Paris, Michel Lévy frères, 1853. In-8 de (2)- 320 pp., basane rouge, dos lisse orné titré "Falanbel Épreuve", entièrement non rogné (reliure de l'époque).
Exemplaire d'épreuves abondamment corrigées de l'unique roman d'Alexis Blondel, publié en 1853 chez Michel Lévy frères. Les corrections à l'encre ou au crayon couvrent chaque page de biffures, renvois dans la marge, rectifications mais aussi développements et reprises de quelques passages.Au printemps de l’année 1834, vivait à Paris un ouvrier, non de ceux faits pour l’établi, mais de ceux-là qui ont la figure pâle et allongée, lisant chaque matin le journal, et assistant aux cours de la Sorbonne et du Collège de France, pèsent en leur main le fort et le faible des empires, et jugent de la moralité des peuples et des potentats. Il s’appelait Sosthène Falanbelle (incipit).En 1853, le Second Empire entre dans sa deuxième année, Alexandre Dumas publie Joseph Balsamo et George Sand Les Maîtres sonneurs mais l'inconnu Alexis Blondel inscrit son premier (et unique) roman dans cette nouvelle littérature ouvrière représentée par Agricol Perdiguier dont les Mémoires d'un compagnon avaient paru en 1852. Salué par le seul Jules Janin ("Alexis Blondel a vécu, j'en suis sûr, dans la foule des ouvriers de Paris, il en sait toutes les espérances, toutes les vanités et s'il ne les a pas partagées, il en a connu du moins tous les égarements"), L'Inimitable Falanbelle fut vite oublié mais annonçait plus d'un demi-siècle en amont Martin Eden de Jack London.
"Avoir fait de chaque station de métro, la promesse d’une librairie." (Daniel Pennac, cité par Patricia Sorel, p. 103) Auteur : Alexis Margowski – Photographies : Martin Bruno / Keribus éditions Format intérieur : 210 x 260 - 52 pages – couverture toilée
C’est une déambulation, un très beau-livre. C’est une ode aux libraires, un hommage à Paris. C’est une déclaration d’amour totale aux livres et à tous les possibles qu’ils contiennent. L’écosystème du livre parisien est unique. C’est le fil qu’à choisi de tirer Alexis Margowski qui propose une balade en textes et en images dans « l’extravagante bibliodiversité » de la ville. Avec ses 626 librairies en tous genres – dont 27 sont des maisons centenaires voire plus –, les 230 bouquinistes qui entourent Notre-Dame depuis plus de 450 ans, les statues d’écrivains, les plaques mémorielles, les hôtels et cafés littéraires, les bibliothèques, les clubs de poésie… Paris semble bien être la capitale mondiale du livre ! Au fil des pages, on suit l’auteur avec délectation à la découverte de cet incroyable patrimoine littéraire.
[ERNST Max]. - SPIES Werner, BAATSCH Henri Alexis, BAILLY Jean-Christophe.
Reference : 12289
Saint-Paul, Fondation Maeght, 5 juillet - 5 octobre 1983. In-8, carré, cartonnage toilé et jaquette illustrée de l'éditeur, 176 pp.
51 illustrations en couleurs, 81 illustrations en noir. Textes de : Werner SPIES, Henri-Alexis BAATSCH, Jean-Christophe BAILLY, Jean-Louis PRAT. Biographie, Bibliographie. Qu'est-ce que le surréalisme ? Max Ernst. Photos sur demande.
Paris, NRF, Répertoire du Vieux Colombier, 1922. Petit in-12, format oblong, broché, 63 pp.
Photos sur demande.
P., A.-J. Marchant, 1802 ; in-8 broché. VIII-1f.-189pp.- 1 tableau et 4 planches hors-texte dont 2 dépliantes 1f. (table des chapitres) 3ff. (catalogue du libraire). Couverture d'attente en papier bleu, étiquette de titre. Mouillure pale en fond.
Nouvelle édition, corrigée et augmentée, de louvrage paru en 1774 (Chambéry, Gorrin). Joseph Alexis Barthélémy Costa de Beauregard (1726-1797), marquis de Saint-Genys, agronome et naturaliste, préconise dans cet ouvrage, à titre expérimental, l'assolement des plantations des terres agricoles ; il s'intéresse à un nouveau type de charrue plus propre aux terrains de montagne et consacre un long chapitre à la culture de la vigne et à la vinification... Nouvelle édition agronomie Savoie.
Paris, Librairie Marpon & Flammarion, s.d. (fin XIXè). In-12 ; 371 pp. Demi-percaline Bradel, pièce de titre chagrin rouge, couvertures conservées (reliure époque).
Alexis Bouvier, auteur dramatique et romancier français (1836-1892). D'origine très humble, il commença à se faire connaitre par des livrets d'opérettes, puis fit jouer des vaudevilles. Parmi ses très nombreux romans, Auguste Manette (1870) eut du succès ; certains sont à tendances sociales (Malheur aux pauvres, 1880). (P. Van Tieghem). Bon exemplaire. Photos sur demande.
Paris, Editions Nagel, Documents contemporains, 1945. In-12, broché, 155 pp.
Photos sur demande.
HOCHART, Bernard ; SAUVAIGE, Jehan ; BEHU, Noël ; [ MONTEIL, Amans-Alexis ; DELZANT, Alidor ]
Reference : 65863
(1563)
1 vol. long in-folio (41,5 x 20,5 cm) reliure XIXe demi-vélin blanc, 8 ff. manuscrits sur vélin, interfoliés de 8 ff. de papier vergé XIXe portant la retranscription manuscrite du texte original
On trouve ce beau recueil décrit en 1835 par l'historien Amans-Alexis Monteil (1769-1850) dans son « Traité des Matériaux manuscrits de divers genres d'histoire » : « C'est un de ces précieux manuscrits qui disent beaucoup depuis la première jusqu'à la dernière ligne quand on sait les faire parler ». Alexis Monteil déduit de nombreux renseignement intéressant de ce manuscrit, par exemple qu'il n’y avait pas encore de registres d'état civil', que « en prêtant serment on donnait la main à celui qui le recevait », que l'on « donnait à ferme les droits de douane », qu'il y avait « sur l'Escaut, au passage de Condé, deux péages, deux droits, dont l'un, le grand, appartenait aux bourgeois de la ville si aujourd'hui vous ne voulez plus les appeler les seigneurs, et l'autre, le petit, appartenait au seigneur de la Marche ». On trouvera dans ce manuscrit le rôle (liste) du visnaige par eau, du visnaige par terre, mais aussi deux rôles de tonlieux et d'étalages. L'ouvrage a été relié (on a conservé l'ancienne pièce de vélin qui servait probablement de dos au document d'origine) et interfolié (avec la transcription partielle mais néanmoins assez complète), par Alexis Monteil lui-même. Dans un de ces catalogues de vente, Monteil écrivait d'ailleurs à propos de ses manuscrits : « Les manuscrits historiques sur parchemin ont leurs feuillets séparés par des feuillets en papier d'égale dimension, sur lesquels ont été extraits les passages les plus intéressants dont on a eu besoin ». La provenance de de cet important document est remarquable : des bibliothèques d'Alexis Monteil puis d'Alidor Delzant, avec sur la couverture d'origine du document sa signature autographe précisant « Bibliothèque de Paraÿs, Lot et Garonne, juillet 1898 » et son bel et grand ex-libris gravé en garde. De plus, un petit billet manuscrit rédigé par Delzant fournit des hypothèses à propos de Noël Béhu et précise : « Voir mes papiers relatifs à Condé Maltôtes 1570 et le rôle qui me vient de la vente d'Alexis Monteil ». Secrétaire et exécuteur testamentaire des frères Goncourt et du grand critique et écrivain Paul de Saint-Victor, Alidor Delzant (1848-1905) est né à Condé-sur-Escaut (Nord) et meurt à Parays (Lot-et-Garonne). Beau document, bien relié, de belle provenance. Monteil, Traité, 150 s.
Paris, Michel Lévy frères, 1861. In-8 (213 x 142 mm), 2 ff. n. ch., IV pp., 471 pp. Bradel de percaline marron, dos fendu et décollé, coiffe de tête arrachée, pièce de titre manquante, rousseurs.
Édition originale posthume, rassemblant plusieurs textes et fragments inéditsd’Alexis de Tocqueville ainsi que la correspondance au comte Louis de Kergorlay, à Eugène Stoffels et à Alexis Stoffels. Le deuxième tome entièrement consacré à la correspondance fait ici défaut. Ces documents sont précédés d’une importante notice biographique de Gustave de Beaumont (1802-1866), ami de Tocqueville avec qui il embarqua en 1831 pour étudier le système pénitentiaire américain. Beaumont publia par la suite une édition des Œuvres complètes de Tocqueville en 9 volumes. Exemplaire enrichi d’une lettre autographe relative à une visite de Tocqueville, adressée par Louis-Émilien Durègne de Lauraguet, sous-préfet de Cherbourg de 1851 à 1859, à un consul. Cette lettre de deux pages, datée du 20 août 1856 sur papier à en-tête de la sous-préfecture de Cherbourg, est légèrement effilochée dans la marge extérieure mais on restitue facilement les quelques lettres manquantes: "Mon cher consul, Je viens de recevoir la visite de M. Alexis de Tocqueville, à qui j’ai fait part de nos projets de demain. L’éminent académicien m’a répondu qu’il serait enchanté de faire votre connaissance et de vous recevoir: il a ajouté qu’il comptait bien que nous acceptions à dîner à Tocqueville, la seule manière de faire une visite à la campagne…" Exemplaire offert par Mary de Tocqueville à son amie Alicia Falls, née Hamond (1838-1907) qui l’a elle-même offert à Gerald Beresford Fitzgerald (1849–1915). Ces deux ex-donos manuscrits sont respectivement datés du 14 janvier 1861 et de juillet 1892. Alicia Falls a laissé un livre, Foreign courts and Foreign Homes (1898), dans lequel elle évoque les séjours au château de Tocqueville en compagnie d’Alexis et de Mary. Intéressante provenance.
Paris, Librairie militaire dAnselin, 1835. 1835 1 vol in-8° (130 x 210 mm) de : [2] ff. (faux titre, titre) ; 256 pp. (dont introduction et table). (Rousseurs). Envoi de lauteur au regard de la page de titre : Hommage damitié de lauteur. Demi-basane verte, dos lisse orné et titré, plats recouverts de papier marbré vert.
Edition originale et unique de cet ouvrage rare sur la guerre dans la province algérienne dOran dû à Louis Alexis Desmichels (1779-1845), militaire français nommé commandant des troupes sur place (1833). De simple soldat de la Révolution française, Desmichels devient général sous la monarchie de Juillet, il est particulièrement connu pour son rôle dans la conquête de l'Algérie et ses relations avec Abd el-Kader. Ce dernier, émir algérien, a lutté contre la conquête de lAlgérie par la France et signé le traité de de paix de 1834 avec le commandant Desmichels. Ainsi, dans une première partie jusquà la p. 93, le présent ouvrage relate les combats dans la province dOran, 15 mois après la fin de ceux-ci, tout en apportant le regard de lauteur sur les habitants de cette province. Toutefois, dans une seconde partie bien plus longue (p. 94 jusquà la fin, p. 256), lauteur développe davantage les circonstances de la résolution du conflit et notamment la signature du traité avec Abd el-Kader (1834), en plus de se défendre des accusations à son encontre. Effectivement, le présent ouvrage est une manière pour lauteur de défendre sa cause non seulement dans la gestion des conflits mais surtout dexpliciter les circonstances de la signature du traité. En effet, ce dernier, conclu dans des formes peu claires (le texte en français ne correspondant pas au texte en arabe, beaucoup plus avantageux pour l'émir), Desmichels subit un certain discrédit. En conséquence, il est relevé de ses fonctions et remplacé par le général Trézel en février 1835. Le présent ouvrage est donc avant tout rédigé à la défense de son bilan lors de ce conflit. On peut notamment lire p. 226 : Je demande sil est possible dadmettre que jai pu accueillir une proposition qui aurait autant blessé lamour propre national, et que je me fusse soumis à recevoir des conditions de celui qui, bien loin de pouvoir men imposer, était réduit à accepter toutes celles que je lui dictais. Le prétendu monopole de grains que jaurais concédé à lémir, en lui abandonnant le port dArzew, est une invention grossière dont l'absurdité sera facilement démontrée par ce seul fait que cette place, gardée par nos troupes, est uniquement habitée par des négociants européens, et que les grains quAbd-El-Kader y fait apporter sont soumis, comme ceux des autres arabes, aux taxes des douanes françaises.. Exemplaire relativement bien conservé avec envoi de lauteur de cet ouvrage rare à la défense du bilan du commandant Louis Alexis Desmichels. 1 vol. 8vo (130 x 210 mm) with : [2] ff. (false title, title) ; 256 pp. (including introduction and table). (foxing). Inscription from the author next to the title page: Hommage damitié de lauteur. Green half-basane, smooth spine decorated and titled, boards covered with green marbled paper. Unique first edition of this rare work on warfare in the Algerian province of Oran by Louis Alexis Desmichels (1779-1845), a French military officer appointed commander of troops there (1833). Desmichels went from being a soldier during the French Revolution to a general under the July Monarchy, and is particularly well known for his role in the conquest of Algeria and his relations with Abd el-Kader. The latter, an Algerian emir, fought against the French conquest of Algeria and signed the 1834 peace treaty with Commandant Desmichels. Thus, in the first part, up to p. 93, the present work recounts the fighting in the province of Oran, 15 months after its end, while providing the author's view of the province's inhabitants. However, in a much longer second part (p. 94 to the end, p. 256), the author develops the circumstances surrounding the resolution of the conflict, in particular the signing of the treaty with Abd el-Kader (1834), as well as defending himself against the accusations made against him. Indeed, the present work is a way for the author to defend his cause not only in conflict management, but above all to explain the circumstances surrounding the signing of the treaty. As the treaty was signed in an unclear manner (the French text did not correspond to the Arabic text, which was much more advantageous to the Emir), Desmichels was discredited. As a result, he was relieved of his duties and replaced by General Trézel in February 1835. The present work is therefore primarily written in defense of his record during this conflict. On p. 226, we read: "I ask if it is possible to admit that I could have accepted a proposal that would have so wounded national self-esteem, and that I would have submitted to receiving conditions from someone who, far from being able to impose any on me, was reduced to accepting all those I dictated to him. The alleged grain monopoly I conceded the Emir, by abandoning the port of Arzew to him, is a crude invention whose absurdity will be easily demonstrated by the simple fact that this place, guarded by our troops, is inhabited solely by European traders, and that the grain Abd-El-Kader has brought there is subject, like that of other Arabs, to French customs taxes". A relatively well-preserved inscribed copy of this rare work in defense of Commandant Louis Alexis Desmichels' record.
