Rare dans cette condition. Paris, Charpentier, 1863. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., iv pp., 373, (3) ; II/ (2) ff., 382 pp., (2). Reliés en demi-veau blond, dos à nerfs ornés de filets dorés droits et pointillés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane et vert, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 176 x 112 mm.
« Edition originale rare » (Bulletin Morgand et Fatout, n°8224) du chef-d’œuvre de Théophile Gautier. « Il n’existe pas de grand papier de cet ouvrage, un des chefs-d’œuvre de Gautier » (Carteret, I, 333). « Recherché. Rare en reliures d’époque de qualité » (Clouzot, 129). « Il nous présente d’abord un château abandonné en Gascogne, dans la première moitié du XVIIe siècle, où le dernier héritier des Sigognac vit mélancoliquement dans la misère, avec la seule compagnie d’un vieux valet, d’une haridelle et d’un chat. Une troupe de neuf comédiens errants interrompt sa solitude pleine de paresse, en lui demandant l’hospitalité pour une nuit. Ces gens étranges accompagnés de quatre femmes, avec leur enjouement, leur langage gracieusement maniéré, avec leur bonne humeur sans arrière-pensée, enchantent le jeune baron de Sigognac et le persuadent de se joindre à eux, au moins pour rejoindre Paris où il trouvera meilleure fortune. Ensuite le jeune homme finit par se lier d’amitié avec ces braves gens et, à la mort du pauvre Matamore, accepte de prendre sa place, en prenant le nom de Capitaine Fracasse. Un amour profond et délicat commence à le lier à la jeune Isabelle. Pendant ce temps se déroulent d’étranges aventures et défilent sous nos yeux d’agréables descriptions de pays, de villages, d’auberges, tavernes, bouges, théâtres et villes... Il est clair que cette œuvre dérive du ‘Roman comique’ de Scarron. Une fois de plus la meilleure inspiration de Th. Gautier est d’ordre descriptif : il a ici dessiné et colorié une belle série d’estampes Louis XIII, comme il avait cherché à faire une collection d’exquis tableaux de la fin du XVIIe siècle dans ‘Mademoiselle de Maupin’ [...] le livre doit être considéré comme l’œuvre en prose la mieux réussie et la plus caractéristique de cet écrivain pittoresque. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 555). Bel exemplaire du chef-d’œuvre de Gautier revêtu d’élégantes reliures de l’époque. Rare dans cette condition.
Lyon, Robert Granjon, 1558 ; petit in-4 (18,5 x 12,5 cm). 84 ff. Plein vélin moderne, dos lisse, titre doré. Le feuillet de titre est une copie manuscrite sur calque contrecollée sur papier ancien. Traces de mouillures plus ou moins pâles ayant entrainé par endroit une atténuation de l'encrage du texte. Vignettes ex-libris de P.H. Chavoix Typographe, et de Guy Demerson.
PREMIÈRE ÉDITION GRANJON, ET DEUXIÈME LIVRE IMPRIMÉ EN CARACTERES DE CIVILITÉ.Granjon était un imprimeur et tailleur de caractères parisien installé à Lyon à la suite de son mariage avec la fille du célèbre graveur Bernard Salomon.Le caractère entièrement nouveau et individuel qu'il a conçu était basé sur l'écriture cursive de la Renaissance française.Granjon utilisa ce type pour la première fois en 1557 pour une édition duDialogue de la vie et de la morttraduit par Jean Louveau de l'italien de Ringhieri.Ce type de caractère appelé "lettres françaises" prendra ensuite le nom de "caractères de civilité" à cause du livre "La civilité puérile" d'Erasme. Le second feuillet contient un privilège royal accordé à Granjon pour l'exploitation pendant dix ansde ses "lettres Françoises d'art de main." "L'Alexandreide" est un poème épique tiré de l'histoire de Quinte Curce et de celle d'Alexandre le Grand, écrit dans la seconde moitié du XIIe siècle et dédié à Guillaume, archevêque de Reims, par Philippe Gautier de Châtillon, aussi appelé Gautier de Lille.Considéré pendant longtemps comme "le meilleur poème épique latin du Moyen Age", il eut une grande popularité et fut beaucoup enseigné. (Baudrier II: 60-61;Oberlé, Poètes néo-latin N°7 : "le premier livre latin imprimé en caractères de civilité").
P., A la marquise de Sévigné, 1913 ; in-4. 63pp.-1f. - Portrait en frontispice et 10 planches couleurs hors-texte. 20 dessins sépia in-texte. Cartonnage bordeaux à coins à la Bradel. Couverture conservée. Super ex-libris sur la plat sup. "Thermal Palace". Quelques frottements au dos, des rousseurs.
