Paris : Editions Albin Michel (Nouvelle Collection), 1922. Un volume broché (12x19 cm), 154 pages non coupées. Nouvelle édition augmentée : un de 50 exemplaire sur papier du Japon (premier grand papier). Bon état.
Paris : Les Amis d'Edouard (n°158), dec.1932 - in-12 carré sous couverture rempliée, 24pp. + catalogue de l'éditeur 12pp - édition originale tirée en tout à 210 exemplaires : 1/200 exemplaires numérotés sur Arche - envoi autographe signé d'"Edouard" à madame Léo Poldès - bon état -
collection crée par Edouard Champion, éditeur libraire au quai Malaquais à Paris. En tout 169 ouvrages tirés à petit nombre et imprimés avec soin seront publiés entre 1911 et 1938 -
P., Les Heures Claires, 1948, In-4, en feuilles, sous chemise cartonnée et étui de l'éditeur, ( dos de l'étui passé), 281 pp.
Tirée à 301 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 120 sur vélin pur fil de Rives.
P., Emile-Paul, Frères, 1924, In-4, br., 123 pp.
Tirée à 640 exemplaires numérotés, celui-ci sur vergé de Rives.
Paris, Editions Vialetay, 1956. In-4 (323 x 246 mm), 4 ff. n. ch., 218 pp., 3 ff. n. ch. Maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets dorés, fleuron en caisson, triple filet doré encadrant les chasses, fer en écoinçon, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés, étui bordé (A. Thiollière).
“Jamais un livre ne fut composé dans une communion aussi parfaite”. Roland Dorgelès, extrait de la préface. Cette édition est illustré de 24 compositions en couleurs de Raoul Dufy, gravées sur bois par Jacques Beltrand. Raoul Dufy (Le Havre, 1877 -Forcalquier, 1953) fut un grand peintre français, mais aussi graveur, illustrateur de livres, créateur de mode, décorateur, céramiste… Cet ouvrage lui est dédié dans sa préface par Dorgelès. Roland Lecavelé, dit Dorgelès (Amiens, 1885 - Paris, 1973), se réfugia à Montsaunès, “village perdu de la Haute-Garonne,” durant la seconde guerre mondiale. Il y accueillit son ami Raoul Dufy. Et tandis que Dorgelès relatait les anecdotes vécues durant ces “vacances forcées”, Dufy s'exprimait en peintures. Cet ouvrage a été tiré à 233 exemplaires. Celui-ci est un des 141 imprimés sur pur chiffon de Rives. Tous ces exemplaires ont été signés par l'auteur, le graveur et l'éditeur. Le relieur A. Thiollière exerça son activité à Saint-Etienne à partir 1954. Décédé dans les années 60, sa veuve lui succéda jusqu'en 1973. Bel exemplaire. Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes 1875-1975, II, n° 3865; Fléty, Dictionnaire des relieurs français…, p. 168.
