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‎SENTENCE DU SIEGE PRESIDIAL DE NANTES : qui condamne frère Charles-Joseph-Jean-Baptiste de Dessus-le-Pont, supérieur de la maison des Jésuites, au bannissement perpétuel.‎

‎ Amsterdam 1759 in-12 broché 1 fascicule, broché in-douze (paperback in-12) (16,4 x 10 cm), toutes tranches lisses rouges, sans illustrations (no illustration), [2], 4 pages, (1759) S. l. n. d.,‎

‎Titre conventionnel : [Acte. 1759-08-01]......Notes: "Qui déclare frère Charles-Joseph-Jean-Baptiste de Dessus-le-Pont ... atteint & convaincu d'avoir, contre ses propres déclarations & au mépris des loix, montré, fait lire & loué avec affectation le livre de Busembaum; & en outre violemment suspect d'avoir cherché en différentes conversations à répandre le poison dangereux d'une morale séditieuse ... Du premier aout 1759"--Page 1....Après l'attentat commis sur la personne du Roi, par Damiens, On a parlé de la réimpression de la théologie morale du jésuite Hermann Rusembaum. L'attentat de Damien ramena l'attention sur ces pages. On y releva plusieurs propositions qui pouvaient paraître favoriser le régicide. « Or, à la fin de décembre 1757, les Jésuites de Nantes donnaient à Maisdon, sous la direction de leur supérieur, le Père de Dessus- le-Pont, une mission de plusieurs semaines. Ce dernier, probabiliste convaincu, affirmait en public sa prédilection pour la Théologie morale de Buzembaum, dont le Parlement de Paris venait de mettre à son index un des ouvrages. Intentionnellement peut-être, il avoit laissé traîner, pendant plusieurs jours, sur la cheminée de la salle à manger, la Medulla theologi moralis du célèbre casuiste. Comme le clergé delà paroisse lui en avait manifesté son étonnement, le religieux s'était contenté de répondre qu'il était encore plus surprenant que le Parlement eût attendu près de deux cents ans pour condamner un livre imprimé avec le privilège du roi. « C'est un excellent manuel, avait-il ajouté, et j'en » fais volontiers usage dans mes conférences. Le Père de Dessus-le-Pont fut dénoncé à Nantes et se vit intenter un double procès, l'un au Présidial et l'autre à l'Officia- lité, pour lecture et propagande d'un ouvrage condamné par les tribunaux du roi et contenant par ailleurs des propositions censurées par l'Église. « Le procès traîna toute l'année 1758. Toutefois les juges laïcs prirent les devants. Une douzaine de témoins comparurent, la plupart à charge . . . . Leurs déclarations portèrent exclusivement sur le fait de l'ouvrage de Buzembaum ..( accusé par Le recteur de Maisdon et son vicaire, le recteur de Monnières, le chapelain de la Galissonnière et deux autres abbés, auxquels se joignirent trois laïcs)......Bel Exemplaire...RARE... en trés bon état (very good condition). en trés bon état ‎