1874 Paris, Charpentier et Cié, 1874; in-16°, demi-percaline brique à coins à la bradel, titre doré sur étiquette de maroquin violine, fleuron et date au dos; (6), 165pp.
Reliure vers 1920, seul le 2ème plat de la couverture a été conservé. Quelques rousseurs Edition originale. (cf. Vicaire II-729, Clouzot).
Paris , Michel Lévy frères, 1862 ; 2 tomes reliés en 1 volume in-12°,demi-toile granitée ocre de l' époque, titre doré entre 2 doubles filets dorés; 2ff., 490pp.
Pagination continue aux 2 tomes, le titre et faux-titre de la 2ème partie ( entre les pages 232 et 233 ) n'ont pas été conservés, quelques piqûres, très petit manque de papier à l'angle inférieur d'un feuilet. Exemplaire très correct.( S2)
1874 Paris, Charpentier et Cie, 1874; in-16 de (3)ff. - 165 pp. - 1 f.bl.; demi-percaline verte à la bradel, titre doré sur étiquette de maroquin rouge , fleuron et date dorés au dos, couverture conservée; exemplaire non rogné sauf en tête. Edition originale.
Seule pièce de théâtre écrite par Flaubert, Clouzot indique un tirage assez limité, 1000 exemplaires. Elle fut retirée très rapidement de l'affiche par son auteur, faute de succès. Reliure vers 1900, le 1er feuillet blanc signalé par Vicaire III-729, n'a pas été conservé, la couverture conservée a un peu jauni, très petit amqnue à l'étiquette de titre. Bon exemplaire.(Reu-Bur)
Paris, Charpentier et Cie, 1886 ; in-18°, demi-chagrin vert de l' époque , dos à nerfs, filet pointillé doré sur les nerfs, compartiments de filets et pointillés dorés avec petits fleurons d'angle, auteur et titre dorés ; (4)pp., IIIpp., 331pp., (1)p.Quelques feuillets jaunis.Dos passé au brun, exemplaire bien relié.
Exemplaire du deuxième mille de l' Edition originale de ce voyage accompli en Bretagne par Flaubert avec son ami Du Camp. ( Cf. Vicaire III -734, Clouzot). (GrTab)
1953 Paris, Gibert Jeune, Librairie d'amateurs, 1953; in- 4 de (3) ff. - 306pp. - (1) f. Illustré hors texte de 16 hors texte en couleurs de Brunelleschi et de culs-de-lampe et lettrines en noir de Vergnes. Demi-maroquin saumon à larges mors et bande, plats de maroquin brun orné de figures géométriques faites de demi-cercles et fers courbes dorés et petits points dorés, dos lisse au même décor doré que les plats, auteur et titre dorés en tête et queue, couverture et dos conservés, tête dorée.
Edition numérotée sur velin, ici exemplaire n°843 en très bon état, parfaitement relié.( Reu-CO2)
1945 Aux Editions du Dauphin, 1945; in-8° broché, couverture rempliée crème imprimée en rouge et noir; (3)ff. - 283pp. - (1)f. Illustré de vignettes dans le texte et de 8 planches hors texte. 1 des 150 exemplaires sur vergé Montgolfier contenant une suite des 8 hors texte.
2ème plat de la couverture insolé, petite rousseur au 1er, dos et bordure du 1er plat un peu jauni. Exemplaire non coupé, non rogné à larges marges, très bon état intérieur.(CO2)
1935 Lyon , les Imprimertties Réunies, 1935; in-4°,plein cuir à long grain fauve, orné en continuité sur les plats et le dos de 2 “ferrures" mosaïquées de noir, titre doré au dos, tête dorée ; (4)ff., 110pp. Très nombreux dessins de Godien tirés en noir dans le texte. On trouve à la fin de l' ouvrage, une suite d'illustrations de Godien en noir, sépia et couleurs, avec nouvelle page de titre et présentation de l'artiste par Henri Béraud.
Tirage total à 600 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 500 sur papier luxe (Alfa) , ici n°184, enrichi d' un dessin original à la mine de plomb par Adrien Godien, signé et dédicacé. ( 24 X 21 cm). (GarD)
1928 Paris, Librairie des Amateurs, A.Ferroud - F. Ferroud, 1928; in-8°, couverture rempliée crème, titre en noir et bleu au 1er plat illustré d'une vignette en couleurs, titre en noir en long au dos; (2),76pp., (1)f. Les illustrations sont mises en couleurs à la poupée.
1 des 70 exemplaires sur Japon impérial ( 2ème papier ), ici n°58, contenant un triple état des illustrations ( 2 en couleurs dont un avec remarque pour les hors texte et un en noir). Très bon état. ( Reu-Bur)
1943 Paris, Editions de la Nouvelle France, 1943 ; in-8°, demi-maroquin brun, dos à 4 faux-nerfs, roulette dorée sur lesnerfs cernant titre et auteur dorés, rectangle de filet doré orné de petits fers dorés et de 2 losanges mosaîqués de maroquin olive, tête dorée,couverture et dos conservés; 201pp., 2ff. Illustré dans et hors texte en couleurs par Jean Traynier.
Exemplaire sur vélin chiffon blanc. Coins émoussés, bon exemplaire. (GrD2)
Paris, Le Prat, sans date ; in-4 broché sous chemise et étui cartonnés; 118pp., 1f. blanc, 2ff.nch. Illustré de bois gravés en 2 tons en en-têtes, culs-de-lampe, et à pleine page.
Tirage total 567 exemplaires numérotés, celui-ci exemplaire n° III sur papier de Rives teinté, sans la suite annoncée à la justification. Dos de la couverture un peu jaunie. (CO1)
[Pettier colette] - (PETTIER Colette, dessin original) - FLAUBERT (Gustave).
Reference : cROU-382
Paris ,Guy Le Prat,sans date (c.1960) ; in-4°,broché,couverture crème imprimée en rouge et bleu,sous chemise et étui cartonnés de papier crème (muets); 118pp., 3ff.nch. Illustré de très nombreux bois gravés en 2 tons dans et hors le texte.
Tirage total à 500 exemplaires numérotés,celui-ci N°VIII, 1 des 25 sur papier de Rives teinté à la forme comportant une suite des illustrations et auquel on a ajouté une décomposition en 2 états du 1er bois. Exemplaire enrichi au premier feuillet blanc d’un grand dessin original au crayon par Colette Pettier, représentant Salomé dansant, signé et dédicacé. (Reu-CO1)
1946 Périgueux, Pierre Fanlac, 1946 ; in-8° en feuilles, 1er plat de la couverture rempliée illustrée d'une vignette à l'eau-forte, étui de papier marbré vert- bleu ; 78pp., ( 2)ff. ( table et achevé d'imprimer); 3 initiales en couleur sur fond de damier coloré en tête des 3 chapitres et 8 eaux-fortes de Saraben dont 1 pour la couverture.
Tiré à 300 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 75 sur velin de Vidalon ( n° 159). Julien Saraben ( né en 1892 ), fut conservateur du Musée de Périgueux. Seul le 1er plat de la couverture ( découpé ) est présent. L'eau-forte du début du chapitre 2 figure en 2 exemplaires mais il manque celle de l'intérieur du chapitre.( GrDD2)
Paris,Crès,1924 ;2 volumes in-8° brochés;2ff.,361pp.,1f.;2ff.,406pp.,1f.Infimes piqûres à la couverture,sinon très bon état.
Exemplaire numéroté sur papier de Rives de la Collection “Les Maîtres du Livre”.Illustré de 2 frontispices à l’eau-forte et d’un portrait de l’auteur par Pierre Gandon.Vignettes dans le texte en en-tête en 2 tons gravées sur bois par Paul Baudier.(GrF)
Grenoble,Roissard,1956 ; grand in-8°,broché,couverture blanche imprimée en noir et brun; 243pp.,1f.Très bon état.
8 illustrations hors texte en noir d'Henri Patez.Tirage total à 1026 exemplaires numérotés sur BFK de Rives.(Gr)
Paris, André Bonne, 1947 ; 2 volumes in-8°, couvertures rempliées blanches imprimées en noir et bleu et illustrées d'une vignette en 2 tons; 241pp.,1p.nch.,2ff.;270pp.,2ff.nch.; très petites taches rousses dans la partie inférieure du 1er plat , infimes accrocs au dos en pied.
Illustré dans et hors texte de bois gravés en 2 tons par Jean Traynier.Tirage total à 2000 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 1900 sur vélin pur fil. (GrF)
S.l.n.d. La Nouvelle Revue, 1880-1881. Trois volumes in-8 tomés 7, 8 & 9 et comptant un peu moins de 900 pages chacun. Demi-chagrin noir de l'époque, dos à nerfs, titre au dos: La Nouvelle Revue. Parfait état.
Edition pré-originale de Bouvard et Pécuchet, oeuvre posthume complète de Gustave Flaubert, parue en six livraisons, du 15 décembre 1880 au 1er mars 1881. La Nouvelle Revue, bimensuelle, avait été créée par Juliette Adam (rare femme à avoir dirigé une revue) en 1879. Cette même année, signant encore Juliette Lamber, elle avait envoyé à Flaubert, plongé dans Bouvard et Pécuchet, un exemplaire dédicacé de Grecque. Dans sa dernière lettre (à ce jour publiée) à Juliette Adam, datée du 16 avril 1880, Flaubert terminait par ces mots: "Vous recevrez ma visite avant un mois, et comme mon abominable bouquin se termine, nous aurons à causer sérieusement." Flaubert meurt subitement le 8 mai 1880. La Nouvelle Revue commencera la publication de Bouvard et Pécuchet le 15 décembre suivant et continuera les 1er et 15 janvier 1881, 1er et 15 février et 1er mars, mois de la parution du roman en volume chez Lemerre. Flaubert, mort le 8 mai 1880 et ayant laissé l'ouvrage inachevé, sa nièce Caroline Commanville, se chargea de le faire éditer en y faisant les dernières corrections avec l'aide des relations de son oncle. Bel exemplaire très frais de cette pré-originale qui contient un bel hommage posthume de Maupassant à son maître dans le second volume pages 142 à 147.
BROCHE TRES BON ETAT . QUELQUES PAGES NON COUPEES . Oeuvres compltes de Gustave Flaubert. Correspondance. Nouvelle dition augmente. 2e srie. 1847-1852 .Flaubert, Gustave. 1926. PARIS LOUIS CONARD , LIBRAIRE EDITEUR .
Louis Conard In Octavo broché de 451 pages, portrait frontispice de l'auteur, bel exemplaire , frais en sa pagination et en ses plats.
Le texte de cette édition est conforme à celui de l'édition originale en dehors des lettres et fragments inédits signalés à la table des matières.Le classement des lettres a été modifié autant que les faits cités dans chacune d'elles indiquait un ordre différent de celui primitivement adopté.Cette présente Edition tirée par l'imprimerie Nationale en vertu d'une autorisation de Mr.Le Garde des Sceaux en date du 30 Janvier 1902. Bon Etat Franco de port France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY privilégié et pays suivants desservis : Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes de votre achat sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv).
S.l., Editions Paleo / La Collection du Sable, (2011). Un vol. au format pt in-8 (206 x 142 mm) de 439 pp., broché, sous jaquette.
Intéressant échange épistolaire entre Sand et Flaubert, permettant de découvrir quelques traits de la vie intime de chacun, ajoutée à leur perception respective du monde. En outre, cette correspondance qui s'étale sur plusieurs années laisse apparaître l'amitié profonde qui put unir Flaubert à celle qu'il appelait ''son chère Maître''. Ainsi celle-ci écrit-elle non sans tendresse à son égard : « Je suis fatiguée, courbaturée, de mon cher Flaubert. Je l'aime beaucoup, il est excellent mais trop exubérant de personnalité. » A la mort de Sand, Flaubert, effondré de chagrin, écrira quant à lui ceci en son hommage «il faut l’avoir connue comme je l’ai connue, pour savoir ce qu’il y avait de féminin dans ce grand homme». Très belle condition.
27 janvier [1859]. Trois pages et demie in-8 (209 x 133 mm), à l’encre brune sur papier vergé bleu. Chemise demi-maroquin noir, plats de papier veiné noir, étiquette de titre au premier plat, dos lisse avec auteur doré en pied, trace de pliures, quelques taches marginales sans gravité, deux petites restaurations à l’adhésif aux pliures (chemise moderne).
Magnifique lettre de Flaubert à son ami Théophile Gautier. Dans cette longue lettre amicale, Flaubert évoque le séjour de Gautier en Russie (du 15 septembre 1858 au 27 mars 1859), s’emporte contre le monde littéraire parisien et évoque la rédaction de Salammbô, dans laquelle il est totalement plongé. Flaubert a appris par le «gars Feydeau» que Gautier est en Russie et reviendra fin février: «Alleluia! Car je m’ennuie de ta personne incroyablement. […] Souvent je pense à ta mirifique trombine perdue au milieu des neiges. Je te vois sur un traîneau, tout encapuchonné de fourrures baissant la tête et les bras croisés […] As-tu fait des verres ? pardon de la question qui est stupide. Je veux dire que tu nous dois un recueil lyrique intitulé les hyperboréennes ou l’Ours Blanc. Tu retrouveras ta patrie encore plus stupide que tu ne l’as quittée ! Les hommes maintenant portent des manches à gigot. Cet amour du manche de gigot me semble un indice obscène, un curieux symbolisme comme dirait le père Michelet.» Suit une diatribe sur L’Amour de Michelet : «Il ne parle que de ça, ne rêve qu’ovaires, allaitement, lochies et unions constantes. C’est l’apothéose du mariage, l’idéalisation de la vesse conjugale, le délire du Pot au feu!» Puis il décrit en détail la rédaction de Salammbô: «depuis trois mois, je vis ici complètement seul, plongé dans Carthage & dans les bouquins y relatifs. Je me lève à midi et me couche à trois heures du matin. Je n’entends pas un bruit. Je ne vois pas un chat. Je mène une existence farouche et extravagante. Puisque la vie est intolérable, ne faut-il pas l’escamotter [sic]? Je ne sais ce que sera ma Salammbô. C’est bien difficile. Je me fouts [sic] un mal de chien. Mais je te garantis, ô Maître, que les intentions en sont vertueuses. Ça n’a pas une idée, ça ne prouve rien du tout. Mes personnages, au lieu de parler, hurlent d’un bout à l’autre. C’est couleur de sang, il y a des bordels d’hommes, des anthropophagies, des éléphants et des supplices. Mais il se pourrait faire que tout cela fût profondément idiot et parfaitement ennuyeux. Quand sera-ce fini? Dieu le sait!» Il continue à jouir du mépris des honnêtes gens, et est impatient de revoir Gautier: «Il me tarde bien d‘être à la fin du mois prochain — seul avec toi, les coudes sur la table, dans mon humble réduit du boulevard.» La plus belle et la plus longue lettre connue de la correspondance entre les deux auteurs. Gustave Flaubert rencontra Théophile Gautier en octobre 1849 lors d’un dîner avec Maxime Du Camp et Louis Bouilhet, à la veille de son départ pour l’Égypte. Il en résultera une longue et forte amitié, dont témoigne une belle correspondance de 37 lettres échangées entre le 13 août 1850 et le 19 mai 1872 (31 lettres de Flaubert et 6 lettres de Gautier). La plupart sont de simples billets, au ton certes relevé, Flaubert rappelant à son compère qu’il l’attend de pied ferme pour causer. Les deux amis se voyaient également chez Madame Sabatier, chez la princesse Mathilde ou chez Jeanne de Tourbey. Notre lettre, en raison de la distance qui les sépare alors, est sans doute la plus révélatrice du lien très fort qui les unissait. Elle est aussi remarquable pour les passages sur la rédaction de Salammbô. Théophile Gautier attendait avec impatience la publication du roman oriental de son ami et, dès sa parution, il en fit un compte rendu très élogieux dans Le Moniteur du 22 décembre 1862. Cette superbe lettre est reproduite dans la Correspondance, édition de la Pléiade, t. III, pp. 10-11. Elle fut exposée lors de l’Exposition Flaubert à la Bibliothèque nationale en 1980 (cat., n° 274). Elle provient des collections Léopold Marchand (vente du 13 novembre 1933), Sacha Guitry (1975, n° 207) et colonel Daniel Sickles (cat. I, 1989, n° 64). Exceptionnel témoignage de l’amitié entre deux immenses écrivains du XIXe siècle. L’édition numérique de la correspondance de Flaubert peut être consultée à l’adresse suivante: https://flaubert-v1.univ-rouen.fr/jet/public/correspondance/feuilletage.php?t=D&sens=T&c=GAUT Transcription de la lettre: Jeudi 27 janvier Cher vieux Théo, Une lettre du gars Feydeau m’apprend que tu es maintenant à Moscou, et qu’à la fin de Février, nous te reverrons! Alléluia! Car je m’ennuie de ta personne incroyablement. Quand j’ai été à Paris, au mois de novembre dernier pour l’Hélène Peyron de Bouilhet, tu m’as manqué, tout le temps, d’une façon agaçante. Voilà. Souvent je pense à ta mirifique trombine perdue au milieu des neiges. Je te vois sur un traîneau, tout encapuchonné de fourrures baissant la tête & les bras croisé…. Je n’ai rien lu de ce que tu as envoyé au Moniteur. On m’a dit que tu avais fait une arrivée à St Pétersbourg qui était une merveille. J’attends le tout pr le lire en volume. As-tu fait des verres? pardon de la question qui est stupide. Je veux dire que tu nous dois un recueil lyrique intitulé Les Hyperboréennes ou l’Ours blanc. Tu retrouveras ta patrie encore plus stupide que tu ne l’as quittée! Les hommes maintenant portent des manches à gigot. Cet amour du manche de gigot me semble un indice obscène, un curieux symbolisme comme dirait le père Michelet. Ce vieux a publié un bouquin sur l’Amour où il trouve que Me Mélanie Waldor est le premier prosateur du XIXe siècle etc etc. & dans tout le reste du livre, «notre grand poète-historien» s’écrie, à chaque instant, comme le Dteur Sacombe: «Ah! Laissez-moi de grace adorer la matrice.» Car il ne parle que de ça, ne rêve qu’ovaires, lochies allaitement, lochies & unions constantes. C’est l’apothéose du mariage, l’idéalisation de la vesse conjugale, le délire du Pot-au-feu! D’autre part on se pâme à lire & à écouter «Le Roman d’un jeune homme pauvre» par cet escouillé d’Octave Feuillet. Ladite chose se prend s’avale, suivant les goûts, en pilule ou en tisane, sous forme de volume ou de pièce. Triste drogue! – Voilà tout ce que je sais touchant cette immense latrine appelée le Monde des Arts. Quant à moi, depuis trois mois, je vis ici complètement seul, plongé dans Carthage & dans les bouquins y relatifs. Je me lève à midi & me couche à trois heures du matin. Je n’entends pas un bruit je ne vois pas un chat. Je mène une existence farouche & extravagante. Puisque la vie est intolérable, ne faut-il pas l’esquiver, l’escamotter? Je ne sais ce que sera ma Salammbô. C'est bien difficile. Je me fouts un mal de chien. Mais je te garantis, ô Maître, que les intentions en sont vertueuses. Ça n’a pas une idée, ça ne prouve rien du tout. Mes personnages, au lieu de parler, hurlent. D’un bout à l’autre c’est couleur de sang il y a des bordels d’hommes, des anthropophagies, des éléphants & des supplices. Mais il se pourrait faire que tout cela fut profondément idiot & parfaitement ennuyeux. Quand sera-ce fini? Dieu le sait! En attendant je continue à jouir du mépris des honnêtes gens. Tous les rédacteurs de la Revue contemporaine voulant se retirer dudit papier ont pris pr prétexte la Dédicace que Feydeau m’a faite en tête de son nouveau roman. Ils ne voulaient plus écrire dans un journal pollué par mon nom. Comme bêtise, je trouve cela fort. Il me tarde bien d’être à la fin du mois prochain. – Seul avec toi, les coudes sur la table, dans mon humble réduit du boulevard. – Vas-tu t’embêter, pauvre cher vieux Maître, une fois revenu!!! Je te saute au cou & t'embrasse très fort à toi ton Gve Flaubert
Rouen, Alinéa "Points de vues", Elisabeth Brunet, 2007. 3 volumes sous étui imprimé (18,5 x 12 cm). Deux volumes de 490 pages pour le roman : "Madame Bovary : Moeurs de province" (fac-simile de l'édition-témoin dans laquelle Flaubert, "désireux d'éterniser la bêtise du Censeur", reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés) + "La censure et l'oeuvre", 63 pages (Cette plaquette contient : Madame Bovary, l'exemplaire témoin par Yvan Leclerc (A propos de l'exemplaire personnel annoté de Gustave Flaubert) - Lettres. Notes inédites de Gustave Flaubert - Le réquisitoire de Maître Pinard - La plaidoirie de Maître Sénard - Le jugement.).- Complet des trois volumes sous étui. Très bon état.