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016496
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., 6 décembre 1929, 1p in-8. A Jane Catulle Mendès (1867-1955). Suite à l'élection de Dorgelès à l'Académie Goncourt : « Chère Madame, Vos félicitations m'ont profondément touché. Car je n'oublie pas, je n'oublierai jamais celles qui, il y a dix ans, m'ont ouvert les portes du succès. Croyez à l'affection et à l'admiration de votre Roland Dorgelès ». [378]
Salies-du-Salat (Haute-Garonne) s. d. [1944] | 21 x 27 cm | une page recto verso
Amusante lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à un confrère écrivain concernant le film de René Le Hénaff intitulé Coup de tête, sorti en 1944, et pour lequel le père des Croix de Bois est scénariste et dialoguiste, (41 lignes à l'encre bleue) rédigée depuis sa retraite haute-garonnaise de Salies-du-Salat. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Roland Dorgelès se montre peu indulgent pour les acteurs et actrices de cinéma : "J'ai vu votre photo dans un illustré : vous faisiez un cours de littérature aux futures vedettes de cinéma. Elles en ont foutrement besoin ! " Mécontent du montage final du film Coup de tête auquel il a beaucoup donné de sa personne en l'adaptant, puis en étant scénariste et dialoguiste, l'ancien Poilu Roland Dorgelès dénonce l'attitude de René Le Hénaff qui n'a même pas pris la précaution de le consulter pour apporter quelques derniers changements à leur collaboration :"J'étais content de mon scénario. Mais en mon absence le metteur en scène (un certain Le Hénaff, que Sacha Guitry a surnommé Le Gniaf), a tripatouillé mon texte ajoutant un dialogue et des gags de son goût, si bien que je me demande ce que vaut le film ainsi remanié." Il se désolidarise à l'avance du résultat obtenu : "J'ai d'ailleurs demandé que l'oeuvre fut présentée comme tirée d'un roman de moi et non comme scénario portant ma signature." et demande comme un service à son interlocuteur d'aller visionner ce film : "Vous avez compris ce que j'attends de votre amitié ? Allez vite voir Coup de tête pour me dire franchement ce que ça vaut." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Albin Michel | Paris 1947 | 13.50 x 19 cm | relié
Edition originale, un des 6 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête, celui-ci le numéro 1. Reliure en demi maroquin bleu marine à coins, dos très légèrement éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats, gardes de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins, infimes frottements sur les coupes. couvertures et dos conservés, reliure signée Lavaux. Exemplaire à toutes marges agréablement établi. Ex-libris encollés sur une garde. Exemplaire personnel de l'auteur, abondamment truffé, de cette magnifique chronique montmartroise. On y a monté sur ongletun portrait original de Roland Dorgelès à l'encre noire par Gus Bofahumoristiquement légendé : "Monsieur Roland Dorgelès dans son uniforme de rédacteur à la petite semaine" ainsi quedeux photographies originales, représentant le célèbremontmartrois Francisque Poulbot dans son théâtre de Guignols (Agence Rol, 1910) et une très rarephotographie de la mémorable «Fête des Dernières Cartouches» organisée par Poulbot le 23 mai 1913.Nous n'avons trouvé qu'une seule autre photographie de cette soirée. On y voit la joyeuse bande des participants,chez Poulbot rue de l'Orient, déguisés en soldats de la guerre de 1870. Cette fête qui eut un retentissement considérable, est immortalisée par Dorgelès dans ce livre: * «Un jour pourtant -ou plutôt une nuit -le charivari dépassa toute mesure : lorsque Poulbot donna sa fameuse fête des Dernières Cartouches. L'idée lui était venue à la suite d'un différend avec son propriétaire de la rue de l'Orient. Celui-ci refusait de lui renouveler son bail. Or, emménagé depuis trois ans à peine, le dessinateur avait fait construire à ses frais un atelier dans le jardin. -Il ne croit pas que je vais lui en