir meilleur pour tout le monde, et si vous cherchez l'amour idéal, vous sentirez que l'amitié idéale prépare admirablement le cur à en recevoir le bienfait.» Etat de fraîcheur exceptionnel, provenance extraordinaire, l'un des plus désirables exemplaires d'Histoire de ma vie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎PONCY (Charles) - Ortolan- George Sand‎

Reference : 24008

(1846)

‎Poésies de Charles Poncy, ouvrier maçon de Toulon: Marines - Le Chantier. Nouvelle édition entièrement revue par l'auteur‎

‎ 1846 A Paris, Au Bureau de la Société de l'Industrie Fraternelle, 1846, in-8 de 2 ff.n.ch., pp. [V] à XLIII, 440 pp., musique notée, demi-chagrin tabac, dos à nerfs, caissons décorés, Rel. de l'époque, rouss. sans gravité. Vicaire VI, 761. Édition non citée par Polak.Nouvelle édition en partie originale. Les oeuvres d'un poète ouvrier fort goûté par George Sand, employé dans les chantiers navals de Toulon. Les pages liminaires en chiffres romains contiennent la biographie de l'auteur par Ortolan,avec une préface signée : George Sand 1844, pour Le Chantier (p.191 à 213). Parmi les poèmes: A Toulon, Mon Rocher et la Yole, A M. Arago, Trombe marine, A un vaisseau de cent vingt en démolition, A George Sand, Byron, La Chaloupe, Le Forçat, Le Forçat poitrinaire, Carénage d'un brick marchand, Nuit en mer, Aux maçons, La Mort d'un galérien, Portrait d'un forçat à vie, Sur le bal donné aux Anglais à Toulon en 1838, Du Lazaret de Toulon, Influence du Tabac sur ma poésie, etc., etc...premier livre de Charles Poncy, « maçon de Toulon, poète prolétaire (1821-1891), avec qui George Sand se lia en 1842, le sacrant « grand poète », le plus inspiré et le mieux doué « des poètes prolétaires » pour son recueil Marines. Elle lui écrivit de nombreuses lettres conservées à la British Library à Londres, l'encouragea et l'aida de sa bourse pendant de longues années » (George Sand, visages du romantisme, B.N. 1977, p. 64). Bon exemplaire, bien relié.‎


Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

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‎[George Barbier] - ‎ ‎LOÜYS, Pierre - BARBIER, George.‎

Reference : 1850

(1929)

‎LES CHANSONS DE BILITIS. Seul texte véritable et complet. Imprimé à Mitylène pour les amis de Bilitis, 1929.‎

