[Paris], Alexandre Pierre et Cie, s.d. (août 1848) placard in-folio (44 x 32 cm), texte sur trois colonnes, une vignette sur bois en-tête (un cochon debout), en feuille, bords ébarbés, petits manques de papier en marge, sans atteinte.
Rarissime. Signé "Le cochon, sans gène", ce rare placard est attribué à l'imprimeur, Alexandre Pierre, par le catalogue de la BnF. C'est possible, mais rien n'est moins évident en fait : il s'agit d'abord d'une réaction à l'opuscule d'Alexandre Dumas intitulé "A M. Emile Barrault, à propos de sa lettre à M. Lamartine", publié sous forme de bifeuillet in-folio à trois colonnes (cf. Vicaire III, 381 / Clouzot, p. 100), et qui pourrait émaner du mis en cause initial. Le saint-simonien Emile Barrault (1799-1869) avait publié de juillet 1848 à septembre 1849 une série de six lettres, dont la première était adressée à Lamartine, et Dumas, dont les sentiments n'étaient pas précisément socialisants, en dépit de sa présentation récurrente comme républicain, avait étrillé le publiciste sur ses visions grandioses de l'avenir de la République ...Vicaire III, 446-447 (transforme la signature, on ne sait pourquoi, en "Un cochon de génie" ...). Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Michel Lévy frères, 1860 2 vol. in-16, [2] ff. n. ch., 286 pp. ; [2] ff. n. ch., 275 pp., demi-toile chagrinée (reliure de l'époque). Rousseurs.
Petite édition parue en même temps que l'originale in-8 à l'adresse d'Edouard Blot. L'ouvrage est traditionnellement attribué au prolifique Alexandre Dumas, qu a signé l'introduction, pourtant le texte est bien autonome et remonte à l'auteur explicite : il parut pour la première fois en anglais en 1850 sous le titre Five Years of a Hunter's Life in the Far Interior of South Africa.Roualeyn George Gordon Cumming (1820-1866) était un voyageur et chasseur écossais qui, après un séjour aux Indes, effectua un périple dans la corne méridionale de l'Afrique, essentiellement dans le Bechuanaland (actuel Botswana), et le long de la vallée du Limpopo.Vicaire III, 421 (cite notre édition, mais ne l'a jamais vue). Thiébaud, 238 (cite l'originale ainsi que notre édition). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Giraudet et Jouaust, 1848 - 1849 24 numéros en 2 vol. in-4, 384 pp. et 384 pp., broché. Exemplaire défraîchi, dos fendus, le premier plat de couverture du second volume est factice et il manque le second plat. Sans le portrait.
Collection des 24 premiers numéros de ce mensuel sur les 26 parus entre mars 1848 et février 1850, qui commente la vie politique française à l'époque de la Révolution de 1848.Hatin, 478. Vicaire, III, 383-384. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Laffont / bouquins 1990 13 3cm x 19 6cm x 3 9cm. 1990. Broché. 1211 pages. Bon Etat intérieur propre
Paris, J.-B. Barba, 1836 in-8, [3] ff. n. ch. (faux-titre et titre, dédicace à la duchesse d'Abrantès), 263 pp., broché sous couverture imprimée. Petites taches sur la couverture.
Edition originale de cette pièce à laquelle Alexandre Dumas n'a guère contribué que par une relecture et en apposant son nom déjà connu au titre : en réalité, elle a été composée par Emmanuel Théaulon (1787-1841) et Courcy. Le sujet en est la vie extravagante de l'acteur Edmund Kean (1787-1833), considéré à son époque comme "le plus grand acteur du monde". Créée le 31 août 1836 au Théâtre des Variétés, avec Frédéric Lemaître dans le rôle-titre, elle fut reprise en 1891, et surtout en 1953 dans une version révisée par Jean-Paul Sartre. Plusieurs adaptations cinématographiques l'ont de surcroît popularisée.Vicaire III, 345. Escoffier, 1183. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Charpentier, 1834 in-8, [2] ff. n. ch., 254 pp., un f. n. ch., 4 pp. de catalogue de Charpentier, avec un titre-frontispice de Célestin Nanteuil, à l'eau-forte et en noir, broché sous couverture imprimée. Qqs taches sur la couverture.
Edition originale de cette pièce en partie écrite par Auguste Anicet-Bourgeois (la capacité de Dumas à mettre son nom sur les productions de ses collaborateurs était sans limite) et représentée pour la première fois le 28 décembre 1833 au Théâtre de la Porte Saint-Martin (elle sera reprise en 1838 - et censurée -, puis en 1861). Il existe des exemplaires avec le titre-frontispice en bistre.L'action se passe en partie à Cauterets et en partie à Paris : elle narre les sombres machinations d'un jeune arriviste (Alfred d'Alvimar) autour de la pure Angèle qu'il a séduite et engrossée par opportunisme politique. Le sujet est plus les conséquences de la Révolution de Juillet sur les carrières entamées que l'histoire sentimentale en soi.Vicaire III, 343. Escoffier, 1046. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Collection Bibliothèque de philosophie contemporaineParis, Félix Alcan, 1905 in-8, [3] ff. n. ch., 314 pp., un f. n. ch. de table, 32 pp. de catalogue Alcan, toile Bradel verte, pièce de titre fauve, couverture conservée (reliure moderne).
Edition originale : le texte monnaie en partie la thèse latine de l'auteur pour le doctorat ès-lettres (1900). Médecin et psychologue, Georges-Alphonse Dumas (1866-1946), disciple de Théodule Ribot (auquel l'ouvrage est dédié), fut chef du laboratoire de psychologie à la clinique des maladies mentales de la Faculté de Médecine de Paris à l’asile Sainte-Anne à partir 1897, et un des mandarins de l'entre-deux-guerres pour la psychologie expérimentale (parmi ses élèves figurèrent Jacques Lacan, Claude Lévi-Strauss, Jean-Paul Sartre, Raymond Aron, etc.). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, Chez Treuttel et Würtz, A Hambourg, Chez Perthès et Besser, 1817-1826 19 vol. in-8 et 1 atlas in-folio, demi-chagrin havane, dos à nerfs, filets dorés et à froid (texte) et demi-basane blonde, dos lisse orné (reliure du XIXe). Travail de ver sur la plupart des volumes, important sur certains, petit manque en queue de l'atlas avec début de fente au mors, qqs mouillures aux cartes.
