A Paris, Chez Du Pont, 1796-1797 14 vol. in-8, 497 livraisons tomés 3 à 16, demi-basane fauve à petits coins, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Collection de la plus grande rareté du n°121 du Ier Germinal An IV (Lundi 21 mars 1796) au n°625 du 20 thermidor an V (Lundi 7 août 1797) soit les tomes 3 à 16 du quotidien politique, historique et littéraire imprimé et rédigé par Pierre Dupont de Nemours alors député du Loiret au Conseil des Anciens, entre le 1er frimaire an IV (n°1, 22 novembre 1795) et le 19 fructidor an V (n°654 et dernier, 5 septembre 1797). L'illustre physiocrate signa ses nombreux articles sur les lois fondamentales et sur les finances tandis que son principal collaborateur Jean Charles Bienaymé (1770-1816) rapportait les séances du corps législatif - dont les interventions de Dupont de Nemours au Conseil des Anciens sont spécialement relatées. François Véron de Fortbonnais collabora également à l'Historien sous différents pseudonymes d'après son biographe Gabriel Fleury (François Véron de Fortbonnais, sa famille, sa vie, ses actes, ses oeuvres, 1722-1800, 1915, p. 374-378). Élu député du tiers de Nemours en 1789, Pierre Dupont de Nemours (1739-1817) fut président de l'Assemblée en 1790. Il dut se cacher après le 10 août 1792. Arrêté peu avant le 9 thermidor, il fut assez rapidement libéré. Il entra à l'Institut lors de sa fondation. En 1795, élu député du Loiret au Conseil des Anciens, il imprima et fonda le quotidien L'Historien (654 numéros, 17 tomes) pour succéder au Républicain français. Après le coup d'État du 18 fructidor, Dupont fut emprisonné quelque temps comme suspect de royalisme (septembre 1797). Les collaborateurs de L'Historien jugèrent plus prudents d'en modifier le titre qui devint L'Historique le 3e complémentaire An V. Dupont de Nemours partit pour les Etats-Unis en septembre 1799 (Sgard, Dictionnaire des journalistes, 278). Exceptionnelle série de 14 tomes sur les 17 que compte la collection complète : chaque tome précédé de sa propre page de titre, comprend entre 15 et 45 livraisons à pagination continue. Le tome Onzième est précédé de la Collection des Loix. Deuxième session du corps législatif, A Paris, Chez Dupont, An V, XXX pp. Manquent les tomes liminaires 1, 2 (numéros 1-120) 17 (numéros 626-654) et les cinq numéros 441, 442, 467 (tome 11e) 575, 576 (tome 15e). Galeries de ver, mouillures et rousseurs en plusieurs endroits de l'exemplaire, quelques rares feuillets déchirés avec perte de lettres. Deschiens, p. 173 ; Hatin, p. 264 ; Martin et Walter, V, 525 (Catalogue pp. 245-257) ; Monglond, III, 571 ; Manque à Pochet-Deroche ; La Bédoyère, 1986 ; Stourm, p. 308 ; INED, 1606 ; Tourneux, II, 11031. 3 exemplaires au Catalogue collectif de France (BNF, Toulouse BM et Paris-Sénat). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Alexandre Houssiaux 1855 3 volumes. In-12 19,5 x 12,5 cm. Reliures de l’époque demi-chagrin grenat à coins, filets dorés, dos à nerfs ornés de roulettes et encadrés de petits dorés, 190-IV-172-VIII-178 pp., portrait de Pierre Dupont en frontispice, nombreuses gravures sur acier hors-texte d’après T. Johannot, Andrieux, C. Nanteuil, etc. Notice de Baudelaire sur Pierre Dupont en début du vol. I, table des matières en fin de chaque volume.
Chansonnier, poète et goguettier, Pierre Dupont (1821-1870), reste un des chansonniers les plus renommés du XIXe siècle. Son œuvre se situe entre celle de Béranger, auquel il a envoyé ses premières compositions, et celle d’Aristide Bruant. Bon état d’occasion
[Paris], Imprimerie de Poussielgue, s.d. (1833) in-8, 8 pp., en feuilles.
La Glaneuse parut à Lyon à partir de 1831. Elle fit l'objet d'une saisie en octobre 1832 pour un article intitulé Le Nouveau petit poucet, et fut défendue par l'avocat Dupont, dit Dupont de Bussac (1803-1873), futur député de la Constituante de 1848. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam, et se trouve à Paris, Delalain, Lacombe, novembre 1769 in-8, 288 pp., manque le feuillet d'errata, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre verte, pointillé doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Un mors supérieur légèrement fendu.
