S.l.n.d. (1788) in-8, 6 pp., dérelié sous couverture d'attente défraîchie. Le titre apparaît à l'encre sur la couverture avec la date de 1788.
Eloge du Comte d'Artois qui a dévoilé au Roi le crime de ses ministres. Toutefois, l'auteur considère que la Loi est l'expression de la volonté générale et qu'elle ne peut seulement s'appliquer aux impôts et aux emprunts.Non cité par Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Charles-Ferdinand d'Artois, Duc de Berry] - CHATEAUBRIAND (Vicomte François-René de).
Reference : 6068
P., Chez Le Normant, Imprimeur-éditeur, 1820, 1 vol. in-8° (217 x 130 mm) sous brochage d'attente d'origine, pièce de titre imprimée au dos, de II-302 pp.Exemplaire légèrement écorné, pâles rousseurs sinon bel exemplaire dans son état tel qu'à parution.
Mention de seconde édition en page de titre.Talvart et Place Tome III, page 10 précisent : "Il existe une seconde et une troisième éditions, sans autre changement que le titre qui porte 2e ou 3e édition, puis une autre 2e édition véritable, in-16, sans changement pour le texte, mais d'un nombre de pp. différent."Notre exemplaire possedant 302 pp et l'E.O. que Talvart et Place décrivent en possédant 299, nous en concluons qu'il s'agit bien de la seconde édition véritable, parue la même année que l'édition originale.
À Paris, chez l'auteur, 1823. Leporello de 22 feuillets mobiles circulaires et 2 feuillets contrecollés à l'intérieur des couvercles de la boîte, de 44 mm de diamètre, contenu dans un boîte-médaille en laiton doré ornée d'un profil lauré sur l'avers et d'un texte sur le revers gravé par F. Henrionnet avec la légende « Louis Antoine Duc d’Angoulême. Il nous a rendu la victoire » ; au revers le texte « A la gloire de l’Armée française - 1823 ».
Rare boîte-médaille commémorative de la victoire du corps expéditionnaire français en Espagne commandé par le duc d’Angoulême en 1823.En 1820, les libéraux espagnols obtiennent du roi Ferdinand VII (1784-1833), roi d'Espagne depuis la défaite des troupes napoléoniennes en Espagne et le traité de Valencay de 1813, qu'il remette en vigueur la Constitution de 1812 et confie le pouvoir à des ministres libéraux, mettant ainsi fin à son autorité absolue. En France, l'agitation libérale qui secoue l'Europe inquiète les Bourbons et les ultras obtiennent au début de 1823 qu'un corps expéditionnaire français soit envoyé en Espagne pour rendre le pouvoir à Ferdinand VII, prisonnier des Cortès. Louis XVIII annonce que « cent mille Français sont prêts à marcher en invoquant le nom de saint Louis pour conserver le trône d'Espagne à un petit-fils d'Henri IV ». Il confie le commandement d'honneur de l'expédition à son fils Louis-Antoine d'Artois (1775-1844), duc d'Angoulême, tandis que le commandement militaire est assuré en fait par un état-major essentiellement composé de généraux d'Empire expérimentés, passés aux Bourbons (Oudinot, Molitor, Moncey et Pommeroux de Bordesoulle). Les troupes constitutionnelles espagnoles sont définitivement vaincues après la prise de Cadix et la victoire de Trocadéro, le 31 août 1831.Bel exemplaire. Les ergots de papier qui permettaient de solidariser les feuillets ont rompu.
Henri d'Artois (1820-1883), duc de Bordeaux, comte de Chambord. Photo CDV, tirage par Joseph Roumanille reproduisant la photo très connue avec la signature du comte de Chambord (signature dans la photo). [1]
[HENRI V]. Henri Charles Ferdinand d'Artois, duc de Bordeaux,
Reference : 3750
(1847)
1847 TRÈS IMPORTANTE LETTRE POLITIQUE.À la suite de la défaite électorale de ses partisans lors des élections législatives françaises du 1er août 1846, le comte de Chambord souhaite mobiliser ses sympathisants afin de récolter des fonds indispensables aux futurs combats politiques. Il indique ses intentions au baron Muller : ...j'ai résolu d'avoir recours à mes fidèles amis pour m'aider, par une cotisation volontaire, à former une caisse de réserve, dont ils doivent comprendre toute l'importance et l'utilité. Je donnerai moi-même l'exemple, en faisant verser dans cette caisse toutes les sommes dont je pourrai disposer. Mais les grands sacrifices que je suis obligé de m'imposer pour secourir tant d'infortunes, rendant mes ressources personnelles insuffisantes, le but que je me propose ne peut être atteint que par le concours de tous mes amis. J'espère donc qu'ils répondront avec empressement à mon appel... Le comte de Chambord met en garde son correspondant ...cette mission demande beaucoup de tact, de mesure et de prudence. S'il survenait quelque difficulté dans l'application des mesures à prendre, et si vous aviez besoin de plus amples instructions, vous vous adresseriez à la personne qui vous transmettra cette lettre, et que j'ai spécialement chargée de s'occuper de cette affaire... Dans le document joint (daté de septembre 1846), le comte de Chambord donne des instructions précises sur les démarches à entreprendre ...Il ne peut pas être question d'un mode uniforme de cotisations (...). Il est important que tous ceux qui peuvent verser des sommes considérables veuillent bien le faire le plus tôt possible. Quant à ceux dont la fortune est limitée plus que leur dévouement, voici la marche à suivre : la personne désignée dans chaque département s'adjoindra dix, vingt royalistes plus ou moins suivant les ressources présumées des localités ; et leur demandera de recueillir au moins Mille francs chacun (…). Aucune portion des sommes ainsi obtenues ne sera employée aux besoins du moment ; la totalité en sera consacrée à la formation de la caisse de réserve (…). On apportera dans l'exécution de ces mesures toute la prudence et la discrétion requises : car, plus nos intentions sont pures et honorables, plus nous avons à cœur de travailler, dans l'intérêt de notre patrie, à établir l'accord sincère des principes monarchiques et des libertés publiques ; plus il importe que nos vœux ne soient pas méconnus, nos démarches mal interprétées et qu'on évite soigneusement tout ce qui pourrait compromettre ceux à la loyauté desquels nous nous adressons en ce moment... Le comte de Chambord achève sa lettre par des remerciements ...C'est ici l'occasion de dire à ceux de nos amis qui se sont imposés de notables sacrifices, combien la cause royaliste leur est redevable, puisque leurs efforts réitérés ont permis de secourir tant d'infortunes nées des événements de 1830, et de pourvoir aux dépenses que les circonstances politiques et la défense de nos principes ont nécessitées...
S.l.n.d. [ 1820 ] In-4, 2 pages 1/3.
Par Monseigneur d'Alissac père, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
CHAMBORD Comte de (titre de courtoisie d'Henri d'Artois Duc de Bordeaux), PETIT Pierre
Reference : 2130
(1871)
1871 Genève, Grosset et Tremblet, 1871, volume in-12 relié demi basane brune, XCVII-295 (+27) pages, dos lisse à faux nerfs dorés, titre doré (etude politique), très bon état
Dans les XCVII premières pages, avis des éditeurs (2 pages) et une étude anonyme sur le Comte de Chambord (94 pages)