ALBERT (Henri), TINAN (Jean de), HEROLD (A.-F.), REGNIER (Henri de), VALERY (Paul), LOUYS (Pierre), LEBEY, GIDE (André), ALBERT (Henri), DELACROIX (E.), HEREDIA (José-Maria de), POINT (Armand), HERAN (Henri), RANSON (Paul), MAURIN (Charles), LEANDRE (Ch.)
Reference : 11489
Paris, Le Centaure, 1896. In-4, 156-(4)-XVI pp., reliure éditeur percaline, couverture conservée.
UN DES 50 exemplaires de luxe numérotés sur Japon impérial (n° D). En hors-texte, un elithographie d'Armand Point, une estampe en couleurs de Henri Héran, une lithographie en couleurs de Paul Ranson, et la couverture illustrée par Eugène Delacroix. Edition pré-originale pour La Soirée avec Monsieur Teste de Paul Valéry. MANQUE l'eau-forte de Besnard. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Annales de Chimie et de Physique [Impr. Mallet-Bachelier], 1850-1863, in-8, 8 pièces, pagination multiple, Demi-basane fauve maroquinée de l'époque, dos à faux nerfs, Recueil réunissant des tirés à part de Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881), célèbre découvreur de l'aluminium, et de son élève Henri Debray (1827-1888), chimiste, également. Tous ont été publiés dans la 3e série des Annales de Chimie et de Physique. Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : Sainte-Claire Deville : 1. Mémoire sur l'acide nitrique anhydre. Extrait des Annales de Chimie et de physique, 3e série, t. XXVIII (1850). 13 pp. ; 2. [avec F. WÖHLER] Du Bore [et] Recherches sur le titane et son affinité. Id, t. LII (1858). 35 pp. ; 3. [avec H. CARON] Du magnésium [et] Du silicium et des siliciures métalliques [et] Mémoire sur l'apatite, la wagnérite et quelques espèces artificielles de phosphates métalliques. Id, t. LXVII (1863). 43 pp. 4. [avec L. Troost] Mémoire sur les densités de vapeur à des températures très élevées [et] Observations sur une communication faite à l'Académie des Sciences par M. Bineau en date du 21 novembre 1859. Id, t. LVIII (1860). 48 pp. 5. De la présence du vanadium dans un minerai alumineux du midi de la France. Études analytiques sur les matières alumineuses [et] Observations sur la présence de quelques éléments ordinairement très rares dans des substances plus communes. Id, t. LXI (1861). 37 pp. Henri Debray : 6. Du glucium et de ses composés. Id, t. XLIV (1855). 37 pp. 7. Mémoire sur la production d'un certain nombre de phosphates et d'arséniates cristallisés. Id. t. LXI (1861). 37 pp. Debray devint l'assistant de Deville à la chaire de chimie de la Faculté des sciences de Paris en 1875. Ensemble, ils ont notamment examiné des alliages platine-iridium pour le compte du gouvernement russe, afin de déterminer s'ils convenaient pour la frappe de monnaie ; ils mirent au point des alliages à 15 et 10% (ce dernier pour l'étalon), fondus et coulés à Paris en 1874. Étiquette ex-libris Henri Vieillard, cachets de l'Institut catholique de Paris et étiquette en pied du dos. Manques et frottements à la reliure, rousseurs. Couverture rigide
Bon 8 pièces, pagination multiple
Paris, Editions d'Art Lepic, éditions du Valhermeil,éditions Dilecta, 1984 - 2012. Petit in-4 carré, cartonnage éditeur sous jaquette illustrée en couleurs (page du huitième volume collées).
* Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Bel exemplaire, complet, finement relié par Cuzin. Paris, Jehan Dallier, 1549. [Suivi de]: C’est l’ordre et forme qui a este tenue au Sacre & Couronnement de treshaulte & tres illustre Dame, Madame Catharine de Medicis, Royne de France, faict en l’Eglise Monseigneur sainct Denys en France, le X. jour de juin. Paris, Jehan Dallier, 1549. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de: I/ 41 ff. (mal numéroté 37) et (1) f.bl. entre les ff. 28 et 29, 9 gravures à pleine page dans le texte dont 1 dépliante et 2 gravures hors texte dont 1 dépliante, (1) f.bl.; II/ 11 ff. Cachet de bibliothèque sur le f. de titre. Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Cuzin. 225 x 155 mm.
