1894 Paris, A. Ferroud, 1894, in 8 de (4)-XVIII-79-(3) pp., rel. d'ép. signée PINARDON, de plein maroquin brun, dos à nerfs très lég. passé, date en pied, tête dorée, large dentelle intérieure, double-filets doré sur les coupes, couvert. impr., illustrée d'une vignette gravée et dos cons., grandes marges, étui garni de feutrine à l'intérieur, très bel ex.
Ouvrage illustré par ÉMILE ADAN (1839-1937), de 23 compositions gravées à l'eau-forte par Eugène André CHAMPOLLION. Tirage à 500 ex. num. Exemplaire de présent offert par l'éditeur au bibliographe Georges VICAIRE (mention manuscrite signée de l'éditeur), correspondant aux 50 ex. num. du tirage sur grand vélin d'Arches, avec double-état des gravures, dont 1 avant la lettre et avec remarque ainsi qu'une aquarelle originale d'Auguste LEROUX, qui illustra la 2e édition de cet ouvrage parue chez Ferroud en 1913. (Monod, 4723). Il est joint : Une lettre manuscrite originale signée de CHAMPOLLION datée du 2 décembre 1893, adressée à l'éditeur Ferroud, concernant la gravure des illustrations, et notamment du portrait de Flaubert que l'éditeur Ferroud souhaite ajouté dans cette édition. Une lettre manuscrite d'Émile ADAN, datée du 8 mai 1895, remerciant le destinataire d'avoir écrit un article élogieux concernant les illustrations du "Coeur simple". Une lettre d'un libraire (F. Monier ?) datée du 27 décembre 1950, adressée à l'un des ses clients à qui il propose l'ouvrage à la vente. Il nous apprends entre autre que la lettre de remerciement d'Émile ADAN, qui se trouve dans l'ouvrage est adressée à Georges VICAIRE.
1887 Paris, Maison Quantin, sans date (1887), de la collection "Les Chefs-d'oeuvre du Roman Contemporain", petit in-4 de (4)-366-(2) pp., reliure de l'époque de demi-chagrin marron, dos à nerfs orné de fleurons dorés, 1er plat de couverture conservé, sans rousseurs, bel exemplaire.
1re édition illustrée. 10 compositions hors-texte par A. POIRSON, gravées à l'eau-forte par Mme Louveau-Rouveyre, L. Muller et G. Mercier. (Talvart et Place, VI, 5).
1874 Paris, Lemerre, 1874, 2 tomes en 2 vol. in 16, (6)-252 pp. ; (4)-278-(2) pp., rel. d'ép. demi-chagrin bleu nuit à coins, dos à nerfs ornés de caissons dorés, têtes dorées, bel ex.
Dernière édition publiée du vivant de l'auteur, illustrée de 7 eaux-fortes originales hors-texte dessinées et gravées par E. BOILVIN. "Le texte est conforme à celui de 1857, à 41 différences près. Cinq variantes se trouvent pour la 1re fois dans cette édition selon René Dumesnil." (Talvart, Tome VI page 3).
1870 Paris, Michel Lévy, 1870, 2 tomes en 2 vol. in 8, (4)-427 pp. ; (4)-331 pp. et 32 pp. de catalogue de l'éditeur, rel. moderne demi-chagrin vert sombre, dos à nerfs, couvertures cons., très bel ex. entièrement non rogné et sans rousseurs.
Éd. orig., exemplaire du 1er tirage sans mention d'édition, ni sur le titre du 2e volume, ni sur les couvertures.
1935 Paris, Rombaldi, 1935, in-8 carré de 336-(2) pp., rel. d'ép. à la Bradel, demi-velin ivoire à coins tête dorée, dos lisse illustré d'une aquarelle originale, et titre manuscrit calligraphié, couvert. impr. et dos cons., bon ex.
Ouvrage illustré par LOBEL RICHE de 5 compositions hors-texte en couleurs reproduites en héliogravures. Tirage numéroté.
1906 Paris, Bibliothèque Charpentier, Eugène Faquelle éditeur, 1906, in 12 rel. d'ép. demi-basane rouge (étiquette M. Barast relieur), dos lisse orné d'un fleuron doré central, couvert. jaune impr. cons., bon ex.