Edition originaletirée à 1200 exemplaires numérotés sur Normandy Vellum, non mis dans le commerce, et offerts par la chocolaterie de Royat "A La Marquise de Sévigné" à ses clients ; celui-ci à été offert au "Thermal Palace" de Vichy (qui deviendra l'Aletti Palace) dont le nom est inscrit sur le feuillet d'hommage et reporté sur la couverture lors de la reliure.Ce sont des lettres conçues par Judith Gautier qui imagine que Mme de Sévigné revient à la vie en 1912 à Paris et redécouvre la ville métamorphosée, les automobiles, la mode... elle est guidée par Madame Rouzaud jusqu'à Versailles, où elle croise Pierre de Nolhac, puis elle se rend en train jusqu'à Vitré, mais Madame de Grignan lui manque et elle décide de la rejoindre et emprunte pour cela un aéroplane, laissant Madame Rouzaud seule à inventer de nouvelles frinadises. (Clémentine et Auguste Rouzaud avaient fondé la Chocolaterie de Royat en 1898).
Royan, Victor Billaud, s.d. [vers 1880-1900] ; in-4, broché. Titre et 52 feuillets de dessins en noir. Couverture rouge imprimée légèrement salie. Papier jauni.
Album de la série des "Croquis saintongeais" réunissant 52 dessins humoristiques et satyriques. Barthélémy Gautier était originaire de Pons (Charente-Maritime) et rencontra un vif succès avec ses caricatures toujours accompagnées de dialogues patoisant inspirés de la vie rustique de ses compatriotes. A partir de 1878, il publie chaque semaine dans "La Gazette des bains de mer de Royan sur locéan", créée par l'imprimeur et poète Victor Billaud à Royan. Par la suite il s'installe à Paris et se lie d'amitié avec Alfred Grévin qui lui ouvre les portes des journaux satyriques parisiens de l'époque. La première planche est un autoportrait de l'auteur souhaitant la Bonne année aux acheteurs des "Croquis".
Royan, Victor Billaud, s.d. [vers 1880-1900] ; in-4, broché. Titre et 52 feuillets de dessins en noir. Couverture grise imprimée légèrement salie. Papier jauni.
Album de la série des "Croquis saintongeais" réunissant 52 dessins humoristiques et satyriques. Barthélémy Gautier était originaire de Pons (Charente-Maritime) et rencontra un vif succès avec ses caricatures toujours accompagnées de dialogues patoisant inspirés de la vie rustique de ses compatriotes. A partir de 1878, il publie chaque semaine dans "La Gazette des bains de mer de Royan sur locéan", créée par l'imprimeur et poète Victor Billaud à Royan. Par la suite il s'installe à Paris et se lie d'amitié avec Alfred Grévin qui lui ouvre les portes des journaux satyriques parisiens de l'époque.
Royan, Victor Billaud, s.d. [vers 1880-1900] ; in-4, broché. Titre et 52 feuillets de dessins en noir. Couverture rouge imprimée présentant des trâces de mouillure et des rousseurs. Papier jauni mais sans tâche.
Album de la série des "Croquis saintongeais" réunissant 52 dessins humoristiques et satyriques. Barthélémy Gautier était originaire de Pons (Charente-Maritime) et rencontra un vif succès avec ses caricatures toujours accompagnées de dialogues patoisant inspirés de la vie rustique de ses compatriotes. A partir de 1878, il publie chaque semaine dans "La Gazette des bains de mer de Royan sur locéan", créée par l'imprimeur et poète Victor Billaud à Royan. Par la suite il s'installe à Paris et se lie d'amitié avec Alfred Grévin qui lui ouvre les portes des journaux satyriques parisiens de l'époque.
P., Didier, 1853 ; in-12. 100pp.-1f. (table). Demi-maroquin beige à coins, dos à nerfs, pièce de titre noire, tête dorée, non rogné. Frottements sur les nerfs et à la coiffe sup. Des rousseurs. (Reliure J. Weskel).
Deuxième édition en partie originale, comportant 2 poèmes de plus que la première parue en 1852. Gautier ne cessera d'enrichir son recueil jusqu'à la sixième édition donnée par Charpentier en 1872, avec 47 poèmes. (Clouzot, 72).
P., Librairie Guénégaud, 2002 ; in-8, broché. 96pp. Illustrations in-texte. Très bon état.
P., Charpentier, 1866 ; in 8. 496pp. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs richement orné, tête dorée, monogramme ("M S") couronné et doré en queue. Un coin restauré. Des rousseurs. Bel exemplaire dans une reliure signée de Paul Charles Allô (1824-1890).
Première édition illustrée et premier tirage des 60 dessins de Doré gravés sur bois. (Carteret III, 259).
P., Gründ,"Collection Mazarine", 1944 ; 2 vol in-4. 156pp.-2ff. 172pp.-2ff. 176pp.-3ff. - 32 illustrations hors-texte coloriées à la main - Lettrines, vignettes et culs-de-lampe in-texte en bistre. Demi-chagrin bordeaux à bandes, dos à 4 larges nerfs, motifs dépées croisées mosaïqués sur les dos, pièces de titre et de tomaison noires, plats recouverts de papier suédé rouge granité dor. Couvertures et dos conservés. Des frottements aux dos, ors des titres éffacés sur les dos. Intérieur très frais.