Paris, chez l'auteur et chez Migneret, 1818-1826 11 volumes in-8 (21 x 12,5 cm), XVI-464, 515, 638, 628, 630, 481, 588, 559, 512-(2), 606 et 384 pages. 7 planches gravées reliées à la fin du troisième volume. Reliure de l'époque demi-veau caramel beurre salé, dos lisse ornés, filets dorés. Exemplaire en très bon état, reliure solide et décorative, intérieur frais. Beau papier vergé fin. Quelques rousseurs à quelques feuillets seulement. Légers frottements aux reliures, sans gravité. ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. Les tomes 1 à 4 sont datés de 1822 et portent la mention de troisième édition. Le tome 5 est daté 1818 et porte la mention de seconde édition. Les tomes 6 à 11 ne portent aucune mention d'édition (édition originale) et sont datés 1818 à 1826. Les planches gravées à la fin du troisième volume montrent divers appareillages et organes : bandage pour la fracture de la clavicule (planche 1), machine pour exercer l'extension continuelle des membres inférieurs (planche 2), attelle de jambe (planche 3), appareillage pour fracture de la rotule (planche 3bis), rotule fracturée (planche 4), tumeur des muscles (planche 5), tumeur osseuse (planche 6).
Dans l'ordre des volumes on trouve : De l'inflammation - des abcès - De la gangrène - De la brûlure - Des plaies - De tumeurs - Des ulcères - Des fistules - Des fractures - De la carie - Du Spina-Ventosa - De la fragilité des os - De l'entorse - Des luxations - Des plaies des articulations - De certaines difformités - Des opérations - Des plaies de la tête - Des tumeurs de la tête - Des maladies des yeux - Des maladies de l'oreille - Des maladies des fosses nasales - Des maladies de la bouche - Des maladies du cou - Des maladies de la poitrine - Des plaies du bas-ventre - Des hernies du bas-ventre - Des maladies des reines - Des maladies des uretères - Des maladies de la vessie et de l'uretère - Des maladies de l'anus et du rectum - Des maladies des parties génitales - Des maladies de la main - Des amputations - De la saignée - Des cautères. Alexis Boyer (1757-1833) est connu en tant que premier chirurgien de Napoléon Ier. Il est né à Uzerche, le 1er mars 1757. Issu d'une famille modeste, il monte dans la capitale en 1774 alors qu'il est âgé de 17 ans. A Paris il rencontre un étudiant en médecine qui le fait rentrer chez un barbier en tant que premier garçon. Tout son temps libre, il assiste à des dissections, la boutique du barbier étant voisine des amphithéâtres d’anatomie. Après 5 années d’études dans des conditions précaires, il obtient en 1781, la médaille d’or de l’Ecole pratique du collège de chirurgie. En 1782, il est élève dans l’hôpital de la Charité. Il y suit les cours et fait des pansements. Le 9 juillet 1787, il remporte le poste de chirurgien gagnant maîtrise pour lequel il postulait. En 1789, patriote convaincu, il participe, aux côtés des étudiants du collège de médecine, à la prise de la Bastille. En 1792, après délibération de l’Assemblée, Boyer devient chirurgien en second de la Charité. En 1795, Boyer est professeur de médecine opératoire à l’Ecole de santé de Paris. Très vite, lui est confiée la chaire de clinique externe. Après avoir enseigné l’anatomie, il inculque ses connaissances de chirurgie aux étudiants. Cette même année il rejoint l’école de Desault d’anatomie de l’Hôtel-Dieu, en tant que médecin tout d’abord, puis professeur adjoint. C’est au contact de cet éminent médecin que Boyer comprend toute l’impérative nécessité d’aborder l’anatomie avec rigueur et méthodologie. En 1797, il fait paraître le premier des quatre tomes de son Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, dont la publication s’échelonne de 1797 à 1805. Avec le départ d’Antoine Dubois en Egypte, en 1798, il devient incontournable dans son domaine, ses maîtres étant prématurément décédés. Ainsi, enseigne-t-il tous les jours, quatre disciplines (anatomie, médecine opératoire, pathologie externe et clinique chirurgicale). Son cours de pathologie externe dure 15 ans et est le plus suivi. En 1804, il est nommé membre du service de chirurgie de l’Hôtel-Dieu, puis professeur de chirurgie à l’Ecole de santé. Il succède à Desault à la tête de la chaire de clinique chirurgicale. En 1805, Corvisart le recommande au nouvel empereur pour le poste de premier chirurgien officiant sur sa personne. Intègre et travailleur, Napoléon l’apprécie aussitôt et n’oublie pas de le combler d’honneurs. En 1806 et en 1807, il est aux côtés de son impérial patient pendant la campagne de Prusse. Quelques temps après, le Corse le missionne en Espagne pour y opérer le maréchal Suchet. A son retour, Napoléon l’autorise à rejoindre la Charité pour y continuer à délivrer son enseignement. Après avoir été fait membre de la Légion d’honneur, Boyer est fait baron de l’Empire en 1810. En 1811, il commence l’écriture de son Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent. En 1814, cinq volumes sont publiés. La parution des six autres se poursuit jusqu’en 1826. Cette œuvre fondamentale est ce qu’il y a de mieux pour l’époque dans le domaine de la chirurgie. Boyer y a recueilli toute son expérience et tout son savoir acquis au cours de ses nombreuses années d’exercice et de labeur. Après la fin de l’Empire, il devient le chirurgien consultant de Louis XVIII, de Charles X, puis de Louis-Philippe. Il ne confiait à personne le soin de vendre ses livres et les vendait lui-même à son domicile, parce que, dans un souci d’équité, il leur fixait un prix de vente qu’il estimait juste et ne respectait pas celui des éditeurs. Comblé d’honneurs, il est élu membre de l’Académie de médecine, dans la section de chirurgie, en 1820, titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale de la Charité en 1823, membre de l’Académie des sciences en 1825 et chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité la même année. Ses travaux en font un des précurseurs de l’urologie, 50 années avant que cette discipline ne soit reconnue en tant que spécialité médicale indépendante, la première chaire d’urologie ayant été créée en 1870, à l’hôpital Necker, par Félix Guyon. Il meurt en novembre 1833 à l'âge de 76 ans. Références bibliographiques : Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste, et l’étude des troubles mictionnels », in Prog. Uro., 2003 ; 13 : 527-532. Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste. La place de l’andrologie dans son œuvre. Varicocèle et hypospadias comme facteurs d’infécondité », in Andrologie, 2003 ; 13 (2) : 180-186. Bibliothèque Interuniversitaire (BIUM), communication personnelle, Paris, 2010. Boyer Alexis, Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, Migneret (éd.), Paris, tome I, 1810, 3 ème édition. Corlieu Auguste, Centenaire de la Faculté de Médecine de Paris (1794-1894), Alcan – Baillère – Doin – Masson (éd.), Paris, 1896. Dubois F., « Eloge de M. Boyer lu à l’Académie de médecine le 14 décembre 1852 », in Mémoires de l’Académie impériale de médecine, J.-B. Baillère (éd.), tome VII, Paris, 1853. Dupont Michel, Dictionnaire historique des Médecins dans et hors de la Médecine, Larousse (éd.), Paris, 1999. Ganière Paul, « Dubois Antoine (1756-1837), médecin », in Revue du Souvenir napoléonien, décembre 1988 ; 362 : 51-52. Goudeaux Edmond, Alexis Boyer (1757-1833), sa vie, son œuvre, Jules Rousset (éd.), 1904. BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE DE CET OUVRAGE IMPORTANT.
Phone number : 06 79 90 96 36
Régine Deforges / Collection " l'Or du Temps " 1970. In-8 broché de 200 pages au format 21 x 13,5 cm. Couverture à rabats avec titre imprimé. Dos resté carré. Plats et intérieur frais, malgré de légères traces d'ancien adhésif au verso des plats et aux pages de garde. Présentation et photo de Régine Deforges au 1er rabat. Texte érotique anonyme, signé Alexis.Edition originale en superbe état général, enrichi d'une laconique dédicace non nominative de Alexis.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
DURAZZO (Prince Alexis d'Anjou, duc de).
Reference : 50336
(1982)
ISBN : 9782213012148
Fayard, 1982, gr. in-8°, 382 pp, 12 pl. de photos hors texte, 16 pp de fac-similés en annexe, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur prétend que les filles du Tsar et la Tsarine n'auraient pas été exécutées à Iékaterinbourg et auraient survécu, et qu'il serait le petit-fils de la grande-duchesse Marie, et aurait été reconnu héritier des Romanov par les Obrénovitch... — Alexis Durazzo s'appelait en réalité Alexis Brimeyer, un citoyen belge connu pour avoir usurpé de nombreux titres européens. Il s'est ainsi proclamé prince d'Anjou Durazzo (par son père) et prince Romanov-Dolgorouky par ses « grands-parents » : Maria Nicolaïevna (troisième fille de Nicolas II) et Nicolas Dolgorouky (prince Dolgorouky). Or, comme Maria, Nicolas Dolgorouky a été exécuté par les bolcheviques lors de la révolution. En 1992, Alexis Brimeyer s'est également proclamé héritier du trône de Serbie. Il décède à Madrid, en 1995. Au final, ce « petit-fils » de Maria n'était sans doute qu'un mystificateur. Pourtant, quelques historiens le reconnaissent encore comme un descendant de Nicolas II.
Paris, Au Bureau du Journal d Euterpe, s.d. [ca 1820]. in 4°, demi-veau a coins, plats papier (reliure de l epoque). (1)f.-39 pp. Texte et musique graves.bon etat
Bon état.ex dono manuscrit Toulon 1824,Alexis Garaude (1779-1852), chanteur et compositeur, obtint le Prix de Rome en 1840 et appartint a la chapelle du roi.Photo et description sur demande.Picture and description upon request. Alexis de Garaudé (1779-1852), French composer, music and singing teacher. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
La France attache son nom à l’exploration des Mers Australes et publie la première carte de la Nouvelle-Zélande. Paris, Barrois l’aîné, 1783. In-8 deviii pp., 290 pp., 5 planches et 2 cartes hors-texte dont 1 dépliante, (1) f. Plein-veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 189 x 120 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de cet ouvrage capital pour l’histoire de la Nouvelle-Zélande et de la Tasmanie. Il s’agit du récit de l’une des toutes premières expéditions françaises en Australie et en Nouvelle-Zélande. Sabin, XVII, 439; Davidson, A Book Collector's Notes, pp. 98-99 ; Dunmore, t. I, p. 182 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 1104 ; Hill, 401; Hocken, pp. 21-22; Howgego, I, C222, p. 285; Le Nail, Explorateurs et Grands Voyageurs Bretons, p. 32; New Zealand National Bibliography, t. I, 1502. “The first printed French maps of New Zealand were Marion Dufresne’s maps of 1772 in this account of Crozet’s voyage.” (Tooley, The Mapping of Australia, p. XII et p. 308, 158). “Crozet’s narrative, apart from the drama of its story, has much careful observation on Maori life and custom and, with the reports of Cook and his officers, was virtually the only source material available for 40 years… ” (New Zealand National Bibliography). “It is an exceedingly rare item and is seldom available.” (Davidson, A Book Collector’s Notes, pp. 98-99). Excellent marin, bien en cour, féru des nouveautés scientifiques, mais aussi commerçant très actif, sa curiosité est éveillée par l’accostage à Port-Louis du « Brisson », lequel ramène en Polynésie le Tahitien Ahu-Toru qui avait accompagné Bougainville en France et auquel le célèbre circumnavigateur avait promis le retour au pays. L’intendant Pierre Poivre a des instructions très précises et le devoir d’organiser la suite du voyage. Marion-Dufresne propose de l’organiser - en grande partie à ses frais - en combinant le retour de Ahu-Toru, l’exploration du sud des Océans Indien et Pacifique au-delà des 45° de latitude sud afin de repérer un éventuel continent inconnu, la reconnaissance du littoral de la Nouvelle-Zélande aux fins «de profits de pêche», et, enfin, la poursuite de la recherche vers le détroit de Torrès et Timor d’un endroit «propice à l’établissement d’un comptoir commercial». Poivre est d’accord, informe le ministre et met à la disposition de l’entrepreneur-marin une flûte de 450 tonneaux le « Mascarin » ; Marion-Dufresne affrête de son côté la frégate « Marquis de Castries » qu’il confie à Julien Crozet avec lequel il a déjà navigué. Les deux navires appareillent de Port-Louis le 18 octobre 1771, trois mois avant l’expédition commandée à Kerguelen dans le but de trouver un éventuel «continent austral». Ahu-Toru décède de la variole (sans doute contractée à Port-Louis) le 6 novembre au large de Madagascar; il n’est plus nécessaire de remonter jusqu’à Tahiti, aussi Marion-Dufresne informe le ministre qu’il fait route au Sud-Est, sous les 40°: il découvre des îles: Crozet, celle qui - maintenant sud-africaine - s’appelle «prince Édouard» après qu’il l’eut baptisée Terre de la Caverne. Une avarie assez sérieuse oblige, en janvier 1772, à trouver un abri, puis un épais brouillard gène la lente reconnaissance de poussières d’îles, sans que l’on parvienne à détecter un véritable archipel. Fin janvier, l’expédition est géographiquement assez proche de celle de Kerguelen: peut-être Marion-Dufresne a-t-il découvert les Kerguelen avant Kerguelen ? En février, à l’initiative de Crozet, on oblique à l’Est et le 3 mars on est en vue de la terre de van Diemen (Tasmanie), 130 ans après ce dernier. L’escale est pittoresque, amicale avec les insulaires; on fait de l’eau et des fruits frais. Plus loin, les autochtones accueillent avec des lances et des sagaies, ce qui amène à en tuer quelques-uns. Marion-Dufresne traverse la mer de Tasmanie et longe les côtes de l’Ile nord de Nouvelle-Zélande, leur donne des noms français sans savoir que Cook a déjà procédé à cet inventaire et ces baptêmes en 1769. Il aborde la Baie des Îles, noue des relations amicales avec les Maoris locaux, remarque leur parenté linguistique avec les Tahitiens, fait beaucoup d’observations, établit trois camps, préludes dans son esprit à un « comptoir » plus sérieux. Mais les choses se gâtent ; on fait la fête le 8 juin, mais un petit groupe de matelots en reconnaissance ne rentre pas. Marion-Dufrene descend à terre avec un groupe d’hommes et ne revient pas. Le 12 juin, il est certain que l’intrépide commandant a été massacré ; la troupe est envoyée à terre, punit, exécute quelques Maoris, incendie un village après avoir trouvé les restes d’un repas cannibale. Il est impossible de rester dans ces conditions, décrites avec précision dans le journal de bord, et l’expédition appareille le 12 juillet, sous le commandement de Crozet et de son second Ambroise Le Jar de Clesmeur. Tous deux ignorent quels étaient les réelles intentions du disparu ; les officiers réunis en conseil décident de continuer à remonter la côte et de rejoindre la route du nord « sans chercher des terres éloignées », ils doublent ainsi l’Île Rotterdam des Tonga, relâchent aux Mariannes. La navigation est lente, difficile, les cas de scorbut se multiplient. Le 23 août, les deux unités franchissent l’équateur, obliquent vers l’ouest, relâchent à Guam ou le gouverneur espagnol fournit eau fraîche, vivres et soins ; il donne aussi un pilote pour conduire les deux navires jusqu’à Manille « où on tire quelques profits des cargaisons embarquées », les deux navires et les hommes remis en état appareillent à la fin de l’année et rejoignent Port-Louis sans encombre en avril 1773. Le ministre, et les autorités trouvent les résultats de l’expédition bien décevants: pas de continent austral, seulement d’arides poussières d’îles, au climat peu attrayant et à la végétation sans intérêt. Sur le plan commercial c’est un coûteux échec : la cargaison s’est mal vendue, il reste 400 000 livres de dettes, notamment les salaires des membres des équipages et les frais de réparations. L’affaire traînera jusqu’en 1788. La mort tragique de Marion-Dufresne, qui voulut faire cohabiter exploration et spéculation commerciale, ajoute à la désillusion et montre l’impossibilité d’une installation durable dans des terres aussi hostiles et éloignées. Sans doute cette aventure est-elle la dernière des «expéditions de découverte» telles qu’elles furent menées par la plupart des Marines occidentales des XVIIe et XVIIIe siècles. (Canal Académie, «Des marins et des navigateurs», Françoise Thibault, janvier 2013). «This was the only form in which the voyage was published; it did not appear in English until H. Ling Roth's translation of 1891». «Crozet’s narrative, apart from the drama of its story, has much careful observation on Maori life and custom and, with the reports of Cook and his officers, was virtually the only source material available for 40 years» (New Zealand National Bibliography). L’illustration se compose de 4 beaux portraits de Maoris, d’une représentation d’un cèdre, d’une carte dépliante révélant les découvertes de Surville et de plus petites cartes montrant les découvertes de Marion-Dufresne en Nouvelle-Zélande et en Tasmanie. Superbe exemplaire d’une grande fraicheur, conservé dans sa reliure de l’époque, de cette édition originale de la plus grande rareté.