‎Imprimé à Mitylène pour les amis de Bilitis [Paris: P. Bouchet], 1929. Volume petit in-4 (24,5 x 19,5 mm) relié en plein maroquin mosaïqué, doublé et décoré, étui. - 62 COMPOSITIONS GRAVÉES SUR BOIS EN COULEURS DE GEORGE BARBIER dont un frontispice et 6 à pleine page, 24 sujets à mi-page et de nombreuses lettrines et culs-de-lampe. - PREMIÈRE ÉDITION INTÉGRALE de ces 22 chansons, publiée pour le compte de Louis Barthou, Jacques André et Georges Miguet. Réalisé en 1929, période où le talent de l'artiste était alors à son apogée, ce livre est l'une des productions les plus importantes des années trente. - LE LIVRE LE PLUS RARE DE GEORGE BARBIER TIRÉ SEULEMENT À 25 EXEMPLAIRES. Un des 20 sur papier vélin filigrané au titre de l'ouvrage, celui-ci, non numéroté mais d'une prestigieuse provenance, est augmenté d' UNE SUITE COMPLÈTE DU TRAIT EN BRUN/ROUGE SUR JAPON. La suite tirée à 5 ou 6 ex. comprend également l' illustration des couvertures et une planche inédite. La reliure à décor d'attributs érotiques a été commanditée à Charles Septier par le bibliophile Beauvillain. Avec son ex-libris gravé : "Et BEAUVILLAIN ? / toujours il vous aime". SUPERBE EXEMPLAIRE RELIÉ EN PLEIN MAROQUIN DOUBLÉ MOSAÏQUÉ DE L'ÉPOQUE. - Références : Carteret Illustrés IV, 251 ; Dutel II, 1183 ; Pia Enfer 201-203. - Notes : Les Chansons de Bilitis sont l’œuvre la plus célèbre de Pierre Louÿs (1870-1925) qui s'est ici amusé à monter une petite mystification, faisant croire qu'il s'agissait d'un véritable document historique retrouvé, les œuvres d'une contemporaine de Sappho, dont il ne nous reste que quelques bribes de poèmes… Il n'a pas même négligé de citer de vrais ouvrages savants issus de l'industrieuse université allemande, d'inventer des découvertes archéologiques, et de multiplier les évidences pour donner du corps à son invention. Elle a eu le bonheur d'attraper quelques érudits enthousiastes, professeurs d'université offrant leurs services pour améliorer la traduction ! Bilitis est même devenu un nom commun, comme Sapho. "Je voulais entendre Le rire de Sappho Et la voix de Sa lyre Ce qui me parvint fut Le marmonnement moustachu Des grammairiens Des ptérodactyles grecs Et des dodos victoriens". Il s'agit en fait d'un pastiche, mélangeant bribes saphiques, épigrammes de l'Anthologie Grecque, et de tout ce que peuvent offrir Alciphron (Lettres de pêcheurs, de paysans, de parasites et d'hétaïres), La Pastorale de Daphnis et Chloé de Longus, Lucien et tous les romans grecs... Au final, on a plus d'une centaine de poèmes suggestifs et ingénieux, fruit de la malicieuse imagination et de l'art imitatif de l'auteur. Ce n'est pas mal du tout, mais quand même: c'était bien trop beau pour être vrai ! L'introduction : Vie de Bilitis, est excellente, et remplit parfaitement son office… "Bilitis naquit au commencement du sixième siècle avant notre ère, dans un village de montagnes situé sur les bords du Mélas, vers l’orient de la Pamphylie. Ce pays est grave et triste, assombri par des forêts profondes, dominé par la masse énorme du Taurus ; des sources pétrifiantes sortent de la roche ; de grands lacs salés séjournent sur les hauteurs, et les vallées sont pleines de silence. Elle était fille d’un Grec et d’une Phénicienne. Elle semble n’avoir pas connu son père, car il n’est mêlé nulle part aux souvenirs de son enfance. Peut-être même était-il mort avant qu’elle ne vînt au monde. Autrement on s’expliquerait mal comment elle porte un nom phénicien que sa mère seule lui put donner. Sur cette terre presque déserte, elle vivait d’une vie tranquille avec sa mère et ses sœurs. D’autres jeunes filles, qui furent ses amies, habitaient non loin de là. Sur les pentes boisées du Taurus, des bergers paissaient leurs troupeaux. Le matin, dès le chant du coq, elle se levait, allait à l’étable, menait boire les animaux et s’occupait de traire leur lait. Dans la journée, s’il pleuvait, elle restait au gynécée et filait sa quenouille de laine. Si le temps était beau, elle courait dans les champs et faisait avec ses compagnes mille jeux dont elle nous parle. Bilitis avait à l’égard des Nymphes une piété très ardente. Les sacrifices qu’elle offrait, presque toujours étaient pour leur fontaine. Souvent même elle leur parlait, mais il semble bien qu’elle ne les a jamais vues, tant elle rapporte avec vénération les souvenirs d’un vieillard qui autrefois les avait surprises. La fin de son existence pastorale fut attristée par un amour sur lequel nous savons peu de chose bien qu’elle en parle longuement. Elle cessa de le chanter dès qu’il devint malheureux. Devenue mère d’un enfant qu’elle abandonna, Bilitis quitta la Pamphylie, d’une façon assez mystérieuse, et ne revit jamais le lieu de sa naissance. Nous la retrouvons ensuite à Mytilène où elle était venue par la route de mer en longeant les belles côtes d’Asie. Elle avait à peine seize ans, selon les conjectures de M. Heim qui établit avec vraisemblance quelques dates dans la vie de Bilitis, d’après un vers qui fait allusion à la mort de Pittakos. Lesbos était alors le centre du monde…" - ENGLISH DESCRIPTION : Pierre Loüys- George Barbier : LES CHANSONS DE BILITIS. Seul texte véritable et complet. Imprimé à Mitylène pour les amis de Bilitis, 1929. Small 4to. (246 x 192 mm). pp. (iv), 56, (i), (i). Wood-engraved colour frontispiece, printed title in various colours with colour wood-engraved vignette and Louÿs test in three sections ('Bucoliques en Pamphylie', 'Elegies à Lesbos' and 'Epigrammes dans lIle de Chypre') illustrated with 60 wood-engraved illustrations by Pierre Bouchet after George Barbier, 54 in colour, seven full-page, 24 decorating the text, the remainder culs-de-lampes or vignettes, final leaf with justification and achevé d'imprimer; three-line initials in colour against gilt background throughout as well as numerous head- and tail-pieces and initial letters, verse numbering in gilt in Roman numerals, text in capitals ruled throughout and two additional wood-engravings for the wrappers; this copy with the additional suite printed in outline in bistre on Japon including the cover illustrations and a "planche refusée" in black. Our copy is not numbered but comes from a important collector and provenance with ex-libris. Full contemporary emerald crushed morocco by Charles Septier with his signature gilt, front and rear boards ruled in gilt to surround a decorative border of inlaid jade morocco with gilt Greek key pat-tern around curvilinear jade morocco surround with gilt roll tool for a central vignette with argent disc supported by lamp tools, banded spine in five compartments with gilt titles and elaborate decorative tooling, doublures of tan morocco with gilt surrounding an inner border of red and black inlaid morocco, central inlaid circular medallions illustrating vignettes from the book in colour morocco, gilt floral, foliate, phallic and vulvic tools at corners, patterned silk guards, marbled endpapers, board edges ruled in gilt, original wrappers with gilt illustration and backstrips preserved, a.e.g., matching morocco-edged wool-lined marbled board slipcase. The binding was commissioned by Beauvillain as he had commissioned other bindings from Septier and that his ex libris is bound in as a full sheet rather than pasted on one of the pages. Provenance: leaf with engraved ex-libris of Robert Beauvillain by Jouas bound in with the text: "Et BEAUVILLAIN ? / toujours il vous aime". - BARBIER'S RAREST BOOK, Les Chansons de Bilitis, bound by Septier and with the very rare additional suite. From the edition limited to 25 copies on vélin d'Arches only, this copy also with the very rare suite printed in outline in bistre on Japon of which very few copies were printed. Also with an extra unpublished full page print in bistre bound in the suite. The rarest and most recherché and erotic work by George Barbier. The magnificent binding by Septier features phallic and vulvic tools to the doublures and a central circular vignette to each: that for the front doublure is after the illustration for the second poem Je me suis dévêtue pour monter a un arbre ... ); that for the rear is after the twenty-third (D'abord je n'ai pas répon-du ... ). First published in Paris in 1894, this purports to be translations of poems by a woman named Bilitis, a contemporary and ac-quaintance of Sappho. This caused a sensation, not only because finding an intact cache of poems from a completely unknown Greek poet circa 600 B.C. would be a miracle, but because of its open and sensitive exploration of lesbian eroticism. Actually Bilitis never existed. The poems were a clever forgery by Pierre Louÿs -- the "translator"; to lend weight, he had even included a bibliogra-phy with bogus supporting works. Louÿs actually did have a good command of the classics, and he salted Bilitis with a number of quotations from real poets, including Sappho, to make it even more convincing. (J. B. Hare). They [Barbier's Les Chansons de Bilitis and Aphrodite] are celebrations of the ancient gods and their freedom from taboo. Bar-bier's illustrations reveal this world in full flower ... When reality and imagination fused, not only was it possible to travel freely wherever you liked, it was also possible to encounter ancient gods and fairies. Art Deco mixed old and new in previous unseen ways ... In his glass, Barbier mixed an uncanny cocktail of neoclassic and modern. (Hiroshi Unno) [Carteret Illustrés IV, 251; Dutel 1183; not in Unno]. ‎