Edition tirée à 1750 exemplaires, un des 120 sur papier vélin pur fil Lafuma de Navarre, comportant une suite en noir des illustrations couleurs.Lucien Boucher (1889-1971) est originaire de Chartres. Diplômé de lÉcole de céramique de Sèvres, il collabore comme caricaturiste aux revues Le Rire et Fantasio. Dés les années vingt, il commence à illustrer des livres (Homère, Vivant Denon, Mario Meunier, Pierre Mac Orlan, Aristophane, François Villon) pour léditeur Marcel Seheur. Il sillustra aussi comme affichiste pour le cinéma, la mode et surtout Air France.
P., Piazza, 1943 ; in-8. 218pp. (inclus faux-titre, frontispice et titre)-2ff.-1f. bl. - 26 illustrations en couleurs in-texte. Bandeaux et culs-de-lampes en deux couleurs in-texte. Demi-maroquin violet à coins, dos insolé devenu brun, dos à nerfs, titre et petits fers dorés. Couvertures et dos conservés. Exemplaire frais et agréable.
P., Marcel Besson, 1946; in-8 en feuilles sous chemise et étui déditeur. 197pp.-2ff. exemplaire en très bon état, très frais.
Tirage limité à 950 exemplaires. Un des 800 sur vélin de Rénage. Illustré de 21 aquarelles in-texte en couleurs, et de culs-de-lampes et ornements typographiques en gris d'André Guilmin.
Paris, F. Polo, s.d. (vers 1880) ; in-8 , 2ff.-306pp. Demi chagrin brun, dos à faux nerfs, caissons à froid. Grandes compositions de G. Doré gravées sur bois par Brux, Hildebrand, Méaulle, Huyot... Des rousseurs.
Parution en 50 livraisons. La première édition des dessins de Doré est parue en livraisons chez Charpentier en 1866 (Vicaire).
Paris, Albert Guillot, 1946 ; in-4 (28,5 x 23 cm), en feuilles sous couverture imprimée, chemise et étui. 252pp.-2ff. - 27 eaux-fortes de Raoul Serres (frontispice pleine page et 26 gravures imprimées dans le texte. Etui fendu, mais bon exemplaire.
Tirage limité à 395 exemplaires numérotés sur B.F.K. de Rives (un des 295 ex. sans suite des illustrations).
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1993 2 vol. in-8°, 547p. (pagination continue) Brochés.
La Critique Françoise COURT-PEREZ, Gautier critique de Scribe. Elwood HARTMAN, Gautier et Fromentin. La Poésie Jacques LARDOUX, A propos des poésies de circonstances de Gautier. Constance GOSSELIN-SCHICK, L'écriture poétique de Gautier : évasion? conformisme? ou opposition sociale? François BRUNET, L'influence de Gautier sur Les Exilés. Peter EDWARDS, Gautier et Banville, affinités discrètes. L'Esthétique. Joseph-Marc BAILBE, La transposition d'art chez Gautier et J. Janin. Minako IMURA, Gautier et ses danseuses fantômes. Josepha MOLINA-RUEDA, L'isolement métaphysique de Gautier à travers la coordonnée spatiale de « Jettatura ». Claude-Marie SENNINGER, Le Capitaine Fracasse : comme en un palimpseste. Figures d'époque. Gesa KORDES, Ernest Reyer : avant-gardiste ou conservateur? Alban RAMAUT, Benvenuto Cellini de Berlioz : un opéra Jeune-France? Francis MOULINAT, Lassailly+Gautier : Ariel = une retraite élégante? Jean-Claude BRUNON, Gautier et Houssaye. Alain MONTANDON, Gautier et Balzac : à propos de « La Morte amoureuse ». Multiple Gautier. Anne-Marie LEFEBVRE, Gautier et les spirites et illuminés de son temps. Marcel VOISIN, Gautier et la politique. Jean-Claude FIZAINE, Gautier et la lettre d'amour. Paolo TORTONESE, L'érudition de Gautier. Serge ZENKINE, Gautier et la dispersion culturelle. Présence du monde. Christiane SERIS, Gautier en Amérique latine. Guy BARTHELEMY, L'Orient à Paris. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Légendaire Espagne : mythe dépeint, mythe dansé. D'un tableau de Mariano de Fortuny au dernier ballet de Gautier. Robert BAUDRY, Gautier et l'évasion hors de son temps, ou les« machines à remonter le temps » dans ses contes. Michel DELPORTE, Sur le chemin de fer. Cassandra HAMRICK, Gautier et la modernité de son temps.
[GAUTIER Théophile] HUGO Victor; de BANVILLE Théodore; CROS Charles; MALLARME Stéphane; et al.:
Reference : 20450
(1873)
Paris, Alphonse Lemerre, 1873. Grand in-8 de [8]-II-179-[3] pages, demi-percaline terre de Sienne à coins, à la Bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre prune, couverture de papier parcheminé rempliée imprimée en deux tons. Non rogné. La reliure est signée E. Carayon.