Mathieu Dumas servit successivement tous les régimes puisqu'il fut tour à tour officier, député, général, conseiller d'état, ministre, intendant d'armée et pair de France. Seule sa disgrâce sous la Seconde Restauration lui permit de devenir un des plus grands écrivains militaires de sa génération.Son Précis des événements militaires, qui s'arrête malheureusement à la paix de Tilsit en 1807, est l'une des œuvres majeures de l'histoire militaire française, à la fois réflexion et témoignage sur ces événements vécus et médités.D'une intelligence remarquable, cet ouvrage réunit des qualités rarement conjointes, à la fois bien écrit, fourmillant de renseignements et d'une lecture attractive.Bien complet de son rare atlas composé de 117 cartes ou plans, gravés par Amboise Tardieu. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Plancher [Imprimerie de Madame Jeunehomme-Crémière], 1821 in-8, [3] ff. n. ch., 64 pp., cartonnage de papier marbré, dos lisse muet, tranches jaunes mouchetées (reliure moderne).
Édition originale (il y a une seconde édition à la date de 1828).L'opuscule consacre une importante partie de ses réflexions à la perpétuelle question de la vendetta et de son traitement pénal, ou plutôt à son absence de traitement : "Si jusqu'à présent la justice a été si mal administrée en Corse, je ne crains pas de le dire, c'est qu'elle l'a été par des magistrats du pays".L'auteur semble savoir de quoi il parlait : magistrat sous la Restauration, Jean-François Réalier-Dumas (1788-1840) avait été nommé conseiller à la Cour royale de Bastia en 1814, puis devint conseiller à la Cour royale de Riom en 1819 ; il profita de cette promotion pour publier cet opuscule sur son expérience insulaire.Starace 1638. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Henri Plon, 1867 in-8, [2] ff. n. ch., 202 pp., broché sous couverture imprimée. Rousseurs.
Premier ouvrage du montalbanais Floridor Dumas (1829-1901), alors officier d'état-major, et futur créateur du Service photographique des armées. Il forme une critique respectueuse, mais très ferme et étayée, des vues développées par Trochu dans son texte L'Armée française en 1867, axé sur l'impréparation de l'armée dans la perspective d'un grand conflit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de Madame veuve Bouchard-Huzard, 1871 in-4, [2] ff. n. ch., 71 pp., avec 23 figures dans le texte et 3 planches gravées hors texte, cartonnage Bradel de papier marbré, pièce de titre noire en long (reliure moderne).
Rare extrait du Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, année 1870.Ernest-Charles-Jean-Baptiste Dumas (1827-1890) fut directeur de la Monnaie de Rouen (1852), puis de celle de Bordeaux (1860). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lettr'ange 2004 18 4x1 4x18 6cm. 2004. Relié. 23 pages. Très bon état
Lettr'ange 2004 18 4x1 4x18 6cm. 2004. Relié. 23 pages. Comme neuf
Club francais du livre 1957 in8 sous emboitage. 1957. Cartonné. Ensemble de 4 volumes in-8 toilés à la Bradel de l'éditeur sous étui illustré. Reproduction en fac-similé des ouvrages parus au XIXe siècle Bon Etat
Très rare en aussi belle reliure à la cathédrale de l’époque. Paris, Victor Magen pour les tomes I & II, 1835 ; Dumont pour les tomes 3, 4 & 5, 1837. 5 tomes en 5 volumes in-8 de: I/ (4) pp., 388 pp., (1) f. de table ; II/ (4) pp., 368 pp., (1) f. de table; III/ (4) pp., 372 pp.; IV/ (4) pp., 340 pp. ; V/ (4) pp., 404 pp., petite restauration marginale p. 27 du vol.1 sans atteinte au texte. Demi-veau glacé havane, dos à nerfs, coiffes et nerfs ornés d'estampages à chaud, entre-nerfs ornés de fleurons estampés à froid, tranches jaunes. Élégantes reliures de l’époque. 205 x 124 mm.
Exemplaire magnifiquement relié de ce texte célèbre d’Alexandre Dumas, de toute rareté en édition originale. Les tomes 3, 4 et 5 parus chez Dumont en 1837 sont ici en édition originale. Les deux premiers volumes formant pour ainsi dire une première partie présentent ici le texte de l’édition originale de 1834 avec un titre de relais portant la mention deuxième édition et la date de 1835. Les cinq volumes furent reliés à l’époque pour un amateur exigent en demi veau orné en queue des dos d’un décor à la cathédrale. «L’ensemble est rare» (Carteret, I, 229). «Un pur régal que les voyages du Dumas père en Suisse» (Mortimer). «Ce livre d’Alexandre Dumas père (1803-1870), publié entre 1835 et 1859, ne manque ni d’intérêt, ni de qualité. L’insatiable curiosité de l’auteur nous vaut de nombreuses descriptions et des notes sur quantités de pays […]. Ces Impressions de voyage sont, pour Dumas, un moyen de donner libre cours à son étonnante facilité de conteur et mettent puissamment en lumière ses dons d’observateur.» (Dictionnaire des Œuvres, III, 693). «Après s’être fait un nom au théâtre, Alexandre Dumas s’est essayé dans le roman, et a utilisé, dans des compositions d’un genre nouveau, les souvenirs, les tableaux, les anecdotes qu’il avait recueillis dans plusieurs voyages en Suisse et en Italie. Les premiers volumes des Impressions de voyage ont obtenu un succès mérité par la gaieté, l’entrain, l’esprit qui y étincellent à chaque page. Le style de cet ouvrage est franc, rapide; les allures de la narration sont vives, libres et dégagées, comme le caractère et l’humeur de l’aimable touriste.» (Dictionnaire encyclopédique de Ph. Le Bas, 775). «Ces Impressions de voyage sont le premier très long récit de Dumas: il est frappant que l'on y trouve, en germe, tous les genres qui donneront plus tard naissance à ses grands succès. Le terme « impressions » est on ne peut mieux choisi. Dumas est un impressionniste, avant même que l’on associe ce qualificatif aux peintres. Le journal de voyage est bien un recueil d'impressions, devant les êtres et la majestueuse nature. Dumas les dépose sur le papier, et donne envie au lecteur d'aller les vérifier sur place. Il est peintre à sa façon. Et pourtant, modestement, Dumas, dans une description presque féerique d'une vieille et de son fils, prétend qu'il faudrait être « Rembrandt pour fixer sur la toile, avec sa couleur ardente et son expression pittoresque, ce tableau bizarre ». Mais la description qu’il en fait est si précise, elle laisse tellement ressentir la puissante poésie de la scène, qu'il n'est nul besoin d'un peintre pour en saisir davantage. Dumas est, réellement, un peintre des mots. Ce qui donne davantage de valeur à ces récits, ce sont les réflexions philosophiques qu'ils éveillent chez Dumas. Dans la plupart des œuvres qui suivront, l’auteur s’éloignera régulièrement de l’histoire pour la commenter. Ici, plus que jamais, il laisse libre cours à ses pensées qui ne peuvent manquer de faire réfléchir le lecteur. Ainsi, quand Dumas découvre que la pêche et la chasse ne sont pas toujours des jeux, mais peuvent aussi, pour certains, être un dur travail, parfois mortel, il écrit : «C'est dans les hommes mêmes qu'elle veut faire libres que la liberté trouve ses plus grands obstacles». Ailleurs, méditant sur le deuil, Dumas constate : « ... aux ailes de la poésie et de la religion, comme à celles des aigles, il faut la solitude et l'immensité ». On ne peut passer sur de telles observations sans s’arrêter, sans chercher à aller plus loin. Les Impressions de voyage n'ont pas à être lues page après page. On peut les prendre n'importe où, pour simplement goûter une partie de ce long itinéraire. On peut également, si l'on est impatient, sauter quelques pages pour retrouver plus rapidement un personnage attachant ou intrigant : par exemple, cet Anglais ou Pauline que Dumas croise à différents moments du voyage.» (Marie Douville). Hormis quelques rousseurs éparses naturelles dans un exemplaire en condition d’époque non lavé remarquable exemplaire d’un livre fort rare en très élégante reliure romantique de l’époque. «Un bel exemplaire en reliure d’époque mérite un net effort financier». (Clouzot).
