( Fantastique ) - Nathaniel Hawthorne - Edouard-Auguste Spoll - Emile Montégut.
Reference : 30340
(1866)
Paris, Librairie Contemporaine 1866. In-12 broché de 334 pages + 8 pages de catalogue éditeur, au format 18,5 x 12 cm. Couverture décorée. Dos carré insolé. Plats brunis. Intérieur avec des rousseurs. Etude sur Nathaniel Hawthorne par Emile Montégut en début d'ouvrage. Choix de 16 contes traduits par Edouard-Auguste Spoll. Les seize histoires ont été rédigées au cours des vingt années qui précédèrent la publication du chef-d’œuvre de Nathaniel Hawthorne, La Lettre écarlate en 1850. Ces texte mettent en lumière les multiples facettes du talent de l'écrivain américain. A noter que dans le catalogue éditeur illustré, le nom du traducteur est noté : Edouard-Accoyer Spoll. Rare et véritable édition originale en bel état général.
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Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., sd, 1/2p in-8. Au journaliste de la Revue des deux Mondes Victor de Mars (1817-1866). Michelet lui demande de rendre compte de son livre et donc Montégut demande ce qu'il en est à la revue. [349]
Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., Plombières, 12 août 1861, 1p in-8. Au journaliste de la Revue des deux Mondes Victor de Mars (1817-1866). Il est « plongé jusqu'au cou dans les romans de Mme [Fanny] Reybaud. [.] C'est à peine si je pourrai tirer vingt ou vingt deux pages de cet amas de bêtises ». Amusant courrier. [349]
Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., sd [1865], 1/2p in-8. Au journaliste de la Revue des deux Mondes Victor de Mars (1817-1866). Il a reçu l'album d'eaux-fortes sur les steppes kirghizes. Il y a de quoi en faire un article et demande à Mars de venir voir l'album chez lui. Il est question ici de La vie des steppes kirghizes : descriptions, récits & contes de Bronislas Zaleski. [349]
Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., sd, 1p in-8. Probablement au journaliste de la Revue des deux Mondes Victor de Mars (1817-1866). Il est à Plombières et lui enverra un article « dans deux ou trois jours ». [349]
Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., Paris, 16 février 1862, 1p 1/2 in-8. Probablement au journaliste de la Revue des deux Mondes Victor de Mars (1817-1866). Il demande faire de la publicité pour sa ville natale, Limoges, et une exposition des Beaux-Arts qui doit y avoir lieu. [349]
Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., 13 octobre 1879, 1p in-8. A un responsable de la Revue des deux Mondes. Il a reçu les 800 francs de solde. Il est aussi question de l'avenir de leur collaboration. [349]
Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., 2 octobre 1879, 2p in-8. A un responsable de la Revue des deux Mondes. Longue lettre sur leurs comptes. Il réclame notamment 800 francs. [349]
Emile Montégut (1825-1895), écrivain, journaliste. L.A.S., sd [ap.1863], 1p 1/2 in-8. Au directeur de la revue des Deux-Mondes, Victor de Mars (1817-1866). Intéressante lettre autour de ses participations à la revue et des articles qu'il propose sur Eugénie de Guérin, Rossini, Daphnis et Chloé, Psyché et l'amour. [134-2]
[Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1867-1870], 3 volumes grand in-8° (29,1 x 19,2 cm) de 700 pp.-1 f. (table mat.) - 574 pp.-1 f. (table) - 700 pp.-2 ff. (table, nom de l'impr.) ; reliés demi-chagrin chocolat, titre or sur dos 5 nerfs, roulette et double filets or en tête et en pied, double filet d'encadrement à froid entre les nerfs, gardes blanches. Le relieur n'a pas conservé les feuillets de faux-titre et de titre génériques de chacun des volumes ; il a gardé les titres illustrés (compris dans la pagination).
Édition illustrée de nombreux et beaux bois gravés, à pleine page (compris dans la pagination) et in-texte, à mi-page. Texte imprimé sur deux colonnes, encadré d'un double filet noir. L'éditeur publia la même traduction dans une édition plus petite (10 vol. in-12) dénuée d'illustrations. Bel exemplaire finement relié, exempt de piqûres ou rousseurs. Vicaire : Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, tome VII, col. 496 & 497.
Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] s. d. [1868] | 15.50 x 25 cm | agrafé
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] s. d. [1851] | 15.50 x 25 cm | agrafé
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Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] s. d. [1851] | 15.50 x 25 cm | broché
Edition originale. Sous couverture muette. rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] 1852 | 15.50 x 25 cm | agrafé
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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La Revue des deux mondes | Paris 1856 | 15.50 x 25 cm | en feuillets
Edition originale. Extrait de la Revue des deux mondes. En feuillets, sous chemise. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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La Revue des deux mondes | Paris 1856 | 15.50 x 25 cm | en feuillets
Edition originale. Extrait de la Revue des deux mondes. En feuillets, sous chemise. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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La Revue des deux mondes | Paris 1856 | 15.50 x 25 cm | en feuillets
Edition originale. Extrait de la Revue des deux mondes. En feuillets, sous chemise. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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HACHETTE. 1871. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Intérieur acceptable. 493 pages. Dos cuir bleu, titres, tomaison et fleurons dorés. Papier bleu et noir. Bords, coins et plats frottés. Tampon sur la page de faux-titres.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
"Reliure signée ""Union-Club Bordelais"". Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne"
HACHETTE ET Cie. 1881. In-12. Relié. Etat d'usage, Coins frottés, Coiffe en tête abîmée, Quelques rousseurs. 474 pges. Dos de toile bleue, pièce de titres noire, titres et filets dorés, papier multicolore sur les plats. Tampons de bibliothèque.. . . . Classification Dewey : 850-Littératures italienne, roumaine, rhéto-romane
Classification Dewey : 850-Littératures italienne, roumaine, rhéto-romane
Table : 1/ En Nivernais : Cosne - Sancerre - La charité ; Nevers - Le palais ducal et l'histoire du chevalier du Cygne - Les églises. 2/ En Bourbonnais : Moulins - Souvenir de Sterne - La Collégiale de Notre-Dame - Les verrières ; Moulins - Uns sculpture funèbre de Notre-Dame - Le tombeau du duc de Montmorency ; Souvigny - Les tombeaux des ducs de Bourbon - Un mystère archéologique - Bourbon-L'Archambault ; Caractère particulier du Bourbonnais - Les frontières de la Marche et de l'Auvergne - Montluçon - Aigueperse - Le château de Randan ; Vichy - Souvenir de Mme de Sévigné ; Le paysage de l'Allier - Le château de Bourbon-Busset - La Palisse. 3/ En Forez : Roanne - Trois portraits historiques - Feurs - la statue du colonel Combes ; Saint-Etienne ; Montbrison - Le tombeau de Guy IV - La Diana ; Boen et le paysage de l'Astrée - Les d'urfé ; Le château de la Batie ; L'Astrée. 4/ En Lyonnais : Lyon - La colline de Fourvières - Le paysage de Lyon - Le tombeau du maréchal de Castellane ; Lyon - Le nouveau Lyon - Les sculpteurs lyonnais - La statue du maréchal Suchet ; Lyon - Les églises de Lyon - L'Ascension du Pérugin et le buste de Mme Récamier, de Canova - Un peintre lyonnais, Claude Bonnefond. vol. in8, 180x120, demi reliure d’époque chagrin, 520pages, bien frais, bel exemplaire. Paris, Hachette 1875 ref/12
Paris, Chronique des lettres françaises, Paris, Chronique des lettres françaises1970 ; in-8, broché. 37 pp.Bibliographie détaillée des ouvrages de Montégut.MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Escoffier, Paris, Escoffier1922 ; in-8, broché 2 ff. blancs, 346 pp., 1 f., 1 f. blancEDITION ORIGINALE de ce travail remarquable. Biographie critique suivie d’une importante bibliographie.Un des 20 EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE.MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
4 pp. in-8De Limoges, le jeune Montégut sollicite l’appui de Philarète Chasles pour placer un article au Journal des Débats et lui annonce sa venue prochaine dans la capitale: “lorsque j’arriverai à Paris et que j’irai vous voir, ne soyez pas étonné et ne me recevez pas trop mal, je vous prie, si ma personne vous fait de l’effet d’une métamorphose d’Ovide réalisée. Au contraire, recevez moi bien à cause de l’agréable spectacle que je vous procurerai. Je désire que l’envie de me contempler dans cet état pythagorique, dans mon nouvel avatar, vous prédispose à me rendre le petit service que je réclame de vous et que le contenu de ce paquet vous expliquera (...)MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
3 pp., in-8En avril 1882, Montégut remercie son correspondant d’un compte rendu littéraire paru dans L’Echo du Nord, s’excusant longuement de ne pas lui avoir répondu plus tôt pour le livre que Dépret lui envoya il y a deux longues années. Cinq ans plus tard, nouveau compte rendu, nouveaux remerciement, nouveaux oublis et nouvelles excuses : “je suis d’autant plus confus de votre sympathique obligeance qu’elle se porte sur un personnage qui, aussi reconnaissant qu’il vous soit en réalité, doit vous paraître bien ingrat (...). J’ai été touché, plus que je ne saurais vous le dire de votre bon et persistant souvenir. La définition de l’écrivain original qui a des vues et qui les exprime comme il vaut m’a ravi, car outre qu’elle m’a coûté ce titre si enviable d’original, elle rend à merveille une certaine liberté qui m’a toujours caractérisé et que je n’ai jamais abdiquée sous aucun prétexte.”Pour Louis Dépret, un auteur Malassis, voir la notice en tête du n°418 dans le Catalogue Poulet-Malassis de Gérard OBERLEMONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, broché, couverture beige imprimée. VIII pp., 270 pp., 1 f. table - [Imprim. à Alençon]. Titre en rouge et noir.EDITION ORIGINALE, sauf pour Du Génie français. (voir le n° 722 du catalogue Poulet-Malassis d’Oberlé)La Renaissance et la Réformation, des controverses sur le XVIII° siècle, de la toute-puissance de l’industrie, de l’individualité humaine dans la société moderne, de l’idée de la monarchie universelle, de l’homme éclairé, de l’Italie et du Piémont, fragment sur le génie italien, Werther, Hamlet, confidences d’un hypocondriaque. “Montégut est tout entier dans ce livre trop dense (trop dense, techniquement s’entend, ce qui est un reproche inhabituel pour une édition Malassis). Quelle mine de pensées toujours d’actualité! Mais son long enrolement sous la bannière de Buloz et de la Revue des Deux Mondes n’a-t-il pas, au fond, un peu affaiblit Montéguet?” Laborde-Milaà pp. 46.La plupart des articles de ce recueil ne passèrent pas inaperçus. Selon A. Bellessort ils auraient influencé non seulement Brunetière, mais encore Renon.UN DES TRES RARES EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE. Aucune bibliographie ne signale de tirage sur grand papier. Le tirage ordinaire fut de 1200 exemplaires. Launay 54 - Vicaire V 1091MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.