Orné d'un portrait gravé de Théophile Gautier en frontispice. Edition originale publiée quelques mois après sa disparition, à l'initiative d'Alphonse Lemerre. C'est 83 auteurs totalisant 93 pièces qui rendent ici un hommage à Théophile Gautier. L'exemplaire est imprimé sur beau papier vergé des papeteries de Hallines des frères Dambricourt (c'était le papier préféré de Victor Hugo). Singulier exemplaire auquel on a ajouté 7 portraits: Théophile Gautier au trois-quarts, cigare en main, eau-forte sur chine avant la lettre par Rajon; Gautier d'après Nadar, gravé par L. Wolf; Gautier et le fauteuil académique, caricature coloriée de Gilbert-Martigny; portrait par Émile Thérond, épreuve tirée en bistre, avant la lettre sur Chine volant, à pleine marge; portrait lithographié de Julia Grisi ( fameuse soprano italienne admirée par Gautier qui lui rendit hommage dans un long poème La Diva; Buste de Gautier d'après Judith Gautier et H. Bouillon à Tarbes (gravure sur bois); "Théophile Gautier en tenue des représentations de Hernani" par Gautier lui-même , gravé par H. Valentin, eau-forte coloriée sur Chine volant: le gilet rouge: « Le gilet rouge ! on en parle encore après plus de quarante ans, et l’on en parlera dans les âges futurs, tant cet éclair de couleur est entré profondément dans l’œil du public » se souvient-il dans son Histoire du romantisme.Ex-libris et tampon rouge du collectionneur (non identifié) répété au premier contreplat et au premier feuillet blanc, avec un numéro (612).
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-maroquin outremer, coins, nerfs, fleurons dorés, tête dorée. (Reliure de l’époque) Frontispice, titre en rouge et noir, 230 pp., 1 f. avec le caducée.Edition tirée à 1000 exemplaires, 5 sur vergé plus quelques rares exemplaires sur vélin fort.C’est la troisième édition du recueil, les deux premières ayant paru chez Didier en 1852 et 1853. L’édition Malassis, en PARTIE ORIGINALE contient 27 poèmes, soit 9 de plus que la première de 1852, sans reprendre les 2 inédits de 1853. Les pièces nouvelles sont : Odelette anacréontique, Fumée, Apollonie, L’Aveugle, Lied, Fantaisies d’hiver, la Source, l’Art, Buchers et Tombeaux.Le frontispice dessiné et gravé à l’eau-forte par Emile THEROND (né à Saint-Jean du Gard en 1821) présente Gautier dans un médaillon avec un large encadrement d’orfèvrerie. Au sujet de ce portrait, voir Boucher. Icon. de Th. Gautier n°65: “La délicatesse que l’artiste a su mettre dans la composition de ce frontispice mérite éloge, c’est bien de ce genre un des plus heureux portraits de Gautier qu’on ait représenté, plein de finesse, de vérité et charmant à la fois. Pour symboliser l’oeuvre, Thérond a imaginé un cadre formé d’arabesques... dans lesquelles sont serties des pierres précieuses étincelantes et où viennent s’encastrer des émaux d’un ton doux, l’un égyptien, l’autre assyrien... L’artiste a dû s’inspirer pour le portrait d’une des photographies de Nadar...”Thérond est également l’auteur des nombreux bandeaux, fleurons et culs-de-lampe gravés sur bois dans le volume.Launay 64 - qui cite une lettre de Gautier à E. Feydeau publiée dans les Souvenirs intimes de ce dernier en 1874 : “Cet “étourdi de Poulet-Malassis (pullus gallinceus male sedens) a copié pour Emaux et Camées la première édition, de façon qu’il a sauté deux pièces qui sont ajoutées à la seconde : les Accroche-coeurs et les Néréides. C’est adroit pour un recueil complet! Il n’a pas mis non plus la pièce intitulée l’Art à la place indiquée : elle devrait venir après Bûchers et Tombeaux et clore le volume dont elle résume l’idée. Sauf cela, c’est parfait!” Th. Gautier était en Russie lorsque Malassis imprima ce livre, il ne put donc en surveiller la correction...Lonvenjoul II 147-48 (qui donne des lettres de Gautier à Malassis au sujet de ce volume) - Clouzot 72: “le volume est tiré sur excellent papier vélin légèrement azuré ou crème” - Vicaire III 910 - Tourneux. Gautier 8 - Jouanne 110.En 1863 le libraire Pincebourde écoula les derniers exemplaires de l’édition avec un nouveau titre à son nom.Bel exemplaire bien relié.GAUTIER (Pierre-Jules-Théophile).Le « poète impeccable » auquel Baudelaire dédia les Fleurs du Mal, fut un des auteurs de premier rayon de Poulet-Malassis. L’éditeur, hélas, ne fit pas fortune avec les livres de Gautier qui se vendaient mal. Mais le portrait du poète d’Emaux et Camées figurait en bonne place dans la luxueuse librairie du passage Mirès, parmi les médaillons peints des « auteurs-maisons ». Gautier et Malassis ne furent sans doute jamais intimes, car sans idées politiques précises, Gautier s’était peut-être un peu trop facilement adapté au Second Empire. Il faisait figure de personnage officiel, surtout dans l’entourage de la princesse Mathilde, qui le nomma son bibliothécaire en 1868. Poulet-Malassis, exilé alors à Bruxelles, n’a jamais fréquenté le salon de la cousine de Napoléon III, ces deux Bonaparte que liaient un attachement et un dévouement inaltérables. Gautier est mort en 1872, six ans avant Malassis.
