1925 Paris, Grasset, 1925. Un volume in-12 carré, reliure d'éditeur entoilée de couleur beige, premier plat illustré d'un portrait de Tristan Bernard sous quadrillage, contreplats illustrés, avec crayon qui n'est pas d'origine (ici HB Toison d'or 1900, bohemia works), dos légèrement dérelié en tête (voir photo du 1er contreplat). 111 pages, 8 feuillets de publicités, contenant 50 problèmes de mots-croisés, quelques grilles avec des résultats gommés. Tristan Bernard, féru de mots-croisés, propose ici 50 grilles, commentées avec humour et esprit. Bon exemplaire de cette édition originale.
Bon
1964 Couverture souple Paris, Revue Strophes, 1964. Une brochure in-8 (21 x 13,5 cm), couverture en deux couleurs, papier cristal de protection. 63 (3) pages, illustrées d'une reproduction photographique et de dessins. Numéro consacré à Tristan Tzara, décédé en décembre 1963. Textes et poèmes de Jean Frémon, Jean Cassou, Philippe Ferrand, Pierre Morhange, Maurice Lemaître, Jean Marcenac, Michel Leiris, Tristan Tzara... Bon exemplaire de cette édition originale, en très bon état.
Très bon
P., Imprimerie Draeger, vers 1910, In-8 carré, cordelette, 16 pp.
Edité sur beau papier par le champagne Delbeck à Reims avec des illustrations en couleurs de René Vincent et un texte inédit de Tristan Bernard.
Librairie de l'Etoile, 1928, In-8, br., 76 pp.
Imprimé sur vergé avec 9 dessins hors-texte de Arp.Au sommaire: Arp par Tristan Tzara, Conversations par Claudel, Sainte-Barbarie par Marcel Jouhandeau, Le Clai Abélard par Antonin Artaud, Blanc comme l'exil par Marcel Raval et le Voyage Oublié par Roger Vitrac.
REVERDY (PIerre), TZARA (Tristan), POIRET (Paul), FARGUE ( Léon Paul), etc...
Reference : 15556
P., 1924, In-8, br., p. 347-412, illustré.
Imprimé sur Vergé.Au sommaire; "Ecole sortie d'une table tournante" par Léon Paul Fargue, "La Peau de l'homme" par Pierre Reverdy, " Per Varese" par Marcel Raval, "Faites vos jeux" par Tristan Tzara, Poèmes d'enfants par XXX, douze dessins et Tableaux d'Enfants dans les collections de Paul Poiret, A. Gleizes, M. Lloyd, Van Den Berg, Gonzalès.
P., 1926; In-8, br., p. 68-128.
Imprimé sur Vergé.Au sommaire;" Le théâtre" de Jean Cocteau, "Démarrage" par Tristan Tzara, "Sud-Américaines" par Blaise Cendrars, "La poésie Reine du Vide" par Pierre Reverdy, etc... avec 9 dessins tirés des "Songes Drôlatiques de Pantagruel" (1565) et deux hors-texte illustrant un manuscrit du XVe siècle traduit d'Arianne.
P., Georges Andrieux, 1928, In-8, br., non coupé, 30 pp., couverture illustrée par Maximilien Vox.
Edition originale tirée à 383 exemplaires numérotés, celui-ci sur Arches.Avec un portrait de l'auteur gravé par Hermine David.Plaquette de lettres et dédicaces des livres de Tristan Derême figurant au catalogue de la vente de la bibliothèque Allix, à Drouot en février 1928.
P., La Bibliothèque Française, 1947, in-12, 296 pp, broché, bon état
"Flora Tristan, âpôtre du socialiste et du féminisme, est peu connue du grand public. Le livre que nous présente aujourd'hui Lucien Scheler a été élaboré très soigneusement, et ses lecteurs y trouveront à la suite d'une biographie passionnante, une anthologie de Flora Tristan qui donne une idée très suffisante de cette œuvre peu répandue. Lucien Scheler a choisi fort intelligemment ses morceaux dans les Pérégrinations d'une Paria (1838), dans les Promenades dans Londres (1840) et dans Union ouvrière (1843). Le premier de ces ouvrages est essentiellement autobiographique, mais contient aussi des aperçus pittoresques et instructifs sur la vie au Pérou vers 1830, alors que Flora Tristan y était venue tenter, auprès de l'aristocratique famille de feu son père, une démarche pour récupérer la succession de celui-ci. Les Promenades dans Londres (1840) contiennent d'intelligentes considérations et une grande masse de données sur l'Angleterre politique, économique, sociale, ouvrière, morale, etc... Dès lors la vocation de Flora Tristan s'est affirmée : le spectacle de la misère qu'elle sait observer et méditer lui découvre des vérités premières qu'elle va formuler dans son petit livre Union ouvrière (1843). Déjà les saint-simoniens avaient révélé l'existence des classes sociales, dont la classe ouvrière, la plus nombreuse, la plus utile, est la plus pauvre. Flora Tristan proclame, quatre ans avant Marx, que ces classes sont en lutte et que la classe ouvrière ne s'émancipera que par ses propres efforts. Mais l'apôtre, solidariste, souhaite que les autres classes sociales collaborent à cette émancipation, laquelle ne sera d'ailleurs possible que lorsque les ouvriers seront sortis de l'abjection dans laquelle ils croupissent, la plupart sans s'en douter. Reprenant et révisant les projets des réformateurs du compagnonnage, Flora Tristan entreprend de provoquer dans les milieux ouvrier ce noble désir de progrès laborieusement gagné. Après avoir fréquenté les miteux de l'Atelier et de la Ruche Populaire à Paris, ou telles autres élites ouvrières, elle part à travers la France, suivant l'itinéraire habituel des « Compagnons » ; d'avril à septembre 1844, elle prêche de ville en ville, le « nouvel évangile », signalée, surveillée par la police et parfois même inquiétée. Elle est diversement accueillie, obtenant çà et là des résultats qui l'enthousiasment, notamment à Lyon, à Marseille, à Toulon, à Carcassonne. Chemin faisant, elle cause avec des patrons, avec des bourgeois, avec des curés et des pasteurs ; quatre évêques lui accordent audience. Après quatre mois d'un voyage épuisant, voyage de propagande et aussi voyage d'études, elle vient mourir à Bordeaux en novembre 1844... Lucien Scheler a bien conté cette belle histoire, montrant avec exactitude les influences que notre apôtre avait subies, ou tout au moins les suggestions ; notamment les leçons d'outre-Manche : Robert Owen, les Chartistes, O'Connell. Il a aussi mis en valeur la tendance internationaliste de Flora Tristan. Je ne vois d'ailleurs aucune omission dans ce petit volume qu'il faudrait largement répandre. L'excellente étude donne une idée très exacte de l'apôtre." (Jules-L. Puech, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1949) — "Curieuse Flora Tristan. Elle meurt en 1844 à 41 ans, après un apostolat social de dix-huit mois qui n'a frappé « l'opinion » – celle qui lisait les journaux – que de façon marginale. Si elle a été l'amie de Victor Considérant, si elle a admiré Robert Owen, elle a brisé, vite, avec le Père Enfantin et le saint-simonisme, et les socialistes de sa génération qui lui survivront l'ignorent ; non seulement Marx, qu'elle aurait pu rencontrer pourtant à Paris, mais Proudhon qui, en elle, méprise d'abord la femme..." (Madeleine Rebérioux, Annales ESC, 1974) — "Ma grand'mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan." (Paul Gauguin)
Le document | Paris 1933 | 15.50 x 20.50 cm | relié
Edition originale, un des 144 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage après 12 japon. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill. Exemplaire joliment établi. Rousseurs affectant principalement les tranches. En frontispice, ouvrage illustré par Don d'un portrait de Tristan Bernard. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A Carlo Rim je dédie ces purs accents d'une âme poétique." Nous joignons un bristol d'invitation de Jacques Duhamel, ministre des affaires culturelles,pour l'érection du buste de Tristan Bernard sur la place Tristan Bernard aux Ternes à Paris le Jeudi 18 Mai 1972 à 11h. Nous joigons un article de presse de Carlo Rim à propos de cet évènement culturel. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s. l. s. d. [circa 1942] | 7.50 x 12 cm | une feuille
Carte postale photographique manuscrite signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes). Un petit trou de punaise en tête de la photographie montrant toute l'affection que portait Carlo Rim à son vénérable ami Tristan Bernard, ayant certainement accroché cette carte postale chez lui. La carte postale représente Tristan Bernard de face avec sa belle et imposante barbe. Au verso, il a ajouté : Le monsieur du verso, c'est évident, c'est sûr... c'est le plus beau vieillard de la Côte d'Azur. Je vous embrasse bien affectueusement chère Alice et cher Carlo. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s. l. s. d. [circa 1942] | 13.50 x 21.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes). Tristan Bernard ne tarit pas d'éloges sur les talents de Carlo Rim en tant que feuilletoniste pour la radio: "Mercredi 22. Mon vieux Carlo, J'ai lu avec un très grand plaisir les sketches que vous m'avez envoyés, et j'ai apprécié tout particulièrement celui que vous m'avez dédié. Vous êtes un des rares individus qui aient compris parfaitement "la dramaturgie de la radio". Vous avez su, en écrivant, faire à l'écouteur une âme d'écouteur. C'est là une tâche que ne comprennent pas la plupart des auteurs dramatiques qui, lorsqu'ils écrivent pour le théâtre, prennent le spectateur pour un lecteur. Tachez de venir me voir bientôt, avec votre chère Alice. Moi, je ne me déplace pas facilement. Nous vous embrassons ainsi que le vénérable Babou. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Très bon état général. Premier plat du numéro 3 de la première série en partie détaché. Portrait de Jacques-Henry Lévesque par Paul Sabon légèrement effrangé.A – Publications de la revue Orbes. • Orbes n° 1, printemps-été 1928, Au Sans pareil (12 × 19 cm), 107 pp. Textes de Blaise Cendrars, Francis Picabia, Pierre Audard, Georges RibemontDessaignes, Pierre Colle, Jean Van Heeckeren, Philippe Soupault, Jean Aurenche, Joseph Delteil, Georges Hugnet, Olivier de Carné, Pierre Reverdy, Georgette Camille, René Laporte, Max Fontaine, Paul Sabon, Jacques-Henry Lévesque. Achevé d’imprimer le 20 juin 1928, par l’imprimerie d’Art et de publ., 35 rue Desnouettes, à Paris.• Orbes n° 2, printemps 1929, Au Sans pareil (12 × 19 cm), 153 pp. Textes de Blaise Cendrars, Louis Parrot, Georges Neveux, Tristan Tzara, Jean Van Heeckeren, Henri Rousseau (Le Douanier), Georges Hugnet, Gertrude Stein, Jean Coutrot, Jacques-Henry Lévesque, Francis Picabia,George Isarlov, Max Fontaine, Georgette Camille, Maria Mc Donald Jolas, August Strinberg, Jean Aurenche et Paul Sabon, Olivier de Carné. Achevé d’imprimer le 6 mai 1929, par Dobrowolski-Bire, 9 rue Gerbert, Paris. L’un des 50 exemplaires (celui-ci n° 35) sur pur fil. • Orbes n° 3, printemps 1932, José Corti (12 × 19 cm), 171 pp. Blaise Cendrars, Pierre Charnay, Robert Caby, Erik Satie, Olivier de Carné, Georges Hugnet, Tristan Tzara, Georges Neveux, Pierre Reverdy, George Isarlov, Pierre de Massot, Henri Rousseau (Le Douanier), Paul Sabon, Vivian du Mas, Francis Picabia, Jean Audard, Bravig Imbs, Pierre Minet, Georges Ribemont-Dessaignes, Eugène Jolas, Robert Guiette, Jean Van Heeckeren, Jacques-Henry Lévesque. Achevé d’imprimer le 12 mars 1932, par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris. • Orbes n° 4, hiver 1932-1933, José Corti (12 × 19 cm), 145 pp. Textes de Blaise Cendrars, Hans Arp, Amaat Burssens, Robert Guiette, Greta Knutson, Henri Rousseau (Le Douanier), Bravig Imbs, Francis Picabia, Gertrude Stein, Hugues Panassié, Paul Sabon, Pierre Charnay, Georges Hugnet, Georges Ribemont-Dessaignes, Fabienne Lloyd, Pierre de Massot, Olivier de Carné, Jacques-Henry Lévesque, Jean Van Heeckeren. Achevé d’imprimer le 24 décembre 1932, par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris. • Orbes n° 1, 2e série, printemps 1933, José Corti (12 × 19 cm), 67 pp. Textes de Blaise Cendrars, Louis Bauguion, Francis Picabia, Pierre Charnay, Fernand Léger, Paul Sabon, Pierre Reverdy, Jean Van Heeckeren, Pierre de Massot, Bravig Imbs, Jacques-Henry Lévesque, Panaït Istrati. Achevé d’imprimer par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris [sans date].• Orbes n° 2, 2e série, été 1933, José Corti (12 × 19 cm), XIII pp., 22 pp. et 8 pp. centrales n.n.Fascicule imprimé tête-bêche avec une double numérotation. Textes de Hugues Panassié, Jean Van Heeckeren, Pierre de Massot, Louis Bauguion, Jacques-Henry Lévesque. Achevé d’imprimer par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris [sans date].• Orbes n° 3, 2e série, printemps 1934, José Corti (12 × 19 cm), 41 pp. Textes de Jacques-Henry Lévesque, Jean Van Heeckeren, Max Fontaine, Olivier de Carné. Achevé d’imprimer par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris [sans date].• Orbes n°4, 2e série, été 1935 (12 × 19 cm), 44 pp. Marcel Duchamp donne un dessin pour la couverture, extrait du Grand Verre (1915-1923) et des Témoins occultistes(1920). Textes de Bossuet, Jean Van Heeckeren, Blaise Cendrars, Pierre Charnay, JacquesHenry Lévesque, Francis Picabia, Pierre Reverdy, Olivier de Carné, Roger Lannes, André Jullien du Breuil, Louis Bauguion, George Reavey, Pierre de Massot, Marcel Duchamp. Achevé d’imprimer rue de la Comète, Paris VIIe [sans date].• Numéro unique du journal Midi à Midi publié par Orbes, daté de février 1930, 4 pp. in-folio. Texte de Jacques-Henry Lévesque, Max Fontaine, Jean Van Heeckeren et Olivier de Carné. Le journal s’ouvre sur cette citation de Picabia : «Le bon goût devrait être le contraire de l’ennui.»• George Isarlov, Picabia peintre, Paris, «Collection Orbes» n°1, 1929 (12 × 19 cm), 28 pp., exemplaire non coupé. • Jacques-Henry Lévesque, Jean Van Heeckeren, Olivier de Carné, La Ligne de vie, avec trois portraits par Stefan Couwenberg, Paris, « Collection Orbes» n° 2, José Corti, 1931 (12 × 19 cm), 56 pp. L’un des 50 exemplaires sur Alfax Navare (celui-ci n° 10). • George Isarlov, Georges Braque, « Collection Orbes» n° 3, Paris, José Corti, 1932, (12,5 × 19,5 cm), 31 pp., exemplaire non coupé. • Georges Herment, Déluges, « Collection Orbes», Paris, José Corti, 1938 (14,5 × 19,5 cm), 68 pp. • Plaquette HC Francis Picabia, 1879-1954, Éditions Orbes, 20 avril 1955 (15 × 24 cm). Textes en hommage à l’artiste récemment décédé de Pierre de Massot, Michel Perrin, Jean Van Heeckeren, Jacques-Henry Lévesque, George Isarlov, Camille Bryen, Jean Arp, H. Saint-Maurice, P.A. Benoit, Bernard Fricker et dessin de Man Ray. Édition limitée à 191 exemplaires numérotés sur vergé antique Lana (celui-ci n°142). B – Documents relatifs à la revue 1. Une correspondance autographe adressée à Jacques-Henry Lévesque (10 pp. de différents formats) signée d’amis et de collaborateurs de la revue, parmi lesquels Max Ernst, Tristan Tzara, Francis Picabia, Paul Sabon, etc. • Carton d’invitation autographe de Max Ernst sur un double feuillet in-8 obl. (13 × 16 cm) de vélin bouffant : «Max Ernst, espère vous voir au vernissage », à l’encre bleue et à l’encre rouge en beaux caractères graphiques. • Carte postale autographe (14 × 8,5 cm) signée de George Isarlov, datée «Anvers, 2-2-1929 », présentant au recto une vue de l’intérieur de l’église Notre-Dame de la Poterie, adressée à «M. Jacques Henry Lévesque 24, rue de la Tourelle / Boulogne S. Seine », avec marques postales belges. • Carte lettre autographe signée d’André Jullien du Breuil, datée du 7 juillet [1935], 1 p. in-8. Il le remercie pour l’envoi de numéros d’Orbes et est très heureux de voir son poème [« Offrande nue », in Orbes n° 4, 2e série, p. XI] dans la revue mais demande : « pourquoi diable cette typographie à l’envers à gauche, à l’endroit à droite ?» • Lettre autographe signée de Tristan Tzara, datée de « Paris, le 11 janv. 1946 », 1 p. in-8 à l’encre bleue. Enveloppe autographe avec marques postales conservées. Il lui écrit: «Vous rappelez-vous qu’il y a pas mal d’années, je vous ai donné pour Orbes une copie dactylographiée de “La Vengeance d’une orpheline russe” de Rousseau [Le Douanier]. L’avez-vous encore ? Car j’en aurais besoin en ce moment.» Dans la même enveloppe, minute au crayon de la réponse de Jacques-Henry Lévesque qui n’a plus cette copie et pense qu’elle est restée chez Robert Delaunay. • Lettre autographe signée de Francis Picabia, datée « Lundi » [Paris, 8 avril 1946]. 1 p. in-8 obl. à l’encre noire. Enveloppe autographe avec marques postales conservées. « Mon Cher Lévesque, Cela me ferait grand plaisir de vous voir. Ayant terminé plusieurs tableaux je serais heureux de vous les montrer avant l’exposition que je vais avoir à Paris dans quelques jours – Si vous êtes libre vendredi après dîner vous me trouverez rue des petits champs; sauf contre ordre de vous. Très affectueusement. Francis Picabia. Venez avec vos amis, j’espère qu’ils seront libres aussi.»• Carte correspondance autographe signée de Jean Prévost, datée 11 avril [1932] également adressée à Olivier de Carné et à Jean Van Heeckeren : «Messieurs, Je viens de lire Orbes (n° 2 et 3). Si je vous disais que tout m’en a plu également, je mentirais. Mais pourtant savez-vous que c’est rare, quand on s’est mis à trois pour faire une revue, d’avoir du talent tous les trois.» • Lettre autographe signée de Camille et Georgette Bryen (qui ont pris part à l’exposition organisée par Orbes du 12 au 31 mars 1937 au bar La Cachette). S.d., 1 p. in-4 (28 × 21,5 cm) à l’encre bleue sur un feuillet de pelure jaune. « Cher ami, la Tour de feu doit paraître assez vite. Dans 15 jours, il serait trop tard pour donner des dessins.» Enveloppe à son adresse à New York conservée. • Carte postale autographe de Georges Neveux. 2 pp. recto verso in-8 obl. (11,5 × 13,5 cm) sur bristol à l’en-tête de la Comédie des Champs-Élysées: «Mon cher ami, vous allez me trouver insupportable […] J’ai à vous parler de plusieurs choses importantes.» • Carte correspondance autographe de «Ton ami Paul» [Paul Sabon], datée du 3 octobre [1928] à son adresse à Boulogne-sur-Seine. Excellent billet: « N’oublie pas s’il te plaît que tu m’as promis un Orbes. C’est extrêmement urgent je t’attends toujours à 5 h 6 h au Sélect. Mais si tu avais ton après-midi, tu pourrais te trouver aux 2 Magots vers deux heures 2 h … » • Carte postale autographe (9 × 14 cm) signée de Paul Sabon, datée du 4 novembre [1932], présentant au recto une reproduction d’une esquisse pour La Musique de Henri Matisse, avec marques postales: «Le temps de recopier demain les poèmes en question, et [il lui] envoie le tout (article et poèmes) au plus tard demain soir sans faute.» • Carte postale autographe du même. 1 p. in-12 obl. (8,2 × 12,5 cm). Sur une carte présentant un dessin arabe de la grande mosquée d’Eddine. « La Mort mariée nulle part parue encore. Tu peux la publier tranquille » à l’encre bleue.2. Documents originaux liés à l’histoire de la revue et à la vie de Jacques-Henry Lévesque • Un dessin à l’encre noire de Paul Sabon présentant Jacques-Henry Lévesque assis de profil intitulé « Portrait de Jacques», signé « Paul», daté «le 8 mai 28 », sur un feuillet in-4. • 2 collages originaux de Jean Van Heeckeren. L’un (21 × 15 cm) contrecollé sur papier fort brun, montrant le mot « Orbes» artistiquement calligraphié à l’encre de Chine sur une coupure de journal en caractères chinois, l’autre (12 × 18,5 cm) contrecollé sur bristol crème et mêlant deux jeux, l’un noir, l’autre blanc, de lettres du nom de la revue à deux silhouettes de papillons sur fond de papier Kraft et surmontant le mot «rébus», découpé en lettres blanches. • 5 cartons poèmes (16,5 × 20 cm) sur papier chiffon Johannot, portant imprimé en bistre le nom de la personnalité (Cendrars, Picabia, Duchamp, Krishnamurti) et en noir le texte et le nom de la personne à laquelle ils sont destinés. Non signés, ils sont sans doute l’œuvre de Jacques-Henry Lévesque et proviennent de la collection de sa femme, Angèle. • 3 tirages (15 × 10,5 cm) n&b de photographies prises par Angèle Lévesque montrant Blaise Cendrars et Jacques-Henry Lévesque au Tremblay, non datés. L’un d’eux a servi à illustrer la couverture du volume de correspondance entre Jacques-Henry Lévesque et Blaise Cendrars. • Un bulletin d’abonnement à la revue, en brochure 4 pp. in-8. • 2 cartons d’invitation recto verso (14 × 10,5 cm) au vernissage de l’exposition de tableaux, objets, photos, livres et dessins de Marcel Duchamp, Francis Picabia, Jacques-Henry Lévesque, Blaise Cendrars, Sonia Delaunay organisée par Orbes qui s’est tenue du 12 au 31 mars [1937] au bar La Cachette à Paris, avec une photocopie A3 du verso de la maquette de ce faire-part. Un des deux cartons porte au verso, à l’encre bleue, le nom et l’adresse de Rolland de Renéville. • Une affiche (27 × 36 cm) Orbes, Printemps 1932, n° 3, présentant le sommaire de la livraison mentionnée. • Une brochure 4 pp. gd in-8 (16 × 25 cm) imprimée en noir et en rouge annonçant la parution de la plaquette Francis Picabia, seize dessins 1930 de la « Collection Orbes».• Un prospectus (15 × 24 cm) annonçant la parution fin mars 1930 aux Éditions Kra de Second manifeste du surréalisme revu et augmenté par André Breton. • Un prospectus avec bulletin de souscription pour De toutes les heures de Pierre Charnay dans la « Collection Orbes».• Une carte postale (14 × 8,5 cm) restée vierge, illustrée par une publicité et des éléments de sommaire du n° 2 de la revue, daté Printemps-été 1929. • Le Journal des poètes, livraison du 16 décembre 1932. 4 pp. in-folio, contenant en p. 2 « Un inédit de Tzara et un rappel de Dada » et « Où boivent les loups» de Jacques-Henry Lévesque (plis marqués, infimes déchirures) et un tract de Tristan Tzara, daté « Paris, le 22 décembre », relatif à cette parution (Journal des poètes) qu’il qualifie de «feuille de chou ». • Un tract (27,5 × 21,5 cm) de Michel Seuphor traduit en anglais par Dollie Pierre Chareau, imprimé en violet sur papier rose. • Une affiche (55,5 × 42,5 cm) pour l’exposition Picabia à la Pinacothèque de la Rose Fried Gallery à New York, inaugurée le 15 février 1950 par Orbes, contenant un texte de Jean Arp sur Francis Picabia daté «Ascona 1949 » et, en pied, la liste des 18 œuvres exposées. • Un prospectus (26,5 × 21,5 cm) recto verso imprimé noir sur papier orange, illustré de dessins, annonçant le vernissage de l’exposition « Quelques œuvres de Picabia (époque dada 1915-1925)» organisée par Orbes le 20 novembre 1951. Très bel ensemble, le plus complet possible, sur l’histoire de cette revue littéraire où se sont croisés et parfois confrontés des auteurs et artistes majeurs de l’entre-deux-guerres.
Editions Dilecta / Collection Dada n° 4 de 2006. In-8 broché de 64 pages au format 15 x 20,5 cm. Couverture illustrée par hans Harp.Vingt-cinq Poèmes de Tristan Tzara, avec dix bois gravés de Hans Arp.Postface de Henri Béhar. Fac-similé réalisé à partir de l’exemplaire personnel de Tristan Tzara, publié en 1918. Etat de neuf. Rarissime tirage de tête à 100 exemplaires numérotés ( n° 000056 ), comportant en tiré-à-part un calligramme de Tristan Tzara.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
1948 Couverture souple Genève, Editions d'Art Abert Skira, 1948. Un volume in-folio (38,5 x 28,5 cm), en feuilles sous couverture rempliée, marques d'usage sur les plats, manque au bas du dos. Feuillet de titre, 4 feuillets de texte, 16 reproductions en couleurs contrecollées. Bon état du texte et des planches, bon exemplaire.
Bon
1924 Paris, Le Goupy, 1924, in 4 br., couvert. blanche rempliée impr., bon ex.
Édition originale illustrée par Ch. GENTY de 12 compositions en couleurs hors-texte. Tirage à 976 ex., ici l'un des 925 ex. num. sur Normandy vélum.
1946 Paris, Editions du Point du Jour, 1946, 4e volume paru de la collection Le Calligraphe, in 8 carré br., couvert. impr. et rempliée, bel ex.
Éd. orig. Tirage à 336 exemplaires. Un des 324 exemplaires numérotés sur vélin du Marais ; celui-ci est l'un des 20 hors-commerce sur le même papier. Eau-forte originale de Henri Laurens en frontispice et quatre dessins reproduits à pleine page. Exemplaire comportant les signatures manuscrites de l'auteur et de l'artiste.
1930 Paris Emile-Paul frères, 1930, Album carton. d'éditeur, 46 pp., 1 f. de table, plats illustrés en couleurs, dos de toile bleue, bel ex.
Livre d'enfant illustré à chaque page de compositions en vert, noir et rose par André HELLE. 1re édition de ce texte paru un an plus tôt.
P., Les Bibliophiles de l'Automobile Club de France, 1931, 2 volumes, In-4 étroit, en feuilles, sous chemises à motifs géométriques art déco, dos en maroquin noir, étui en soie bleue, 154 pp.
Tirée à 129 exemplaires numérotés, celui-ci ( N° XIII) contient en supplément une suite en couleurs et sur Japon des 21 eaux-fortes.Sont joints également 3 états du Menu pour le dîner organisé par les Bibliophiles pour la parution du livre.Bien complet de la liste des Membres de l'Automobile Club.
1999 Paris, Les Pharmaciens Bibliophiles, 1999, in-folio, en feuilles sous couverture rempliée, boite de l'éditeur de pleine toile bordeaux, très bel ex. à l'état de neuf.
Édition originale de cette nouvelle illustrée par Laurent HOURS de 10 lithographies originales en couleurs dont 8 hors-texte et 2 sur double page. Tirage unique limité à 180 exemplaires numérotés sur vélin BFK Rives pur chiffon, signés par l'artiste, celui-ci le n°139.
P., Editions Littéraires de France, 1945, In-4, br., sous étui, non coupé, 122 pp.
Tirage limité et numéroté, exemplaire sur Vélin de Rives. Enrichi de deux dessins originaux à l'encre de Lucien Boucher.Illustré de 66 dessins gravés sur bois en ocre et de deux portraits de l'auteur par Toulouse-Lautrec et Vuillard.
Saint-Félicien-en-Vivarais, Au Pigeonnier, P. Maison du Livre, 1926, In-12, br., 79 pp.
Edition originale à tirage limité, exemplaire numéroté sur vergé d'Annonay.
P., Emile Paul Frères, 1927, collection "Portrait de la France", In-8, br., non coupé, non rogné, 101 pp.
Exemplaire numéroté sur vergé.
P., A la Belle Edition, Imprimerie François Bernouard, 1919, In-4 carré, br., [20 pp.].
Edition originale tirée à 380 exemplaires numérotés, celui-ci sur vergé d'Arches et enrichi d'une suite des 8 bois en bleu.
Le Vésinet, Victor Dancette, 1946, In-4, en feuilles, sous chemise cartonnée et étui de l'éditeur, 102 pp. (rousseurs éparses).
Tirée à 200 exemplaires numérotés, celui-ci sur Arches.Les 50 bois originaux en couleurs, dessinés et gravés par Paul Baudier, ont été imprimés par Fequet & Baudier.
Grenoble, B. Arthaud, Collection "Arc-en-ciel", 1926, In-12, br., 112 pp., planches photographiques.
Imprimé sur papier saumon.