EDITIONS PLON 1943 1943. Marguerite Duras: les impudents/ Editions Plon 1943 . Marguerite Duras: les impudents/ Editions Plon 1943
Etat correct
1986 1986. Marguerite Duras: La douleur/ France Loisirs 1986 . Marguerite Duras: La douleur/ France Loisirs 1986
Très bon état
Folio 1991 1991. Marguerite Duras: Un barrage contre le Pacifique / Folio 882 1991 . Gerty Colin: La bonne trentaine/ Julliard 1955
Bon état
Editions Gallimard 1991 1991. Marguerite Duras - L'amant De La Chine Du Nord / Gallimard 1991
Etat correct
1971 1971. Marguerite Duras - Hiroshima mon amour / Folio 1971
Bon état
2016 2016. Marguerite Duras - Un barrage contre le Pacifique / Folio 2016
Bon état
« Un best seller sous Louis XVIII » (Lucien Scheler in « Bulletin du Bibliophile », Paris 1988.) Paris, chez Ladvocat, libraire de Son Altesse Sérénissime Monseigneur Le Duc de Chartres, 1824. In-12 de 172 pp. Pte. déch. dans le coin sup. de la page 3 sans atteinte au texte. - [Accompagné de] : Edouard, par l’auteur d’Ourika. Paris, chez Ladvocat, libraire de S. A. R. Le Duc de Chartres, 1825. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 238 pp. ; II/ (2) ff., 225 pp., (1) f. de catalogue de l’éditeur, quelques rousseurs. Soit 3 volumes reliés en demi-veau rouge à petits coins, plats de papier rouge gauffré, dos lisses ornés de filets dorés hachurés, tranches jonquille mouchetées de rouge. Reliure de l’époque. 172 x 99 mm.
Éditions parues la même année que les originales, publiées « au profit d’un établissement de charité ». Carteret, I, p. 250 ; Vicaire, III, 535 ; Clouzot, p. 114 ; Vicaire, 535 ; Barbier II, 31 ; Quérard, II, 723 ; Brunet, II, 908. Première édition dans le commerce de ces deux œuvres. L'édition originale d’Ourika fut publiée la même année sans page de titre, imprimée par l'Imprimerie royale en petit nombre (25-40 ex.) pour les amis de la famille. Au verso du faux-titre, on peut lire « Publié au profit d'un établissement de charité ». « La duchesse de Duras (1778-1828), fille d’un capitaine de vaisseau, le comte de Kersaint, mort sur l’échafaud, émigre avec sa mère à la Martinique, puis se fixe à Londres où elle épouse le duc de Duras, un autre émigré. Elle rentre en France après le 18 brumaire, mais, pendant tout l’Empire, vit retirée avec son mari dans son château de Touraine, où elle n’a de relations avec le monde des lettres que son amitié pour Chateaubriand, et surtout pour Mme de Staël. Avec la Restauration, le duc de Duras est nommé maréchal de France et la duchesse rentrée à Paris, tient un salon littéraire assez fermé, où c’est en quelque sorte une consécration mondaine d’être admis. Elle publie ce roman très bien accueilli du public. » (Dictionnaire des auteurs, II, 78). « Sous la Restauration, le salon de Mme de Duras était un des plus brillants. ‘Bientôt, dit Sainte-Beuve, il se forma dans les boudoirs aristocratiques une petite société d’élite, une espèce d’hôtel de Rambouillet adorant l’art à huis clos…’. ». L’esclavage étant interdit sur le territoire français, une mode étrange se répandit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : des négrillons arrachés d’Afrique, qu’on sauvait pour ainsi dire de l’esclavage des colonies, étaient offerts ça et là à de riches aristocrates et à des bourgeois qui en faisaient les délices exotiques de leurs demeures ou de leurs salons. C’est ainsi qu’une fillette emmenée du Sénégal