Éd. orig.
1870 Paris, Michel Lévy, 1870, 2 tomes en 2 vol. in 8, 1 p. de faux-titre, 1 page de titre, 427pp., portrait de l'auteur ajouté en frontispice d'après Ernest de LIPHART gravé à l'eau-forte par Louis MONZIÈS ; 1 fx-titre, 1 titre, 331 pp., 32 pp. de catalogue, rel. d'ép. lég. postérieure, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs, ornés de fleurons dorés, date en pieds, couvertures et dos cons., sans rousseurs, bel ex. entièrement non rogné.
Éd. orig., exemplaire du second tirage avec la mention de 2e édition sur le titre du 2e volume et sur les couvertures. Exemplaire du docteur endocrinologue lyonnais, et bibliophile Paul GUINET (1915-2012), avec son ex-libris.
1935 Paris, Rombaldi, 1935, de la collection "Baldi", in-8 carré de 254-(2) pp., rel. d'ép. à la Bradel, demi-velin ivoire à coins tête dorée, dos lisse illustré d'une aquarelle originale, et titre manuscrit calligraphié, couvert. impr. et dos cons., bon ex.
Ouvrage illustré par Édouard CHIMOT de 5 compositions originales hors-texte en couleurs reproduites en héliogravures. Ex. num.
1863 Paris, Michel Lévy frères, 1863, in 8 de (4)-474-(2) pp., rel. d'ép. demi-chagrin rouge, dos à nerfs soulignés de filets à froid,et de fleurons dorés, initiales dorées EM en pied, bel ex. sans rousseurs, belles marges.
Éd. orig., exemplaire de premier tirage présentant une faute page 80, ligne 11, on lit "scissites", corrigé en "syssites" dans les tirages suivants. Notons également que l'imprimeur est J. Claye, par la suite Pillet. (Vicaire III, 724 ; Talvart VI, 4, 2a).
1973 Paris, Gallimard, 1973, in 12 de XXXIX-1177 pp., de la collection “Bibliothèque de la PLÉIADE“, rel. d’éditeur de plein chagrin vert, dos orné de filets dorés, rhodoïd, avec jaquette imprimée et illustrée du portrait de l’auteur en noir et blanc, bon ex.
1922 Paris, G. Boutite & Cie, 1922, in-4 br. de (6)-242-(4) pp., couvert. impr. illustrée et rempliée, bel ex.
Ouvrage illustré par Raphaël DROUART de 31 gravures sur bois originales dont 18 hors-texte en couleurs et 13 en noir dans le texte. Tirage limité à 1070 exemplaires numérotés. Un des 985 exemplaires sur vélin d'Arches.
S.l.n.d. La Nouvelle Revue, 1880-1881. Trois volumes in-8 tomés 7, 8 & 9 et comptant un peu moins de 900 pages chacun. Demi-chagrin noir de l'époque, dos à nerfs, titre au dos: La Nouvelle Revue. Parfait état.
Edition pré-originale de Bouvard et Pécuchet, oeuvre posthume complète de Gustave Flaubert, parue en six livraisons, du 15 décembre 1880 au 1er mars 1881. La Nouvelle Revue, bimensuelle, avait été créée par Juliette Adam (rare femme à avoir dirigé une revue) en 1879. Cette même année, signant encore Juliette Lamber, elle avait envoyé à Flaubert, plongé dans Bouvard et Pécuchet, un exemplaire dédicacé de Grecque. Dans sa dernière lettre (à ce jour publiée) à Juliette Adam, datée du 16 avril 1880, Flaubert terminait par ces mots: "Vous recevrez ma visite avant un mois, et comme mon abominable bouquin se termine, nous aurons à causer sérieusement." Flaubert meurt subitement le 8 mai 1880. La Nouvelle Revue commencera la publication de Bouvard et Pécuchet le 15 décembre suivant et continuera les 1er et 15 janvier 1881, 1er et 15 février et 1er mars, mois de la parution du roman en volume chez Lemerre. Flaubert, mort le 8 mai 1880 et ayant laissé l'ouvrage inachevé, sa nièce Caroline Commanville, se chargea de le faire éditer en y faisant les dernières corrections avec l'aide des relations de son oncle. Bel exemplaire très frais de cette pré-originale qui contient un bel hommage posthume de Maupassant à son maître dans le second volume pages 142 à 147.
Louis Conard In Octavo broché de 451 pages, portrait frontispice de l'auteur, bel exemplaire , frais en sa pagination et en ses plats.
Le texte de cette édition est conforme à celui de l'édition originale en dehors des lettres et fragments inédits signalés à la table des matières.Le classement des lettres a été modifié autant que les faits cités dans chacune d'elles indiquait un ordre différent de celui primitivement adopté.Cette présente Edition tirée par l'imprimerie Nationale en vertu d'une autorisation de Mr.Le Garde des Sceaux en date du 30 Janvier 1902. Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
27 janvier [1859]. Trois pages et demie in-8 (209 x 133 mm), à l’encre brune sur papier vergé bleu. Chemise demi-maroquin noir, plats de papier veiné noir, étiquette de titre au premier plat, dos lisse avec auteur doré en pied, trace de pliures, quelques taches marginales sans gravité, deux petites restaurations à l’adhésif aux pliures (chemise moderne).
Magnifique lettre de Flaubert à son ami Théophile Gautier. Dans cette longue lettre amicale, Flaubert évoque le séjour de Gautier en Russie (du 15 septembre 1858 au 27 mars 1859), s’emporte contre le monde littéraire parisien et évoque la rédaction de Salammbô, dans laquelle il est totalement plongé. Flaubert a appris par le «gars Feydeau» que Gautier est en Russie et reviendra fin février: «Alleluia! Car je m’ennuie de ta personne incroyablement. […] Souvent je pense à ta mirifique trombine perdue au milieu des neiges. Je te vois sur un traîneau, tout encapuchonné de fourrures baissant la tête et les bras croisés […] As-tu fait des verres ? pardon de la question qui est stupide. Je veux dire que tu nous dois un recueil lyrique intitulé les hyperboréennes ou l’Ours Blanc. Tu retrouveras ta patrie encore plus stupide que tu ne l’as quittée ! Les hommes maintenant portent des manches à gigot. Cet amour du manche de gigot me semble un indice obscène, un curieux symbolisme comme dirait le père Michelet.» Suit une diatribe sur L’Amour de Michelet : «Il ne parle que de ça, ne rêve qu’ovaires, allaitement, lochies et unions constantes. C’est l’apothéose du mariage, l’idéalisation de la vesse conjugale, le délire du Pot au feu!» Puis il décrit en détail la rédaction de Salammbô: «depuis trois mois, je vis ici complètement seul, plongé dans Carthage & dans les bouquins y relatifs. Je me lève à midi et me couche à trois heures du matin. Je n’entends pas un bruit. Je ne vois pas un chat. Je mène une existence farouche et extravagante. Puisque la vie est intolérable, ne faut-il pas l’escamotter [sic]? Je ne sais ce que sera ma Salammbô. C’est bien difficile. Je me fouts [sic] un mal de chien. Mais je te garantis, ô Maître, que les intentions en sont vertueuses. Ça n’a pas une idée, ça ne prouve rien du tout. Mes personnages, au lieu de parler, hurlent d’un bout à l’autre. C’est couleur de sang, il y a des bordels d’hommes, des anthropophagies, des éléphants et des supplices. Mais il se pourrait faire que tout cela fût profondément idiot et parfaitement ennuyeux. Quand sera-ce fini? Dieu le sait!» Il continue à jouir du mépris des honnêtes gens, et est impatient de revoir Gautier: «Il me tarde bien d‘être à la fin du mois prochain — seul avec toi, les coudes sur la table, dans mon humble réduit du boulevard.» La plus belle et la plus longue lettre connue de la correspondance entre les deux auteurs. Gustave Flaubert rencontra Théophile Gautier en octobre 1849 lors d’un dîner avec Maxime Du Camp et Louis Bouilhet, à la veille de son départ pour l’Égypte. Il en résultera une longue et forte amitié, dont témoigne une belle correspondance de 37 lettres échangées entre le 13 août 1850 et le 19 mai 1872 (31 lettres de Flaubert et 6 lettres de Gautier). La plupart sont de simples billets, au ton certes relevé, Flaubert rappelant à son compère qu’il l’attend de pied ferme pour causer. Les deux amis se voyaient également chez Madame Sabatier, chez la princesse Mathilde ou chez Jeanne de Tourbey. Notre lettre, en raison de la distance qui les sépare alors, est sans doute la plus révélatrice du lien très fort qui les unissait. Elle est aussi remarquable pour les passages sur la rédaction de Salammbô. Théophile Gautier attendait avec impatience la publication du roman oriental de son ami et, dès sa parution, il en fit un compte rendu très élogieux dans Le Moniteur du 22 décembre 1862. Cette superbe lettre est reproduite dans la Correspondance, édition de la Pléiade, t. III, pp. 10-11. Elle fut exposée lors de l’Exposition Flaubert à la Bibliothèque nationale en 1980 (cat., n° 274). Elle provient des collections Léopold Marchand (vente du 13 novembre 1933), Sacha Guitry (1975, n° 207) et colonel Daniel Sickles (cat. I, 1989, n° 64). Exceptionnel témoignage de l’amitié entre deux immenses écrivains du XIXe siècle. L’édition numérique de la correspondance de Flaubert peut être consultée à l’adresse suivante: https://flaubert-v1.univ-rouen.fr/jet/public/correspondance/feuilletage.php?t=D&sens=T&c=GAUT Transcription de la lettre: Jeudi 27 janvier Cher vieux Théo, Une lettre du gars Feydeau m’apprend que tu es maintenant à Moscou, et qu’à la fin de Février, nous te reverrons! Alléluia! Car je m’ennuie de ta personne incroyablement. Quand j’ai été à Paris, au mois de novembre dernier pour l’Hélène Peyron de Bouilhet, tu m’as manqué, tout le temps, d’une façon agaçante. Voilà. Souvent je pense à ta mirifique trombine perdue au milieu des neiges. Je te vois sur un traîneau, tout encapuchonné de fourrures baissant la tête & les bras croisé…. Je n’ai rien lu de ce que tu as envoyé au Moniteur. On m’a dit que tu avais fait une arrivée à St Pétersbourg qui était une merveille. J’attends le tout pr le lire en volume. As-tu fait des verres? pardon de la question qui est stupide. Je veux dire que tu nous dois un recueil lyrique intitulé Les Hyperboréennes ou l’Ours blanc. Tu retrouveras ta patrie encore plus stupide que tu ne l’as quittée! Les hommes maintenant portent des manches à gigot. Cet amour du manche de gigot me semble un indice obscène, un curieux symbolisme comme dirait le père Michelet. Ce vieux a publié un bouquin sur l’Amour où il trouve que Me Mélanie Waldor est le premier prosateur du XIXe siècle etc etc. & dans tout le reste du livre, «notre grand poète-historien» s’écrie, à chaque instant, comme le Dteur Sacombe: «Ah! Laissez-moi de grace adorer la matrice.» Car il ne parle que de ça, ne rêve qu’ovaires, lochies allaitement, lochies & unions constantes. C’est l’apothéose du mariage, l’idéalisation de la vesse conjugale, le délire du Pot-au-feu! D’autre part on se pâme à lire & à écouter «Le Roman d’un jeune homme pauvre» par cet escouillé d’Octave Feuillet. Ladite chose se prend s’avale, suivant les goûts, en pilule ou en tisane, sous forme de volume ou de pièce. Triste drogue! – Voilà tout ce que je sais touchant cette immense latrine appelée le Monde des Arts. Quant à moi, depuis trois mois, je vis ici complètement seul, plongé dans Carthage & dans les bouquins y relatifs. Je me lève à midi & me couche à trois heures du matin. Je n’entends pas un bruit je ne vois pas un chat. Je mène une existence farouche & extravagante. Puisque la vie est intolérable, ne faut-il pas l’esquiver, l’escamotter? Je ne sais ce que sera ma Salammbô. C'est bien difficile. Je me fouts un mal de chien. Mais je te garantis, ô Maître, que les intentions en sont vertueuses. Ça n’a pas une idée, ça ne prouve rien du tout. Mes personnages, au lieu de parler, hurlent. D’un bout à l’autre c’est couleur de sang il y a des bordels d’hommes, des anthropophagies, des éléphants & des supplices. Mais il se pourrait faire que tout cela fut profondément idiot & parfaitement ennuyeux. Quand sera-ce fini? Dieu le sait! En attendant je continue à jouir du mépris des honnêtes gens. Tous les rédacteurs de la Revue contemporaine voulant se retirer dudit papier ont pris pr prétexte la Dédicace que Feydeau m’a faite en tête de son nouveau roman. Ils ne voulaient plus écrire dans un journal pollué par mon nom. Comme bêtise, je trouve cela fort. Il me tarde bien d’être à la fin du mois prochain. – Seul avec toi, les coudes sur la table, dans mon humble réduit du boulevard. – Vas-tu t’embêter, pauvre cher vieux Maître, une fois revenu!!! Je te saute au cou & t'embrasse très fort à toi ton Gve Flaubert
S.l., Editions Paleo / La Collection du Sable, (2011). Un vol. au format pt in-8 (206 x 142 mm) de 439 pp., broché, sous jaquette.
Intéressant échange épistolaire entre Sand et Flaubert, permettant de découvrir quelques traits de la vie intime de chacun, ajoutée à leur perception respective du monde. En outre, cette correspondance qui s'étale sur plusieurs années laisse apparaître l'amitié profonde qui put unir Flaubert à celle qu'il appelait ''son chère Maître''. Ainsi celle-ci écrit-elle non sans tendresse à son égard : « Je suis fatiguée, courbaturée, de mon cher Flaubert. Je l'aime beaucoup, il est excellent mais trop exubérant de personnalité. » A la mort de Sand, Flaubert, effondré de chagrin, écrira quant à lui ceci en son hommage «il faut l’avoir connue comme je l’ai connue, pour savoir ce qu’il y avait de féminin dans ce grand homme». Très belle condition.
Rouen, Alinéa "Points de vues", Elisabeth Brunet, 2007. 3 volumes sous étui imprimé (18,5 x 12 cm). Deux volumes de 490 pages pour le roman : "Madame Bovary : Moeurs de province" (fac-simile de l'édition-témoin dans laquelle Flaubert, "désireux d'éterniser la bêtise du Censeur", reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés) + "La censure et l'oeuvre", 63 pages (Cette plaquette contient : Madame Bovary, l'exemplaire témoin par Yvan Leclerc (A propos de l'exemplaire personnel annoté de Gustave Flaubert) - Lettres. Notes inédites de Gustave Flaubert - Le réquisitoire de Maître Pinard - La plaidoirie de Maître Sénard - Le jugement.).- Complet des trois volumes sous étui. Très bon état.
Paris, Conard, 1910. 46 cahiers numérotés de 8 pages au format in-8 (le 45 ème est manquant), seul le recto est imprimé (verso vierge). Rousseurs sur les premiers cahiers, nombreuses corrections à l'encre. En feuille (64 x 50 cm) repliées.
L'édition originale de cette correspondance était parue en 1906. Une nouvelle version de ces lettres reçues de son oncle Flaubert, totalisant 392 lettres sur une durée de 24 années, est publiée en 1910 chez Conard, toujours par Caroline Commanville (alors Caroline Groult). Nous avons ici les épreuves abondamment corrigées et annotées de la main même de Caroline dont l'écriture très reconnaissable a été authentifiée par Yvan Leclerc. La première lettre date du 25 avril 1856, la dernière du 2 mai 1880. Dans une lettre préfaçant une nouvelle édition de la correspondance de Flaubert, Caroline écrivait: " Vers 1885, quelques années après la mort de mon oncle, j'appris par M. E. Fasquelle que Mme Bissieu lui proposait de publier les lettres de Gustave Flaubert à sa mère Mme Louise Colet. En éditeur respectueux des droits de chacun et en ami dévoué il avait refusé et croyait devoir m'en avertir. Ce fait me prouvait que des correspondances ignorées de moi allaient peut être surgir et j'y voyais un danger ; alors ma résolution fut arrêtée : je devais prendre l'initiative, recueillir les lettres écrites par Gustave Flaubert et, s'il y avait lieu, les faire connaître au public. Qui pouvait mieux que moi, sa fille adoptive, accomplir cette tâche délicate et discerner, sinon par l'intelligence, du moins par mon amour filial si complet, ce qu'il convenait d'éditer ?".
Club de l'Honnête Homme Reliure d'éditeur 1973 In-8 (14 x 21.5 cm), reliure d'éditeur, dos lisse avec titre et auteur dorés, tête dorée, tome 10 seul, 614 pages, édition nouvelle établie d'après les manuscrits inédits de Flaubert par la Société des Etudes littéraires françaises, contenant les scénarios et plans des divers romans, la collection complète des Carnets, les notes et documents de Flaubert, avec des notices historiques et critiques et illustrée d'images contemporaines, iconographie en noir hors-texte ; coiffes, coins et coupes légèrement frottés, très bel état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
1942 1942 Paris, Editions du Livre Moderne 1942 1 in-12 Reliure Demi-Basane Havane, dos à nerfs, pièces de titre et d'auteur 223[pp] Entre 1875 et la mort de Flaubert (1880), les deux hommes ont échangé une correspondance régulière. Maupassant était fils dune amie denfance de Flaubert et celui-ci sétait pris dun sentiment quasi-paternel pour le jeune homme quil a guidé lors de ses débuts littéraires. Ces lettres se répondent les unes aux autres, commentent les mêmes événements et portent sur lesmêmes thèmes.
Bon état de conservation , exemplaire agréable; première de couverture un peu abimée . Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
1930 1930 Paris Louis Conard 1930 2 in 8 Broché couverture Illustrée 417[pp] Nouvelle Edition Augmentée.Format, 21x 13,5 cms
"On s'est souvent demandé si la correspondance de Flaubert n'était pas son chef-d'oeuvre. On y trouvera les amours, les uvres rêvées, les jugements sur l'époque contemporaine, les lectures aussi. Tout cela contribue à dépeindre un écrivain qui s'est plu à se martyriser, et qui se libère ici, jusque dans la plus extrême grossièreté, d'un grand lyrique qui a voulu passer pour froid, de ce révolutionnaire en qui Proust comme Barthes ont salué le fondateur de la littérature moderne.""Mon sacré nom de Dieu de roman me donne des sueurs froides. Jai relu tout cela avant-hier, et jai été effrayé du peu que ça est et du temps que ça ma coûté (je ne compte pas le mal). Chaque paragraphe est bon en soi, et il y a des pages, jen suis sûr, parfaites. Mais précisément à cause de cela, ça ne marche pas. Cest une série de paragraphes tournés, arrêtés, et qui ne dévalent pas les uns sur les autres. Il va falloir les dévisser, lâcher les joints, comme on fait aux mâts de navire quand on veut que les voiles prennent plus de vent"http://www.babelio.com/livres/Flaubert-Correspondance/4244 Etat de conservation excellent , Intérieur frais. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
1930 1930 Paris Louis Conard 1930 2 in 8 Broché couverture Illustrée 417[pp] Nouvelle Edition Augmentée.Format, 21x 13,5 cms
"On s'est souvent demandé si la correspondance de Flaubert n'était pas son chef-d'oeuvre. On y trouvera les amours, les uvres rêvées, les jugements sur l'époque contemporaine, les lectures aussi. Tout cela contribue à dépeindre un écrivain qui s'est plu à se martyriser, et qui se libère ici, jusque dans la plus extrême grossièreté, d'un grand lyrique qui a voulu passer pour froid, de ce révolutionnaire en qui Proust comme Barthes ont salué le fondateur de la littérature moderne.""Mon sacré nom de Dieu de roman me donne des sueurs froides. Jai relu tout cela avant-hier, et jai été effrayé du peu que ça est et du temps que ça ma coûté (je ne compte pas le mal). Chaque paragraphe est bon en soi, et il y a des pages, jen suis sûr, parfaites. Mais précisément à cause de cela, ça ne marche pas. Cest une série de paragraphes tournés, arrêtés, et qui ne dévalent pas les uns sur les autres. Il va falloir les dévisser, lâcher les joints, comme on fait aux mâts de navire quand on veut que les voiles prennent plus de vent"http://www.babelio.com/livres/Flaubert-Correspondance/4244 Etat de conservation excellent , Intérieur frais. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Edition du Centenaire.Paris, Librairie de France, 1923 ; 9 volumes in-4, demie-basane prune, dos lisse, titre doré, dos décoré de roses et rinceaux dorés, tête dorée ; vol.1 : (4) ff. (2 bl., faux-titre , titre), 462 pp., (1) f. (bl.) ; vol.2 : (4) ff. (bl., faux-titre, titre, note), 287 pp., 18 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.3 : (5) ff. (2 bl., faux-titre, titre, n° partie), 515 pp., (1) f. (bl.), 19 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.4 : (5) ff. (2 bl., faux-titre, titre, dédicace), 457 pp., (1) f. (achevé d'imprimer), 14 illustrations hors-texte ; vol.5 : (4) ff. (2 bl., faux-titre, titre), 404 pp., (3) ff. (table, 2 bl.), 18 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.6 : (3) ff. (table, 2 bl.), 425 pp., (4) ff. (table, 3 bl.), 18 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.7 : (4) ff. (bl., faux-titre, titre, dédicace), 398 pp., (2) ff. (table, bl.), 17 illustrations hors-texte ; vol.8 : (4) ff. (2 bl., faux-titre, titre), 460 pp., (3) ff. (table, 2 bl.), 9 illustrations hors-texte ; vol.9 : (6) ff., (3 bl), faux-titre, frontispice, titre), XXXV pp. (note liminaire, souvenirs intimes), 507 pp., (3) ff. (table, achevé d'imprimer, bl.), 8 portraits gravés hors-texte dont un en frontispice ;
RAY P
Paris, Lévy, 1872. In-8 de 20 pages. Edition originale. Excellent état intérieur. Joint: - une carte postale avec nouveau timbre à l'effigie de Flaubert (1952) - la réimpression de la publication publiée par le Centre d'art contemporain de Rouen en 1995, à petit tirage. Broché, couvertures beiges imprimées dans un encadrement à coins ornés.
Après la mort de son ami Bouilhet, Flaubert publia ses dernières chansons, et forma un comité pour élever à Rouen un monument à sa mémoire. La majorité de la municipalité refusa l'édification gratuite d'une fontaine ornée du buste de l'écrivain. Flaubert répond à ce refus par ce pamphlet d'une violence inouïe contre la bourgeoisie rouennaise " illettrée et stupide". "Conservateurs qui ne conservez rien...Vous ne savez tenir ni une plume, ni un fusil !... Avec tous vos capitaux et votre sagesse, vous ne pouvez faire une association équivalente à l'Internationale ! Tout votre effort intellectuel consiste à trembler devant l'avenir. Imaginez autre chose ! Hâtez-vous ! Ou bien la France s'abîmera de plus en plus entre une démagogie hideuse et une bourgeoisie stupide." Dumesnil 206; Carteret I, 268; Vicaire III, 728.
Rouen, Alinéa, Elisabeth Brunet, Point de vues, libraires-éditeurs, 2007, 2 volumes in-12 (18,5 x 12 cm) brochés de 240 et 264 pages sur papier Centaure 90 g. et une plaquette de 64 pages sur le même papier : Notice dYvan Leclerc, lettres de Flaubert, note inédite de Flaubert à Maître Senard, reproductions de pages manuscrites, extraits du réquisitoire, de la plaidoirie et des arrêtés du jugement. L'ensemble des 3 volumes sous emboîtage cartonné.
