Paris, Léopold Collin, 1808 2 tomes en 3 vol. in-12, [2] ff. n. ch., 308 pp. ; [2] ff. n. ch., 230 pp. ; titre de relais, pp. 231-465, demi-chagrin noir, dos lisses ornés de pointillés, guirlandes et filets dorés, tranches mouchetées Coiffes frottées. (reliure du XIXe siècle).
Unique édition de cette correspondance parfaitement et consciemment apocryphe : Marie-Armande-Jeanne Gacon-Dufour (1753-1835) en est bien l'auteur, et non l'éditeur ; elle a composé ses lettres à partir des anecdotes qu'elle entendait comporter lorsqu'elle remplissait les fonctions de lectrice à la Cour de Louis XVI. Leur authenticité est naturellement douteuse.C'est que, auteur des plus prolifiques, Madame Gacon-Dufour écrivit sut tous les sujets, de l'agronomie au roman historique, en passant par l'économie domestique. Elle fut aussi très liée à Sylvain Maréchal et s'intéressa particulièrement à la cause des femmes ; ce thème est d'ailleurs central dans ses écrits, et elle réfuta l'ouvrage de son ami en publiant Contre le projet de loi de S*** M*** [Sylvain Maréchal] portant défense d'apprendre à lire aux femmes (1801).Quérard II, 643-644.Cachets de divers établissements tenus par la Compagnie de Jésus.
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1809-1823. 2 pp. in 8°.
– A une femme. 2 septembre 1809. «Je pense... que vous ne trouverez pas mauvais que je m’adresse à vous pour vous prier d’engager Mr Dumolard de donner quelques jours de répis pour le terme du billet de mille livres... Ce n’est pas Colin qui paÿe c’est celui qui est caution dans ce moment il est difficile de toucher mais encore une fois c’est l’affaire de quelques jours...» – A Etienne-François Bazot, 13 janvier 1823: Elle espérait le voir la veille à l’Athénée. «J’ai besoin de causer avec vous, pour mon intérêt, car je ne doute aucunement de votre obligeance à remplir mon espoir.»