S.l., 1941. Tapuscrit de 251 pp. avec 24 illustrations (dessins à la plume et gouaches) en 1 vol. in-8°, cartonnage orné. Accident au dos. Reliure fatiguée.
Tapuscrit inédit, illustré par l'auteur, composé par Raymond Rosier, ingénieur chez S.O.M. (Société d'Optique et de Mécanique). Dans les premiers temps, le narrateur nous fait vivre son replis sur Le Creusot (l'usine parisienne étant évacuée), puis l'exode vers le sud de la France à partir du 17 juin. Avec un collègue, il gagne Lavardens (Gers) le 21 juin, en passant par Moulins, Montluçon, Boussac, Aubusson, Tulle, Cahors. Le récit est émaillé de nombreuses anecdotes qui le rendent très vivant. Rosier est pétainiste, et cela transparaît à chaque détour de phrase, dans ses commentaires sur l'actualité. Mais son témoignage a l'intérêt de nous montrer ce que ressentaient une partie des Français durant ces temps troublés de l'Histoire. Il reste à Lavardens jusqu'au 7 août, puis retourne à Paris. Son tapuscrit est achevé le 21 octobre 1941.
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