Epuisé. Tirage à 2 000 exemplaires du fac-similé de lexemplaire de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris annoté et corrigé par Gustave Flaubert, Madame Bovary, moeurs de province. Du 1er octobre au 15 décembre 1856, la Revue de Paris publie dans six numéros consécutifs un roman inédit, Madame Bovary. Elle a exigé de son auteur des coupes et censuré certaines scènes. Sen sont suivis un procès pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et religieuse puis un acquittement. Dès quil reçoit lun des volumes de lédition originale en avril 1857, Flaubert, désireux déterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés : la noce, les comices, le fiacre, le pied-bot. Il procède très minutieusement. Au crayon dabord, il met les passages concernés entre crochets ; il barre dun trait horizontal les fragments courts, dune croix de saint-André les plus longs. Puis, à lencre, il encadre presque toujours le morceau visé et, quelquefois, il repasse à la plume sur les rayures au crayon.Paradoxe de la rature, ce qui immédiatement saute aux yeux, cest la violence de la mutilation : parce que le Censeur transforme le mot raturé en trait saillant, lui donnant une force quil navait pas nécessairement dans le corps du texte. Et cest presque une autre Madame Bovary que lon découvre, une Bovary décolorée, aseptisée, une Bovary de bon goût, enfin acceptable, privée de son "immoralité" supposée : immoralité de mot - tout ce qui touche à la chair, à la physiologie est épinglé par le Censeur - immoralité de situation, comique de caractère atténué. Premier écrivain sans doute dans lhistoire littéraire à inscrire rétrospectivement dans le corps même du livre lun des moments douloureux de sa genèse, Flaubert montrait volontiers cet exemplaire-témoin à ses amis. Cent cinquante ans plus tard, grâce à ce fac-similé, son objectif est désormais atteint : faire sortir la censure du cadre privé du manuscrit afin que la postérité puisse juger.
Rouen, Alinéa, Elisabeth Brunet, Point de vues, libraires-éditeurs, 2007, 1 fort volume in-12 (18,5 x 12 cm) broché, imprimé sur papier vergé de Rives, et une plaquette de 64 pages sur le même papier : Notice dYvan Leclerc, lettres de Flaubert, note inédite de Flaubert à Maître Senard, reproductions de pages manuscrites, extraits du réquisitoire, de la plaidoirie et des arrêtés du jugement. L'ensemble des 2 volumes sous emboîtage cartonné.
Tirage de tête, l'un des 150 exemplaires du fac-similé de lexemplaire de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris annoté et corrigé par Gustave Flaubert, Madame Bovary, moeurs de province. Du 1er octobre au 15 décembre 1856, la Revue de Paris publie dans six numéros consécutifs un roman inédit, Madame Bovary. Elle a exigé de son auteur des coupes et censuré certaines scènes. Sen sont suivis un procès pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et religieuse puis un acquittement. Dès quil reçoit lun des volumes de lédition originale en avril 1857, Flaubert, désireux déterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés : la noce, les comices, le fiacre, le pied-bot. Il procède très minutieusement. Au crayon dabord, il met les passages concernés entre crochets ; il barre dun trait horizontal les fragments courts, dune croix de saint-André les plus longs. Puis, à lencre, il encadre presque toujours le morceau visé et, quelquefois, il repasse à la plume sur les rayures au crayon.Paradoxe de la rature, ce qui immédiatement saute aux yeux, cest la violence de la mutilation : parce que le Censeur transforme le mot raturé en trait saillant, lui donnant une force quil navait pas nécessairement dans le corps du texte. Et cest presque une autre Madame Bovary que lon découvre, une Bovary décolorée, aseptisée, une Bovary de bon goût, enfin acceptable, privée de son "immoralité" supposée : immoralité de mot - tout ce qui touche à la chair, à la physiologie est épinglé par le Censeur - immoralité de situation, comique de caractère atténué. Premier écrivain sans doute dans lhistoire littéraire à inscrire rétrospectivement dans le corps même du livre lun des moments douloureux de sa genèse, Flaubert montrait volontiers cet exemplaire-témoin à ses amis. Cent cinquante ans plus tard, grâce à ce fac-similé, son objectif est désormais atteint : faire sortir la censure du cadre privé du manuscrit afin que la postérité puisse juger.