Très rare ; forme l'un des premiers textes imprimés de Dupont de Nemours. Laissant de côté l'épineuse question du monopole (déjà traitée, dans le camp physiocratique, par Morellet), Dupont se penche sur les avantages que la France peut ou non tirer de son commerce avec les Indes, dans la mesure où la présence française y a été drastiquement réduite par les conséquences de la Guerre de Sept ans. La réponse est globalement négative : "Il faudrait se défaire de ces établissements au profit des Isles de France et de Bourbon, qu'une entière liberté de commerce viendroit consolider".Quérard II, 707 (donne 1770 comme date d'édition). INED 1599. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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[ASSEMBLÉE DES NOTABLES] [DUPONT DE NEMOURS (Pierre-Samuel), HENNIN (Pierre-Michel)].
Reference : 180006
À Paris, De l'Imprimerie Royale, 1788 in-8, [4]-267 pp., 6 pl. dépliantes (dont 2 plans de la salle d'assemblée des Notables), demi-basane fauve, dos lisse orné, filets dorés, tranches mouchetées de rouge (rel. de l'époque). Petite galerie de ver dans les mors, mors inf. un peu fendu, petites usures aux coins et sur les coupes. Traces d'humidité sur plusieurs feuillets. Une garde fragile, un trou discret dans la page de faux-titre. Ressaut des deux premiers cahiers.
Édition originale.Dupont de Nemours et Hennin, premier commis au ministère des Affaires Étrangères, furent les deux secrétaires-greffiers de l'Assemblée des Notables et, à ce titre, ils rassemblèrent les procès-verbaux des délibérations prises dans les sept bureaux constitués pour examiner le plan de Calonne, en vue de la rédaction du présent ouvrage.L'économiste était particulièrement intéressé par ce qui allait se passer devant les Notables afin d'y porter les idées qu'il souhaitait défendre. Bien que collaborateur de Calonne, il critiqua ce qui lui semblait mauvais dans les opérations de son ministre mais refusa de s'associer à la formidable cabale qui s'élevait contre lui. "Preuve du progrès des idées économiques, l'Assemblée se montra favorable à la suppression de la corvée et au rétablissement de la liberté du commerce des grains ; elle accepta l'impôt territorial à peu près tel que l'avait proposé Dupont de Nemours, c'est-à-dire avec la perception en argent ; elle réclama l'abolition totale de la gabelle, accueillit volontiers la suppression des droits de traite et se prononça pour l'établissement des assemblées provinciales" (Schelle).Einaudi, 1972. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Leneveu, 1844 in-18, 47 pp., pp. 47bis, 47ter, puis 48-59, 59bis, 59ter, puis 60-65, 65bis, 65ter, enfin 66-73, avec des figures dans le texte, toile noire chagrinée de l'éditeur, dos lisse, encadrement de guirlande à froid sur les plats, tranches mouchetées, couverture imprimée conservée.
Edition originale (il existe une seconde édition à la date de 1853) de ce vade-mecum portatif à l'usage des officiers de cavalerie, suivant les prescriptions de l'Ordonnance de 1829.L'auteur est Achille Dupont (pour la BnF) ou Jean-Baptiste-Aimé Dupont (pour Mennessier de La Lance), mais il s'agit du même personnage (1803-1875), engagé volontaire dès 1823, et retraité comme chef d'escadrons en 1855. Il fut capitaine instructeur à Saumur de 1845 à 1851.Mennessier de La Lance I, 425-26. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF et à Chantilly. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Versailles, Baudouin, 1789 in-8, iv pp., pp. 5-218, avec 6 tableaux dépliants hors texte, broché sous couverture d'attente de papier gris, non coupé.
Édition originale. Dans le contexte créé par la crise financière de l'État royal, et afin de détromper ceux qui jugent la nation épuisée, Dupont de Nemours fournit de nombreux détails, suivis parfois de chiffres, sur les "immenses ressources" dont dispose encore la France, à condition, toutefois, de transformer certains droits, les dîmes par exemples, en source de revenus profitables à l'État. Dupont demande également une certaine avance monétaire afin de détruire parmi beaucoup d'autres quelques taxes fiscales : marques sur les cuirs, droits d'inspection, et imposition sur les boissons.Martin et Walter, 12171. INED, 1601 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1790 in-8, titre, 40 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Rare. Critique de l'opuscule Considérations sur la situation [en fait : position] politique de la France, de l'Angleterre et de l'Espagne, publié par Dupont de Nemours, et dans lequel l'auteur anonyme veut voir un appel à la guerre.Un seul exemplaire au CCF (Senlis). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de l'auteur, an IV [de la liberté] (avril 1792) 2 parties en un vol. in-8, 16-20 pp., maroquin olive, dos lisse muet orné de guirlandes dorées, encadrement de dent-de-rat, simple filet et tortillon doré sur les plats, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, tranches jaunes (reliure de l'époque). Dos frotté, coins abîmés.
