S.l.n.d. (vers 1700) in-8 de 16 x 22 cm, dessin à la plume, en noir. en feuille, contrecollée sur papier fort. Abondantes rousseurs.
Agréable dessin héraldique représentant les armes de la famille royale britannique, avec tenants, devise et cimier, dans la variante utilisée entre 1694 et 1702, c'est-à-dire entre la mort de Marie II et celle de Guillaume III : Ecartelé, en I et IV[en fait II et III] contre-écartelé: en 1 et 4[2 et 3] d'azur aux trois fleurs de lys d'or et en 2 et 3[1 et 4] de gueules aux trois léopards d'or; en II [I] d'or, au lion de gueules, au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même et en III [IV] d'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent; sur le tout d'azur semé de billettes d'or, un lion du second brochant, armé et lampassé de gueules.Une particularité curieuse de ce dessin est l'inversion des partitions, parfaitement immotivée : celles qui doivent de trouver à dextre se trouvent à senestre et réciproquement, comme nous avons essayé de le noter en droit dans le blasonnement qui précède. De surcroît, cette inversion affecte aussi les deux tenants. Le cri de Guillaume III et des Orange ("Je maintiendrai") est également absent. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840) planche ovale de 25 x 28 cm, dessin colorié,
Agréable dessin héraldique représentant les armes de la famille royale britannique, avec tenants, devise et cimier, dans la variante désormais stable depuis 1837 (avènement de la Reine Victoria), à savoir : Écartelé, en 1 et 4 de gueules aux trois léopards d'or, en 2 d'or, au lion de gueules, au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même, et en 3 d'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (v. 1700) in-8 oblong de 29 x 18 cm, portant un grand décor à l'encre de Chine formant cartouche, enserrant deux écus accolés, avec armes dessinées au crayon de bois à l'intérieur, en feuille, contrecollée sur papier fort.
Une notice manuscrite du XIXe siècle au verso du cartonnage attribue le dessin à J. Bérain. Il existe trois dessinateurs-graveurs de ce nom : Jean Ier Bérain (1640-1711), dessinateur de la Chambre et du cabinet du Roi à partir de 1674, et qui produisit de très nombreux décors utilisés pour les fêtes et les divertissements de la Cour ; son fils Jean II Bérain (1674-1726), qui obtint la survivance de la charge de son père en 1704 ; Jean III Baptiste Bérain (1724-1789), son petit-fils, peintre et pastelliste, dont l'activité se déroula en Saxe, à Châlons et La Rochelle. En raison du faible intervalle de temps où les deux écus accolés eurent un sens (cf. infra), il s'agirait de Jean Ier.La même notice fait cependant erreur sur l'identité des possesseurs des armes accolées : il ne s'agit pas de Louis [II] Phélypeaux de La Vrillière, mais de son fils Jérôme Phélypeaux de La Vrillière, comte de Pontchartrain (1674-1747), secrétaire d'Etat à la marine et à la maison du Roi, en survivance de son père, et de sa première épouse Eléonore-Christine de La Rochefoucauld de Roye (1681-1708), épousée le 28 février 1697.Cf. OHR, 2263. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (XIXe) in-folio de 29 x 39 cm, portant des armes aquarellées [de sinople à l'ancre d'or, chargée de deux étoiles du même] de 17 x 25,5 cm, légendées en bas, en feuille.
Belle planche reproduisant les armes d'un membre d'une compagnie d'arquebusiers, très vraisemblablement celle de Troyes (cf. infra).C'est presque dans chaque ville du nord et de l'est de la France que, sous l'Ancien Régime, on rencontre ces "compagnies de l'arquebuse [ou arbalète]" ou "chevaliers de l'arquebuse", qui constituent l'équivalent de nos banals clubs de tir actuels. Leur origine s'enracine bien sûr dans les compagnies de francs-archers de la fin du moyen âge, mais depuis longtemps tout rôle militaire avait disparu. Rendus à la vie civile, archers et arbalétriers constituèrent donc des confréries placées sous le patronage de saint Sébastien, qui adoptèrent le tir à l’arquebuse et recrutaient dans la jeunesse dorée au sein des milieux aristocratiques et militaires, à condition qu’ils soient "gens de bonne compagnie" et prêtent un serment prescrit par le roi. A l'intérieur de ces sociétés, une hiérarchie s'établissait en fonction de l'habileté au tir : pour devenir roi du papegai, il ne suffisait pas, lors du concours annuel, d’abattre la tête, la queue et les ailes d'une cible, il fallait abattre le corps entier en le frappant avec la flèche, et cette distinction enviée impliquait en certains lieux exemption de la taille et des gardes. Et ici, c'est à deux reprises qu'Edme Mandonnet remporta cette distinction.Une reproduction XIXe de cette planche par Alfred Gaussen (1855-1910) se trouve au Musée d'art, d'archéologie et de sciences naturelles de Troyes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (v. 1700) in-8 oblong de 24 x 15 cm, deux écus séparés, finement aquarellés, en feuille (support de peau de vélin).
La planche donne deux versions différentes de l'écu de Lothar Franz von Schönborn (1655-1729), évêque de Bamberg en 1693, archevêque et Prince-Electeur de Mayence de septembre 1694 à sa mort. Chef du Cercle électoral du Rhin, il se montra toute sa vie un indéfectible allié des Habsbourgs.Les deux écus diffèrent essentiellement par les cimiers. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT