La bibliothèque française Le Pays de la diversité Broché 1947 In-12, (18.5x11.5 cm), broché, 296 pages, précédé de la geste romantique de Flora Tristan contée par Lucien Scheler pour le centenaire de 1848 ; pliures sur le dos, traces sur les plats jaunis, état très correct. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Éditions du temps Cartonné 1960 In-8 (17,8 x 21 cm), cartonné toilé (sans le rhodoïd), dessin doré au premier plat, 118 pages, illustrations en noir ; ensemble bruni, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
P., La Bibliothèque Française, 1947, in-12, 296 pp, broché, bon état
"Flora Tristan, âpôtre du socialiste et du féminisme, est peu connue du grand public. Le livre que nous présente aujourd'hui Lucien Scheler a été élaboré très soigneusement, et ses lecteurs y trouveront à la suite d'une biographie passionnante, une anthologie de Flora Tristan qui donne une idée très suffisante de cette œuvre peu répandue. Lucien Scheler a choisi fort intelligemment ses morceaux dans les Pérégrinations d'une Paria (1838), dans les Promenades dans Londres (1840) et dans Union ouvrière (1843). Le premier de ces ouvrages est essentiellement autobiographique, mais contient aussi des aperçus pittoresques et instructifs sur la vie au Pérou vers 1830, alors que Flora Tristan y était venue tenter, auprès de l'aristocratique famille de feu son père, une démarche pour récupérer la succession de celui-ci. Les Promenades dans Londres (1840) contiennent d'intelligentes considérations et une grande masse de données sur l'Angleterre politique, économique, sociale, ouvrière, morale, etc... Dès lors la vocation de Flora Tristan s'est affirmée : le spectacle de la misère qu'elle sait observer et méditer lui découvre des vérités premières qu'elle va formuler dans son petit livre Union ouvrière (1843). Déjà les saint-simoniens avaient révélé l'existence des classes sociales, dont la classe ouvrière, la plus nombreuse, la plus utile, est la plus pauvre. Flora Tristan proclame, quatre ans avant Marx, que ces classes sont en lutte et que la classe ouvrière ne s'émancipera que par ses propres efforts. Mais l'apôtre, solidariste, souhaite que les autres classes sociales collaborent à cette émancipation, laquelle ne sera d'ailleurs possible que lorsque les ouvriers seront sortis de l'abjection dans laquelle ils croupissent, la plupart sans s'en douter. Reprenant et révisant les projets des réformateurs du compagnonnage, Flora Tristan entreprend de provoquer dans les milieux ouvrier ce noble désir de progrès laborieusement gagné. Après avoir fréquenté les miteux de l'Atelier et de la Ruche Populaire à Paris, ou telles autres élites ouvrières, elle part à travers la France, suivant l'itinéraire habituel des « Compagnons » ; d'avril à septembre 1844, elle prêche de ville en ville, le « nouvel évangile », signalée, surveillée par la police et parfois même inquiétée. Elle est diversement accueillie, obtenant çà et là des résultats qui l'enthousiasment, notamment à Lyon, à Marseille, à Toulon, à Carcassonne. Chemin faisant, elle cause avec des patrons, avec des bourgeois, avec des curés et des pasteurs ; quatre évêques lui accordent audience. Après quatre mois d'un voyage épuisant, voyage de propagande et aussi voyage d'études, elle vient mourir à Bordeaux en novembre 1844... Lucien Scheler a bien conté cette belle histoire, montrant avec exactitude les influences que notre apôtre avait subies, ou tout au moins les suggestions ; notamment les leçons d'outre-Manche : Robert Owen, les Chartistes, O'Connell. Il a aussi mis en valeur la tendance internationaliste de Flora Tristan. Je ne vois d'ailleurs aucune omission dans ce petit volume qu'il faudrait largement répandre. L'excellente étude donne une idée très exacte de l'apôtre." (Jules-L. Puech, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1949) — "Curieuse Flora Tristan. Elle meurt en 1844 à 41 ans, après un apostolat social de dix-huit mois qui n'a frappé « l'opinion » – celle qui lisait les journaux – que de façon marginale. Si elle a été l'amie de Victor Considérant, si elle a admiré Robert Owen, elle a brisé, vite, avec le Père Enfantin et le saint-simonisme, et les socialistes de sa génération qui lui survivront l'ignorent ; non seulement Marx, qu'elle aurait pu rencontrer pourtant à Paris, mais Proudhon qui, en elle, méprise d'abord la femme..." (Madeleine Rebérioux, Annales ESC, 1974) — "Ma grand'mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan." (Paul Gauguin)
Kjøbenhavn, Carl Lunds Bogtrykkeri, 1883. Folio. 39x27 cm. Contemp. hcalf. Richly gilt back and gilt borders on covers. Light wear to corners and a few scratches to binding. Titlepage. 5,(1) pp. (Index , Corrections and Addenda). With 171(of 175 ) Flora Danica-plates of Scandinavian trees and bushes. All plates engraved and in fine handcolouring, plates in near mint condition.