Versailles s.d. [20-30 avril 1871], 10,5x11,5cm, un feuillet.
Lettre autographe signée de Théophile Gautier, 34 lignes à l'encre noire, adresse en pied au verso de la lettre : "Versailles avenue de St-Cloud n°3". Pliures inhérentes à la mise sous pli. La lettre semble être inédite, non mentionnée dans la Correspondance Générale de Théophile Gautier, éditée par Claudine Lacoste-Veysseyre, sous la direction de Pierre Laubriet (Droz, Genève-Paris, 12 vol., 1985-2000). Rare aperçu de la vie intime de Gautier, la lettre saisit les affres qui frappent l'auteur et sa famille pendant la Commune de Paris. Séparé de sa famille par l'invasion prussienne de 1870 et les insurrections parisiennes de 1871, Théophile Gautier confie l'ampleur de ses tourments, tant financiers que dus à la Commune de Paris, à sa «chère mignonne», sa fille cadette, Estelle Gautier: «Je parviendrai peut-être encore à me relever de cet écroulement [...] je suis heureux que ces atroces épreuves t'aient été épargnées. J'ai manqué pour ma part y laisser ma peau et je ne suis pas encore bien brillant». Les habituels soutiens de Gautier transparaissent d'ailleurs ici à travers les noms de l'académicien Camille Doucet et de la danseuse Carlotta Grisi. La virulence des combats entre communards et forces répressives se devine dans l'évocation de la sur de Gautier, Emilie, dite «Lili»: «Lili est toujours dans sa cave. En sortir est trop périlleux mais elle sera délivrée d'ici quelques jours. Hélas! bien longs». Caractéristique du registre personnel, rare dans la correspondance de Gautier, la lettre est empreinte de l'amour paternel que l'auteur porte à sa famille: «Quelle fête quand nous serons tous réunis car mon cur souffre bien [fort] de cette dispersion». - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1989. In-8°, 235p. Broché.
Constance GOSSELIN SCHICK, La Comédie de la mort de Théophile Gautier. Sarga MOUSSA, Constantinople de Théophile Gautier : un voyage vers le corps. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Images illusoires, réelles, figurées? Théophile Gautier et sa « chimère rétrospective » reflétée dans l'uvre peint de Goya. Francis MOULINAT, Théophile Gautier et Gustave Courbet. Marta GINE JANER, Gautier et Villiers de l'Isle Adam. Christine COLAS, Yvonne de Galais : une sur des héroïnes de Gautier? Dossier Gaston Dupouy. Essai sur l'origine du Capitaine Fracasse. Description du château d'Arengosse. Mises au point. Documentation. Claudine LACOSTE, Théophile Gautier juge de lui-même. Claudine LACOSTE, uvres de Théophile Gautier annoncées par la « Bibliographie de la France » de 1830 à 1935. Claudine LACOSTE, Le Journal d'Eugénie Fort (suite), 12 juin 1859 - 29 février 1860.
Gautier, Théophile - HUGO Victor; ARENE Paul; AUBANEL Teodor; COPEE Françoise; MALLARME Stéphane; LEMERRE Alphonse (préface) et al.
Reference : 55092BB
(1873)
Paris, Alphonse Lemerre. 1873. Grand in-8 [8]-II-179-[3] p. orné d'un frontispice gravé du portrait de Gautier par Bracquemont et truffé de 7 autres portraits. Reliure demi-percaline orange à coins, pièce de titre brun imprimé sur la soie, Couverture de papier parcheminé conservé (signé E.Carayon).
Edition originale de ce recueil collectif en hommage à Théophile Gautier, publié quelques mois après sa disparition. Exemplaire agrémenté de 8 portraits: - 1: Gautier gravé par Rajon, eau-forte sur chine avant la lettre. - 2: Gautier d'après Nadar, gravé par L. Wolf. - 3: Gautier et le fauteuil académique, caricature en couleurs par Gilbert-Martigny. - 4: Gauterie d'après lui-même, gravé par H. Valentin en tenue des représentations de Hernani. Eau-forte colorée sur chine volant. - 5: Gautier par E.Therond, eau-forte, tirage sanguin sur chine volante. - 6: Portrait de Julia Grisi. - 7: Buste de Gautier par Judith Gauter et H. Bouillon à Tarbes.
s.d. [circa 1843], 13,2x21,9cm ; 12,4x15,8cm ; 13,2x9,1cm ; 17,2x5,9cm, 4 feuillets.
