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Recueil sur la pédagogie.
Paris, 1814-1822 10 pièces en un vol. in-8, demi-veau blond, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièces de titre noires, tranches mouchetées (Boichot). Bel exemplaire.
![Recueil sur la pédagogie.. [ENSEIGNEMENT MUTUEL]](https://static.livre-rare-book.com/pictures/CFT/172598_1_thumb.jpg)
C'est une fois la paix revenue et les relations normales avec la Grande-Bretagne rétablies que s'introduisit en France la méthode d'enseignement mutuel mise au point à partir de 1795 en Angleterre par Andrew Bell et son disciple Joseph Lancaster. Elle fut à la fois adoptée par les libéraux qui souhaitaient développer un enseignement non congréganiste et aussi immédiatement l'objet d'une très vive controverse émanant des milieux cléricaux et contre-révolutionnaires, qui aboutit d'ailleurs à sa condamnation formelle par le pape Léon XII en 1824. Le problème principal était que, sous les arguments idéologiques liés à la notion d'autorité du maître, se dissimulaient des nécessités concrètes : manque criant d'enseignants du côté public, autorisation d'enseigner redonnée aux congrégations religieuses du côté clérical.I. Dissertation historique et politique, sur la néccessité de rétablir en France l'instruction publique et l'éducation de la jeunesse, et sur les moyens d'y parvenir. Paris, Le Clère, Pichard, Méquignon, 1814, 32 pp. II. LANCASTER (Joseph) : Système anglais d'instruction, ou Recueil complet des améliorations et inventions mises en pratique aux écoles royales, en Angleterre. Traduit de l'angalis. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, 1815, 122 pp., avec deux figures hors-texte. Première traduction française de The British system of education (1803, repris sous ce titre en 1810), dans lequel le fameux pédagogue quaker Lancaster (1778-1838) présentait les principales caractéristiques de son "enseignement mutuel" (dans lequel les élèves les plus âgés se chargent de 'l'instruction des plus jeunes) et dont l'importartion sur le continent suscita tant de controverses. III. Un mot sur l'enseignement mutuel, en réponse au Moniteur du 13 janvier 1818. Paris, Imprimerie de Le Normant, 1818, 24 pp. IV. Cours normal d'enseignement mutuel pour tous les corps de l'armée. Séance d'ouverture. Paris, L. Colas, décembre 1818, 31 pp. V. Société protestante de Montpellier, pour l'instruction élémentaire par la méthode d'enseignement mutuel. Montpellier, Jean Martel aîné, s.d. [1819], 48 pp. VI. JOMARD (Edme-François) : Situation et progrès de l'enseignement mutuel, en France et dans l'étranger, pendant l'année 1819. Paris, Louis Colas, s.d. [1819], 56 pp., avec un grand tableau dépliant hors-texte "in fine". VII. [FRANCOEUR (Louis-Benjamin) :] : Rapport définitif, fait à la Société pour l'instruction élémentaire, sur l'application de la méthode d'enseignement mutuel à la musique. Par M. B. Wilhem. [Paris], Imprimerie de Fain, s.d. [1820], 12 pp.VIII. Discours prononcé par M. le Duc de La Vauguyon, président de la Société d'instruction élémentaire, à l'ouverture de la séance générale du 28 mars 1821. [Paris], Imprimerie de Didot aîné, s.d. [1821], 8 pp. IX. JOMARD : Tableau des progrès de l'enseignement mutuel en France et dans l'étranger, pendant l'année 1820 ; rapport fait à la Société pour l'enseignement élémentaire, assemblée générale du 28 mars 1821. Paris, L. Colas, 1821, 44 pp., avec 2 tableaux dépliants hors-texte. X. DERODE (Aimé-Nicolas) : L'enseignement mutuel aura t-il tort ? Observations sur les objections de M. le vicomte de Bonald. Paris, Louis Colas, 1822, 33 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Mélanges d'instruction publique.
Paris, 1814-1818 9 pièces en un vol. in-8, demi-basane havane, dos lisse orné de filets et chaînettes dorés, pièce de titre brique, tranches marbrées (reliure de l'époque). Infimes trous de ver au dos. Bon exemplaire.
Intéressant recueil se faisant l'écho de la polémique passionnée qui entoura en France le développement des méthodes de l'enseignement mutuel, emprunté au modèle lancastérien. Tout ce que le pays comptait de fidèles de l'enseignement simultané des institutions catholiques (et pas seulement des Frères des écoles chrétiennes) réagit de façon hystérique à la promotion de la nouvelle pédagogie, y voyant un moyen de propagande des idées révolutionnaires.De fait, tous les auteurs de ce recueil appartiennent à la mouvance la plus cléricale :I. [LIAUTARD (Claude-Rosalie) :] Mémoire sur l'Université. [Paris], chez les marchands de nouveautés, 1814, 49 pp. II. DUBOIS (François-Noël-Alexandre) : Nouvelle question importate. Est-il possible d'établir dans tous les chefs-lieux de département un collège royal, dans lequel l'éducation seroit gratuite, chrétienne et religieuse ; en procurant en même tems au gouvernement une économie annuelle de plus d'un million, et en diminuant d'environ 600 francs la dépense que font les parens pour chacun de leurs enfans qui étudient comme externes dans les collèges royaux. Orléans, imprimerie de Darnault-Maurant, Monceau, Paris, Allais, Le Clère, février 1818, 64 pp. III. L'Institut des Frères des écoles chrétiennes, et les nouvelles écoles à la Lancaster, cités au tribunal de l'opinion publique, ou Lettre d'un catholique, père de famille, membre d'un comité cantonal pour la surveillance et l'amélioration des écoles primaires ; à M. Le comte Chabrol de Volvic, préfet de la Seine. Deuxième édition. Paris, Le Normant, Adrien Le Clère, 1817, 40 pp. IV. DUBOIS-BERGERON (P.) : Des Nouvelles écoles à la Lancaster, comparées avec l'enseignement des Frères des écoles chrétiennes, légalement établis depuis plus d'un siècle ; troisième édition, revue, corrigée et augmentée. Paris, Adrien Le Clère, octobre 1817, 46 pp. V. Lettres d'un curé de canton sur l'enseignement muteul, ou les écoles à la Lancaster. Paris, Gide fils, janvier 1818, [2]-iij-90 pp. VI. DUBOIS (François-Noël-Alexandre) : Réponse des défenseurs des Frères des écoles chrétiennes, à un long article relatif à l'instruction publique, inséré dans le Moniteur du 13 janvier 1818. Ouvrage dans lequel on prouve par l'aveu formel des premiers fondateurs des nouvelles écoles, qu'en les établissant, ils se sont proposé un but moral, tout-à-fait étranger à l'enseignement des enfans. Orléans, imprimerie de Darnault-Maurant, Monceau, Paris, Allais, Le Clère, avril 1818, 24 pp. VII. Réflexions d'un catholique sur les nouvelles prétentions de la Commission de l'instruction publique à l'égard des Frères des écoles chrétiennes, dits de Saint-Yon ; suivies de la réponse d'un publiciste à MM. Alexandre Laborde et compagnie, sur leur critique du dernier écrit de S. Em. le Cardinal de La Luzerne. Deuxième édition, augmentée du droit du gouvernement sur l'éducation. Paris, Leclère et Picard-Dubois, Lenormant, Petit, Dentu, Delaunay, 30 septembre 1818, [2]-28 pp. VIII. Aux Frères des écoles chrétiennes, la France reconnaissante. [Paris], Ant. Boucher, s.d., 4 pp. Extrait de la Quotidienne. IX. DUBOIS-BERGERON : La Vérité sur l'enseignement mutuel, considéré dans sa nature, son origine et ses effets ; faisant suite aux débats qui ont eu lieu à la dernière session des Chambres, sur ce nouveau mode d'enseignement ; lors de la discussion du budget. Paris, Adrien Le Clère, Pichard, Méquignon, décembre 1821, 240 pp.Exemplaire de Victor Teillard, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