Scarce re-issue of Flora Danica in exquisite handcolouring, restricted to its trees and bushes. In this work, the last editor of Flora Danica, Joh. Lange selected all the original copper-plates which depicted trees and bushes from the whole work - in fact 9 of the earliest plates were damaged by fire, and as such not useable for a print to be taken - and made this re-issue, done with the original copper-plates as a separate issue of Flora Danica. Under his auspices all the prints were carefully hand-coloured with greatest care and often surpassing the original colouring. The paper used for the re-issue is of the same quality used for the last volumes of the original issue of Flora Danica of which the last volume, vol. 17, came out the same year as this extract, 1883. - Carl Christensen II, p.257 (No 119) - Nissen BBI: 1133 - Not in BMC (NH).
Tristan Flora Michaud Stphane Colloque international Flora Tristan
Reference : CYG23RT
ISBN : B0014MSAQY
Innsbruck, Edition Thomas Flora, (1994). 23 x 28. 72 n.n. S. mit 66 teils farbigen Zeichnungen. Originalpappband mit Schutzumschlag.
Mit handschriftlicher Widmung und einer kleinen Vogelillustration von Flora für Erica Pedrett. - Ecken schwach bestossen. Schutzumschlag leicht fleckig.
"KYLLING, PEDER - DANMARKS FØRSTE FLORA - THE FIRST DANISH FLORA.
Reference : 35592
(1688)
Hafniæ (København), uden angivelse af trykker, 1688. 4to. Nyere helpergamentsbd. i gl. stil, et af bindebåndene mangler. Kalligraferet rygtitel. (16),174,(24) pp. + Tilføjelses-og rettelsesbladet med stor træskåren slutvignet (2) pp. (Dette blad findes ikke i første del af oplaget iflg. Carl Christensen, ligesom den træskårne slutvignet mangler der). 4 blade løst indsat fra et andet eksemplar ( fol 5-8). 4 sidste blade med tab af øverste højre hjørner, repareret med teksttab. De 2 sidste har større tab af hjørnet, men er repareret. Første blade lidt tæt beskåret i højre margin. Ellers et ganske godt, rent eksemplar.
Den yderst sjældne originaludgave. ""Danske Lysthaver"" (Viridarium) er det klassiske værk i dansk floristisk litteratur, den første danske flora, og i 100 år den eneste. Heri opregnes 1103 arter, ordnet efter de latinske navne og tilføjede danske og tyske navne, samt blomsternes lokalitet. Værket blev til efter Kyllings udnævnelse til kongelig botaniker med en årsløn på 300 Rdl og med den hensigt at skulle udfærdige et katalog over alle Danmarks og Norges planter, for siden at udarbejde en virkelig Flora Danica indeholdende alle planter, der voksede vildt i Kongens to riger. Projektet lykkedes ved egne rejser, men også med vægtige bidrag fra botanikere, læger, præster etc. boende rundt omkring i rigerne. - Bibl. Danica II:189. - Thesaurus II:527.
Texts by Flora Miranda, Annelies Desmet, Antonia Seierl, Alec Empire, Katharina Van Sand and Karl Baier and more.
Reference : 61727
, HOPPER&FUCHS, 2023 Hardcover, 285 x 245 x 30 mm portrait, 352 pages, English. ISBN 9789464002195.
