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‎Tabula Constitutionum Capituli Florentini ‎

‎Florence, Sd (circa 1511 ou avant février 1513), Antonio Tubini et Andrea Ghirlandi, in-8, A8-C6, parchemin époque, page de garde détachée avec manque, vieille mouillure claire sur 2 feuillets. ‎

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‎Très rare impression post incunable de la cathédrale de Florence, un seul exemplaire connu à la Bibliothèque de Florence. Table séparée pour 77 chapitres des “Florentinae Constitutiones” sur 16 feuillets et un “Cap. LXXVIII” sur 27 pages, belle lettrine gravée sur bois au verso du feuillet a2, plein vélin souple de l’époque muet, qqs inscriptions manuscrites anciennes à l’encre dont “dell anno 1510” en haut du feuillet a1. En 1511, Florence se trouvait à un carrefour de son histoire, tiraillée entre la volonté de maintenir sa république indépendante et l’ombre grandissante des Médicis. Après la chute de Savonarole en 1498, la ville avait choisi de se diriger vers un régime républicain sous la direction de Pier Soderini, élu gonfalonier perpétuel en 1502. Le rêve républicain semblait vivace, mais la paix était fragile, déstabilisée par les menaces extérieures et les tensions internes. Le clergé florentin, partagé entre ses soutiens républicains et ceux plus favorables aux Médicis, était le reflet de ce chaos. La centralité du Chapitre de la Cathédrale sur la scène politique et sociale de Florence est attestée par la présence constante de représentants de la classe dirigeante de la ville parmi les titulaires des principaux offices canoniques. L'hégémonie des grandes familles florentines sur les canoniques de la cathédrale s'est manifestée par la récurrence fréquente de familles telles que les Minerbetti, les Gianfigliazzi, les Médicis, les Strozzi, les Corsini, les Albizi, Soderini, Machiaveli. Par exemple, il appartenait au chapitre florentin Giovanni de 'Medici, qui devint plus tard le pape Léon X.‎