<p>Cicéron a dix sept ans quand débute la lutte armée entre Marius et Sylla. Pendant plus d'un demi- siècle, la guerre civile va ensanglanter Rome, jusqu'à ce qu'Auguste inaugure un nouveau régime. Dans cette terrible période de convulsions et de déchirures, un homme va désespérément tenter de sauver la République. Une république conservatrice, dominée par les classes privilégiées, mais préférable à ses yeux aux aventures de la dictature militaire ou aux illusions d’un despotisme aux accents populistes. Présent sur tous les fronts, foudroyant une conjuration aux effets mortels, mais acceptant de lourds compromis au nom du moindre mal, Cicéron oscilla entre les intransigeances et les louvoiements, entre les fidélités et les volte-face. Jusqu’à l’ultime combat qu’il affronta avec énergie et avec panache. Mais ce lutteur avait bien d’autres passions. Orateur d’exception, philosophe érudit, poète de talent d’après Plutarque, il laissa une œuvre abondante, qui nous est, pour l’essentiel, parvenue, et qui nous permet de suivre le cours de ses pensées et de ses émotions. Avec son appétit de culture, son idéal de tolérance, son culte de l’amitié, son attention aux autres, Cicéron ne fut pas seulement le dernier Républicain de Rome. Il en fut aussi le premier humaniste. Plutarque, Tacite, Appien, Salluste, Dion Cassius et Cicéron nous racontent. </p> Paris, 2013 Belles Lettres 264 p., broché. 11 x 18
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<p>Avec Vercingétorix, Pompée (106-48) fut le second grand ennemi que César dut vaincre. Général à 23 ans, Pompée prend le parti de Sylla contre Marius, Victorieux en Afrique, en Sicile et en Espagne, il est acclamé imperator et reçoit de Sylla le surnom de Maximus, « Le Grand en référence au conquérant macédonien Alexandre. Puis ce sont les succès contre le gladiateur Spartacus et contre les pirates qui sèment la terreur en Méditerranée. Il étend l'empire romain en Orient par ses victoires contre Mithridate et pacifie la Judée. En 60, il fait partie du premier triumvirat avec César et Crassus et épouse Julia, la fille de César. Après la mort de Crassus et alors que César est en Gaule pour vaincre Vercingétorix, Pompée est nommé consul unique pour réprimer les troubles qui sévissent à Rome. C'est en franchissant le Rubicon et en marchant en armes sur Rome que César se met hors la loi en 49. La guerre civile est déclarée. Pompée passe en Grèce avec ses partisans dont Brutus et Cicéron pour constituer une armée imposante. Le 9 août 48, il sera battu à la bataille de Pharsale et mourra décapité par les sbires du pharaon Ptolémée XIII sur les rives de l'Egypte. Il est écrit que César, en découvrant la tête de son ennemi, pleura. Appien, César, Cicéron, Dion Cassius, Flavius Josèphe, Lucain, Plutarque, Suétone et Velleius Paterculus nous racontent. </p> Paris, 2011 Belles Lettres 216 p., broché. 11 x 18
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