I AM DIGITAL takes you on an intimate journey through Flora Miranda?s extraterrestrial world of phygital identities. Explore technological storytelling, artistic haute couture creations and visions for creative fashion software. In the book, the multitude of Flora Miranda?s work unfolds in different subject areas. Enjoy a beautiful outsight of an immaterial world, an immaterial self. Experiencing the shift in the digital world with home computers and the internet, the ?digital? became her attitude to life. Expressing, shaping, and exploring this further evolving digital identity is the role of Flora Miranda?s creations. For I AM DIGITAL we created 1000 unique front and back covers. The black paper for the front and back cover was printed in three colours in LED-UV technique using offset printing on Heidelberger Druckmaschinen of Antilope De Bie Printing in Duffel.
Kopenhagen, Nicolaus Møller, (1761) 1766-1770. Folio. (37 x 25 cm.). Indbundet i 3 samtidige ensartede hldrbd. Rygforgyldning med blomsterstempler i rygfelterne. Forgyldt titeletiket på rygge. 2 kapitæler slidte med lidt skindtab. Lettere slidspor på rygge. Med 3 titelblade trykt i rødt og sort, hvert hefte med heftetitelblad samt indholdsfortegnelse (fra 8-10 sider) samt 537 (af 540) kobberstukne plancher- ikke kolorerede. (I første bind mangler 3 plancher: No. 112, 113 og 139). De 3 titelblade med tab af nederste venstre hjørne (kun lidt papirtab). Tekstblade og plancher rene og friske med kun ganske få mindre brunpletter.
Originaltrykket af Flora Danicas 3 første bind (= planche I-DXL) i ukoloreret stand med de tyske titel- og hefteblade. De enkelte 9 fascikler er dateret 1761-70 1763. Titelbladene of fascikelhefterne til Flora Danica udkom på tre sprog: dansk, latin og tysk. Her i den tyske version.First edition of the 3 first volumes of Flora Danica with the title-pages in German. With 537 of 540 engraved plates in the uncoloured version.Carl Christensen II, 2c. - Bibl. Danica II,190. - Hunt,594. - Pritzel,6799. - Nissen,2249.
Dijon, EUD, 1985, in 8, broché, VI-263 pages
Textes de Daniel Armogathe, Michel Baridon, Henriette Bessis, Peter Byrne, Jean Cassou, Club Flora Tristan de Paris, Denys Cuche, Dominique Desanti, Geneviève Fraisse, Jacques Grandjonc, Marie-Claire Hoock-Demarle, Pierre Lévêque, Stéphane Michaud, Michelle Perrot, Christine Planté, Magda Portal, Fernand Rude, Michèle Riot-Sarcey, Lucien Scheler et Marianne Walle ; suivis de lettres inédites de Flora Tristan. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, Raymond-Bocquet et Prévot, 1842, in-12, LVI-250 pp, Demi-toile grise à la bradel, pièce de titre grenat, couverture conservée [Arthur Scheller], Rare première "édition populaire", parue deux ans après l'originale : elle est dédicacée par l'autrice, la penseuse féministe franco-péruvienne Flore Célestine Tristán y Moscoso (1803-1844), "Aux classes ouvrières" : "L'horrible oppression que l'aristocratie anglaise fait peser que les peuples des Îles Britanniques (...) offre une leçon que les travailleurs de la terre entière doivent avoir constamment à la pensée" (p. V). L'ouvrage, qui dénonce "les vices du système anglais", est une invitation aux ouvriers français à en tirer la leçon, "afin que sur le continent on s'applique à les éviter" (p. XXII). Né à Paris, fille d'un aristocrate péruvien, Flora Tristan fut décrétée illégitime en raison du mariage religieux de ses parents, non reconnu en France. Elle épousa par nécessité le lithographe André Chazal, dont elle eut trois enfants : la dernière, Aline, est la mère du peintre Paul Gauguin. En 1825, elle se sépare de son mari, violent; elle change plusieurs fois de domicile afin de se soustraire à lui, mais elle ne parvient pas à l'empêcher d'enlever leur fille, à deux reprises. En 1838, elle publie les Pérégrinations d'une paria, où elle se décrit comme une femme en révolte contre son déclassement social et sa situation conjugale : exposé au ridicule, Chazal se venge en tentant de l'assassiner d'un coup de revoler qui lui perfore le poumon. Ayant survécu à sa blessure, elle ne cessera de dénoncer dans ses écrits la condition "d'esclave" des femmes, l'interdiction du divorce et les barrières de l'éducation féminine. Flora Tristan fréquentait le cercle féministe de la Gazette des femmes et les réformateurs sociaux, tels que Charles Fourier et Robert Owen : ses amitiés et son expérience lui permirent de percevoir les rapports entre la question des femmes et la question ouvrière, à l'aube de l'ère industrielle. L'exemple de l'Angleterre fut à ce titre représentatif pour elle : elle s'y rendit à trois reprises, en 1826, 1831 et 1835, et fut témoin de la misère des quartiers ouvriers, de la violence sociale, de la criminalité et de la prostitution, qu'elle révèle dans les présentes Promenades. Ex-libris manuscrit au verso de la page de titre, daté de mai 1846. Petites taches sur le dos. Quelques surcharges au crayon bleu, salissure sur la première page de texte, annotations au stylo à bille sur la première garde blanche. Susan Foley, "Tristan Flora". In Dictionnaire des féminismes (dir. Christine Bard), Paris, PUF, 2017, p. 1447 et suiv. Couverture rigide
Bon LVI-250 pp.
BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste (1778-1846) à TRISTAN, Flora (1803-1844)
Reference : 3129
(1838)
1838-1842 Une correspondance adressée à la femme de lettre féministe socialiste française, l’une des figures majeure du socialisme utopique du XIXe siècle, Flora Tristan (7 avril 1803 – 14 novembre 1844)Ensemble de 5 lettres adressées à Flora TRISTAN, formant 9 pages in4, in8 et in12, Alger, Paris et s.l, 1838-1842 et s.d.Adresses aux versos des seconds feuillets avec marques postales.Bory de Saint Vincent écrit ces lettres à Flora Tristan alors qu’elle a déjà pris contact avec Charles Fourier et travaille à son maître ouvrage.Elle publie en 1838 « Méphis » en deux volumes et vient de survivre à une tentative d’assassinat en 1839 par son ex-mari. Ses « Promenades dans Londres » en 1840 lui ont fait prendre conscience du prolétariat anglais l’amenant à publier en 1843 l’union ouvrière dans lequel se trouve cet adage célèbre « Prolétaires de tous les pays unissez vous ».La rencontre qu’elle fit avec Prosper Enfantin, qu’évoque Bory de Saint Vincent, eut une influence considérable sur la nature de ses réflexions.Bory de Saint Vincent va le lui présenter lors d’un dîner philosophique. Il évoque leurs « explorations ethnologiques » à Oran et ajoute « Je doute qu’il s’occupe encore de faire du saintsimonisme et des Religions. Il donne dans le positif, anime beaucoup de tables [...] ».
« Très belle paria,que pensez vous de moi, sinon que je puis vous oublier ? »Si vous aviez cependant une petite idée de votre valeur, vous n’auriez pas de ces idées là. Depuis que je vous ai vu, j’ai été non seulement fort occupé, mais un peu indisposé et ne suis presque pas sorti. Je ne voulais pas vous porter une figure blème, une humeur triste, bref tous les symptômes d’un malade. Ce temps là me tue au moral et au physique. Il me faudrait de la chaleur, du soleil, et vos beaux yeux pour me remettre. (…) » (sd, 42 ?). « Très aimable philosophe, (...) ». « Belle gazelle, vous voyez que je suis bien occupé, non seulement pour ne pas avoir été vous voir encore dans votre cherche-midi, mais encore pour demeurer à Paris aujourd’hui, où mes enfants voudraient que pour profiter des vacances, je les conduisisse à la campagne. Je ne puis en vérité de quinze jours encore aller de vos cotés. »BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste, naturaliste, aventurier, grand voyageur et soldat a eu plusieurs vies, après plusieurs publications savantes, il s’engage dans les armées de la révolutions en 1799, participe a une campagne scientifique en Australie, a la suite de pérégrinations chaotiques on le retrouve dans l’ile de la Réunion où en 1801 il commet la première ascension scientifique du Python de la fournaise. Il est de retour en France en 1802, il s’engage comme capitaine, en tant que dragon de régiment de cavalerie, il suivra la plupart des campagnes napoléoniennes, Austerlitz, Iéna, Friedland.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique. Actif pendant les 100 jours, il est balayé par le retour de Louis XVIII.Écarté de tout poste de responsabilité, il se décide en 1822 à rédiger son dictionnaire d’histoire naturelle en 17 volumes.En 1829, il fait partie de l’expédition de Morée, ses descriptions scientifiques d’une extrême importance et d’une qualité inédite jusqu’alors lui valent un retour aux affaires publiques.Il combat sur les barricades du Faubourg St germain et à l’Hôtel de ville.Après les trois glorieuses Bory est enfin après 15 ans réintégré dans l’armée à son grade de colonel. Élu député en 1831, il est finalement élu membre de l’académie des science en 1834.En 1839, il prend la tête d’une commission d’exploration scientifique en Algérie afin d’établir des travaux de même type que ceux en Égypte et en Morée.Bory décède à Paris en 1846.Notons également que Bory fut l’un des concepteurs de la théorise transformiste de Lamarck, défenseur de la génération spontanée, il fut un opposant de premier plan à l’esclavagisme, Victor Schoelcher le site comme l’un de ses soutiens en faveur de l’abolition.