1829 In-8 (207 x 127 mm). plein veau glacé vert sapin orné dun riche décor romantique, dos à 4 faux-nerfs garnis de triples filets dorés, fer spécial doré répété entre-nerfs, filets et palettes à froid et dorés, grand décor à la plaque estampé à froid sur les plats dégageant un médaillon central encadré dun jeu de filets dencadrement dorés, roulette sur les coupes, dentelles sur les chasses, gardes de papier marbré, tranches dorées (reliure de l'époque signée Thouvenin), x, (-11), 171 p. Paris, Vezard & Cie, 1829.
Édition originale de premier tirage, exemplaire provenant de la bibliothèque du duc d'Orléans, le futur roi Louis Philippe qui fut intimement mêlé à la composition de la pièce et participa à sa première représentation.Représentée à la Comédie-Française et interprétée par Mademoiselle Mars, la pièce connut un considérable succès et lança la carrière de Dumas. Elle fut qualifiée de "scandale en prose" en référence à 'Hernani', qualifiée de "scandale en vers" et que la pièce de Dumas avait devancé dune année."C'est avec cette pièce que Dumas est passé de l'anonymat à la célébrité en quelques heures, le temps de la première représentation, le 11 février 1829 au Théâtre français (). Ce drame qui rompt avec les critères du théâtre classique est le premier drame romantique historique (). Dumas raconte lui-même dans ses Mémoires l'importance de cette pièce dans sa vie. Quatre chapitres y sont consacrés (pages 117 à 120) dans lesquels le choix du sujet, les difficultés avec la censure, avec les comédiens, les soucis d'argent avec son renvoi de son emploi chez le duc d'Orléans... Par la suite, Dumas reviendra sur la plupart des protagonistes, notamment dans sa trilogie sur les Valois" (Nicole Vougny, "Dumas père" en ligne).Provenance : le duc d'Orléans, bientôt proclamé Louis-Philippe roi des Français (le 9 août 1830) avec son timbre humide « Bibliothèque de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans » à son monogramme couronné en tête de la page de faux-titre ; exemplaire relié à son intention par Joseph Thouvenin (signée en pied du dos).Louis Philippe fut intimement mêlé à la production de cette pièce. Monté à Paris, Alexandre Dumas fut embauché, dès 1823, comme secrétaire du duc dOrléans sur la recommandation du général Foy, poste dont il démissionna peu avant la première représentation de cette pièce."La veille de la première représentation, Dumas demande à être reçu par le duc dOrléans au Palais Royal. Il invite le prince, désormais son ex-employeur, à assister à la première de 'Henri III et sa Cour'. Le duc dOrléans lui répond quil serait très heureux dy assister, mais il nest pas libre : il donne un dîner pour une vingtaine de princes et de princesses. Dumas ose lui répondre que, peut-être, ces princes et princesses seraient heureux dassister, eux aussi, à ce spectacle ! Pour le duc, cest impossible. On se met à table à six heures et la pièce commence à sept. Pas démonté, Dumas lui propose davancer son dîner dune heure tandis que lui fera retarder la représentation de la même durée. Le Palais Royal étant voisin de la Comédie Française, tout pourrait sarranger. Louis-Philippe est intéressé, mais il ne dispose que de trois loges : insuffisant pour tous ses hôtes. Dumas a tout prévu : il a réservé une galerie à la disposition du prince. Enchanté, celui-ci lui assure alors quil viendra avec tous ses invités assister à cette première (). Le soir de la première, le théâtre a mis à la disposition de Dumas une avant-scène dans laquelle prennent place Alexandrine, sa sur aînée, et trois des grands amis de lauteur : Alfred de Vigny, Victor Hugo et le peintre Georges Boulanger. Le duc dOrléans arrive à lheure, sinstalle avec sa famille et ses amis dans la galerie qui lui est réservée. Dumas nen mène pas large au moment du lever de rideau (). À la fin de la pièce, la salle, y compris le duc dOrléans, applaudit debout. Alexandre Dumas a 27 ans. À partir de ce moment-là, il est sacré poète et auteur dramatique" (Virginie Girod, "Au cur de l'histoire").(Carteret, 'Romantique', I, p. 224 qui qualifie cet ouvrage de « très rare ». Vicaire, III, col. 337).Mors légèrement frottés. Quelques rousseurs éparses.Bel exemplaire, relié à lépoque par Joseph Thouvenin qui obtint le titre de "relieur du duc dOrléans".((Précieux exemplaire du futur roi Louis Philippe))
Phone number : 33 01 47 07 40 60
BE - , Kannibaal- HANNIBAL, 2020 Hardcover, 248 bladzijden, 28,5 x 22 cm, Tweetalige editie Engels-Nederlands. ISBN 9789463887465.