Paris, Jules Rouff, 1892. 219 livraisons reliées en 2 vol. in-folio de 1752 pp., demi-basane verte, dos lisse orné, couvertures illustrées en couleurs conservées (reliure de l'époque).
Collection complète de la nouvelle édition de Rocambole publiée par Jules Rouff en 1892, la première dans ce format, ornée de nombreuses illustrations en couleurs dans le texte de Bombled, Kauffmann et Désiré Quesnel ; chacune des livraisons comportait une extraordinaire illustration à pleine page et deux illustrations dans le texte, en couleurs.Édition collective de l'ensemble des romans du cycle de Rocambole, à l'exception du dernier (Les Démolitions de Paris). Chef-d'oeuvre de la littérature populaire mettant en scène un héros surhumain, redresseur de torts et multipliant les identités : précurseur des Lupin et Fantômas, Rocambole fascinait encore Breton, Genet ou Sartre.Neuf parties ainsi distribuées : Prologue. 1- L'héritage mystérieux ; 2 - Le club des valets de coeur. Épilogue. ; 3 - Les exploits de Rocambole ; 4 - La revanche de Baccarat ; 5 - Les chevaliers du clair de lune. La dernière incarnation de Rocambole ; 6 - Le testament de Grain de sel. Le château de Belombre ; 7 - La résurrection de Rocambole. Le bagne de Toulon ; 8 - Les orphelines. Madeleine. Rédemption. La vengeance de Wasilika ; 9 - Le dernier mot de Rocambole. Les ravageurs. Les millions de la bohémienne. Le club des crevés. La belle jardinière. Le retour de Rocambole. Le bûcher de la veuve. Vérité sur Rocambole. La nourrisseuse d'enfants. L'enfant perdu. Le moulin sans eau. Newgate : le cimetière des suppliciés. Un drame dans le Southwark. L'enfer de Miss Burton. La sirène. Les amours du Limousin. La captivité du maître. Le fou de Bedlam. L'homme gris. Bel exemplaire. Quelques habiles et propres restaurations, une petite déchirure avec légère perte de texte page 559.
Librairie Plon 1939 VIII-400 pages in-8. 1939. Plein cuir titré au dos en lettres dorées 1er plat de la couverture conservé. VIII-400 pages.
Etat correct malgré la reliure salie et peu frottée. De fines rousseurs à la tranche supérieure sinon intérieur propre
Edisud 1985 155 pages Aix en Provence. in-8. 1985. broché. 155 pages. Avec cartes croquis et illustrations
Bon état
Editions Alain Barthelemy 1991 263 pages collection Escapades. in-8. 1991. Broché. 263 pages. Complet de la carte dépliante
Très bon état
Edisud 2004 144 pages in-8. 2004. Broché. 144 pages. Les îles Canaille - Soubeyrane - Saint Cyr - Carpiagne
Très bon état
Paris Fernand Nathan 1939 370 pages in-12. 1939. cartonné. 370 pages. - 6ème édition. Grand In-12 (184x131 mm) 370 pages. Plats cartonnés avec dos toilé. Plus de 300 exercices résolus ou à résoudre à l'usage des écoles nationales professionnelles des écoles pratiques d'industrie des écoles primaires supérieures et des cours de perfectionnement professionel. Avec de nombreuses figures en noir. Cartonnage en bon état général avec les coins frottés. Intérieur propre. Poids : 420 gr
Tours Editeurs Alfred Mame et fils 1895 344 pages in-8. 1895. relié. 344 pages. Grand In-8 (247x168 mm) 344 pages. Livre relié Demi-Cuir Dos à cinq faux-nerfs orné de motifs dorés. Fondateur de l'oeuvre des apprentis et des jeunes ouvrières.Illustrations en noir.Reliure en bon état général un peu salie avec le dos insolé. Intérieur un peu jauni avec des rousseurs éparses laissant une lecture très satisfaisante. Poids : 1140 gr
Milan 2002 137 pages in-4. 2002. Cartonné/Jaquette. 137 pages. Illustrations en couleurs
Très bon état (TB) général avec une griffure superficielle à la jaquettei