1982 Paris, la bibliothèque française, , 1947, 20 x 12,5 cm, 296 pp, Bon état,
.
Paris Marcel Rivière, Editeur 1925 in 8 (22,5x14) 1 volume broché, portrait de Flora Tristan en frontispice, III et 514 pages [1]. Flora Tristan, Paris 1803 - Bordeaux 1844, femme de lettres, militante socialiste et féministe française. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste (1778-1846) à TRISTAN, Flora (1803-1844)
Reference : 3019
Une correspondance adressée à la femme de lettre féministe socialiste française, l’une des figures majeure du socialisme utopique du XIXe siècle, Flora Tristan (7 avril 1803 – 14 novembre 1844)Ensemble de 5 lettres adressées à Flora TRISTAN, formant 9 pages in4, in8 et in12, Alger, Paris et s.l, 1838-1842 et s.d.Adresses aux versos des seconds feuillets avec marques postales.Bory de Saint Vincent écrit ces lettres à Flora Tristan alors qu’elle a déjà pris contact avec Charles Fourier et travaille à son maître ouvrage.Elle publie en 1838 « Méphis » en deux volumes et vient de survivre à une tentative d’assassinat en 1839 par son ex-mari. Ses « Promenades dans Londres » en 1840 lui ont fait prendre conscience du prolétariat anglais l’amenant à publier en 1843 l’union ouvrière dans lequel se trouve cet adage célèbre « Prolétaires de tous les pays unissez vous ».La rencontre qu’elle fit avec Prosper Enfantin, qu’évoque Bory de Saint Vincent, eut une influence considérable sur la nature de ses réflexions.Bory de Saint Vincent va le lui présenter lors d’un dîner philosophique. Il évoque leurs « explorations ethnologiques » à Oran et ajoute « Je doute qu’il s’occupe encore de faire du saintsimonisme et des Religions. Il donne dans le positif, anime beaucoup de tables [...] ».
« Très belle paria,que pensez vous de moi, sinon que je puis vous oublier ? »Si vous aviez cependant une petite idée de votre valeur, vous n’auriez pas de ces idées là. Depuis que je vous ai vu, j’ai été non seulement fort occupé, mais un peu indisposé et ne suis presque pas sorti. Je ne voulais pas vous porter une figure blème, une humeur triste, bref tous les symptômes d’un malade. Ce temps là me tue au moral et au physique. Il me faudrait de la chaleur, du soleil, et vos beaux yeux pour me remettre. (…) » (sd, 42 ?). « Très aimable philosophe, (...) ». « Belle gazelle, vous voyez que je suis bien occupé, non seulement pour ne pas avoir été vous voir encore dans votre cherche-midi, mais encore pour demeurer à Paris aujourd’hui, où mes enfants voudraient que pour profiter des vacances, je les conduisisse à la campagne. Je ne puis en vérité de quinze jours encore aller de vos cotés. »BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste, naturaliste, aventurier, grand voyageur et soldat a eu plusieurs vies, après plusieurs publications savantes, il s’engage dans les armées de la révolutions en 1799, participe a une campagne scientifique en Australie, a la suite de pérégrinations chaotiques on le retrouve dans l’ile de la Réunion où en 1801 il commet la première ascension scientifique du Python de la fournaise. Il est de retour en France en 1802, il s’engage comme capitaine, en tant que dragon de régiment de cavalerie, il suivra la plupart des campagnes napoléoniennes, Austerlitz, Iéna, Friedland.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique. Actif pendant les 100 jours, il est balayé par le retour de Louis XVIII.Écarté de tout poste de responsabilité, il se décide en 1822 à rédiger son dictionnaire d’histoire naturelle en 17 volumes.En 1829, il fait partie de l’expédition de Morée, ses descriptions scientifiques d’une extrême importance et d’une qualité inédite jusqu’alors lui valent un retour aux affaires publiques.Il combat sur les barricades du Faubourg St germain et à l’Hôtel de ville.Après les trois glorieuses Bory est enfin après 15 ans réintégré dans l’armée à son grade de colonel. Élu député en 1831, il est finalement élu membre de l’académie des science en 1834.En 1839, il prend la tête d’une commission d’exploration scientifique en Algérie afin d’établir des travaux de même type que ceux en Égypte et en Morée.Bory décède à Paris en 1846.Notons également que Bory fut l’un des concepteurs de la théorise transformiste de Lamarck, défenseur de la génération spontanée, il fut un opposant de premier plan à l’esclavagisme, Victor Schoelcher le site comme l’un de ses soutiens en faveur de l’abolition.
