Paris, Bibliothèque Charpentier - Eugène Fasquelle, 1908. 1 vol. in-12. Demi-maroquin bleu à coins, dos à nerfs, titre, auteur et date dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés. [HÉLÈNE ALIX]. [3]ff, XXXVIIpp, 303pp, [3]pp blanches.
Édition originale de cette oeuvre inédite publiée par Louis Bertrand.Un des 25 exemplaires de tête numérotés sur papier du Japon, celui-ci n° 2.Préface de Louis Bertrand. Suivi de : Fragments appartenant au manuscrit de 1849, publiés à cause de leur valeur littéraire et malgré qu'ils aient été supprimés par Flaubert, en 1856 ; Appendice - Notice sur les manuscrits.Bel exemplaire.Dos de la couverture foncé et restauré.
s. l. (Paris) s. d. [5 ou 12 janvier 1860] | 13.60 x 21 cm | deux pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à l'archéologue Charles-Ernest Beulé. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Le destinataire de cette lettre a apposé neuf lignes manuscrites, brouillon de sa future réponse, à la suite de la lettre de Flaubert. Cette lettre a été retranscrite et reproduite sur le site internet du Centre Flaubert de l'Université de Rouen. Le transcripteur de cette missive précise: «Les lignes écrites sous la signature sont-elles de Beulé ou de Flaubert-lui-même ? L'écriture ressemble à la sienne. Stéphanie Dord-Crouslé suggère que Flaubert a pu aller voir Beulé et écrire sous sa dictée ces éléments qui répondent aux questions posées.» Cette hypothèse nous semble peu probable dans la mesure où l'on connaît la réponse de Charles-Ernest Beulé à ce courrierelle-même numérisée par le Centre Flaubert et datée du 10 février 1860. Cette réponse ne nous paraît pas induire une visite de Flaubert chez Beulé. Il nous semble plus vraisemblable que Beulé ait inscrit sous la lettre de Flaubert un brouillon de sa future réponse du 10 février 1860 qui ne sera qu'une reformulation élégante de ses notes. Beau et important témoignage des recherches colossales qu'entreprit Flaubert pour la rédaction deSalammbô. «Commencé en 1857, le roman paraît en 1862, période où l'Antiquité revient à la mode et où Carthage est « au goût du jour » grâce aux fouilles récentes de Charles-Etienne Beulé à Byrsa (1859) et dans les ports puniques.» (Vanessa Padioleau, «Flaubert et Carthage : Salammbô, roman polymorphe» in Revue Flaubert, n° 9, 2009) C'est donc à l'un des spécialistes de la question que Flaubert adresse ses questions, commentant sa récente lecture d'Ammien Marcel: «J'ai appris, dans ce même Ammien, que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte [...] Qu'est-ce que cela veut dire? Ce passage est, je crois, peu connu?» La tâche de Flaubert n'est pas mince: on ne connaît à l'époque rien ou presque sur la période de la Révolte des Mercenaires qui s'étendit sur deux années, de 240 à 238 av. J.-C. Il entame alors un travail de fourmi, appuyant ses recherches sur les textes des grands historiens de l'Antiquité qu'il lit en latin dans le texte. La lettre que nous proposons en montre d'ailleurs sa grande maîtrise : « J'ai appris, dans ce même Ammien que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte, livr[e] xvii, ch. iv. "Hanc inter exordia pandentis se late Carthaginis, improviso excursu duces oppressere Poenorum" [« À l'époque où Carthage commençait sa large expansion, les généraux des Phéniciens vainquirent celle-ci par une attaque à l'improviste »]. » Malgré ces recherches des plus approfondies, la porte de Carthage ne connaîtra qu'une très brève description dans la version finale deSalammbô. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 9 mai 1877 | 13.50 x 20.50 cm | 2 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à Léon Cladel. Enveloppe jointe. Quelques soulignements et corrections manuscrites de l'auteur. Minuscules taches d'eau. Trois petites restaurations à l'aide d'adhésif sur la seconde page ainsi que deux traces de pliures inhérentes à la mise sous pli du courrier. Amusante lettre dans laquelle Gustave Flaubert, dont la renommée littéraire n'est plus à faire, apporte son soutien à son ami Léon Cladel qui peine à faire publier l'un de ses ouvrages. Le « maître » - c'est ainsi que Léon Cladel nomme son confrère - démarre cette lettre avec enthousiasme: « J'ai commencé votre bouquin hier à 11 heures il était lu, ce matin à 9 ! ». Le « bouquin » dont il est ici question est L'Homme de la Croix-aux-Bufs que Flaubert avait accepté de relire pour son ami le 30 avril; il en avait d'ailleurs réclamé le manuscrit déposé chez l'éditeur Georges Charpentier à ce dernier: « Cladel m'a écrit pr me dire qu'il désirait que je lusse (pardon du subjonctif) le roman en feuilles qui est chez vous. Donc envoyez-le-moi, ou apportez-le-moi. » (Lettre du 3 mai 1877). Léon Cladel, très proche de Gustave Flaubert, semble lui avoir fait part des craintes de l'éditeur édouard Dentu quant à la publication de son ouvrage: « Et d'abord il faut que Dentu soit fou, pr avoir peur de l'im le publier. » En familier aguerri de l'impitoyable monde de l'édition, Flaubert se place en professionnel et déclare : « Rien n'y est répréhensible soit comme politique, soit comme morale. Ce qu'il vous a dit est un prétexte ? » Cette question de la répréhension morale n'est pas sans faire écho au célèbre procès intenté à l'auteur de Madame Bovary. Tel un critique littéraire dithyrambique, Flaubert complimente son confrère : « Je trouve votre livre, un vrai livre. C'est très bien fait, très soigné, très mâle. & je m'y connais mon bon. » Lecteur scrupuleux, il se permet néanmoins quelques remarques sur le manuscrit de Cladel (« J'ai deux ou trois petites critiques à vous faire (des niaiseries) - ou plutôt des avis à vous soumettre.») avant de se raviser : «Qqfois, il y a des prétentions à l'archaïsme et à la naïveté. C'est l'excès du bien. » L'attitude de Flaubert est ici quasi paternelle et en tout cas bienveillante: conscient des capacités de son ami il souhaite l'encourager et voir la publication de son ouvrage aboutir : « Mais encore une fois, soyez content & dormez sur vos deux oreilles - ou plutôt ne dormez pas - et faites souvent des uvres pareilles.» L'écrivain bienveillant évoque également dans cette missive un autre éditeur, Georges Charpentier : « Quant à Charpentier (auquel je remettrai vos feuilles vendredi - jour où je dîne chez lui) je vais lui chauffer le coco violemment, & en toute conscience, sans exagération & sans menterie. » Charpentier qui édite Flaubert depuis 1874 est devenu un proche ami de l'écrivain avec lequel il entretient une riche correspondance. En ce mois de mai 1877, il vient juste de publier Trois contes qui fut pour Cladel l'occasion d'une émouvante célébration de son maître ès Lettres : « Où diable avez-vous pris ce rutilant pinceau dont vous brossez vos toiles, les petites comme les grandes, et cette sobriété que certains latins vous envieraient ? Être à la fois Chateaubriand et Stendhal, et de plus Flaubert ». Cette admiration est réciproque et Flaubert éprouve pour ce «véritable artiste» une estime non feinte : «La fin est simplement sublime! - & du plus gd effet.» Il réitèrera, quelques semaines plus tard ses compliments : «C'est travaillé, ciselé, creusé. L'observation, chez vous, n'enlève rien à la poésie ; au contraire, elle la fait ressortir.» En effet, Cladel s'affirmera comme le véritable héritier du style flaubertien, bien plus que Zola qui lui reprochera justement de «travaille[r] sa prose avec acharnement » et de « s'efforce[r] de rendre parfaite chaque phrase qu'il écrit». C'est finalement Edouard Dentu qui publiera le manuscrit de L'Homme de la Croix-au
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[De la bibliothèque de Gustave FLAUBERT] - FEYDEAU (Ernest).
Reference : 26617
(1869)
Paris, Michel Lévy Frères / à la Librairie nouvelle, 1869. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 2 ff. n.fol., 422 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné glacé olive, double filet vertical à froid porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets en noir, filet en pointillés dorés sur les nerfs, filets stylisés dorés, larges fleurons dorés, titre doré, tête dorée.
Edition originale. Exemplaire agrémenté en tête du faux-titre d'un envoi d'Ernest Feydeau : ''à mon cher Gustave Flaubert / [signature]''. Les exemplaires avec envois provenant de la bibliothèque de Flaubert sont très rares : 241 volumes recensés. ''Au début de l’année 1857, lorsque Ernest Feydeau et Gustave Flaubert se rencontrent pour la première fois, Flaubert commence tout juste à faire parler de lui grâce à la parution dans la presse de Madame Bovary, tandis que Feydeau connaît un succès d’estime comme historien de l’antiquité pour son Histoire des usages funèbres et des sépultures des peuples anciens, dont le premier tome parut en 1856. Le premier fascicule, consacré à l’Egypte ancienne, lui valut un article élogieux de Théophile Gautier, qui sollicita ensuite ses connaissances pour la rédaction de son Roman de la momie. Auréolé de l’importance et du sérieux de ses recherches, pourvu d’un caractère naturellement affable et d’un verbe haut qui n’est pas sans rappeler la faconde de Gautier ou de Flaubert, Feydeau se lie sans difficulté avec les deux hommes, d’abord Gautier, puis Flaubert, dont il devient rapidement et pour plusieurs années l’un des plus proches amis. Au début de leur correspondance, Feydeau semble bénéficier d’un certain prestige aux yeux de Flaubert, mais très vite leur relation évolue et Flaubert s’affirme comme un modèle, mi-censeur, mi-protecteur, face à son destinataire.'' (Catherine Ripault Thomas. ””À maître Flaubert, l’élève E. Feydeau, avec une bonne accolade ”: distribution des rôles dans la correspondance entre Flaubert et Ernest Feydeau”. Travaux de Littéra- ture. Vol. XXX. Correspondance et magistère, XXX, Droz, pp.87-97, 2017, (Travaux de littérature), 979-1-090-45505-4. hal-02569940). Dos passé. Coiffe de tête élimée. Légers frottements affectant par ailleurs la reliure. Quelques claires rousseurs dans le texte. Du reste, très belle condition.
27 janvier [1859]. Trois pages et demie in-8 (209 x 133 mm), à l’encre brune sur papier vergé bleu. Chemise demi-maroquin noir, plats de papier veiné noir, étiquette de titre au premier plat, dos lisse avec auteur doré en pied, trace de pliures, quelques taches marginales sans gravité, deux petites restaurations à l’adhésif aux pliures (chemise moderne).
Magnifique lettre de Flaubert à son ami Théophile Gautier. Dans cette longue lettre amicale, Flaubert évoque le séjour de Gautier en Russie (du 15 septembre 1858 au 27 mars 1859), s’emporte contre le monde littéraire parisien et évoque la rédaction de Salammbô, dans laquelle il est totalement plongé. Flaubert a appris par le «gars Feydeau» que Gautier est en Russie et reviendra fin février: «Alleluia! Car je m’ennuie de ta personne incroyablement. […] Souvent je pense à ta mirifique trombine perdue au milieu des neiges. Je te vois sur un traîneau, tout encapuchonné de fourrures baissant la tête et les bras croisés […] As-tu fait des verres ? pardon de la question qui est stupide. Je veux dire que tu nous dois un recueil lyrique intitulé les hyperboréennes ou l’Ours Blanc. Tu retrouveras ta patrie encore plus stupide que tu ne l’as quittée ! Les hommes maintenant portent des manches à gigot. Cet amour du manche de gigot me semble un indice obscène, un curieux symbolisme comme dirait le père Michelet.» Suit une diatribe sur L’Amour de Michelet : «Il ne parle que de ça, ne rêve qu’ovaires, allaitement, lochies et unions constantes. C’est l’apothéose du mariage, l’idéalisation de la vesse conjugale, le délire du Pot au feu!» Puis il décrit en détail la rédaction de Salammbô: «depuis trois mois, je vis ici complètement seul, plongé dans Carthage & dans les bouquins y relatifs. Je me lève à midi et me couche à trois heures du matin. Je n’entends pas un bruit. Je ne vois pas un chat. Je mène une existence farouche et extravagante. Puisque la vie est intolérable, ne faut-il pas l’escamotter [sic]? Je ne sais ce que sera ma Salammbô. C’est bien difficile. Je me fouts [sic] un mal de chien. Mais je te garantis, ô Maître, que les intentions en sont vertueuses. Ça n’a pas une idée, ça ne prouve rien du tout. Mes personnages, au lieu de parler, hurlent d’un bout à l’autre. C’est couleur de sang, il y a des bordels d’hommes, des anthropophagies, des éléphants et des supplices. Mais il se pourrait faire que tout cela fût profondément idiot et parfaitement ennuyeux. Quand sera-ce fini? Dieu le sait!» Il continue à jouir du mépris des honnêtes gens, et est impatient de revoir Gautier: «Il me tarde bien d‘être à la fin du mois prochain — seul avec toi, les coudes sur la table, dans mon humble réduit du boulevard.» La plus belle et la plus longue lettre connue de la correspondance entre les deux auteurs. Gustave Flaubert rencontra Théophile Gautier en octobre 1849 lors d’un dîner avec Maxime Du Camp et Louis Bouilhet, à la veille de son départ pour l’Égypte. Il en résultera une longue et forte amitié, dont témoigne une belle correspondance de 37 lettres échangées entre le 13 août 1850 et le 19 mai 1872 (31 lettres de Flaubert et 6 lettres de Gautier). La plupart sont de simples billets, au ton certes relevé, Flaubert rappelant à son compère qu’il l’attend de pied ferme pour causer. Les deux amis se voyaient également chez Madame Sabatier, chez la princesse Mathilde ou chez Jeanne de Tourbey. Notre lettre, en raison de la distance qui les sépare alors, est sans doute la plus révélatrice du lien très fort qui les unissait. Elle est aussi remarquable pour les passages sur la rédaction de Salammbô. Théophile Gautier attendait avec impatience la publication du roman oriental de son ami et, dès sa parution, il en fit un compte rendu très élogieux dans Le Moniteur du 22 décembre 1862. Cette superbe lettre est reproduite dans la Correspondance, édition de la Pléiade, t. III, pp. 10-11. Elle fut exposée lors de l’Exposition Flaubert à la Bibliothèque nationale en 1980 (cat., n° 274). Elle provient des collections Léopold Marchand (vente du 13 novembre 1933), Sacha Guitry (1975, n° 207) et colonel Daniel Sickles (cat. I, 1989, n° 64). Exceptionnel témoignage de l’amitié entre deux immenses écrivains du XIXe siècle. L’édition numérique de la correspondance de Flaubert peut être consultée à l’adresse suivante: https://flaubert-v1.univ-rouen.fr/jet/public/correspondance/feuilletage.php?t=D&sens=T&c=GAUT Transcription de la lettre: Jeudi 27 janvier Cher vieux Théo, Une lettre du gars Feydeau m’apprend que tu es maintenant à Moscou, et qu’à la fin de Février, nous te reverrons! Alléluia! Car je m’ennuie de ta personne incroyablement. Quand j’ai été à Paris, au mois de novembre dernier pour l’Hélène Peyron de Bouilhet, tu m’as manqué, tout le temps, d’une façon agaçante. Voilà. Souvent je pense à ta mirifique trombine perdue au milieu des neiges. Je te vois sur un traîneau, tout encapuchonné de fourrures baissant la tête & les bras croisé…. Je n’ai rien lu de ce que tu as envoyé au Moniteur. On m’a dit que tu avais fait une arrivée à St Pétersbourg qui était une merveille. J’attends le tout pr le lire en volume. As-tu fait des verres? pardon de la question qui est stupide. Je veux dire que tu nous dois un recueil lyrique intitulé Les Hyperboréennes ou l’Ours blanc. Tu retrouveras ta patrie encore plus stupide que tu ne l’as quittée! Les hommes maintenant portent des manches à gigot. Cet amour du manche de gigot me semble un indice obscène, un curieux symbolisme comme dirait le père Michelet. Ce vieux a publié un bouquin sur l’Amour où il trouve que Me Mélanie Waldor est le premier prosateur du XIXe siècle etc etc. & dans tout le reste du livre, «notre grand poète-historien» s’écrie, à chaque instant, comme le Dteur Sacombe: «Ah! Laissez-moi de grace adorer la matrice.» Car il ne parle que de ça, ne rêve qu’ovaires, lochies allaitement, lochies & unions constantes. C’est l’apothéose du mariage, l’idéalisation de la vesse conjugale, le délire du Pot-au-feu! D’autre part on se pâme à lire & à écouter «Le Roman d’un jeune homme pauvre» par cet escouillé d’Octave Feuillet. Ladite chose se prend s’avale, suivant les goûts, en pilule ou en tisane, sous forme de volume ou de pièce. Triste drogue! – Voilà tout ce que je sais touchant cette immense latrine appelée le Monde des Arts. Quant à moi, depuis trois mois, je vis ici complètement seul, plongé dans Carthage & dans les bouquins y relatifs. Je me lève à midi & me couche à trois heures du matin. Je n’entends pas un bruit je ne vois pas un chat. Je mène une existence farouche & extravagante. Puisque la vie est intolérable, ne faut-il pas l’esquiver, l’escamotter? Je ne sais ce que sera ma Salammbô. C'est bien difficile. Je me fouts un mal de chien. Mais je te garantis, ô Maître, que les intentions en sont vertueuses. Ça n’a pas une idée, ça ne prouve rien du tout. Mes personnages, au lieu de parler, hurlent. D’un bout à l’autre c’est couleur de sang il y a des bordels d’hommes, des anthropophagies, des éléphants & des supplices. Mais il se pourrait faire que tout cela fut profondément idiot & parfaitement ennuyeux. Quand sera-ce fini? Dieu le sait! En attendant je continue à jouir du mépris des honnêtes gens. Tous les rédacteurs de la Revue contemporaine voulant se retirer dudit papier ont pris pr prétexte la Dédicace que Feydeau m’a faite en tête de son nouveau roman. Ils ne voulaient plus écrire dans un journal pollué par mon nom. Comme bêtise, je trouve cela fort. Il me tarde bien d’être à la fin du mois prochain. – Seul avec toi, les coudes sur la table, dans mon humble réduit du boulevard. – Vas-tu t’embêter, pauvre cher vieux Maître, une fois revenu!!! Je te saute au cou & t'embrasse très fort à toi ton Gve Flaubert
Editions du rocher 1946 315 pages collection Grands et petits chefs d'oeuvre. Monaco. in-8. 1946. broché. 315 pages. Introduction et notes par Alfred Colling
Bon état général avec une petite coupure à un mors de la couverture
Paris, éditions de la Maison française, 1948. En feuilles, couvertures imprimées et rempliées, sous chemise et étui.
Ouvrage orné d'illustrations en couleurs d'André-E. Marty gravées sur bois par Gérard Angiolini.Tirage à 800 exemplaires sur pur chiffon Corvol l'orgueilleux, un des 300 exemplaires numérotés réservés aux États-Unis et à l'étranger. De la collection "le Florilège des Chefs d'Œuvres français". Bon exemplaire.
Jacques Vautrain 1946 XXVI-319 pages collection Les grands romanciers des XVIIIe et XIXe siècles. in-8. 1946. Demi-Cuir à coins Dos à quatre faux-nerfs titré en lettres dorées. XXVI-319 pages. Ex. n° 4304 sur vergé antique (Un des 5400)
Etat correct malgré la reliure frottée au dos aux charnières et aux coins. Des coupures marginales page VII et des rousseurs laissant une lecture très satisfaisante
Paris, A. Ferroud, 1892. 1 vol. in-8. Plein maroquin bordeaux à la Bradel, dos lisse, auteur et titre dorés, tranches dorées, plats des couvertures conservés, sous étui bordé.
Édition illustrée de vingt compositions de Georges Rochegrosse gravés à l'eau-forte par Champollion dont quatre hors-texte. Avec une préface d'Anatole France. Tirage à 500 exemplaires, celui-ci un des 200 exemplaires sur japon ou grand vélin d'Arches, ici sur vélin. Notre exemplaire contient une suite des gravures avec remarques.Relié in-fine, le feuillet de souscription de l'ouvrage. Petits frottements aux coupes et coiffes.
Lyon Imprimeries réunies 1935 in-4. 1935. broché. In-4 (328x256 mm). Livre broché avec couverture illustrée. Très nombreuses illustrations en noir et en couleurs de Adrien Godien. Ex. n° E.T. 289. Couverture en état moyen avec le dos fendillé et un manque de papier en queue de dos. Intérieur propre un peu jauni. Poids : 750 gr
Paris Chez Louis Conard 1928 247 pages in-8. 1928. broché. 247 pages. In-8 broché (214x147 mm) 247 pages. Un coeur simple - La légende de Saint Julien l'Hospitalier - Hérodias. Couverture en état correct malgré des petites coupures en bordures et un coin corné. Une signature sur la page de titre sinon intérieur propre. Poids : 600 gr
Les belles lettres (Les textes français) 1945 379 pages in8. 1945. Broché. 379 pages.
Etat Correct Couverture en bon état général malgré le dos bruni. Papier jauni avec quelques passages annotés au crayon gris
France Loisirs 1982 472+47 pages in8. 1982. Relié. 472+47 pages.
Très Bon Etat
Garnier frères 1968 XLIV-463 pages in-12. 1968. broché. XLIV-463 pages. Edition de éd. Maynial. Illustrations en noir
Etat correct (EC) avec des frottements au dos et la tranche inférieure un peu salie
Classiques Garnier 1961 XI-436 pages in-12. 1961. broché sous jaquette. XI-436 pages. Introduction notes et relevé de variantes par Edouard Maynial
Etat correct (EC) avec la couverture un peu gauchie
Bordas 1949 XVIII-457 pages collection Les grands maitres. in-8. 1949. Cartonnage éditeur. XVIII-457 pages. Avec des illustrations en noir
Bon Etat Général
Athêna 1947 361 pages collection Athêna-luxe. in-8. 1947. Plein cuir titré au dos en lettres dorées 1er plat de la couverture conservé. 361 pages. 10 hors-texte et lettrines de Cura - Ex. n° 1457 (Un des 2000)
Bon état général avec de rares rousseurs
Le club français du livre 1948 545 pages collection Les portiques. in-8. 1948. Plein cuir. 545 pages. Ex. n° 2896
Bon état
1946 1946 Editions de la Cité, Paris, 1 volume in-4 en feuilles sous couverture rempliée et emboitage, 94 pages Exemplaire sur lana, n° 414 ( sur 489 ) parfait état
Paris, "Le Livre", 1923. 1 vol. in-8. Reliure à la Bradel de papier bleu, titre et auteur frappé en argent sur le dos, couvertures bleues rempliées conservées. [P. GOY et C. VILAINE].
Édition ornée de six hors-texte en couleurs avec réhauts d'or et d'argent, contresignées par Schmied ainsi que des ornements gravés sur bois. Tirage à 1000 exemplaires, celui-ci un des 850 exemplaires numérotés sur vélin.
S.l.n.d. La Nouvelle Revue, 1880-1881. Trois volumes in-8 tomés 7, 8 & 9 et comptant un peu moins de 900 pages chacun. Demi-chagrin noir de l'époque, dos à nerfs, titre au dos: La Nouvelle Revue. Parfait état.
Edition pré-originale de Bouvard et Pécuchet, oeuvre posthume complète de Gustave Flaubert, parue en six livraisons, du 15 décembre 1880 au 1er mars 1881. La Nouvelle Revue, bimensuelle, avait été créée par Juliette Adam (rare femme à avoir dirigé une revue) en 1879. Cette même année, signant encore Juliette Lamber, elle avait envoyé à Flaubert, plongé dans Bouvard et Pécuchet, un exemplaire dédicacé de Grecque. Dans sa dernière lettre (à ce jour publiée) à Juliette Adam, datée du 16 avril 1880, Flaubert terminait par ces mots: "Vous recevrez ma visite avant un mois, et comme mon abominable bouquin se termine, nous aurons à causer sérieusement." Flaubert meurt subitement le 8 mai 1880. La Nouvelle Revue commencera la publication de Bouvard et Pécuchet le 15 décembre suivant et continuera les 1er et 15 janvier 1881, 1er et 15 février et 1er mars, mois de la parution du roman en volume chez Lemerre. Flaubert, mort le 8 mai 1880 et ayant laissé l'ouvrage inachevé, sa nièce Caroline Commanville, se chargea de le faire éditer en y faisant les dernières corrections avec l'aide des relations de son oncle. Bel exemplaire très frais de cette pré-originale qui contient un bel hommage posthume de Maupassant à son maître dans le second volume pages 142 à 147.
P., Didot, 1810, un volume in 4, broché, couverture muette moderne, 71pp.