Overzicht van vijfentwintig jaar werk van Marlene Dumas. Marlene Dumas ( 1953, Kaapstad) wordt beschouwd als een van de invloedrijkste schilders van de twintigste eeuw. Al meer dan dertig jaar raakt ze met haar schilderijen en tekeningen existenti le onderwerpen aan die vaak refereren aan kunsthistorische motieven en actuele politieke thema's. Ze laat zich daarbij inspireren door beelden die ze in tijdschriften en kranten vindt of door persoonlijke foto's die ze van haar naasten maakt. Via haar werken probeert ze de sociale, politieke, psychologische en emotionele aspecten van een beeld te onderzoeken en te onthullen. Deze catalogus biedt een overzicht van alle werken die in Zeno X Gallery werden getoond gedurende haar Marlene Dumas Zeno X Gallery 25 years of collaboration vijfentwintigjarige samenwerking met de Antwerpse galerie. Dumas presenteerde er sinds 1993 vijf solotentoonstellingen, getiteld Give the people what they want, Time and Again, For Whom the Bell Tolls, Twice en Double Takes. Het boek bevat begeleidende teksten van de kunstenaar bij haar tentoonstellingen, evenals krantenartikels en archieffoto's. Marlene Dumas had solotentoonstellingen in Fondation Beyeler in Basel, Tate Modern in Londen, Stedelijk Museum in Amsterdam, Haus der Kunst in M nchen, The Menil Collection in Houston, MoMA in New York, MOCA in Los Angeles, MOT in Tokio, the Art Institute in Chicago, Centre Pompidou in Parijs, MMK in Frankf rt, et cetera. Marlene Dumas ( 1953, Kaapstad) wordt beschouwd als een van de invloedrijkste schilders van de twintigste eeuw. Al meer dan dertig jaar raakt ze met haar schilderijen en tekeningen existenti le onderwerpen aan die vaak refereren aan kunsthistorische motieven en actuele politieke thema?s. Ze laat zich daarbij inspireren door beelden die ze in tijdschriften en kranten vindt of door persoonlijke foto?s die ze van haar naasten maakt. Via haar werken probeert ze de sociale, politieke, psychologische en emotionele aspecten van een beeld te onderzoeken en te onthullen. Deze catalogus biedt een overzicht van alle werken die in Zeno X Gallery werden getoond gedurende haar vijfentwintigjarige samenwerking met de Antwerpse galerie. Dumas presenteerde er sinds 1993 vijf solotentoonstellingen, getiteld Give the people what they want, Time and Again, For Whom the Bell Tolls, Twice en Double Takes. Het boek bevat begeleidende teksten van de kunstenaar bij haar tentoonstellingen, evenals krantenartikels en archieffoto?s. Marlene Dumas had solotentoonstellingen in Fondation Beyeler in Basel, Tate Modern in Londen, Stedelijk Museum in Amsterdam, Haus der Kunst in M nchen, The Menil Collection in Houston, MoMA in New York, MOCA in Los Angeles, MOT in Tokio, the Art Institute in Chicago, Centre Pompidou in Parijs, MMK in Frankf rt, et cetera. De tentoonstelling Double Takes zal plaatsvinden van 1 april tot 2 mei 2020 in Zeno X Gallery, Antwerpen. //// Marlene Dumas ( 1953, Cape Town) is considered one of the most influential painters of the twentieth century. For more than thirty years she has touched on existential subjects with her paintings and drawings, which often refer to art-historical motifs and current political themes. She is inspired by images she finds in magazines and newspapers or by personal photos she takes of her loved ones. Through her works she tries to explore and reveal the social, political, psychological and emotional aspects of an image. This catalog offers an overview of all works that were shown in Zeno X Gallery during her Marlene Dumas Zeno X Gallery 25 years of collaboration twenty-five years of collaboration with the Antwerp gallery. Dumas has presented five solo exhibitions there since 1993, entitled Give the people what they want, Time and Again, For Whom the Bell Tolls, Twice and Double Takes. The book contains accompanying texts by the artist to her exhibitions, as well as newspaper articles and archive photos. Marlene Dumas had solo exhibitions at Fondation Beyeler in Basel, Tate Modern in London, Stedelijk Museum in Amsterdam, Haus der Kunst in Munich, The Menil Collection in Houston, MoMA in New York, MOCA in Los Angeles, MOT in Tokyo, the Art Institute in Chicago, Center Pompidou in Paris, MMK in Frankfurt, et cetera.
[DUMAS (Alexandre)] - CHINCHOLLE (Charles) - DE LEUVEN (Adolphe).
Reference : 14108
(1869)
1869 P., D. Jouaust, 1869-1884, 2 volumes réunis en 1 vol. in-8° (247 x 162 mm) broché sous couverture bleue imprimée en noir (titre du premier volume uniquement mentionné au plat supérieur et au dos), de (2) ff. (faux-titre et titre) - X (préface) - 90 pp. - (1) f. (imprimeur) ; 52 pp.Dos cassé, rousseurs éparses et brunissures sur certains cahiers dues à des ajouts de gravures au papier acide, bon exemplaire par ailleurs.
Le premier volume, assez fréquent, est illustré d'une gravure du monument et d'un portrait de Gustave Doré. Il a été ajouté un portrait d'Alexandre Dumas fils en couleurs.Le second volume est illustré de 6 photographies de Pierre Petit, avec son timbre à sec ou un tampon à l'encre et signatures des protagonistes, aussi au tampon (Alexandre Dumas - Son père - Son fils - Sa mère - Marie Alexandre Dumas (portrait et tableau)).Envoi autographe signé de l'auteur : "A Monsieur Edouard Fournier, en souhaitant à Guttemberg le succès qu'a son invention, Charles Chincholle".L'auteur était le dernier secrétaire d'Alexandre Dumas.Mention de 3e édition en page de titre. L'édition originale, parue en fascicules à partir de 1867, annonçait au titre 10 photographies de Pierre Petit. La BnF ne conserve que le premier fascicule de cette édition originale. Vicaire ne mentionne que cette 3e édition et précise que 6 livraisons sont parues. Notre exemplaire est donc complet avec ses 6 photographies.L'exemplaire est truffé de 3 gravures et surtout de 3 photographies au format carte de visite : Le portrait de l'écrivain en pied est de Gustave Le Gray, celui de l'auteur jeune, dans son fauteuil cabriolet, par Prudent René Patrice Dagron, celui d'Adah Menken et de Dumas par Alphonse Liébert.Ouvrage de toute rareté, qui plus est truffé comme ici.Provenance : Edouard François Fournier (Orléans 1819 - Paris 1880), homme de lettres, auteur dramatique, historien, bibliographe et bibliothécaire français. Réf. biblio. : Vicaire, II-394.
s. d. [circa 1860] | 20.60 x 27.60 cm | un feuillet remplié
Poème manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas portant le titre "Naïs et Chloé", 84 vers à l'encre noire sur feuillet remplié bleu. Quelques infimes déchirures sans manque de texte dues aux pliure inhérentes à la mise sous pli. Le poème autographe est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Rarissime manuscrit d'un long poème inédit retraçant les amours de Naïs et Chloé et dont l'écriture est régie par l'admiration et l'hommage qu'Alexandre Dumas rend à l'une des plus grandes figures de la poésie antique, Sappho. Romancier prolifique, Dumas s'est rarement essayé au genre poétique, «Naïs et Chloé», par sa longueur, constituant un hapax dans la production littéraire de l'écrivain. Le texte demeure inédit à ce jour et se trouve ici enrichi de l'élégante calligraphie de son auteur. Le poème est constitué de 21 quatrains parmi lesquels se distingue une remarquable insertion des vers les plus célèbres de Sappho, «à la femme aimée», dont le titre est conservé dans le corps même du texte. Cet enchâssement participe de la verve avec laquelle Dumas défend la force poétique et évocatrice de l'écriture de Sappho qu'il élève au rang d'«étoile du monde» de la Poésie : «Il est au sein des mers s'appuyant à l'Asie Entre l'heureuse Smyrne et la sombre Lemnos Une île aux bois fleuris chers à la Poésie A qui Venus donna le doux nom de Lesbos. Quand du chantre divin la voix fut étouffée Que du nom d'Euridice elle eut frappé l'écho Le flot roula tête et la lyre d'Orphée Sur la rive où plus tard devait naître Sapho Sapho naquit la lyre en ses mains fut remise Les sons qu'elle en tira jusqu'à nous sont venus» Traduits par les soins consciencieux de l'auteur, le poème empruntéà Sappho, où émerge le vers le plus célèbre, "Celui-là, je le dis, il est l'égal des dieux",se retrouve en plusieurs endroits de l'uvre de Dumas, notammentdans le chapitre intitulé «les vers saphiques» de la San Felice et dans un recueil d'articles dédié aux grandes figures féminines où elle siège parmi Jeanne d'Arc et Marguerite d'Anjou. Il s'agit pour Dumas de demeurer fidèle aux vers écrits et de leur rendre leur sensualité, souvent estompée par les traducteurs antérieurs: «Les traductions de ces deux poëtes [...] nous paraissent non seulement manquer de couleur antique mais insuffisantes comme ardeur lesbienne» (Les étoiles du monde, Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays) Par-delà la traduction qu'il propose, Dumas s'imprègne de la plume lyrique de Sappho sans se défaire de sa propre veine romanesque et peint les amours saphiques de Naïs et Chloé sous un jour érotique: «Oh seule palpitante, échevelée et nue Une main sur ma gorge et l'autre... Oh ma Naïs Serre moi dans tes bras et sois la bien venue Car à force d'amour... tiens... tiens je te trahis Et l'on n'entendit plus alors dans la nuit sombre Que le bruit des baisers répétés par l'écho Car Nais et Cloé se taisaient et dans l'ombre Clinias s'enfuyait en maudissant Sapho» Le poème s'inscrit dans la continuité de l'intérêt que les auteurs de la fin du XIXe siècle portent au saphisme et au personnage-lecteur voyeur, ici incarné par Clinias, et dont la plus célèbre occurrence demeure la Nana de Zola Exceptionnel et long poème autographe saphique d'Alexandre Dumas. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Dumas (Jean-Baptiste), Stas (Jean Servais) et Boussingault (Jean-Baptiste Joseph Dieudonné)
Reference : 100537
(1930)
Armand Colin , Les Classiques de la Science Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1930 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur verte, titre en bleu, plastifiée In-8 1 vol. - 104 pages
4 planches hors-texte dépliantes (reproduction des planches originales, complet) 1ere édition, 1930 Contents, Chapitres : Avertissement, Notices biographiques sur Dumas, Stas et Boussingault - 1. Dumas et Boussingault : Recherches sur la véritable constitution de l'air atmosphérique - 2. Dumas et Stas : Recherches sur le véritable poids atomique du carbone - 3. Stas : Recherches nouvelles sur le véritable poids atomique du carbone - 4. Dumas : Recherches sur la composition de l'eau - 1. Jean Baptiste André Dumas, né à Alès (Gard) le 14 juillet 1800 et mort à Cannes le 11 avril 1884, est un chimiste, pharmacien et homme politique français. Il formula les principes fondamentaux de la chimie générale, mesura de nombreuses densités de vapeur, détermina de façon précise la composition de l'air, de l'eau et du dioxyde de carbone (anciennement gaz carbonique). Dumas travailla notamment sur la chimie organique. Il découvrit les amines et l'anthracène. Il établit la théorie des substitutions, en démontrant la possibilité de substituer l'hydrogène par du chlore dans les composés organiques. Il définit la fonction alcool et donna la composition des éthers. Il s'intéressa notamment au poids atomique du carbone. 2. Jean-Baptiste Joseph Dieudonné Boussingault, né à Paris le 1er février 1801 et mort à Paris le 11 mai 1887, est un chimiste, botaniste et agronome français, connu pour ses travaux de chimie agricole et pour la mise au point des premiers aciers au chrome. Il va être le fondateur de la chimie agricole moderne. Il est devenu célèbre par ses découvertes sur la dynamique de l'azote, le métabolisme des graisses, le rendement de la photosynthèse mais aussi la métallurgie des aciers et métaux précieux. Il fait des recherches sur la composition exacte de l'air atmosphérique, en collaboration avec Dumas, sur la composition en végétaux de l'alimentation des herbivores, sur la détection de l'arsenic. Il découvre plusieurs corps chimiques - 3. Jean Servais Stas, né à Louvain le 21 août 1813 et mort à Bruxelles le 13 décembre 1891, est un médecin et chimiste analytique belge. Il est principalement connu pour ses travaux sur la masse atomique des éléments chimiques qui ont participé à la création du tableau périodique des éléments. Jean Servais Stas entreprend des études de médecine à l'Université d'État de Louvain en 1832 et obtient son diplôme de docteur en 1835. C'est durant sa formation qu'il commence à faire de la chimie comme préparateur dans le laboratoire de Jean-Baptiste Van Mons. Il approfondit ses connaissances en chimie en France à l'École polytechnique de Paris sous la direction de Jean-Baptiste Dumas, avec qui il établit la masse atomique du carbone. (source : Wikipedia) couverture plastifiée sinon en bon état, bords des plats un peu jaunis, intérieur sinon frais et propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire, bien complet des 4 planches hors-texte dépliantes
2 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 124 mm), demi-veau moucheté à petits coins, dos à 4 faux-nerfs orné d'un large décor romantique à froid de roulettes, filets et grand fer central, pièces de titre de maroquin orange, plats de papier "coulée romantique", tranches jaunes (reliure de l'époque).