faire cadeau ? s'indignait-il. Il peut crever la gueule ouverte ! Je me barricade dedans et j'attends qu'on m'expulse. A la minute, nous jurâmes tous de nous joindre à lui pour tenir tête à la police, comme cela s'était passé au Fort Chabrol. Mais déjà notre grand diable améliorait le projet : - mieux que cela! Nous nous costumerons en soldats de 70 et nous nous défendrons comme la Maison des Dernières Cartouches!» p. 333 Cette maison était une auberge de Bazeilles où s'étaient retranchés des soldats français pendant la défaite de Sedan. Leur sacrifice héroïque avait inspiré une très célèbre peinture d'histoire d'Alfred de Neuville. « - En tirant par las fenêtres! -En faisant tout sauter! Le plan des opérations fut dressé sur-le-champ. On lança des ordres de route timbrés de l'aigle impérial et les mobilisés se composèrent vite un équipement. Sans louer chez le costumier : c'eût été trop facile. On exhuma des reliques, on pilla les fripiers, on rafla sur le Marché aux puces tout ce qu'on put trouver de culottes rouges: en moins de quinze jours, le bataillon était sur pied. étaient d'époque rien que des chassepots, comme à Gravelotte. Les armes même étaient d'époque. Et cette fois encore il ne manquerait pas un bouton de guêtre [...] Comme la soirée commençait, des coups de crosse ébranlèrentles portes. La police ? Non : du renfort. Les mobiles de Montparnasse arrivaient, trempés de pluie, ayant traversé tout Paris par quatre, baïonnette au canon, salués au passage par les agents ahuris. On but, on chanta, on hurla. Puis nous partîmes en patrouille, gonflés à bloc et les braves gensqui revenaient du cinéma virent surgir aux coins de rue des soldats menaçants qui les mettaient en joue : - Halte là! Qui vive! Quelques-uns comprenaient mais d'autres bégayaient de peur : -Qu'est-ce qui se passe ? -Comment ? Vous ne savez pas ? La guerre est déclarée... Il y a pourtant des sujets avec lesquels on ne devrait pas blaguer... Quand nous fûmes las de ces exploits guerriers, nous nous engouffrâmes au Lapin Agile, où l'on se remit à chanter Le Père la Victoire,tous en chur. Ce n'était pas d'époque, mais tant pis. Puis, à la fin de la nuit, comme le ciel pâlissait, nous nous massâmes rue L
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0 Une carte de visite imprimée à l'en-tête de l'Académie Goncourt, avec texte dactylographié de 9 lignes signé par Roland Dorgelés (carte de de format: 105mm x 140mm), datée du 15 octobre 1967, Paris. Roland Dorgelés, Amiens 1885 - Paris 1973, écrivain français, membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
Albin Michel, 1963, in-12, 320 pp, broché, reliure demi-basane bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièce de titre chagrin vert, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Savoureux livre de souvenirs où Roland Dorgelès (1885-1973) évoque Montmartre et les figures de la bohème artistique et littéraire du début du XXe siècle. Il évoque une période intime de sa jeune vie d’alors, comme poète et journaliste, et revient sur sa période montmartroise des années 1900 jusqu’à la guerre 1914-1918. Il met ainsi en scène ses Compagnons de la Belle Humeur comme il les appelle : Max Jacob «le Patron des bohèmes, le Max de la Butte», Pierre Mac Orlan, «ce joyeux flâneur en chandail », Francis Carco, «ce maigre adolescent pâle comme un Pierrot», Van Dongen, «ce bohème à barbe blanche», Poulbot «qui nous invitait à son mariage annuel» et tant d’autres comme Picasso et sa mèche de travers ! Dorgelès fait revivre un monde aujourd’hui disparu naviguant entre Saint-Germain-des-Prés et le Montmartre du Lapin agile et du Bateau lavoir, peuplé d’artistes comme Modigliani, «réfugié dans un sous-sol de marchands de tableaux où il peignait des portraits à soixante francs la pose», Soutine qui, «faute de châssis, brossait des natures mortes sur un battant de buffet» , ou Utrillo, «errant de garni en garni et troquant ses paysages contre des litres de vin rouge» !