---- EDITION ORIGINALE de la THESE de doctorat présentée par A.C. Flaubert, père de Gustave FLAUBERT, à la Faculté de médecine de Paris le 27 Décembre 1810 ---- TRES RARE ---- C'est le seul écrit de ce chirurgien ---- "A.C. Flaubert a obtenu une grande notoriété, non-seulement dans la Normandie, qu'il habitait, mais encore dans toute la France et même à l'étranger. Comparable sous bien des points à Dupuytren, il n'a eu en vue que la pratique, l'instruction des élèves au lit du malade. Flaubert pourrait être surnommé le Dupuytren de la province. Il avait les qualités du grand chirurgien de Paris, sans en avoir la tyrannie. Elève du collège de Sens, il vint à Paris, fit partie de l'Ecole pratique et fut couronné dans presque tous les concours. Il s'installa à Rouen et devait s'y illustrer en créant des cours de clinique chirurgicale, de pathologie externe, d'accouchements, de médecine opératoire. Peu de temps après, il devint chirurgien de l'Hôtel-Dieu, puis professeur de clinique chirurgicale et directeur de l'Ecole de Rouen. Un des mérites de Flaubert est d'avoir le premier, en France, pratiqué la résection totale du maxillaire supérieur, destinée à créer une large voie pour l'extirpation des polypes naso-pharyngiens, ainsi que la suture osseuse pour remédier aux pseudarthroses. Ajoutons que Flaubert a contribué à l'exécution des pièces anatomiques qui existent encore au Musée Orfila de la Faculté de médecine de Paris. Ces pièces sont signées Laumonier, mais Flaubert y a mis la main ainsi que les deux Cloquet". (Dechambre) ---- De la préparation des malades aux opérations chirurgicales - Des soins qu'on doit au malade après les opérations**2094/E7(2)
S.l., Editions Paleo / La Collection du Sable, (2011). Un vol. au format pt in-8 (206 x 142 mm) de 439 pp., broché, sous jaquette.
Intéressant échange épistolaire entre Sand et Flaubert, permettant de découvrir quelques traits de la vie intime de chacun, ajoutée à leur perception respective du monde. En outre, cette correspondance qui s'étale sur plusieurs années laisse apparaître l'amitié profonde qui put unir Flaubert à celle qu'il appelait ''son chère Maître''. Ainsi celle-ci écrit-elle non sans tendresse à son égard : « Je suis fatiguée, courbaturée, de mon cher Flaubert. Je l'aime beaucoup, il est excellent mais trop exubérant de personnalité. » A la mort de Sand, Flaubert, effondré de chagrin, écrira quant à lui ceci en son hommage «il faut l’avoir connue comme je l’ai connue, pour savoir ce qu’il y avait de féminin dans ce grand homme». Très belle condition.
Louis Conard In Octavo broché de 469 pages, bel exemplaire , frais en sa pagination et en ses plats.
Note préliminaire au lecteur de Caroline FRANKLIN GROUT à propos des annotations..Cette présente Editiona été tirée par l'imprimerie Nationale en vertu d'une autorisation de Mr.Le Garde des Sceaux en date du 30 Janvier 1902;L'ENSEMBLE DES 5 TOMES COMMANDES SERONT EXPEDIES EN FRANCO DE PORT POUR LA FRANCE ..; Bon Etat Franco de port France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY privilégié et pays suivants desservis : Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes de votre achat sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv).
Michel Lévy | Paris 1863 | 15 x 23 cm | relié
Édition originale sur papier courant. Reliure en demi chagrin sapin, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur une garde, reliure de l'époque. Quelques légères rousseurs sans gravité. Rare envoi autographe signé de Gustave Flaubert à (Louis) de Carné, journaliste et historien dont Flaubert possédait plusieurs ouvrages référencés dans l'inventaire de sa bibliothèque. L'intérêt que portait Flaubert à l'uvre de Carné n'était toutefois pas toujours bienveillant. On retrouve en effet des notes critiques sur ses articles dans les dossiers de Bouvard et Pécuchet. D'autre part, la parution de Salammbô coïncide avec l'élection controversée de Louis de Carné à l'Académie Française, qualifiée de coup d'état clérical par une partie de l'opinion publique. Elle était en effet le résultat de la fronde organisée par Mgr Dupanloup contre l'autre candidat, Emile Littré, auteur d'une définition matérialiste de l'homme qui déchaîna la fureur des partis religieux et Orléanistes. Flaubert évoque le scandale de cette élection dans une lettre aux Goncourt du 6 mai 1863: «Avez-vous suffisamment vitupéré Sainte-Beuve et engueulé l'Académie à propos de la nomination Carné?» Bien qu'il précède sans doute légèrement cette élection, cet envoi de Flaubert à Carné est un curieux hommage d'un écrivain accusé naguère «d'offense à la morale publique et à la religion» à un futur représentant du pouvoir religieux au sein même de la prestigieuse Académie. Précieux exemplaire comportant un envoi autographe et agréablement établi en reliure de l'époque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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