Deux romans de la maturité de Dumas, tous deux publiés en 1840.1- Edition originale. "Un petit bijou du Romantisme où les esprits hantent les vieux châteaux, où les chevaliers en armure se battent pour une jolie princesse; où les hommes mettent leur vie en jeu pour l'honneur et le bonheur d'une femme ou d'un frère d'armes. Cette légende médiévale est savamment concoctée; les émotions et les sentiments se mêlent et le lecteur tremble, frémit, espère ou rêve au fil des pages (). Dumas semble se plaire à l'écriture de ces récits d'aventures, les ingrédients qui font la renommée et le succès des grands romans dumasiens s'y trouvent réunis" (D. Dubois, "Sté des Amis d'A. Dumas" en ligne)."Ce petit Dumas est un régal et préfigure 'Lohengrin' par bien des aspects".WorldCat ne recense que trois exemplaires de ce très rare ouvrage dans le monde (Auckland, Univ. of Oxford et BnF).(Munro, p. 98. Parran, p. 44. Reed, p. 130. Vicaire, III, col. 350).2- Edition originale. "Une des délicieuses histoires de brigands de Dumas, dont la période se situe entre 1798 et 1835". "Maître Adam est l'un des meilleurs romans comiques d'Alexandre Dumas, inexplicablement oublié. Écrit en 1840, avant que Dumas ne devienne célèbre, il fait appel à tous ses talents dramatiques pour produire une série pétillante de scènes de plus en plus comiques. L'action se déroule en 1817 un hameau calabrais" (Arthur D. Rypinski, Sté des Amis d'A. Dumas en ligne).Des préfaçons de ce roman ont été diffusées en Belgique d'après la version publiée dans le périodique "Le Siècle" en février-mars 1839.(Parran, p. 45. Reed, p. 140 et Vicaire, III, col. 351 donnent cette édition comme originale). Seulement 5 exemplaires recensés dans le monde dont un unique dans les bibliothèques françaises, celui de la BnF.Dos légèrement frotté.Provenance: la duchesse de Berry avec l'étiquette de sa bibliothèque au château de Brunsee sur le contreplat et le numéro d'inventaire au verso de la garde volante.Très bon exemplaire, très frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Bruxelles, Méline, 1852-1854. 14 tomes en 5 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 273 pp., (2) ff., 268 pp., (2) ff., 270 pp. ; II/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 265 pp., (2) ff., 270 pp. ; III/ (2) ff., 275 pp., (2) ff., 261 pp., (2) ff., 258 pp.; IV/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 253 pp., (2) ff., 245 pp.; V/ (2) ff., 278 pp., (2) ff., 232 pp. Demi-veau havane marbré à coins, dos lisses ornés, tranches jaunes. Reliure de l’époque réalisée pour la duchesse de Berry avec l’étiquette de la bibliothèque de son château de Brunsee. 149 x 97 mm.
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Suite à la révolte du peuple du 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force de Versailles à Paris et installée aux Tuileries. La reine Marie-Antoinette est de plus en plus injuste envers Andrée (la comtesse de Charny) parce qu'elle se rend compte que le mariage arrangé du comte (qu'elle aime passionnément) et de la comtesse de Charny peut devenir un mariage d'amour. Quittant alors le service de la reine, Andrée découvre enfin la joie de connaître son fils Sébastien, fruit de son viol par Gilbert lequel avait enlevé cet enfant à sa naissance. Connaissant la place de Gilbert en tant que conseiller du roi, Sébastien a donc quitté Villers-Cotterêts, où il faisait ses études, pour Paris dans la crainte de ce qui pourrait arriver à son père et a effectué le trajet en compagnie d'Isidore de Charny, appelé par son frère (le comte de Charny) auprès de la reine, laissant en proie au désespoir sa maîtresse Catherine, fille du fermier Billot, ce héros de la prise de la Bastille devenu député de Villers-Cotterêts. Le roi, plein d'espérance dans ses partisans qui ont émigrés, essaye de gagner du temps en ayant l'air de coopérer avec l'assemblée constituante tout en organisant sa fuite et celle de sa famille vers Montmédy. Mais une succession de fatalités fait échouer cette tentative à Varennes où Isidore de Charny meurt, laissant alors seuls la pauvre Catherine et leur fils. Ange Pitou, jeune capitaine de la garde nationale, qui aime depuis longtemps Catherine, les prendra tous les deux sous sa protection, Billot ne pouvant pardonner à sa fille d'avoir été déshonorée par un noble. La famille royale est donc arrêtée le 21 juin 1791 et ramenée à Paris au milieu de la haine et des injures populaires. Une fois la reine en sûreté, le comte de Charny repousse son amour trop exigeant et partage avec la comtesse de Charny un bonheur complet, compatissant à ses malheurs passés. La commune et le peuple réclament la déchéance du roi mais l'assemblée royaliste constitutionnelle rechigne à l'accorder. Le roi et la reine, par leurs manœuvres, leur espoir de restaurer la monarchie d'antan, leur persistance à refuser de s'entendre avec les hommes qui auraient pu sauver leurs personnes à défaut de sauver la royauté (Lafayette, Mirabeau, Barnave...), vont être plus ou moins responsables des événements qui vont aboutir à leur chute. En effet, le massacre de patriotes sur le champ de mars le 17 juillet 1791 (au cours duquel Billot blessé grièvement est sauvé par Pitou), le serment de respecter la constitution par Louis XVI, l'arrivée au pouvoir de la nouvelle assemblée législative (le roi ne conservant qu'un droit de veto suspensif qu'il utilise d'ailleurs à mauvais escient), les soulèvements royalistes vendéens et du midi, la déclaration de guerre à l'Autriche et les premiers revers de l'armée en avril 1792, les insurrections populaires du 21 juin puis du 10 août 1792 (au cours de laquelle meurt le comte de Charny qui, par devoir, était revenu protéger la reine en danger), l'emprisonnement