Paris, Conard, 1910. 46 cahiers numérotés de 8 pages au format in-8 (le 45 ème est manquant), seul le recto est imprimé (verso vierge). Rousseurs sur les premiers cahiers, nombreuses corrections à l'encre. En feuille (64 x 50 cm) repliées.
L'édition originale de cette correspondance était parue en 1906. Une nouvelle version de ces lettres reçues de son oncle Flaubert, totalisant 392 lettres sur une durée de 24 années, est publiée en 1910 chez Conard, toujours par Caroline Commanville (alors Caroline Groult). Nous avons ici les épreuves abondamment corrigées et annotées de la main même de Caroline dont l'écriture très reconnaissable a été authentifiée par Yvan Leclerc. La première lettre date du 25 avril 1856, la dernière du 2 mai 1880. Dans une lettre préfaçant une nouvelle édition de la correspondance de Flaubert, Caroline écrivait: " Vers 1885, quelques années après la mort de mon oncle, j'appris par M. E. Fasquelle que Mme Bissieu lui proposait de publier les lettres de Gustave Flaubert à sa mère Mme Louise Colet. En éditeur respectueux des droits de chacun et en ami dévoué il avait refusé et croyait devoir m'en avertir. Ce fait me prouvait que des correspondances ignorées de moi allaient peut être surgir et j'y voyais un danger ; alors ma résolution fut arrêtée : je devais prendre l'initiative, recueillir les lettres écrites par Gustave Flaubert et, s'il y avait lieu, les faire connaître au public. Qui pouvait mieux que moi, sa fille adoptive, accomplir cette tâche délicate et discerner, sinon par l'intelligence, du moins par mon amour filial si complet, ce qu'il convenait d'éditer ?".
BROCHE TRES BON ETAT .QUELQUES PAGES NON COUPEES . INTERIEUR TRES PROPRE. Oeuvres compltes de Gustave Flaubert. Correspondance. Nouvelle dition augmente. 4e srie 1854-1861 . Louis Conard 1927.
1930 1930 Paris Louis Conard 1930 2 in 8 Broché couverture Illustrée 417[pp] Nouvelle Edition Augmentée.Format, 21x 13,5 cmsExemplaire non découpé
"On s'est souvent demandé si la correspondance de Flaubert n'était pas son chef-d'oeuvre. On y trouvera les amours, les uvres rêvées, les jugements sur l'époque contemporaine, les lectures aussi. Tout cela contribue à dépeindre un écrivain qui s'est plu à se martyriser, et qui se libère ici, jusque dans la plus extrême grossièreté, d'un grand lyrique qui a voulu passer pour froid, de ce révolutionnaire en qui Proust comme Barthes ont salué le fondateur de la littérature moderne.""Mon sacré nom de Dieu de roman me donne des sueurs froides. Jai relu tout cela avant-hier, et jai été effrayé du peu que ça est et du temps que ça ma coûté (je ne compte pas le mal). Chaque paragraphe est bon en soi, et il y a des pages, jen suis sûr, parfaites. Mais précisément à cause de cela, ça ne marche pas. Cest une série de paragraphes tournés, arrêtés, et qui ne dévalent pas les uns sur les autres. Il va falloir les dévisser, lâcher les joints, comme on fait aux mâts de navire quand on veut que les voiles prennent plus de vent"http://www.babelio.com/livres/Flaubert-Correspondance/4244 Etat de conservation excellent , Intérieur frais. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
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