‎Exemplaire parfait. Rarissime.‎

Phone number : 06 88 90 24 07

EUR22,500.00 (€22,500.00 )

‎ DIXON (George).‎

Reference : 42704

(1789)

‎ Voyage autour du monde, et principalement à la côte nord-ouest de l'Amérique, fait en 1785, 1786, 1787 et 1788, à bord du King-George et de la Queen-Charlotte, par les Capitaines Portlock et Dixon. Dédié, par permission, à Sir Joseph Banks, baronet, traduit de l'Anglois par M. Lebas. ‎

‎Paris, Maradan, 1789. 2 vol. in-8 de (6)-581 pp. et (4)-292-(3) pp., basane havane marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Première édition de la traduction de M. Lebas. Exemplaire bien complet de toutes les planches.Ouvrage illustré d'une grande carte dépliante en frontispice du tome I, gravée sur cuivre par Tardieu, de 21 planches gravées sur cuivre dépliantes, et de 46 tableaux dépliants in-fine.George Dixon (1755 -1800), officier de marine britannique servit sous les ordres de James Cook dans sa troisième expédition. Le but de ce voyage, commandité par le roi George III pour la King George’s Sound Company, était avant tout d’établir des comptoirs pour le commerce des fourrures sur la côte nord-ouest de l’Amérique ; mais il permit également la découverte des îles de la Reine-Charlotte et le bassin de la Reine-Charlotte (nommées d'après le nom de son navire), Port Mulgrave, Norfolk Bay et l'Entrée Dixon, un détroit qui porte désormais son nom. Le périple est relaté à travers une série de 49 lettres de William Beresford, commissaire de bord sur le Queen Charlotte, adressées à son ami Hamlen. Dixon y a ajouté deux appendices, l’un sur l’histoire naturelle, l’autre proposant les Tables de la Route du King-George et de la Queen-Charlotte, de la déclinaison du Compas et des Observations Météorologiques.Brunet II, 776 ; Sabin, 20366 ; Chadenat, 1593. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR1,350.00 (€1,350.00 )

‎George Sand BOUCHARD (Joseph).‎

Reference : 11674

‎CHOIX DE NOUVELLES. 6me série. - Juillet 1901.‎

‎ Vatan (Indre), chez l'auteur, Edition Spéciale pour les journaux de la Société des Gens de Lettres, 1901, 1 br. in-12 de 26 pp. ; ‎


‎Nouvelles parues dans le "Progrés de Montélimar".Contes pour les riches et les gueux "La tristesse de Gustave". - "Stances à George Sand", poésie dite par l'auteur, à Gargilesse à l'occasion de l'inauguration d'une plaque sur la maison de George Sand. - La grande berrichonne (George Sand). - La bonne dame de Pierrefonds (George Sand). - "Apothéose", à propos en vers dit par Mme Barretta-Worms, avant la représentation de François le Champi. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

Phone number : 06 80 15 77 01

EUR30.00 (€30.00 )

‎Ay-o, Ben, George Brecht, Robert Filliou, Dick Higgins, Joe Jones, George Maciunas, Takako Saito, Mieko Shiomi, Daniel Spoerri, Bob Watts, Emmett Williams‎

Reference : 103741

(1977)

‎AQ 16 FLUXUSHow we met or a microdemystification‎

‎ 1977 Saarbrucken 1977, 245x182mm, 98pp., un dépliant de Takako Saito et un objet de George Brecht hors texte, broché sous couverture photographique de Peter Moore. ‎