La première lettre était d'abord parue dans la Correspondance patriotique entre les citoyens qui ont été membres de l'Assemblée nationale constituante (volume V), avant de faire l'objet de ce tiré à part qui ne connut pas moins de cinq tirages (notre exemplaire correspond à ce dernier tirage). De même la seconde, mais elle ne fut ensuite reproduite que trois fois (et non deux comme dit Schelle). La controverse, qui vit se multiplier réponses et pamphlets, concerne l'affaire des Suisses de Châteauvieux, qui avaient participé avec deux autres régiments à la mutinerie de Nancy en août 1790.Schelle, Dupont de Nemours, 49 et 50.Relié entre les deux Lettres : Réponse de M. Petion à M. Dupont. [Paris], Imprimerie de Lottin l'aîné, & J.-R. Lottin, 1792, 19 pp. Schelle, 49, s.v. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Michel, chez l'auteur, an VII (1799) in-8, 56 pp., demi-percaline Bradel moutarde, pièce de titre cerise en long (rel. du XIXe s.). Bon exemplaire.
Une des trois pièces imprimées de Dupont de Lille, sur lequel on n'est guère renseigné ; il ne faut en tout cas pas le confondre avec le peintre François-Léonard Dupont de Lille (1756-1821).Absent de Cioranescu. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Anthelme Boucher, 1823 in-8, 240 pp., demi-veau havane à coins, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pointillé doré sur les plats, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Des mouillures claires.
Unique édition, passablement rare. L'auteur, qui se présente comme "ancien visiteur de l'arrondissement de la Guienne", avait déjà commis en 1814 un mémoire sur la même organisation, intitulé Mémoires historiques des événemens relatifs à l'Institut philanthropique, et dont la finalité était identique, à savoir faire reconnaître par le gouvernement royal l'étendue des services rendus à la cause de la légitimité sous la Révolution. Constant Dupont (d'après Quérard) ou Dupont-Constant était un Antillais qui vécut essentiellement dans la clandestinité, si bien que les péripéties de son existence échappent en grande partie à la prise de l'historien.L'Institut philanthropique, sous une dénomination "neutre" et sage, était en fait une société secrète royaliste fondée en 1796 par l'abbé André-Charles Brotier et implantée au départ dans les départements de la Haute-Garonne, du Gers et de l'Ariège. Elle s'étendit ensuite à la plupart des régions du sud-ouest (Gironde, Lot-et-Garonne, Lot, Aveyron, Tarn, l'Hérault, Gard, Aude, Hautes et Basses-Pyrénées, Pyrénées-Orientales). Son action explique et prépare le terreau royaliste des années de l'Empire dans ces départements, surtout pour le basculement de Bordeaux en 1814.Très peu de mentions en apparaissent dans les sources du temps : des notations dans l'Histoire de la Révolution de l'abbé de Montgaillard ; un récit plus ou moins fantaisiste dans une des nombreuses productions de Lamothe-Langon (Mémoires et souvenirs d'un pair de France, ex-membre du sénat conservateur, 1829).Quérard II, 709. Cf. Bertaud (Jean-Paul) : Les Royalistes et Napoléon (Paris, 2009).Exemplaire de Prosper de Barante (1782-1866), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie royale, 1788 in-4, [2] ff. n. ch., 326 pp., avec deux planches hors texte (plans des salles d'assemblée), légendée chacune d'un feuillet en regard, demi-basane blonde, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre cerise, tranches jaunes (rel. du début du XIXe).