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016493
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., sd, 1p in-12. Entête de l'Académie Goncourt. « Mon cher camarade, Hélas je n'ai plus la moindre anecdote à ce sujet. Mais les membres de votre ligue ne doivent pas à en manquer. Cordialement à vous. Roland Dorgelès ». Cachet de Jean Farger (1899-1985). [378]
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016494
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., sd [janvier 1925], 1p in-8. A Jane Catulle Mendès (1867-1955). Félicitations pour sa Légion d'honneur (Chevalier) : « Chère Madame, Je savais que nous devions trouver votre nom dans la promotion Ronsard - enfin !! Aujourd'hui les journaux m'apportent la bonne nouvelle. Laissez-moi vous exprimer toute la joie de votre reconnaissant Roland Dorgelès ». [378]
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016495
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., Antibes, sd, 1p in-8. A Jane Catulle Mendès (1867-1955). « Chère Madame, Votre gentille pensée me touche infiniment et c'est de tout coeur que je vous diq merci. On aime à lire certaines choses quand elles sont signées d'un nom qu'on aime. Votre respectueusement dévoué Roland Dorgelès ». [378]
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016497
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., 22 janvier 1936, 1/2p in-8. A Jane Catulle Mendès (1867-1955). Suite à son élévation au grade d'officier de la Légion d'Honneur, décrétée la veille : « Chère grande amie, Un mot du ministère m'apprend la bonne nouvelle. Je vous redis avec joie mon amitié, ma gratitude et mon admiration. Roland Dorgelès ». [378]
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016498
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., Barbizon, sd [1929], 1p 1/2 in-4. A Jane Catulle Mendès (1867-1955). Belle lettre recommandant José Gers (1898-1961) et son livre pour le prix Verhaeren, qu'il obtiendra : « Chère Madame, Je sais mieux que personne avec quel coeur vous servez les débutants, c'est pourquoi je me permets de vous signaler un jeune belge, José Gers, qui a autant de talent que de coeur et qui présente au prix Verhaeren un livre de vers du plus bel accent : 0.99 Jeanne. On y sent passer le vent du large et je suis certain que ces [mot illisible] vous plairont. José Gers, né et élevé chez les flamingants, a voulu apprendre le français, s'exprimé en français, et, attaqué aujourd'hui par ses compatriotes en Frandres, il est plus francisé que les plus ardents Wallons. Un prix serait pour lui un encouragement précieux et une récompense qu'il mérite plus que personne. Je n'ajoute plus rien. Sinon que je reste votre fidèle et dévoué Roland Dorgelès ». [378]
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016499
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., sd [1921], 2p in-4. A Jane Catulle Mendès (1867-1955). Superbe lettre suite à la publication de La Prière sur l'enfant mort (Paris, Lemerre, 1921). « Madame, Votre livre m'a bouleversé. Dès le premier soir, je l'ai lu. Et comment ne serait-on pas fouillé jusqu'au coeur par ce long cri de douleur. Vous avez raison, Madame, ceux seuls qu'on oublie sont morts, mais les autres survivent tant qu'un coeur les garde. Les mères en deuil - quelle armée tragique ! - ont maintenant leur livre. Il fallait bien une prière après cette longue tuerie. Croyez, Madame, à mon admiration et toujours à ma gratitude. Dorgelès ». [378]
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 016500
Roland Dorgelès (1885-1973), écrivain, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., sd, 1p 1/2 in-4. A Jane Catulle Mendès (1867-1955). « Chère Madame et amie, Hélas ! Ma journée du 1er janvier est prise par de douces obligations familiales - à Paris et vers Paris - et je ne pourrai me rendre à votre aimable invitation. Laissez-moi vous adresser, avec le témoignage de ma gratitude (vieille de 27 ans), mes voeux bien sincères et mes hommages respectueux. Roland Dorgelès ». [378]
Paris, Cité des Livres, 1928. In-4 (321 x 251 mm), 2 ff. n. ch., 340 pp., 3 ff. n. ch. Demi-chagrin vert sombre à bande, bande verticale bleu horizon de capote de poilu sur les plats, dos à nerfs orné en caisson d'un fer doré représentant une grenade d'infanterie, titre et auteur dorés, tête dorée, non rogné, petite tache marginale en haut de la page 218 (relié vers 1940).