‎Participation : Ay-o, Ben, George Brecht, Robert Filliou, Dick Higgins, Joe Jones, George Maciunas, Takako Saito, Mieko Shiomi, Daniel Spoerri, Bob Watts, Emmett Williams. Textes en anglais et allemand.(103741) ‎

Phone number : +33 1 48 01 02 37

EUR75.00 (€75.00 )

‎SAND (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George).‎

Reference : 5776

‎Née à Paris. 1804-1876. Romancière. L.A.S. « George Sand » à « Mon cher Capitaine » [le capitaine d'Arpentigny]. S.l.n.d. 1 p. 1/2 in-8. Suscription.‎

‎ CHARMANTE LETTRE À UN AMI DE LONGUE DATE, LE CAPITAINE D'ARPENTIGNY, RENCONTRÉ DANS LES ANNÉES 1840, ET QUE GEORGE SAND ENCOURAGEA À ÉCRIRE : George Sand s'excuse du retard pris à lui répondre ...Je voulais m'informer si l'affaire dont vous me parlez avait quelque solidité, et elle n'en a pas... tranche-t-elle ...C'est un coup de dé, or, on ne peut jouer que quand on a de quoi courir la chance et je ne suis pas dans cette position... Elle lui demande donc de répondre ... bien poliment à la personne qui vous a écrit que je suis occupée, à ne pouvoir rien entreprendre en dehors de ma tâche, et c'est presque la vérité... Elle a eu grand plaisir à recevoir de ses nouvelles ...Vous en avez douté puisque vous ne m'avez écrit que trois lignes et vous avez eu tort. Je vous garde bon souvenir et bonne amitié, Maurice aussi, et nous avons souvent parlé de vous. J'ai souvent demandé de vos nouvelles à Mme Marliani, elle a dû vous le dire. Nous nous reverrons, et vous me rendrez la bonne causerie et la bonne amitié d'auparavant...Né à Yport en 1791, Casimir Stanislas d'Arpentigny, militaire de carrière, ayant franchi tous les grades, se trouva sous-lieutenant à la chute de Napoléon. Il termina sa carrière militaire avec le grade de capitaine en 1844. Son dossier militaire le représente comme frondeur, critique vis-à-vis de ses supérieurs, il incitait ses camardes à l'indiscipline. Disciple de Lavater et de Spurzheim, il est l'auteur de deux livres qui eurent de nombreuses rééditions : la Chirognomonie (1843) et la Science de la main (1865). Il aurait été présenté à George Sand en 1841 par le comte d'Aure. George Sand le poussa vers l'écriture. Il devint ainsi un collaborateur de la Revue indépendante et publia dans divers journaux. Il fut très lié à Alfred de Musset.‎


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Phone number : +33 1 43 59 36 58

EUR1,400.00 (€1,400.00 )

‎[George Morland] - ‎ ‎Dawe, George‎

Reference : 035038

(1904)

‎The life of George Morland, (1763-1804)‎

‎Dawe, George: The life of George Morland, (1763-1804). London: Dickinsons, 1904. xxviii, 222pp with 1 colour plate and 55 monochrome illustrations. Gilt cloth. 33.5x27cms. Appendices: A. Extract from 'Memoirs of a painter,' by W. Collins.--B. An alphabetical list of engravings after G. Morland.--C. List of the principal paintings by or attributed to G. Morland, sold at Messrs. Christie's, 1893-1903.--D. A list of engravings after G. Morland, sold at Messrs. Christie's from 1893-July 1909.‎


‎Appendices: A. Extract from 'Memoirs of a painter,' by W. Collins.--B. An alphabetical list of engravings after G. Morland.--C. List of the principal paintings by or attributed to G. Morland, sold at Messrs. Christie's, 1893-1903.--D. A list of engravings after G. Morland, sold at Messrs. Christie's from 1893-July 1909.‎

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GBP100.00 (€110.71 )

‎[George W Joy] - ‎ ‎Joy, George W‎

Reference : 044233

(1904)