Édition originale au format in-4 (il existe une sortie in-8 à la même date), plutôt rare. À noter que cette sortie est complète avec deux planches seulement, légendées de deux ff. explicatifs : ce n'est que dans l'in-8 que l'on trouve 2 planches en hors texte supplémentaires (tableaux des gabelles, qui ici sont dans le texte pp. 175 et 217).Dupont de Nemours et Hennin, premier commis au ministère des Affaires Étrangères, furent les deux secrétaires-greffiers de l'Assemblée des Notables et, à ce titre, ils rassemblèrent les procès-verbaux des délibérations prises dans les sept bureaux constitués pour examiner le plan de Calonne, en vue de la rédaction du présent ouvrage.L'économiste était particulièrement intéressé par ce qui allait se passer devant les Notables afin d'y porter les idées qu'il souhaitait défendre. Bien que collaborateur de Calonne, il critiqua ce qui lui semblait mauvais dans les opérations de son ministre mais refusa de s'associer à la formidable cabale qui s'élevait contre lui. "Preuve du progrès des idées économiques, l'Assemblée se montra favorable à la suppression de la corvée et au rétablissement de la liberté du commerce des grains ; elle accepta l'impôt territorial à peu près tel que l'avait proposé Dupont de Nemours, c'est-à-dire avec la perception en argent ; elle réclama l'abolition totale de la gabelle, accueillit volontiers la suppression des droits de traite et se prononça pour l'établissement des assemblées provinciales" (Schelle).Einaudi, 1972.Bel exemplaire, à grande marge extérieure.Exemplaire de Prosper de Barante (1782-1866), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Versailles, Chez Baudouin, 1789 in-8, 218 pp., 6 tableaux dépl., cartonnage papier marbré à la Bradel (Devauchelle).
INED, 1601 : "Economique et fiscal. Afin de détromper ceux qui jugent la nation épuisée, Dupont de Nemours donne de nombreux détails, suivis parfois de chiffres, sur les "immenses ressources" de la France, à condition, toutefois, de transformer certains droits, les dîmes par exemples, en source de revenus profitables à l'Etat. Dupont demande également une certaine avance monétaire afin de détruire parmi beaucoup d'autres quelques taxes fiscales : marques sur les cuirs, droits d'inspection, et imposition sur les boissons."Martin et Walter, II, 12171. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie royale, 1788 in-4, [2] ff. n. ch., 326 pp., avec deux planches hors texte (plans des salles d'assemblée), légendée chacune d'un feuillet en regard, broché sous couverture d'attente de papier bleu. Dos fendu, importantes mouillures sur l'ensemble du volume et sur la seconde couverture.
Édition originale au format in-4 (il existe une sortie in-8 à la même date), plutôt rare. À noter que cette sortie est complète avec deux planches seulement, légendées de deux ff. explicatifs : ce n'est que dans l'in-8 que l'on trouve 2 planches en hors texte supplémentaires (tableaux des gabelles, qui ici sont dans le texte pp. 175 et 217).Dupont de Nemours et Hennin, premier commis au ministère des Affaires Étrangères, furent les deux secrétaires-greffiers de l'Assemblée des Notables et, à ce titre, ils rassemblèrent les procès-verbaux des délibérations prises dans les sept bureaux constitués pour examiner le plan de Calonne, en vue de la rédaction du présent ouvrage.L'économiste était particulièrement intéressé par ce qui allait se passer devant les Notables afin d'y porter les idées qu'il souhaitait défendre. Bien que collaborateur de Calonne, il critiqua ce qui lui semblait mauvais dans les opérations de son ministre mais refusa de s'associer à la formidable cabale qui s'élevait contre lui. "Preuve du progrès des idées économiques, l'Assemblée se montra favorable à la suppression de la corvée et au rétablissement de la liberté du commerce des grains ; elle accepta l'impôt territorial à peu près tel que l'avait proposé Dupont de Nemours, c'est-à-dire avec la perception en argent ; elle réclama l'abolition totale de la gabelle, accueillit volontiers la suppression des droits de traite et se prononça pour l'établissement des assemblées provinciales" (Schelle).Einaudi, 1972. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Paul Geuthner, 1910 in-8, IX pp., 40 pp., broché, non coupé.
Reproduction de l'un des opuscules les plus rares de Dupont, par lequel il exposait et explicitait son récent ralliement aux principes de la physiocratie.Schelle, Dupont de Nemours, 11. INED, 1617 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Paul Dupont, 1849 in-4, [4] ff. n. ch., 233 pp., broché sous couverture imprimée. Dos cassé, couvertures rognées.
Édition originale. Issu lui-même d'une famille d'imprimeurs, Paul Dupont (1796-1879) fait son apprentissage chez Firmin Didot, puis fonda lui-même en 1825 une maison assez importante dont les établissements se situaient à Paris, puis, en 1858, dans une succursale à Clichy. L'établissement subsista après sa mort, atteignant son apogée durant l'entre-deux-guerres avec un effectif s’élevant à 1 200 personnes. Elle ne cessa son activité qu'en 1985. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Paul Geuthner, 1911 in-8, XLV pp., 128 pp., broché.