(Copenhagen, 1800). 4to. Uncut without wrappers as issued in ""Det Kongelige danske Videnskabernes Selskabs Skrifter"". 204 pp. and 7 large folded engraved plates.
First edition of the first systematic description of the flora of Morocco. Schousboe was Danish consul-general in Morocco, and sponsored by the Dane Johann v. Bülow, he travlled round Morocco in the years 1791-93 to describe the flora. The catalogue descibes the plants in Danish and Latin. The work was translated the year after into German and many years later into French (1874). - Pritzel: 8343. - Jackson p. 351 (The French edition).
Flora Murray (1869-1923), médecin britannique, suffragette, fondatrice des hôpitaux avec personnel exclusivement féminin à Paris & Wimereux en 1914.
Reference : 011553
Flora Murray (1869-1923), médecin britannique, suffragette, fondatrice des hôpitaux avec personnel exclusivement féminin à Paris & Wimereux en 1914. Dessin original signé F.M. représentant un couple, probablement à Noël. Environ 14*9cm, trace de colle au dos. Le nom de l'artiste nous est donné par une note au dos. Le dessin est issu d'un fonds provenant de Madeleine de Gourcy (1897-1951) qui a été infirmière auprès de la Croix-Rouge pendant la guerre 14-18. Il se trouvait avec un autre dessin de Flora Murray et diverses choses d'infirmières ayant servi à cette époque. Il semble avoir fait partie d'un album amicorum de Madeleine de Gourcy. Les souvenirs de Flora Murray semblent très rares. [83-2]
Dijon, EUD, 1985, in 8° broché, VI-263p pages ; jaquette illustrée en couleurs.
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris ; Londres, H.-L. Delloye, éditeur ; W. Jeffs, libraire, 1840. In-8 de LI-(3)-412 pp., demi-toile verte, dos lisse orné de filets à froid, couverture jaune imprimée conservée (relié vers 1870).
Édition originale. « Sur les plans littéraire et sociologique, le meilleur livre de Flora Tristan, par sa composition, la rigueur de son étude, la sincérité de son témoignage. Si le ton frôle parfois celui du pamphlet, l'exposé ne cesse jamais d'être exposé sur l'observation des faits. En ce sens, aujourd'hui encore, l'ouvrage constitue un document dont l'intérêt n'a pas faibli. Il offre la peinture d'une société et d'une époque sous un éclairage brutal qui contraste singulièrement avec le charme romanesque des oeuvres de Dickens » (Leprohon, p. 237). Bel exemplaire, avec la couverture sans mention d'édition, portant la mention deuxième édition sur la page de titre. Très peu de rousseurs.Maitron III, 472 ; Albistur-Armogathe, p. 283 ; Gay III, 876.
Éditions J'ai lu 1987 1987. Flora Groult: Un seul ennui les jours raccourcissent/ J'ai lu 1987 . Flora Groult: Un seul ennui les jours raccourcissent/ J'ai lu 1987
Bon état
CURRIER (Nathaniel) & IVES (James Merritt) & PALMER (Frances Flora Bond.
Reference : LBW-8672
(1866)
New York, Currier & Ives, [1866]. 515 x 715 mm ; sur papier fort.