Manuscrit autographe de Théophile Gautier, 4 feuillets numérotés 2, 2bis, 9 et 11, 83 lignes à l'encre bleu turquoise, rose et rouge, corrections de la main de l'auteur, quelques pliures, infimes déchirures marginales sans manque de texte, quelques bavures et traces d'encre sans manque de texte. Admirable ensemble de quatre fragments manuscrits du chapitre XI du Voyage d'Espagne dévoilant les coulisses de l'écriture de Gautier qui, guidé par le goût romantique pour le pittoresque, relate ses séjours à Madrid et Ocaña et ses passages par La Guardia et Tembleque. Gautier adopte ici un étonnant format de travail sur feuilles volantes où, menée par une écriture serrée et bigarrée, se distingue la fabrique du récit à travers les corrections que l'auteur impose à son texte. Originellement destiné à une publication dans la presse, l'article de Gautier, lui-même séduit par l'exotisme espagnol, satisfait le penchant pour le pittoresque alors à son apogée en France: «[...] les mouvements de coude des femmes se groupant dans leur mantille et corrigeant l'inflexion d'un pli disgracieux; les illades lancées d'une croisée à l'autre aux gens de connaissance; le joli signe de tête et le geste gracieuxqui accompagne l'agurpar lequel lessenhorasrépondent aux cavaliers qui les saluent; la foule pittoresque entremêlée deGallegos, dePasiegas, de Valenciens, deManolaset de vendeurs d'eau» Les extraits présentés se placent en relation directe avec un imaginaire commun de l'Espagne, introduit par Don Quichotte et ses célèbres moulins: «[...] nous aperçûmes sur la droite deux ou trois moulins à vent qui ont la prétention d'avoir soutenu victorieusement le choc de la lance de don Quichotte [...] La venta où nous nous arrêtâmes pour vider deux ou trois jarres d'eau fraîche, se glorifie aussi d'avoir hébergé l'immortel héros de Cervantès». Placé en résonance avec une telle référence romanesque, le récit de Gautier se teinte de couleur picaresque: «Nous avions en outre une escorte spéciale de quatre cavaliers armés d'espingoles, de pistolets et de grands sabres. C'étaient des hommes de haute taille, à figures caractéristiques, encadrées d'énormes favoris noirs, avec des chapeaux pointus, de larges ceintures rouges, des culottes de velours et des guêtres de cuir, ayant bien plus l'air de voleurs que de gendarmes, et qu'il était fort ingénieux d'emmener avec soi, de peur de les rencontrer». Sans se départir de sa plume pleine d'humour («Boire de l'eau est une volupté que je n'ai connue qu'en Espagne»), Gautier se montre sensible à la gaieté et au bon vivant espagnols : «la sobriété et la patience des Espagnols à supporter la fatigue est quelque chose qui tient du prodige. Ils sont restés Arabes sur ce point. L'on ne saurait pousser plus loin l'oubli de la vie matérielle. Mais ces soldats, qui manquaient de pain et de souliers, avaient une guitare». Si l'écrivain est conscient de l'influence que la parution des articles dans la presse a sur son écriture, «je ne te fais pas de détails pittoresques. Tu verras cela dans les papiers publics» (Lettre de Théophile Gautier à sa mère, Burgos, 16 mai 1840), le Voyage en Espagne demeure une expérience jalon dans le développement esthétique de Gautier. Plus qu'un simple récit de voyage, l'ouvrage révèle «son rapport poétique avec le monde visible» (François Brunet) dont certains accents se distingue ici: «Le passage de la procession est poudré de sable fin, et destendidosde toile à voile, allant d'une maison à l'autre, entretiennent l'ombre et la fraîcheur dans les rues [...] Le manège perpétuel des éventails qui s'ouvrent, se ferment, palpitent et battent de l'aile comme des papillons qui cherchent à se poser ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1980. In-8°, 144p. Broché.
David Graham BURNETT, Sur la composition de la Comédie de la Mort. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Théophile Gautier et son Espagne retrouvée dans l'uvre gravé de Goya. Harry COCKERHAM, Quatre voyages de Gautier en Angleterre. Quelques documents. Claude-Marie SENNINGER, España à mi-chemin entre La Comédie de la Mort et Émaux et Camées. HÉVELYNE, Les Grotesques de Théophile Gautier, les Grotesques de la Musique d'Hector Berlioz. Gaston DUPOUY, A propos du Capitaine Fracasse. Pierre CAIZERGUES, Apollinaire et Gautier. Marianne CERMAKIAN, Le Journal d'Eugénie Fort (1856-1872). Claudine LACOSTE, Joseph Linguay : profession de foi politique. Jean RICHER, Notes bibliographiques. Claudine LACOSTE, Théophile Gautier et la presse de son temps II. David Graham BURNETT, Complément au dossier américain sur Théophile Gautier. Sho KIMATA, Théophile Gautier au Japon.