L'opuscule, d'une grande clarté théorique, valut au jeune Dupont l'approbation de ses aînés en physiocratie ; il fut désormais consacré propagandiste des idées nouvelles ..INED, 1605 (pour l'originale de Dupont). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Anonymes, Marc Philonenko (Sous la direction de), André Dupont-Sommer (Sous la direction de)
Reference : 133586
(1987)
Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », n° 337 1987 Relié, 2064 pages. Rhodoïd & étui ill.
Trad. de différentes langues par Daniel A. Bertrand, André Caquot, André Dupont-Sommer, Pierre Geoltrain, Jean Hadot, Ernest-Marie Laperrousaz, Valentin Nikiprowetzky, Marc Philonenko, Belkis Philonenko-Sayar, Pierre Prigent, Jean Riaud, Jean-Marc Rosensthiel, Francis Schmidt et André Vaillant. Édition publiée sous la direction d'André Dupont-Sommer et Marc Philonenko Très bon état d’occasion
Paris, Chez l'éditeur, 1851-1854 4 volumes in-8, demi-maroquin lavallière à la Bradel à coins, entièrement non rognés, couvertures et dos conservés pour les deux premiers volumes (reliures vers 1900).
"Premier tirage de l'illustration : un portrait de Pierre Dupont gravé par Ch. Colin d'après Jean Gigoux et 159 gravures hors texte sur acier de Colin, Willmann, Carey, Rebel, Monnin et Léger d'après Tony Johannot, Maurice Sand, Besson, Voillemot, Prévost, Hervier, Jorel, Valentin, Alexandrine Mathieu, Tysiewicz, Nadar, Andrieux, Nanteuil, Veyrassat, Traviès, Giroux, Pauquet, Roux, Geoffroy et Gavarni. Edition originale de la préface de Charles Baudelaire. Cette notice enthousiaste est l'une de ses premières publications. Elle constitua la vingtième livraison des Chansons de Pierre Dupont. L'année 1846 vit Baudelaire à la fois encourager la force publique à ""crosser le républicain"", puis, par sa rencontre avec Pierre Dupont, s'attendrir sur la misère ouvrière. Il fut sensible - il s'en souvenait encore en 1861 - à ""la voix si charmante"" de Dupont lui chantant son Chant des Ouvriers. Très bel exemplaire provenant de la bibliothèque de Henri Béraldi avec son ex-libris. Parfaitement relié, il est entièrement non rogné, et enrichi d’un second portrait de Pierre Dupont gravé sur bois et tiré sur chine appliqué, du prospectus, de sept couvertures de livraisons, d’un numéro du Fureteur de juin 1951 contenant un article sur Dupont par Louis Jasseron, et d’un exemplaire de la première livraison. Très rare dans cette condition. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, III, 516-528. - Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne 1801-1875, III, 216-217."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Paris, Imprimerie Paul Dupont, 19 x 13 cm, xvii-523 pp. et 612 pp. Relié demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs, caissons ornés, titres dorés. Reliure légèrement usée et salie, quelques minimes traces de frottements sinon bon exemplaire. Édition originale.
Paul Dupont est un imprimeur français né le 24 mai 1796 à Périgueux (Dordogne) et mort le 11 décembre 1879 à Paris. Issu d'une famille d'imprimeurs, il fait son apprentissage chez Firmin-Didot, puis fonde lui-même en 1825 une imprimerie assez importante dont les établissements se situent à Paris, 4 rue du Bouloi, puis en 1858 dans une succursale à Clichy, 12 rue du Bac-d'Asnières. Limprimerie subsiste après sa mort, atteignant son apogée entre les deux guerres avec un effectif sélevant à 1 200 personnes. Limprimerie Paul Dupont cesse dexister en 1985.À l'instar de Louis-Xavier Gargan, il révolutionne le monde du travail en créant plusieurs institutions d'épargne et de prévoyance pour son personnel et par sa volonté de faire participer ses collaborateurs aux bénéfices de l'entreprise. En 1868, la société coopérative immobilière prend possession d'une propriété de Livry : « la villa typographique ». Frère aîné de l'ancien député à la constituante de 1848 Auguste Dupont, qui fut tué en duel par un député de la Montagne, Paul Dupont poursuivit la carrière politique de son cadet en se faisant élire au Corps législatif député de la Dordogne, candidat officiel soutenant le régime, lors du scrutin de 1852. Bonapartiste, il fut réélu jusqu'à la chute du Second Empire puis siégea au Sénat entre 1876 et 1879.