Superbe estampe dessinée par Frances Flora Bond Palmer, communément appelée Fanny Palmer. Elle a été lithographiée, finement coloriée à la main, et publiée par Currier and Ives à New York en 1866. La scène représente une course sur le Mississippi, une nuit de pleine lune, entre les deux bateaux à vapeur le Morning Star et le Queen of the West. Tandis qu'ils naviguent à pleine puissance, des flammes et de la fumée s'échappent de leurs cheminées. Le bateau victorieux remportait un bois de cerf, qu'il était autorisé à arborer pendant un an, entre les deux cheminées à l'avant du bateau, tel qu'on peut le voir ici à l'avant du Queen of the West. Deux autres bateaux les suivent, tandis que sur la rive, un feu de joie et une petite foule d'hommes acclament et saluent les passagers. Considérées comme de grands événements, les courses entre bateaux à vapeur ou steamboats, véritables palais de bois flottants à plusieurs étages, entourés de galeries-promenade, furent fréquentes entre 1830 et 1870. Comme le décrit Mark Twain, qui grandit dans une ville au bord du fleuve et passa quatre ans comme pilote de bateau fluvial (1857-1861), l'attrait et l'excitation de la vie sur le fleuve avaient un côté presque magique, surtout à l'approche d'une course de bateaux à vapeur. Il raconte dans ses mémoires, Life on the Mississippi (1883) : «À l'époque faste de la navigation à vapeur, une course entre deux bateaux à vapeur réputés pour leur vitesse était un événement d'une importance capitale. La date était fixée plusieurs semaines à l'avance et, dès lors, toute la vallée du Mississippi était en effervescence. La politique et la météo étaient oubliées, et on ne parlait plus que de la course à venir [...] La date choisie étant arrivée et tout étant prêt, les deux grands bateaux à vapeur regagnent le fleuve et restent là, manœuvrant un moment, semblant observer le moindre mouvement de l'autre, telles des créatures sensibles ; pavillons affaissés, la vapeur refoulée hurlant à travers les soupapes de sécurité, la fumée noire s'échappant des cheminées et obscurcissant l'air. Des gens, des gens partout; les rivages, les toits, les bateaux à vapeur, les navires, en sont bondés, et vous savez que les rives du vaste Mississippi vont être bordées d'humanité de là vers le nord, douze cents miles, pour accueillir ces coureurs.» (Sachant, Introduction to Art, 2016, p. 135). En 1870, le Natchez s'opposait au Robert E. Lee dans ce qui allait devenir la plus légendaire des courses de bateaux à vapeur de l'histoire des États-Unis. Construit à Cincinnati, dans l'Ohio, en 1854, le Queen of the West servit de navire commercial jusqu'à son acquisition par le colonel Charles Ellet Jr. en 1862, qui le transforma pour en faire un navire-éperon. Il opéra conjointement avec l'escadre du Mississippi lors de la bataille des eaux brunes de l'Union contre la flotte de défense fluviale confédérée pour le contrôle du Mississippi et de ses affluents pendant la guerre de Sécession. Le Morning Star naviguait essentiellement sur le Mississippi, et assurait la liaison entre Saint-Louis dans le Missouri, et la Nouvelle-Orléans en Louisiane. La maison Currier & Ives faisait régulièrement appel à des artistes renommés de l'époque pour créer les dessins à partir desquels ses lithographies étaient réalisées. Parmi ces artistes figurait Frances Flora Bond Palmer (1812 – 1876), souvent appelée Fanny Palmer. Artiste anglaise, Palmer connut le succès aux États-Unis grâce à sa collaboration avec les deux éditeurs. Entre 1849 et 1868, elle est créditée d'environ deux cents lithographies. Elle se spécialisait dans les estampes de paysage et de genre. Parmi ses sujets figuraient des scènes de fermes rurales, des navires et des architectures américaines célèbres, des chasseurs et des paysages de l'Ouest américain. Currier et Ives furent les éditeurs de lithographies historiques les plus prolifiques et les plus populaires d'Amérique. De 1835 à 1907, la maison dirigée par Nathaniel Currier (1813-1888) et James Ives (1824-1895), de New York, produisit plus de 7000 lithographies différentes sur des sujets très variés, constituant ensemble un panorama coloré de l'Amérique victorienne. Extrêmement populaires à l'époque aux États-Unis et en Europe, les estampes de Currier et Ives étaient vendues dans les librairies et les imprimeries, et vendues à la criée depuis des charrettes de colporteurs entre quinze cents et trois dollars pièce. Un large éventail de sujets était proposé, allant des natures mortes et des dessins