Paris, Firmin Didot, 1823 2 vol. in-8, [4]-410 et [4]-479 pp., bradel papier bleu, filets dorés au dos (reliure de l'époque). Qqs usures à la reliure.
Unique édition de ce texte tiré à petit nombre, et non mis dans le commerce. Il appartient à la catégorie assez abondante des réflexions politiques nées de l'après-Révolution, et de la mise en place d'un gouvernement d'Assemblées en France. Ses réflexions ne sont pas sans mérite, même si l'ouvrage n'a pas connu de postérité.Louis-Auguste Félix (1765-1836), qui obtint d'ajouter le nom de Beaujour à son patronyme seulement le 4 octobre 1829, et le baronnat le 16 avril 1830, avait fait une carrière au Ministère des Affaires étrangères et dans divers postes consulaires, avant d'être nommé au Tribunat en 1800. Il reprit ensuite ses activités diplomatiques : Commissaire général des relations commerciales aux Etats-Unis (1802-1810), Consul à Smyrne (1815-1817), enfin Inspecteur général des consulats et établissements français du Levant (1817-1819). C'est après sa retraite en 1820 qu'il publia la plupart de ses ouvrages. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Antoine-Augustin Renouard (Imprimerie de Crapelet), an VIII - 1800 2 vol. in-8, [4]-331 et [4]-333 pp., veau fauve raciné, dos lisses cloisonnés et fleuronnés, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Edition originale rare de ce tableau très détaillé de l'économie grecque au début du XIXe siècle. Louis-Auguste Félix de Beaujour (1765-1836), après avoir abandonné la carrière ecclésiastique en 1790, était entré au Ministère des Affaires étrangères : il fut nommé en 1794 consul de la République à Salonique, poste qu'il occupa jusqu'en 1799. C'est à son retour qu'il fit publier l'ouvrage condensant son expérience, et qui le consacra en quelque sorte spécialiste des questions commerciales. De fait, sa carrière ultérieure le conduisit à occuper des places de commissaire aux questions commerciales (Stockholm en 1800 - poste non rejoint ; Etats-Unis, de 1802 à 1810). Il retrouva le Levant à la Restauration, qui le nomma consul à Smyrne (1815), puis Inspecteur général des établissements français du Levant (1817-1819).Absent de Blackmer.Bel exemplaire, de la bibliothèque du grand historien napoléonien Marcel Dunan (ex-libris).
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