de la famille royale au Temple, le massacre des prêtres et des nobles dans les prisons (dont la comtesse de Charny) le 02 septembre 1792 et la proclamation de la république par la convention le 22 septembre 1792 sont autant de faits qui amènent le procès du roi Louis XVI et son exécution le 21 janvier 1793. C'est alors que Joseph Balsamo (ou baron Zannone), dont on a vu les manigances visant à l'instauration de la république, prévoyant la montée en puissance de Robespierre et ses conséquences, conseille à Billot et à Gilbert (membres de sa secte des Illuminés) de s'exiler en Amérique. Quant à Ange Pitou, à force d'abnégation, son amour pour Catherine aura enfin sa récompense puisqu'ils s'épouseront en février 1794. Ce dernier volet de la série Mémoires d'un médecin est sans conteste le plus purement historique des quatre volumes. Dumas le dit d'ailleurs lui-même dans le roman: «...nous ne reviendrons probablement jamais sur cette grande époque à laquelle nous avons déjà emprunté Blanche de Beaulieu et Le chevalier de Maison-Rouge... nous devons donc en exprimer tout ce qu'elle contient». Il avoue du reste s'être inspiré de L'histoire de la Révolution de Michelet. Cependant, malgré cette grande part historique, le talent de conteur de Dumas nous entraîne dans ce récit que l'on dévore de bout en bout. C'est en fait à partir des événements faisant suite au retour de la famille royale à Paris après son arrestation à Varennes que le destin des personnages que nous avons suivis jusque là dans le détail va être relégué à l'arrière-plan au profit de la narration d'événements historiques. En effet, hormis Marie-Antoinette et Louis XVI dont nous allons suivre de près les sentiments et tourments au cours des différents épisodes de l'histoire de la révolution française, les autres personnages comme le comte et la comtesse de Charny, Ange Pitou, Billot, Gilbert et même Balsamo n'apparaissent plus que comme représentatifs d'une idée ou d'un groupe social ou pour terminer leur carrière dans le roman par la mort, l'exil ou l'accomplissement de leurs désirs. Joseph Balsamo réapparaît donc dans ce volume sous le nom du baron Zannone. Dumas le confirme dans son rôle de manipulateur des individus et même des foules (il est à l'origine de l'échec de la conspiration Favras, de la mort prématurée de Mirabeau, de la montée de Robespierre, des insurrections populaires...), mais à un certain moment les événements échappent à son contrôle et dépassent ses objectifs (exécution du roi, arrivée du régime de la Terreur...). A plusieurs reprises, Marie-Antoinette nous est montrée comme « l'instrument » dont s'est servi Balsamo pour déclencher cette révolution et l'avènement de la République. Le personnage de Gilbert en tant que conseiller du roi apparaît souvent dans ses tentatives de conciliation entre l'assemblée, le roi et la reine, en essayant de les sauver malgré eux et malgré Joseph Balsamo. Billot lui, de fermier plutôt modéré dans ses actes devient au fur et à mesure des événements de plus en plus fanatique et intransigeant envers le roi, les nobles et les prêtres. Le comte de Charny délaisse l'amour despotique de la reine au profit de celui d'Andrée et malgré la connaissance de son secret ne l'en admire que plus pour son dévouement bien mal récompensé par la reine. Mais c'est quand même en défendant sa reine qu'il mourra... La comtesse, elle, aura connu bien peu de temps le bonheur auprès de celui qu'elle aimait depuis six ans (mais elle repose à son côté grâce à Gilbert, le responsable de tous ses malheurs, qui aura eu ainsi l'occasion de se racheter)... Quant à Ange Pitou, chacune de ses apparitions est un véritable bonheur... Par son réalisme, son bon sens, sa gentillesse, sa modération, son dévouement, sa noblesse de cœur, c'est un personnage très attachant. Il est à noter que c'est dans ce roman que Dumas nous raconte comment l'assemblée décide de transformer l'église Sainte Geneviève en Panthéon à l'occasion de la mort de Mirabeau et comment ce dernier en est exclu trois ans plus tard... (lire ce texte de Dumas). Imaginait-il en écrivant cela qu'un jour il aurait l'honneur d'y reposer ? Signalons enfin que, en 1989, un feuilleton télévisé de Marion Sarraut a été adapté à partir des romans Ange Pitou et La comtesse de Charny. Précieux et bel exemplaire de la Duchesse de Berry, héroïne de plusieurs romans de Dumas, de cette rarissime édition originale provenant de sa bibliothèque personnelle au Château de Brunsee. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux‑Siciles et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra a l'éducation de ses deux enfants. Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie.
La photographie représente Alexandre Dumas Père et Miss Adah Isaacs Menken debout, devant une toile peinte. Lécrivain est en habit de ville et la comédienne, en justaucorps, collant et chaussons, partiellement enveloppée dans un plaid. Elle se tient à la droite de Dumas et leurs têtes sont penchées lune vers lautre tandis quils regardent lobjectif. À la demande dAlexandre Dumas, Alphonse Liébert avait réalisé une série de photographies le représentant avec Miss Menken. Le photographe, profitant de labsence de Dumas parti à Francfort, obtint lautorisation du ministère de lIntérieur de vendre ses clichés et le Tout-Paris en fit des gorges chaudes. Alexandre Dumas fils racheta le plus possible de clichés afin de les détruire et obtint de son père quil fasse un procès au photographe.Poète, écrivain et comédienne née aux États Unis, Ada Menken (1835-1868) débuta sa carrière dans son pays natal puis en Angleterre et en France où elle arriva en 1866. Elle décèdera à lété 1868, à 33 ans, des suites dune péritonite.