humoristiques, des images religieuses et morales, des scènes romantiques rurales et urbaines aux portraits d'éminents hommes politiques et de célèbres chevaux de course, navires et trains. Ils publièrent également des représentations de sports et de jeux, d'incendies, de batailles et d'autres événements marquants. Currier, qui apprit l'art de la lithographie comme assistant chez Pendleton Brothers à Boston, fonda l'entreprise à New York en 1834. Ives, initialement comptable, devint associé en 1857. L'entreprise resta en activité jusqu'en 1907, bien que Currier ait pris sa retraite en 1880 et Ives en 1895. Grâce aux talents d'imprimeur de Currier et au sens aigu du goût du public d'Ives, l'entreprise devint l'entreprise de lithographie commerciale la plus prospère d'Amérique. Currier & Ives employait une équipe d'artistes, de maîtres lithographes et d'aquarellistes manuels qui, à la chaîne, répondaient à la demande de millions d'estampes. Leurs lithographies continuent d'être collectionnées avec avidité aujourd'hui. Lithographie signifie littéralement «image gravée dans la pierre». Les artistes dessinaient les images sur du calcaire bavarois spécial importé, avec des crayons de cire. L'image était «incrustée» dans la pierre par un bain d'acide, puis de l'encre était appliquée sur la pierre, qui adhérait à l'image cirée. Les impressions étaient réalisées une par une, et chacune d'elles était coloriée à la main (Lincoln Financial Foundation Collection, Lithographs of Abraham Lincoln - Currier & Ives, 1929, pp. 88-89). Très bon exemplaire finement colorié à la main. Piqûres dans les marges avec deux déchirures restaurées. Gale Research Company, Currier & Ives, A Catalogue raisonné, Volume 1, 1984, p. 119, 1076 ; Conningham, Currier & Ives prints, An illustrated check list, 1983, p. 52, 992 ; Pratt, Currier & Ives chronicles of America, 1974, pp. 11 & 195 ; Le Beau, Currier & Ives: America imagined, 2001, pp. 296-298 ; City Art Museum of St. Louis, Mississippi panorama: the life and landscape of the Father of Waters and its great tributary, the Missouri, 1950, p. 136, 109.
Paris 1962 | 14.2 x 20.6 cm | Relié
Edition originale, un des 18 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers. Reliure en demi chagrin bleu marine à coins, dos à quatre nerfs, plats de papier à effet doré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête dorée. Bel exemplaire agréablement établi. Envois autographes signés de Benoîte et Flora Groult à Maurice Gorrée (Benoîte ayant signé pour Flora). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1966 Paris, Denoël, 1966, In douze ,186 pp, bon état, broché,
avec une dédicace de l'auteur,premier tirage,préface de Benoite et Flora Groult,.
, Brepols - Harvey Miller, 2018 Hardcover with dust jacket, IV+287 pages ., 4 b/w ill. + 192 colour ill., 225 x 300 mm, Language: English.*new ISBN 9781912554010.
Cimabue and the Franciscans sheds new light on the legendary artist Cimabue, revealing his sophisticated engagement with complicated intellectual and theological ideas about materials, memory, beauty, and experience. This book offers a fresh look at the broader question of artistic change in the late thirteenth century by examining the intersection of two histories: that of the artist Cimabue (ca. 1240-1302), and that of the Franciscan Order. While focused on the work of a single artist, this study sheds new light on the religious motives and artistic means that fueled the period?s visual and spiritual transformations. Flora?s study reveals that Cimabue was not just a crucial figure in processes of stylistic change. He and his Franciscan patrons engaged with complicated intellectual and theological ideas about materials, memory, beauty, and experience, creating innovative works of art that celebrated the Order and enabled new modes of Christian devotion. Cimabue?s contributions to the history of art thus can finally be recognized for their wide-ranging scope and impact within the rapidly-evolving religious culture of the late thirteenth century. Holly Flora is Associate Professor of Art History at Tulane University. A specialist in Italian art of the thirteenth and fourteenth centuries, she is the author of The Devout Belief of the Imagination: the Paris Meditationes Vitae Christi and Female Franciscan Spirituality in Trecento Italy (Brepols, 2009), as well as articles in Art History, Gesta, and Studies in Iconography. She is a recent recipient of the Rome Prize (2010-11) and a fellowship at Villa I Tatti (2015-16).