‎The Work of George W. Joy with an Autobiographical Sketch‎

‎Joy, George W: The Work of George W. Joy with an Autobiographical Sketch. London: Cassell, 1904. viii, 56pp with 15 colour and 31 monochrome plates plus 14 illustrations in text. Gilt cloth. 29.5x22cms. Irish painter of historical subjects, genre and portraits, ranging from the military and patriotic to the nude. Some interesting attempts at social realism in scenes of Victorian life. Limited edition of 1000 copies, this number 506.‎


‎Irish painter of historical subjects, genre and portraits, ranging from the military and patriotic to the nude. Some interesting attempts at social realism in scenes of Victorian life. Limited edition of 1000 copies, this number 506‎

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GBP65.00 (€71.96 )

‎( Musique - Rock ) - George Alan O'Dowd dit Boy George - Merle Ginsberg.‎

Reference : 26979

(1984)

‎Boy George. L'Histoire authentique de Culture Club. 32 pages de photos.‎

‎ Canada, Les Editions de l'Homme 1984. In-8 broché de 150 pages au format 23 x 15 cm. Couverture photographique. Dos carré. Plats et intérieur frais, malgré d'infimes frottis aux coind. Etude sur George Alan O'Dowd dit Boy George par Merle Ginsberg, accompagné de 32 pages de photographies en noir. Exemplaire du service de presse, complet du prière d'insérer. Edition originale Canadienne en très bel état de fraicheur.‎


‎ Cher Client, Chère cliente, bonjour, merci de votre visite, je suis absent quelques jours et en raison des ponts de la semaine prochaine, mon activité sera réduite jusqu'au 12 mai inclus. En cas d'achat, les commandes seront expédiées à partir du 13 mai.Amitiés, bibliophiliques.Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR30.00 (€30.00 )

‎SAND George‎

Reference : 76839

(1859)

‎Lettre autographe signée adressée à Ernest Feydeau : "Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout."‎

‎Nohant 16 août [18]59, 13,5x20,9cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi: «Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez.» Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère: «Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut.» Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «?cul de plomb?», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent: «Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit.» L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité: «Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants.» S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique: «Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps.» Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste: «On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ?» Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un «système qui [...] aveugle». - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR4,800.00 (€4,800.00 )

‎George Langelaan prête-nom de Frédéric Dard - Jacques Bergier.‎

Reference : 26932

(1962)

‎Nouvelles de l'Anti-Monde. ( Exemplaire du service de presse, avec prière d'insérer rédigé par Jacques Bergier, et cordiale dédicace de George Langelaan à Louis Perche ).‎

‎ Editions Robert Laffont 1962. Fort in-8 broché de 424 pages au format 13,5 x 20 cm. Couvertures rempliées, illustrées, avec titre imprimé. Dos resté carré avec d'infimes pliures du pelliculage. Plats et intérieur assez frais, malgré d'infimes frottis aux coins et une odeur de cave. Exemplaire du service de presse, complet du prière d'insérer rédigé par Jacques Bergier. Pas de grand papiers annoncés. Recueil contenant 13 nouvelles, préfacées par Jacques Bergier, avec notamment " La Mouche " qui fut adapté au cinéma par David Cronenberg. Il faut préciser que George Langelaan a bien existé, mais est considéré comme un prête-nom de Frédéric Dard pour cet ouvrage. George Langelaan ancien espion pendant la seconde guerre mondiale, publia en 1950 ses mémoires d’agent secret, puis ensuite des nouvelles fantastiques. Il devint en 1964, pour le compte des éditions Robert Laffont, directeur d’une collection de romans d’espionnage, dont il est sans doute probable que certains romans aient été écrits par Frédéric Dard sous des pseudonymes encore à identifier. D’après le site " Tout Dard " et Alexandre Clément qui a publié une étude bien fournie sur cet ouvragre dans son livre " Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d’Epouvante ", publié aux Polarophiles Tranquilles, il ne fait aucun doute que ce recueil de 13 nouvelles ait été écrit en collaboration entre George Langelaan et Frédéric Dard. Selon lui, la moitié des idées des nouvelles aurait été amenée par Frédéric Dard. Toujours selon lui, La mouche , est presque certainement une idée originale de Frédéric Dard, mais aidé par Georges Langelaan afin de lui donner cette connotation pseudo-scientifique. Curieusement Frédéric Dard avait déjà publié, dans le numéro de décembre 1940 de la revue " L’An 40 " qu’il dirigeait, une nouvelle intitulée " La Mouche ", dont l’histoire n’a rien à voir avec celle de ce recueil et il avait aussi publié dans la revue " 7 jours " en 1942 une nouvelle intitulée " Sortie de Secours ". Deux titres de nouvelles déjà publiées par Frédéric Dard qui se retrouvent dans ce recueil...Etonnant non ?...Rare édition originale en très état général. Précieux exemplaire enrichi d'une cordiale dédicace, autographe, signée, de George Langelaan à Louis Perche, qui fut écrivain, auteur de monographies et aussi éditeur scientifique.‎