…Nous le disions hier dans notre article sur les Elections. Limportant nest pas quune minorité soit plus ou moins compacte plus ou moins serrée, plus ou moins nombreuse mais quelle soit bien représentée… Sintéressant à la situation à Naples, il sadresse …à ces quelques combattants de la Cause Sainte…, indiquant …nous avons vu successivement tomber et nous les avons de notre mieux poussés à leurs chutes, les ministères conforti, et la lieutenance farini chacun de son mieux a prétendu quil gouvernait tandis quau contraire cétait à qui dégouvernerait… Dumas émet des doutes sur ce jeune corps politique et sa façon de gouverner. Mais …peut-être au milieu de cette masse ministérielle sur laquelle on compte pour huer ou pour applaudir peut-être se trouvera-t-il quelques hommes qui seront frappés de la nécessité de donner raison à linquiétude publique, qui craindront dêtre taxés de paresse ou dignorance sils laissent passer sans les examiner cette grande question de lEmancipation de dix millions dhommes et qui comprenant la hauteur de leur mission se montreront au grand étonnement du ministère dignes du mandat qui leur a été conféré…Pour se garder de toute accusation future, Dumas entreprend de se pencher sur …cette grave question de politique intérieure quon appelle Economie question sur laquelle le parlement aura principalement à discuter… Il se propose en conséquence de publier quelques articles sur la question et commence dès à présent par la dette publique napolitaine, afin …que chacun sache ce qui est représenté par la contribution et ce qui sera chargé dans lattribution successive… Dumas retrace lévolution de la dette entre 1815 et 1832, en donnant le détail des charges qui y incombent...Louis-Charles Farini [1812-1866] occupa le ministère de lintérieur quelques mois à partir de mars 1860. Après la prise des Deux-Siciles par Garibaldi et le dénouement de Castelfidardo, Farini accompagna Victor-Emmanuel à Naples où il resta en tant que lieutenant du roi.Raphaël Conforti [1808-après 1866] fut élu député au premier parlement italien et entra, en avril 1862, dans le ministère Rattazzi comme ministre de la Justice.Alexandre Dumas séjourna à Naples de 1861 à 1863. Après l'entrée triomphale de Garibaldi à Naples, Dumas est nommé par celui-ci au poste honorifique de directeur des Musées et des fouilles de Pompéï. Il fonde un journal, L'Indipendente, plus garibaldien que Garibaldi, qui se donne pour mission d'extirper la mauvaise herbe des Bourbons. Garibaldi parti, Dumas poursuit sa lutte contre la contre-révolution et la camorra. Il commence la rédaction de sa monumentale Histoire des Bourbons de Naples, ainsi que ses Châtiments sous la forme d'un roman, La San Felice, qui, plus qu'un pamphlet anti-bourbonien, devient un hymne à la première République italienne.
Édition originale «rare et très recherchée» de ce drame d’Alexandre Dumas. Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention «très recherchée»: Les Trois Mousquetaires; Le Comte de Monte-Christo; La Tour de Nesle; Mes Mémoires. Dumas, Alexandre et Gaillardet. La Tour de Nesle, Drame en cinq actes et en neuf tableaux, par MM. Gaillardet et ***, représenté, pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 29 mai 1832. Paris, J. N. Barba, 1832. In-8 de (4) ff., 98 pp. (2) pp. d’annonce du libraire Demi-maroquin havane à grain long à coins, filet doré sur les plats, dos lisse richement orné, couvertures imprimées et dos conservés, non rogné. Reliure signée G. Mercier Sr de son père. 209 x 130 mm. Édition originale «rare et très recherchée» (Clouzot p. 94) de ce drame d’Alexandre Dumas représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 29 mai 1832. «Pièce célèbre devenue rare.» Carteret, I, 314. Parmi les 251 œuvres d’Alexandre Dumas recensées par le bibliographe M. Clouzot (Guide du bibliophile français du XIXe siècle, Paris, 1996) 4 seulement portent la mention «très recherchée»: Les Trois Mousquetaires; Le Comte de Monte Christo; La Tour de Nesle; MesMémoires. «Très rare. Exemplaire avec la couverture. Vendu» pouvait-on lire dans le Bulletin de la Librairie Morgand et Fatout dès 1884 (n°11117). «Drame en cinq actes d’Alexandre Dumas père (1803-1870) et Frédéric Gaillardet (1808-1882), représenté en 1832. Une légende fait de la tour de Nesle le théâtre de plus d’un crime: c’est là, en effet, que Marguerite de Bourgogne, l’épouse légitime du roi Louis X et ses propres sœurs auraient massacré leurs amants après certaine nuit d’amour, dont nul ne fut jamais témoin. Cette légende a fourni le sujet du drame qui nous intéresse, un des premiers du théâtre romantique après le triomphe d’’Hernani’, de Victor Hugo en 1830. Léonet de Bournouville, page du duc de Bourgogne, est l’amant de la princesse Marguerite; de cette liaison, deux enfants sont nés. Le duc de Bourgogne veut faire enfermer sa fille dans un couvent; pour échapper à cette éventualité, Margeurite pousse Léonet à assassiner le duc. Mais, épouvantée par son crime et voulant effacer le souvenir de sa passion et de ses conséquences, elle ordonne au page de partir et confie les nouveau-nés à un homme afin qu’il les noie. N’ayant pas le cœur d’accomplir son horrible mission, ce dernier abandonne les jumeaux devant Notre-Dame, après leur avoir marqué le bras, à tous deux, d’une croix, avec la pointe de son poignard. Les années passent: l’ancien page, devenu un valeureux officier, revient à Paris, sous le nom de Buridan. Les enfants abandonnés sont devenus deux séduisants cavaliers, Philippe et Gaultier Daulnay. Philippe, dans la triste tour de Nesle, est assassiné; Gaultier, qui veut se venger des meurtriers de son frère, est passionnément amoureux de Marguerite qui a fait tuer Philippe (sans le savoir, elle est la mère des deux frères); pour la première fois de sa vie peut-être, en face de Gaultier, elle éprouve un sentiment pur. Elle décide de faire mourir Buridan, puisque celui-ci sait que Philippe a été tué sur l’ordre de la reine; mais Buridan dévoile sa véritable identité et parvient à se faire nommer premier ministre. Il apprend par hasard que Gaultier est son propre fils, alors qu’il a déjà causé sa perte en l’envoyant à la tour de Nesle [...]» (Dictionnaire des Œuvres, VI, p. 454). Précieux exemplaire de cette originale littéraire de la plus grande rareté, grand de marges car non rogné, avec les couvertures imprimées conservées. Un seul exemplaire est passé sur le marché public au cours des 40 dernières années (vente O. Doutrebente du 5 juin 2015) mais il était incomplet du feuillet final imprimé. Provenance: de la prestigieuse bibliothèque Paul Villebœuf avec son ex libris et son monogramme «VP» doré au premier contreplat. Une lettre autographe de Gaillardet a été reliée au début du volume.