Paris Alexandre Houssiaux 0 In-8 Demi reliure rouge
Tome 1 et 2 en un volume demi basane rouge, plats de papier assorti, lettre or au dos. 1852 - 1853. Le premier tome contient une notice sur Pierre Dupont par Charles Baudelaire. Préfaces de Pierre Dupont et E. Reyer. Nombreuses gravures sur acier de Johannot, Andrieux, Nanteuil ... illustrant hors texte les chansons et leurs musiques. Reliure modeste; rousseurs. Assez bon 0
Ste-Foy Editions GID 2000 in-4 bien illustré, 110p. et 3 f. Couverture illustrée couleurs.
::Edition illustrée (fac-similés et artéfacts). Bibliographie. :: Le livre Les Enseignes au Québec de l'ethnologue Jean-Claude Dupont et du spécialiste de la publicité et du marketing Luc Dupont est une réédition du rapport de recherche produit en 1998 pour le compte du Musée de la civilisation de Québec. La riche collection de l'institution renferme plus de 150 enseignes qui permettent d'illustrer l'évolution de l'enseigne sur une période d'un siècle, soit du milieu du XIXe siècle à 1950. C'est à partir de cetensemble et de spécimens provenant des autres collections publiques que les auteurs relatent l'histoire de l'enseigne commerciale au Québec. (Rabaska, Numéro 1, 2003, pp.177–178. https://doi.org/10.7202/201621ar). :: Broché. Bon état. Peu commun.
Partitions sur le Métier Labbé Marcel
Bon état Petit format
In-12 de (2) ff., 153, (1) de table pp., (1) f. de privilège - 64 pp., demi-basane lavallière mouchetée, dos lisse, titre doré, tranches mouchetées bleues (reliure de l'époque).
"Réunion de deux essais, à la veille de la Révolution, sur la question des établissements hospitaliers parisiens, en éditions originales. Dès 1765, dans le tome VIII de l'Encyclopédie, Diderot dressait un réquisitoire sans appel de l'Hôtel-Dieu, plus important établissement de soins à Paris. Porte-parole des penseurs de Lumières, il dénonçait les conditions d'hygiène désastreuses réservées aux malades entassés et mêlés en dehors de la plus élémentaire prophylaxie. À la suite d'un incendie qui, en 1772, détruit une partie des bâtiments, un long débat public s'engage autour de l'Hôtel-Dieu. En 1785, Louis XVI interroge l'Académie des Sciences : propositions et mémoires se multiplient. C'est dans ce contexte qu'en 1786, Dupont de Nemours publie ses Idées sur les secours à donner aux pauvres malades dans une grande ville. Le physiocrate se prononce pour la dissolution de l'Hôtel-Dieu et en faveur des soins à domicile. Il encourage parallèlement la multiplication de petits hospices pour accueillir les malades indigents sans domicile, ainsi que l'instauration de maisons de santé recueillant les malades entretenus par la charité privée. Les Idées de Dupont suivent la publication, en 1785, du projet des architectes Coquéau et Poyet, Mémoire sur la nécessité de transférer et de reconstruire l'Hôtel-Dieu de Paris, qui propose d'élever sur l'île des Cygnes un bâtiment avec des salles en étoiles autour d'une vaste cour circulaire. Dans son Essai sur l'Établissement des Hôpitaux dans les Grandes Villes, Coquéau entreprend de répondre à Dupont de Nemours : ""n'auroit-il pas trop écouté des idées de sagesse & d'économie qui, toutes louables qu'elles soient, pourroient servir de prétexte à des vues directement contraires à celles de la bienfaisance & de l'humanité […] c'est d'un besoin public, c'est d'un des premiers besoins de l'État. […] La grande erreur de l'Auteur, ainsi que de la plupart des partisans du système des Hospices, est de donner trop à la confiance, est de trop compter sur l'influence des vertus privées."" Bel exemplaire. De la bibliothèque Mouchy avec ex-libris et numéro d'inventaire : 387. I.N.E.D., 1191 (Dupont) et 1607 (Coquéau). - C. Cheminade, ""Architecture et médecine à la fin du XVIIIe siècle : la ventilation des hôpitaux, de l'Encyclopédie au débat sur l'Hôtel-Dieu de Paris"", Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, n°14, 1993. pp. 85-109."