‎ Cher Client, Chère cliente, bonjour, merci de votre visite, je suis absent quelques jours et en raison des ponts de la semaine prochaine, mon activité sera réduite jusqu'au 12 mai inclus. En cas d'achat, les commandes seront expédiées à partir du 13 mai.Amitiés, bibliophiliques.Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres‎

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‎SAND George‎

Reference : 71862

(1864)

‎Le marquis de Villemer‎

‎Michel Lévy frères, Paris 1864, 14,5x23cm, relié.‎


‎Édition originale de l'adaptation théâtrale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Exceptionnel envoi autographe signé de George Sand?: «?à monsieur Huart en lui demandant pardon de tout le mal que je lui donne.?» Louis Adrien Huart n'est autre que le directeur du Théâtre de l'Odéon, où le Marquis de Villemer connut son immense succès. «?Le 1er mars 1864, en effet, se déroule l'événement théâtral de l'année?: la première du Marquis de Villemer. L'Odéon, gardé par des cordons de police, est pris d'assaut par les étudiants qui campent sur la place depuis dix heures du matin. Dans la salle, les trépignements, les hurlements, les applaudissement interrompent les acteurs. La claque est débordée. On a refusé 3000 à 4000 personnes faute de place. La famille impériale applaudit, l'empereur pleure ouvertement, Flaubert est en larmes, le Prince Napoléon hurle son enthousiasme. C'est un triomphe. Deux cents personnes entourent George et l'embrassent au foyer. Les étudiants l'escortent jusqu'à son domicile aux cris de «?Vive George Sand?! Vive Mademoiselle La Quintinie?! à bas les cléricaux?!?» La police disperse la manifestation dans la nuit. Ces démonstrations anticléricales sont d'autant plus étonnantes que rien dans la pièce n'y fait allusion. Il s'agit d'un mélodrame, très réussi, dans lequel l'amour triomphe des préjugés sociaux. Le premier acte qui a bénéficié de l'esprit de Dumas fils est brillant. La pièce met en scène deux frères dont l'un, très proche de sa mère, introverti et sérieux, refuse de se marier... Il finira par épouser la dame de compagnie, une jeune femme vertueuse et droite. L'autre, un libertin sympathique et spirituel de quarante ans, se mariera avec une héritière tout juste sortie du couvent. Le rythme est enlevé, les caractères bien dessinés. La pièce jouit de l'aura de George Sand. Le succès se reproduit tous les jours. Les recettes sont fabuleuses. Le Quartier latin est méconnaissable. Les ruelles autour de l'Odéon, bien éloigné des grands boulevards élégants, sont obstruées par les équipages de luxe. Les belles dames font la queue dès le matin à la location. L'Odéon, ce théâtre «?sale, froid, loin de tout, désert, misérable?» (Lettre à Maurice et Lina Dudevant-Sand, 5 mars 1864), est illuminé tous les soirs.?» (Evelyne Bloch-Dano, Le Dernier Amour de George Sand, 2010) Provenance?: bibliothèque de Grandsire avec son ex-libris. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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