Paris, Plon, Paris, Plon1874 ; in-12, broché. 2 ff., frontispice, 353 pp., 1 f. blanc.EDITION ORIGINALE. Portrait de Th. Gautier gravé par Rajon, d’après une jolie photographie faite à Paris en 1864 par Ch. Barenne. “On sait avec quelle rare finesse Rajon a gravé ce portrait à l’eau-forte” dit Boucher n°102.Contient des souvenirs évoquant les rapports entre Gautier et Malassis.Vicaire III, 699. Un peu débroché.GAUTIER (Pierre-Jules-Théophile).Le « poète impeccable » auquel Baudelaire dédia les Fleurs du Mal, fut un des auteurs de premier rayon de Poulet-Malassis. L’éditeur, hélas, ne fit pas fortune avec les livres de Gautier qui se vendaient mal. Mais le portrait du poète d’Emaux et Camées figurait en bonne place dans la luxueuse librairie du passage Mirès, parmi les médaillons peints des « auteurs-maisons ». Gautier et Malassis ne furent sans doute jamais intimes, car sans idées politiques précises, Gautier s’était peut-être un peu trop facilement adapté au Second Empire. Il faisait figure de personnage officiel, surtout dans l’entourage de la princesse Mathilde, qui le nomma son bibliothécaire en 1868. Poulet-Malassis, exilé alors à Bruxelles, n’a jamais fréquenté le salon de la cousine de Napoléon III, ces deux Bonaparte que liaient un attachement et un dévouement inaltérables. Gautier est mort en 1872, six ans avant Malassis.
Paris, Gautier, Quillau, Lamesle, 1746 (i. e. 1745-1748).
Première édition de la "Myologie". Le plus bel ouvrage de Jacques Gautier d'Agoty. On y trouve sa célèbre gravure de l'Ange anatomique: une femme vue de dos, disséquée de la nuque au sacrum. L'illustration se compose de 20 magnifiques planches imprimées en quadrichromie, d'après un procédé inventé par Le Blon. Elle sont toutes vernies, afin d'imiter la peinture à l'huile. Les exemplaires avec les planches vernies se vendaient plus chers. C'est, après quelques gravures séparées, le premier ouvrage de Gautier d'Agoty et "sans conteste son chef-d'oeuvre, le livre auquel il accorde le plus de soin, tant dans l'invention de ses images que dans le traitement de la technique." (Anatomie de la couleur). De fait, cette "Myologie" est composée, comme l'indique le titre, de deux séries qui ont été publiées séparément : l'Essai d'anatomie en tableaux imprimés qui représentent au naturel tous les muscles de la face, du col, de la tête, de la langue et du larynx, avec 8 planches. - Suite de l'Essai d'anatomie... représentant au naturel tous les muscles du pharynx, du tronc et des extrémités supérieures et inférieures, de 12 planches - dont 11 sur double page. Il a fallu quatre années pour imprimer tout l'ouvrage. On lit au verso du feuillet d'explication de la troisième planche, un achevé d'imprimé de 1745, pour la 8e, 1746 et pour la dernière, 1748. Jacques Fabien Gautier d'Agoty (Marseille, 1716 - Paris, 1785) a travaillé d'après les dissections menées par Joseph Guichard Duverney. Dans les années suivantes, Gautier procédera lui-même à des dissections, avec pour ses gravures, un résultat scientifique et artistique, beaucoup moins convaincant. On a relié dans cet exemplaire, à la suite du titre et des feuillets liminaires de la "Myologie", le titre et l'avertissement de l' "Essai d'anatomie". Les gravures sont en excellent état de conservation. BNF, Anatomie de la couleur, l'invention de l'estampe en couleurs n° 92 et suivants. /// In-folio de (27) ff. de texte., 20 planches, Demi-vélin vert. (Reliure récente.) //// First edition. The "Myologie" is the most beautiful work of Jacques Gautier d'Agoty, remarkable for its striking 20 mezzotints printed in color and varnished in some copies, like this one, to resemble oil paintings. It contains Gautier's most famous engraving, 'l'ange anatomique': a woman seen from behind, dissected from the nape to the sacrum, the muscles of her back stripped out like an angel's wing. In fact, this "Myology" is composed, as stated on title, of two series which have been published separately : 'l'Essai d'anatomie' which shows the muscles of the face, neck, head, tongue and larynx, with 8 plates. And 'Suite de l'Essai d'anatomie' showing all the muscles of the pharynx, torso, arms and legs, with 12 plates - of which 11 on double page. The whole work was printed during four years. This copy was bound with title and avertissement of 'Essai d'anatomie', following title and introductory pages of 'Myologie". Plates are in excellent state of preservation. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
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Judith GAUTIER, fille aînée de Théophile Gautier, Madame Catulle MENDÈS par son mariage, fut une des femmes les plus fascinantes de son époque. Elle entre en littérature par la publication dun article concernant la traduction dEuréka dEdgar Alan Poe par Baudelaire, ce qui lui vaudra lenthousiasme du poète. Elle parle en outre le chinois grâce aux leçons de Tin-Tun-Ling, réfugié politique chinois accueilli par Théophile Gautier, et publie un recueil de poésies, Le Livre de Jade, une traduction danciens poèmes chinois, à vingt-deux ans. Grande admiratrice de Richard Wagner, elle est aussi lamie intime de Victor Hugo auquel elle a inspiré plusieurs poèmes. Ses souvenirs paraissent dans La Revue de Paris sous le titre Le Collier des jours, entre 1904 et 1909. Lettres relatives (pour la plupart) à la parution dans la Revue de Paris des souvenirs de Judith Gautier sous le titre : « Le Collier des jours ».HÉBERT. 1817-1908. Peintre. 3 L.A.S. et 1 C.A.S. « Hebert » à « Chère Judith ». Paris, 1904. 4 pp. in-8 et 7 pp. in-12. sans date : ...Jai lu hier soir votre sixième article sur le second rang du Collier et je ne veux pas attendre ce soir pour vous dire tout le plaisir quil ma fait. Il est impossible de mieux raconter, et de raconter des choses plus intéressantes, surtout pour ceux qui comme moi, ont conservé un culte pour la mémoire du grand Théo. Si vous saviez combien nous vous remercions de nous faire revivre dans ce milieu sans pareil et a jamais disparu sans espoir de revoir jamais rien qui lui ressemble ! Tâchez, chère Judith, de faire durer longtemps cette évocation des jours lointains... - 29 novembre [1903] - Le peintre témoigne de la bonne réception de : …lensemble des chapitres que javais lus avec tant dintérêt dans la Revue de Paris, pour vous dire tout le plaisir que je dois à ces souvenirs, si bien racontés par vous, il faudrait la plume éloquente de votre père, elle seule pourrait exprimer les frissons de joies et des regrets que jai éprouvés en vous lisant ! (...) je vais vous envoyer une belle photographie du Banc de pierre faite autrefois par Bingham qui vous rappellera le tableau si admirablement poëtisé par le grand poëte dans des vers immortels...- 1er janvier [1904] - Le peintre envoie tardivement à sa correspondante : …la photographie du Banc de pierre, que je vous avais promise (...). Jose espérer, chère Judith, que vous aurez eu un peu de joie à la vue de ce tableau que vous aviez très bien décrit et qui vous rappellera des jours heureux et lointains…- 3 janvier [1904] - Hébert linvite à venir ...vers la tombée de la nuit (...) prendre une tasse de thé amicale avec nous. Je serai très heureux de vous revoir et de vous faire encore mes compliments pour le 2° rang du Collier…BENJAMIN-CONSTANT. 1845-1902. Peintre. 2 L.A.S. « Benjamin-Constant » et « Benj-Constant ». S.l.n.d. et Neuilly, s.d. Au total 7 p. in-12. Papier de deuil : Le peintre travaille en ce moment dans son atelier à Neuilly où, ...très bientôt, je vous demanderai de poser pour votre portrait (...). Je suis resté un fanatique du dieu Théo... de ce brave et grand artiste qui sonna si haut, et si généreusement la fanfare de 1830 ! Et après avoir admiré le père il ma été facile dadmirer la fille, la digne fille du père...PAILLERON. 1834-1899. Dramaturge. L.A.S. « Edouard Pailleron ». S.l.n.d. [jeudi 28 avril]. 1 p. in-12 : ...Merci Madame, de lhonneur que vous mavez fait en menvoyant cette ?uvre étrange et charmante, merci du plaisir que jai eu en la lisant...PRÉVOST-PARADOL Lucien-Anatole. 1829-1870. Journaliste. L.A.S. « P. Paradol ». S.l.n.d. 1 p. in-8 : ...Vous nêtes nullement oubliée mais la difficulté de trouver un moment ma jusquici privé vous [sic pour du] plaisir daller vous voir...POPELIN. 1825-1892. Peintre et poète. L.A.S. « Claudius Popelin ». S.l., 22 mai 1869. 1 p. in-8 sur papier de deuil : …Jai reçu, ma Chère Judith, votre Dragon-Impérial (...). Jirai, avant peu, vous porter une petite Yo-Men-Li de ma façon qui ne vaudra pas la vôtre à beaucoup près, sans cela, aurais-je le droit de me dire votre admirateur… Il conclut …Je baise vos belles mains et je voudrais vivre à vos pieds… Judith Gautier publie son roman Le Dragon Impérial en 1869, sous le nom de Judith Mendès. Yo-Men-Li, personnage féminin de ce roman, accompagne le héros Ta-Kiang.