Paris, Constant-Chantpie, 1829, 1 demi basane, dos orné, tranches jaspées, plats frottés, dos insilé. 2 volumes in-8, f.t., frontispice gravé (14 portraits), titre, II-448 pp., fac-similé (Napoléon), et titre, 356 pp. ;
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Paris, Constant-Chantpie, 1829. 2 vol au format in-8 (218 x 134 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., ii - 448 pp. ; 2 ff. n.fol. et 356 pp. Reliures uniformes de l'époque de plein cartonnage havane, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre de maroquin cerise, titre doré, tomaison dorée au centre d'un ovale stylisé doré.
Edition originale ; complète de ses deux volumes. Le premier s'ouvre sur un frontispice gravé figurant 14 portraits ; le second, un fac-similé de Napoléon. L'ouvrage ''a été rédigé d'après les mémoires de Napoléon et des documents dont l'exactitude ne saurait être contestée''. Martin & Pigeard, Bibliographie napoléonienne, p. 326. Angles élimés. Petits manques superficiels affectant les dos. Premier plat d'un des volumes tâché. Inégales rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
Paris, Ponthieu, Mongie marchands de nouveautés, 1825 in-8, xj pp., pp. 13-68, broché sous couverture imprimée défraîchie.
Forgerie manifeste, ces 40 lettres sont censées représenter une correspondance du jeune Bonaparte avec une femme de Valence en 1790, désignée par les initiales de V*** D***. On comprend mieux ce roman en examinant la biographie de l'auteur présumé : Dourille, de Crest (15 mai 1789 ou 1790-1853), ancien soldat impérial blessé à Wagam, établi à Valence en 1809, se trouva démuni après les Cent-Jours, et confia à sa plume le soin d'assurer sa subsistance. On ne pouvait trouver sujet plus vendeur que les amours précoces de Napoléon, et laisser vaguement entendre (par les dates, par les initiales de la dame) qu'on pouvait éventuellement être né de ces amours, devait constituer le comble du chic pour le fils d'un maçon.Davois III, 42. Barbier III, 1119 attribue l'opuscule à un certain Le Four (du Loiret), dont on ne sait rien, sans doute pour respecter les initiales de la pseudépigraphie. Brun-Durand, Dictionnaire biographique de la Drôme, I, 259-60 (sur l'auteur). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ponthieu, Mongie marchands de nouveautés, 1825 in-8, [4]-xii-68 pp., broché sous couverture imprimée, couverture défraichie, manque au second plat, qques rousseurs.
Forgerie manifeste, ces 40 lettres sont censées être la correspondance du jeune Bonaparte avec une femme de Valence en 1790, désignée par les initiales de V*** D***.On comprend mieux ce "roman" en examinant la biographie de l'auteur présumé : Dourille, de Crest (15 mai 1789 ou 1790-1853), ancien soldat impérial blessé à Wagram, établi à Valence en 1809, se trouva démuni après les Cent-Jours, et confia à sa plume le soin d'assurer sa subsistance. On ne pouvait trouver sujet plus vendeur que les amours précoces de Napoléon, et, laisser vaguement entendre (par les dates, par les initiales de la dame) qu'on pouvait éventuellement être né de ces amours, devait constituer le comble du chic pour le fils d'un maçon.Davois III, 42. Barbier III, 1119 attribue l'opuscule à un certain Le Four (du Loiret), dont on ne sait rien, sans doute pour respecter les initiales de la pseudépigraphie. Brun-Durand, Dictionnaire biographique de la Drôme, I, 259-60 (sur l'auteur). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT