La Haye et Paris, Clousier, 1784 ; deux tomes in-12 ; plein veau marbré, dos lisses ornés, pièces de titre rouges et de tomaison vertes, tranches rouges (reliure de l'époque) ; XVIII, 237 ; 244 pp. et 2 frontispices dessinés et gravés par Martinet.
EDITION ORIGINALE (Barbier, IV-1116 ; absent de Cohen-Seymour de Ricci, Reynaud, Crottet ; INED, 1812).Né à Frévent dans le Pas de Calais, Féroux (1730 - 1803) entra dans l'ordre des Bernardins, devint prieur de Fontaines-Jean puis abbé de Chanlis. ces riches abbayes possédaient un territoire considérable, ce qui l'amena à s'occuper des questions agricoles. Dans cet ouvrage, il fait "l'apologie des biens religieux : les propriétaires religieux sont bien plus utiles à la culture et à la population que les propriétaires laïques [...]. Chapitres sur le luxe (ses inconvénients surpassent ses avantages), et sur la division des grandes propriétés, jugée fort utile à tous les égards. Le premier tome se termine par un apologue, où Féroux préconise l'impôt unique, l'abolition des servitudes, la justice gratuite, ainsi que la conversion des dîmes en propriétés rurales et foncières. Le second volume traite de la conciliation perpétuelle entre les abbés commanditaires et les religieux." Autre chapitre sur l'arrangement des archives et un autre sur l'épargne des monastères. Bon exemplaire avec juste une coiffe inférieure usée.
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Paris, Clousier, veuve Duchesne, Defer Demaisonneuve, 1788. petit in-8, 3ff.-322pp.-2ff.- frontispice. Broché, couverture muette d'attente papier gris, entièrement non rogné. (État de parution).
Édition originale. Le moine bernardin Christophe-Léon Féroux, partisan de l'association et de la division des grandes propriétés, a publié plusieurs travaux d'économie rurale. Il traite ici d'enseignement, donnant l'avantage aux congrégations religieuses grâce justement au système communautaire. (Barbier III, col. 552 - Quérard III, p. 108, qui indique à tort 2 volumes). - Exemplaire tel que paru, mouillure sur les premiers feuillets.
1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marbrée, dos à 5 nerfs orné, coupes ornées, Chez Clousier, A La Haye, Paris, 1784, XVIII-237 pp. avec un frontispice ; 244 pp. avec un frontispice
Moine bernardin, Christophe Léon Féroux (1730-1803) fut nommé, jeune encore, prieur de son ordre ou "il fut amené à s'occuper d'une façon particulière des questions agricoles et économiques. Il publia des écrits dans lesquels il se déclare partisan du système de l'association et de la division des grandes propriétés, pensant que plus on augmente le nombre des petits propriétaires, plus on a de citoyens intéressés à féconder le sol". Sous la Révolution, il prendre le titre de professeur de culture et devint membre de la Société Académique des Sciences (Larousse, GDU, VIII, 262). Il fait ici l'apologie des biens religieux, défend le célibat des religieux, critique le luxe, préconise l'impôt unique, l'abolition des servitudes, la justice gratuite et la conversion des dîmes en propriétés rurales et foncières. Dans le second tome, il évoque la conciliation entre les abbés commendataires et les religieux, et la liquidation des dettes des ordres religieux (INED, 1812). Etat très satisfaisant (petit mq. de cuir en plat, coins frottés, bon état par ailleurs). Barbier, IV, 1116