recevra une éducation aristocratique et finira sa vie comme religieuse dans un couvent parisien au début du XIXe siècle. C’est de son couvent que la religieuse Ourika, malade, confie à son médecin le chagrin qui a ravagé sa vie et l’a conduite au bord de la tombe. N’est-il pas toujours vrai que pour nous guérir, les médecins ont besoin de connaître les peines qui détruisent notre santé ? Ourika raconte donc son arrivée en France à l’âge de deux ans, son éducation et sa formation intellectuelle auprès de Madame de B. qui « s’occupait elle-même de ses lectures, guidait son esprit, formait son jugement ». Mais, à quinze ans, elle prend brutalement conscience de sa couleur comme le signe par lequel elle sera toujours rejetée, le signe qui la séparait de tous les êtres de son espèce, « qui la condamnait à être seule, toujours seule ! jamais aimée ! » La voilà donc une étrangère parmi ses semblables. Dans sa douleur, la douce compagnie de sa maîtresse et de ses deux fils ne lui sont d’aucun secours. « Je fus rapportée du Sénégal, à l’âge de deux ans par M. Le Chevalier de B. qui en était gouverneur. Il eut pitié de moi, un jour qu’il voyait embarquer des esclaves sur un bâtiment négrier qui allait bientôt quitter le port : ma mère était morte, et on m’emportait dans le vaisseau malgré mes cris. M. de B. m’acheta, et, à son arrivée en France, il me donna à Mme la marechale de B. sa tante, la personne la plus aimable de son temps… » Le charme d’Ourika, c’est que pour la première fois dans la littérature européenne – comme l’a déjà remarqué un romancier anglais – un écrivain blanc pénètre dans une conscience noire avec élégance et sincérité au point de permettre à des lecteurs blancs de s’identifier au personnage. La parution d’Ourika en 1824 procura à la duchesse de Duras l’un des plus grands succès du roman féminin. Instantanément à la mode, cette nouvelle brossait avec finesse l’Histoire d’une jeune esclave noire éprise du fils de ses protecteurs. « Un best seller sous Louis XVIII ». [Lucien Scheler in Le Bulletin du bibliophile, Paris, 1988]. La Duchesse de Duras acquit sa notoriété par de courts romans sentimentaux consacrés à des personnages marginaux et défavorisés par leur condition sociale, comme Edouard, amoureux de la fille de son protecteur. « Mme de Duras a construit un petit roman psychologique très fin et très gracieux, qui peut prendre place entre ‘Adolphe’ et ‘Dominique’ dans la tradition du roman psychologique français. La seule autre œuvre publiée de Mme de Duras est également une longue nouvelle ‘Ourika’ (1823). Ces deux petits chefs-d’œuvre sont injustement oubliés ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 514-515). Bel exemplaire de cette réunion des deux grands textes de la Duchesse de Duras conservé dans une jolie reliure uniforme de l’époque. Provenance : ex-libris de la comtesse Victoire de Rigaud de Vaudreuil (1775-1851), épouse du gouverneur du Louvre et contemporaine de Mme de Duras.
Exceptionnel exemplaire très pur, à marges immenses (hauteur 170 mm), de l’un des romans les plus rares de la littérature du XIXe siècle, conservé dans sa reliure d’éditeur, condition d’exception parmi la trentaine d’exemplaires imprimés il y a environ deux siècles. S.l.n.d. [Paris, Imprimerie Royale, 1823]. In-12 de 108 pp. Cartonnage bleu nuit, dos à la Bradel, non rogné. Rare cartonnage de l’époque. 170 x 100 mm.