Edition de luxe du plus célèbre ouvrage de Roland Dorgelès. Tirage unique à 525 exemplaires sur vélin d’Arches, celui-ci n° 338. Exceptionnel exemplaire enrichi de 12 dessins originaux en couleurs, d’un dessin original au fusain d’une autre main et d’un envoi de l'auteur à Paul Couderc au faux-titre : “À Paul Couderc, ancien du 17e d’infanterie, ce livre relié dans un pan de la capote bleue qui aurait pu être son linceul, cordial hommage d’un caporal mitrailleur du 39e, Roland Dorgelès”. Les dessins ajoutés sont aux pastels et à l’aquarelle, tous signés (sauf le dernier) “R. Janiaud”, et certains datés de 1940. Le premier est dédicacé : “À mon ami Paul Couderc, en témoignage de notre bonne amitié, R. Janiaud, janvier 1941”. Le dessin volant au fusain, intitulé C’était mon copain !..., représente un Poilu se recueillant devant une tombe d’infortune. Paul Couderc (1899-1981), normalien, était astronome et vulgarisateur scientifique. Emouvante reliure mémorielle. Chaque plat de l’ouvrage est couvert d’une bande de tissu bleu horizon de la capote d’un poilu.
Couverture souple imprimée. A très longs témoins. Non coupé.
Paris Albin Michel 1922. 328 pp. In-12. Broché. Bel exemplaire. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Celui-ci un des 450 exemplaires numérotés sur papier de Hollande. Résumé: "Magloire Dubourg, sorte de saint vivant, revient d'Afrique. Cet homme-saint symbolise nos élans vers la vertu, la perfection, la lumière. Saint Magloire échoue dans sa famille puis dans la société tout entière. Il est rejeté, hué, condamné à fuir. C'est l'?uvre la plus pathétique de Dorgelès. Une sorte de rugissement contre l'humanité incapable d'accueillir un nouveau Christ. Dorgelès y transpose l'échec de la révolution morale dont il rêve".
Couverture souple jaune. A très longs témoins. Non coupé. Petite déchirure sur la couverture.
Paris Albin Michel 1922. 328 pp. In-12. Broché. Bel exemplaire. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Celui-ci un des 200 exemplaires numérotés sur papier du Japon, premier papier.Résumé: "Magloire Dubourg, sorte de saint vivant, revient d'Afrique. Cet homme-saint symbolise nos élans vers la vertu, la perfection, la lumière. Saint Magloire échoue dans sa famille puis dans la société tout entière. Il est rejeté, hué, condamné à fuir. C'est l'?uvre la plus pathétique de Dorgelès. Une sorte de rugissement contre l'humanité incapable d'accueillir un nouveau Christ. Dorgelès y transpose l'échec de la révolution morale dont il rêve".
Paris s. d. [1939] | 13.50 x 18 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée au caporal Jean Richard, alias Carlo Rim, rédigée à l'encre bleue (23 lignes) dans laquelle il évoque le célèbre personnage de bande dessinée crée par Carlo Rim: "... Que ce M. Virgule (tel qu'en lui-même enfin...) est donc séduisant..." mais aussi sa prochaine affectation liée la guerre qui débute et qui ne permettra pas de le voir bientôt: "je rentre en Armée de l'Est (correspondant de guerre en principe) et vais repartir dans quelques jours. Dommage que votre petit hôpital ne soit pas dans le secteur..." Enfin, Roland Dorgelès, plaint son ami éloigné de sa famille et de ses plaisantes occupations civiles: "... comme vous avez été maheureux, sans Alice et sans Babou, sans le soleil de Sanary, les boules de Saint-Cloud, tout ce que nous aimions et qui manque plus encore dès qu'on l'a perdu.." Trace de pliure centrale, deux dates inscrites au verso de la lettre : "4. oct.39." et 12 février 40, certainement la date à laquelle fut écrite la lettre et celle à laquelle Carlo Rim la reçut. Belle lettre autographe d'un ancien poilu de 14-18 à un mobilisé de 39-45 - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris 8 février 1943 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à