flammarion éditeur 1931 1931. Claude Farrère: Shahrâ sultane et la mer/ Flammarion éditeur 1931 Référence: LMA16T. Claude Farrère: Shahrâ sultane et la mer/ Flammarion éditeur 1931
Bon état
flammarion éditeur 1930 1930. Claude Farrère: Le Chef/ Ernest Flammarion éditeur 1930 . Claude Farrère: Le Chef/ Ernest Flammarion éditeur 1930
Bon état
flammarion éditeur 1921 1921. Claude Farrère: Les condamnés à mort/ Ernest Flammarion éditeur 1921 Référence: LMA16U. Claude Farrère: Les condamnés à mort/ Ernest Flammarion éditeur 1921
Bon état
1928 279 pages 1928. 279 pages.
Ernest Flammarion 1930 1930. Claude Farrère: Le Chef/ Ernest Flammarion 1930
Etat correct
1941 1941. Claude Farrère - La maison des hommes vivants / Sélect collection 1941 Référence interne LBD 3
Etat correct
1947 1947. Claude Farrère - Mademoiselle Dax jeune fille / Flammarion 1947
Editions Flammarion 1946 1946. Claude Farrère - La gueule de lion / Flammarion 1946
1995 1995. Claude Farrère - La maison des hommes vivants / Librio 1995
Très bon état
1942 1942. Claude Farrère - La Bataille /Librairie Arthème Fayard 1942
1947 1947. Claude Farrère - Les condamnés à mort / Sélect collection Flammarion 1947 Référence interne LBD 3
Etat correct
Sans date. 5 CLAUDE FARRERE - Mes voyages 1 La Promenade d'Extrême-Orient
Bon état
Toulon 4 Août1908 | 13.50 x 21.50 cm | 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe
Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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