Edition originale de première émission (avec la faute page 88) « extrêmement rare » (M. Clouzot) et très recherchée. Carteret, I, 250. «Tirée à très petit nombre (25 ou 40 exemplaires)» (Clouzot, 113). Le tirage courant de l’époque se montait à plusieurs milliers d’exemplaires. Les exemplaires furent distribués par la duchesse à ses proches. «Un best seller sous Louis XVIII». [Lucien Scheler in Le Bulletin du bibliophile, Paris, 1988]. «La duchesse de Duras (1778-1828), fille d’un capitaine de vaisseau, le comte de Kersaint, mort sur l’échafaud, émigre avec sa mère à la Martinique, puis se fixe à Londres où elle épouse le duc de Duras, un autre émigré. Elle rentre en France après le 18brumaire, mais, pendant tout l’Empire, vit retirée avec son mari dans son château de Touraine, où elle n’a de relations avec le monde des lettres que son amitié pour Chateaubriand, et surtout pour Mme de Staël. Avec la Restauration, le duc de Duras est nommé maréchal de France et la duchesse rentrée à Paris, tient un salon littéraire assez fermé, où c’est en quelque sorte une consécration mondaine d’être admis. Elle publie ce roman très bien accueilli du public.» (Dictionnaire des auteurs, II, 78). «Sous la Restauration, le salon de Mme de Duras était un des plus brillants. ‘Bientôt, dit Sainte-Beuve, il se forma dans les boudoirs aristocratiques une petite société d’élite, une espèce d’hôtel de Rambouillet adorant l’art à huis clos…’.». L’esclavage étant interdit sur le territoire français, une mode étrange se répandit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : des négrillons arrachés d’Afrique, qu’on sauvait pour ainsi dire de l’esclavage des colonies, étaient offerts ça et là à de riches aristocrates et à des bourgeois qui en faisaient les délices exotiques de leurs demeures ou de leurs salons. C’est ainsi qu’une fillette emmenée du Sénégal recevra une éducation aristocratique et finira sa vie comme religieuse dans un couvent parisien au début du XIXe siècle. C’est de son couvent que la religieuseOurika, malade, confie à son médecin le chagrin qui a ravagé sa vie et l’a conduite au bord de la tombe. N’est-il pas toujours vrai que pour nous guérir, les médecins ont besoin de connaître les peines qui détruisent notre santé ? Ourikaraconte donc son arrivée en France à l’âge de deux ans, son éducation et sa formation intellectuelle auprès de Madame de B. qui « s’occupait elle-même deseslectures, guidaitsonesprit, formaitson jugement ». Mais, à quinze ans, elle prend brutalement conscience de sa couleur comme le signepar lequel elle sera toujours rejetée, le signe qui la séparait de tous les êtres de son espèce, « qui la condamnait à être seule, toujours seule ! jamais aimée ! » La voilà donc une étrangère parmi ses semblables. Dans sa douleur, la douce compagnie de sa maîtresse et de ses deux fils ne lui sont d’aucun secours. «Je fus rapportée du Sénégal, à l’âge de deux ans par M. Le Chevalier de B. qui en était gouverneur. Il eut pitié de moi, un jour qu’il voyait embarquer des esclaves sur un bâtiment négrier qui allait bientôt quitter le port: ma mère était morte, et on m’emportait dans le vaisseau malgré mes cris. M. de B. m’acheta, et, à son arrivée en France, il me donna à Mme la marechale de B. sa tante, la personne la plus aimable de son temps…» Le charme d’Ourika, c’est que pour la première fois dans la littérature européenne – comme l’a déjà remarqué un romancier anglais – un écrivain blanc pénètre dans une conscience noire avec élégance et sincérité au point de permettre à des lecteurs blancs de s’identifier au personnage. La parution d’Ourika en 1824 procura à la duchesse de Duras l’un des plus grands succès du roman féminin. Instantanément à la mode, cette nouvelle brossait avec finesse l’Histoire d’une jeune esclave noire éprise du fils de ses protecteurs. Exceptionnel exemplaire très pur, à marges immenses (hauteur 170 mm), de l’un des romans les plus rares de la littérature du XIXe siècle, conservé dans sa reliure d’éditeur, condition d’exception parmi la trentaine d’exemplaires imprimés il y a environ deux siècles.
Gallimard , Paris, 4ème trimestre 1960
Un volume grand in-12° (14, 5 x21, 7 cm), broché, couverture habituelle blanche avec titre en rouge, 140 pages + Table avec de nombreuses illustrations en noir (images du film) dont une en frontispice (avec un portrait d’Alain RESNAIS en contre+plongée sur un plafond de paille, surmonté par une sorte de vignette de Marguerite DURAS). Il s’agit bien du scénario du film avec , en tête, le générique complet (tous les noms des participants), le Synopsis de Marguerite DURAS (10 pages), un Avant-propos de 2 pages (également de M. DURAS) concernant sa méthode de travail avec les principaux membres de l’équipe du film, à commencer par Alain RESNAIS. Exemplaire sans jaquette mais en BON ETAT.
Précieux exemplaire de tête numéroté sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Paris, Gallimard, 1950. In-12 de 315 pp., (2) ff. Conservé broché et non rogné. 189 x 117 mm.
Edition originale de l’un des romans les plus importants de Marguerite Duras, celui qui la révéla au grand public. Précieux exemplaire de tête, n°15, l’un des38 numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul grand papier. Commencé dès 1947, le roman Un barrage contre le Pacifique est publié trois ans plus tard, en 1950. Il intervient alors que Marguerite Duras vient de divorcer de son premier mari et de se remarier avec Dionys Mascolo, dont elle aura un enfant dans cette période. C'est donc entre l'éducation de Jean, son fils en bas âge, et sa nouvelle histoire d'amour qu'elle écrit cette fresque inspirée de la situation qu'elle a connu jeune. L'action se situe en Indochine française, elle met en place une mère et ses deux enfants Joseph et Suzanne vivant dans une plantation peu rentable et tentant de survivre de trafic divers. Ce roman raconte la difficulté de la vie de ce que l'on a appelé "les petits blancs" par rapport aux "grands", riches planteurs, chasseurs citadins, membres de la bourgeoisie coloniale, commerçante ou financière. Et, enfin, au-dessus de tout ce monde, omnipotents et prévaricateurs au détriment des plus pauvres des blancs, les fonctionnaires de l’administration coloniale qui ne vivent que de prébendes et d’extorsions de fonds. La mère et ses enfants ne peuvent vivre qu’aux limites de la société coloniale et aux abords immédiats des villages où vivent les indochinois dans un dénuement absolu et à la merci de toutes les maladies, de la cruauté des tigres et de la force aveugle et meurtrière des marées de l’océan. Le roman « Un barrage contre le Pacifique » est, par son écriture, à la fois le dernier de ceux qui ont fait de Marguerite Duras un écrivain reconnu et publié, et déjà le premier de ceux qui établiront sa réputation de romancier moderne. Parfait exemplaire d’une grande pureté conservé broché tel que paru.
Mercure de France, 1979. in 8°, broché, couverture rempliée, non coupé. 210 pp., [3 ff.].
EDITION ORIGINALE. 1/40 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches (seul grand papier). Livre raté ou chef-d'œuvre ? D’abord scénario de film, Le Navire Night est tourné avec une distribution de rêve (Dominique Sanda, Bulle Ogier et Mathieu Carrière). Il devient ensuite pièce de théâtre (Bulle Ogier, Michael Lonsdale). Film et pièce sont réalisés à un moment où Marguerite Duras part à la dérive et ces deux œuvres improbables partent elles aussi à la dérive. Résultat : le film est un échec et la pièce un fiasco. Elle a été reprise à Avignon en 2022 (dans le off) et la critique a parlé d’un texte « envoûtant », « mystérieux à souhait », qui « vous transporte ». L’histoire est celle d’un homme (ami de Xavière Gauthier avec qui Duras publia les Parleuses) qui entretint pendant plusieurs mois une relation érotique au téléphone avec une femme qui se refuse à le rencontrer. Duras voulut le connaître et s’entretint longuement avec lui. Avant de publier son texte, Duras réécrivit entièrement Navire Night qu’elle fit paraître avec 5 autres textes dont le cycle d’Aurélia (Aurélia Steiner Melbourne, Aurélia Steiner Vancouver et Aurélia Steiner). Césarée et Les mains négatives sont une nouvelle version du commentaire écrit par Duras pour deux courts-métrages réalisés à partir de plans non utilisés du film Le Navire Night. Cette manière de recyclage permanent de l’œuvre est comme autant de façons d’énoncer différemment les mêmes thèmes avec les mêmes mots, jusqu’à les user de l’intérieur, de les vider. Très bel exemplaire
Editions de Minuit 1958. In-12 broché de 156 pages au format 12 x 19 cm. Dos légèrement gauchi. Infimes frottis aux mors. Coin supérieur droit du 1er plat avec toute petite trace de pliure, sinon superbe état. Intérieur frais, sur alfa d'édition. Edition originale achevée d'imprimer le 24 janvier 1958, du premier ouvrage de Marguerite Duras à paraitre chez Minuit ( couronné par le Prix de Mai ). Précieux exemplaire enrichi d'une cordiale dédicace autographe, signée, de Marguerite Duras à à l'ethnologue Jean Pouillon. Belle provenance.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Gallimard 2008 155 pages poche. 2008. broché. 155 pages.
Bon état
Gallimard 2007 224 pages poche. 2007. broché. 224 pages.
Bon état