Carlo Rim, rédigée à l'encre bleue (50 lignes à l'encre bleue) prenant conseil auprès de ce dernier pour le casting de son adaptation cinématographique de "Tartarin dans les Alpes" : "Cher Carlo, vous êtes retiré, m'a-t-on dit dans les Alpes. Moi dans les Pyrénées. D'une montagne à l'autre je vous dit bonjour. J'ai besoin d'un conseil que vous seul pouvez me donner. Il s'agit de Tartarin dans les Alpes, dont j'ai fait l'adaptation (nous aurions été encore marseillais que je vous aurai demander de collaborer...) L'interprète idéal eu été Raimu. Je le lui avais demandé fin 42. Il parait que c'est impossible. Alors qui verriez-vous dans le rôle ? (phrase entièrement soulignée) Qui exigeriez-vous si vous aviez fait le film? Pourriez-vous, en même temps, me donner une liste des meilleurs artistes méridionaux ? (J'ai déjà indiqué Delmont pour Castelcade, Charpin pour Bezuquet, peut-être Maupi pour Bravida, en raison de sa taille). Je vous demande cela tout simplement comme je l'aurais fait devant un pastis, sur le port de Cassis - ce pauvre Cassis - Mon meilleur souvenir à Alice - Si la guerre dure encore longtemps, je retrouverai Babou agrégé de lettres, champion de crawl ou vedette de cinéma... Des deux mains Roland Dorgelès". Trace de pliure centrale, une année inscrite (43) au crayon de papier par Carlo Rim. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris s. d. [1930] | 21.50 x 27.50 cm | une double page
Belle lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à un écrivain également amoureux de Montmartre dans laquelle il se remémore, avec nostalgie, la Butte d'antan et ses fantômes célèbres, (40 lignes à l'encre bleue) depuis son domicile parisien de la rue Jean Goujon. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Mon cher confrère Bien cordialement, je vous remercie. Votre article de la Liberté m'a fait le plus grand plaisir. Vous aimez mon roman : pour un auteur c'est toujours agréable ; mais vous aimez aussi la Butte, et cela nous rapproche. Nos chemins ne se sont-ils jamais croisés, entre la place du Tertre et le Lapin Agile ? Savez-vous qu'un soir (oh ! il y a longtemps) j'ai rencontré boulevard de Clichy Léon Bloy (que j'admirais ! ) vêtu d'un gros complet de velours et la canne, son gourdin plutôt à la main. Et, un après-midi, j'avais 18 ans, j'ai écouté les souvenirs de Bruant attablé avec moi rue des Saules - les deux visages sont accrochés dans ma mémoire comme les photos encadrées dans un salon petit-bourgeois. Dire qu"on va combler en partiecette délicieuse rue de l'Abreuvoir. Pourquoi seigneur ? Et si l'on calculait ce qu'on a dépensé de millions pour enlaidir la Butte. Je vous tends cordialement les mains. Roland Dorgelès Montmartrois." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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LUGUET - BELMONDO - BRAYER - CAVAILLES - COGNIAT - DORGELES - GARCON - JEANSONDignimont évoqué par ses amis. Femmes fleurs et branches.Paris, Trinckvel, 1968; in-folio, 26 x 34 cm.,101 pp., en feuilles, sous emboîtage (pâle auréole au dernier plat du coffret). Textes de : Luguet, Belmondo, Brayer, Cavaillès, Cogniat, Dorgelès, Garçon, Jeanson, Mac-Orlan, Nacenta, Vaicaire, Dunoyer de Segonzac. Illustrations de DignimontTrès bel exemplaire sur grand vélin d'Arches, ici le n°108, bien frais
LUGUET - BELMONDO - BRAYER - CAVAILLES - COGNIAT - DORGELES - GARCON - JEANSONDignimont évoqué par ses amis. Femmes fleurs et branches.Paris, Trinckvel, 1968; in-folio, 26 x 34 cm.,101 pp., en feuilles, sous emboîtage (pâle auréole au dernier plat du coffret). Textes de : Luguet, Belmondo, Brayer, Cavaillès, Cogniat, Dorgelès, Garçon, Jeanson, Mac-Orlan, Nacenta, Vaicaire, Dunoyer de Segonzac. Illustrations de DignimontTrès bel exemplaire sur grand vélin d'Arches, ici le n°108, bien frais