Edition originale rare et précieuse du «plus beau livre d’Entrée des rois de France qui ait été publié» (Ruggieri, 245). Rahir Ventes, Partie 5, n°1345; Fairfax Murray, French, I, n°150; Harvard, French, n°202; Du Colombier, Jean Goujon (1949) p.67-71, planche LVI-LVII; Vinet 471; Picot Rothschild IV, 3114. «Voici une véritable œuvre d’art.» (Vinet, n°470). Relations de l’entrée solennelle à Paris d’Henri II et de Catherine de Médicis en 1549, deux ans après l’avènement du roi qui succédait à son père François Ier, mort en 1547. Le premier ouvrage décrit la cérémonie de l’entrée, le second relate le sacre de la reine, six jours auparavant, à Saint-Denis. En marquant la liquidation de la succession de François Ier, l’événement revêtait une importance politique considérable. La ville de Paris lui donna une solennité particulière, n’épargnant aucun effort pour en souligner le caractère majestueux: les décors et les édifices furent dessinés et construits sous la direction des plus grands artistes, sans doute Jean Cousin, Jean Goujon et Philibert de l’Orme. La coutume des entrées solennelles des souverains dans une ville, et principalement dans une capitale, remonte à la plus haute Antiquité et s’est poursuivie pratiquement à toutes les époques. Sauf quelques exceptions, ce n’est qu’à partir de 1515, lors de l’entrée de Charles-Quint à Bruges, que celles-ci auraient donné lieu à des relations imprimées illustrées (von Arnim, Fünf Jahrhunderte Buchillustration, p.91). Ce beau et rare livre illustré conserve le souvenir des plus belles décorations architecturales du XVIe siècle et décrit la magnificence de cette entrée royale. Le texte, attribué à Hardouyn Chauveau par une inscription ancienne dans l’exemplaire Soleinne, serait dû, selon V.L. Saulnier (Les Fêtes de la Renaissance, I, pp. 31-59), au traducteur de Serlio, de Vitruve et de l’Hypnerotomachia Poliphili, l’écrivain Jean Martin, assisté, pour les inscriptions sur les monuments, du poète Thomas Sebillet. Les onze planches sur bois, hors et dans le texte, qui décorent l’ouvrage, en partie signées d’une croix de Lorraine, ont été attribuées aux plus grands artistes, par la perfection de leur gravure et l’élégance de leur dessin, exemples parfaits du style Henri II dans son expression parisienne la plus raffinée, elles passent pour l’un des chefs-d’œuvre de l’illustration française du XVIe siècle. La question reste évidemment ouverte de savoir si ces gravures traduisent les dessins ayant servi à élever les monuments de la réception ou si elles en restituent seulement l’aspect. «Au titre, belle marque de Roffet; f.4, la Porte Saint-Denis; f.5, la Fontaine du Ponceau; f.9, l’Arc de triomphe de Saint-Jacques; f.11, un rhinocéros portant un obélisque; f.13, Portique du Chatelet; f.15, Arc du pont Notre-Dame; f.16, décoration du Pont Notre-Dame; f.19, le Capitaine à cheval, figure remarquable considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois; entre les ff. 27 et 28, Arc de triomphe du Palais; f.38, Arc triomphal en forme de H; en hors-texte, la tribune des joutes. Cette illustration peut être attribuée avec certitude à Jean Goujon, mais la gravure décèle plusieurs mains.» (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 179). La décoration de ces planches comporte à deux endroits au moins, au pont de Notre-Dame et à la construction flanquant le beautreillis, le monogramme de Diane de Poitiers; son emblème, le croissant, qui pourrait passer pour un motif décoratif, figure à plusieurs autres endroits, mais sur ces deux constructions son chiffre s’étale complaisamment à côté, voire à la place, de celui du roi; le texte mentionne les monogrammes au H du roi mais reste muet sur ceux de sa maîtresse, âgée de cinquante ans, qui figurait dans le cortège de la reine sous son nouveau titre de duchesse de Valentinois. La relation décrivant le sacre de la reine à Saint-Denis mentionne expressément la duchesse de Valentinois à qui fut offert, après la cérémonie, un cierge auquel estoyent attachés les dicts treize pieces d’or. L’influence stylistique de cette illustration soulève diverses interrogations: on remarque l’apparition, dans le décor de l’obélisque au rhinocéros, de hiéroglyphes français qu’on ne reverra que sept ans plus tard dans l’Orus Apollo; on a également voulu voir dans l’ornement de la cuirasse du capitaine de la garde une des origines du motif des reliures dites «à la fanfare» (cf. A. Hobson, Reliures «à la fanfare», 6 et Michon, La Reliure française, p.78). L’ouvrage est orné de 11 gravures à pleine page attribuées à Geoffroy Tory par Fairfax Murray et à Jean Goujon par Brun (Le livre français illustré de la Renaissance, page 179-180). Les quatre dernières sont marquées de la croix de Lorraine mais Geoffroy Tory était mort en 1533. Bernard (G. Tory p.303) donne une excellente description de ces gravures sur bois et cite Renouvier qui attribue le dessin à Jean Cousin et considère ce livre comme «Le chef d’œuvre de la gravure sur bois française». Au titre, belle marque de Roffet, surnommé le faucheur; les croissants et le monogramme HD, présents sur la plupart des grandes figures font référence à Diane de Poitiers, la favorite d’Henri II. «Jacques Roffet, a imprimé en 1549 une pièce très précieuse intitulée: C’est l’ordre qui a été tenu a la nouvelle et joyeuse entree que... le roy tres chrestien Henry deuxiesme de ce nom a faicte en sa bonne ville et cité de Paris le seziesme iour de iuing M.D.XLIX. Les gravures ont été attribuées à Geoffroy Tory et le dessin est digne de lui ou plutôt de Jean Cousin» (A.F. Didot. Essai sur la gravure sur bois. Paris 1863, Colonne 168). Voici la liste de ces célèbres gravures sur bois: - Feuillet 4: La Porte Saint Denis avec l’Hercule gaulois - Feuillet 5: La Fontaine du Ponceau avec Jupiter - Feuillet 9: l’Arc de Triomphe de Saint Jacques avec les armes royales - Feuillet 11: un rhinocéros portant un obélisque dont l’extrémité est imprimée sur une partie repliée - Feuillet 13: Portique du Chatelet - Feuillet 15: Arc du Pont Notre Dame - Feuillet 16: Très intéressante gravure présentant le Pont Notre Dame décoré et entièrement clos - Feuillet 19: la célèbre figure du Capitaine à cheval considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois. -Arc de Triomphe du Palais -Arc triomphal en forme de H -En Hors texte, la tribune des joutes. «Deux autres tirages furent donnés la même année, l’un à l’adresse de Jehan Dallier avec l’emblème de Roffet, l’autre portant l’adresse de J. Dallier et sa marque.» Notre exemplaire du tirage de Jehan Dallier porte bien l’emblème de Roffet sur le titre. Un exemplaire du tirage J. Dallier fut adjugé 115000 FF (18000 €) à la vente Harth du 20 novembre 1985 (n°64) il y a 30 ans. L’exemplaire James de Rothschild appartenait à ce tirage Jacques Dallier avec sa marque sur le titre. Les planches sont en beau tirage et intactes; celle de l’obélisque est complète de sa partie supérieure. Bel exemplaire, complet, finement relié par Cuzin. De la bibliothèque du Tribunat, Paris, avec cachet sec; de la collection Otto Schäfer (OS 617, Sotheby’s Londres, 27 juin 1995, n°55).
TERIADE E. (dir.); VALERY Paul; GIDE André; PAULHAN Jean; SUPERVIELLE Jules; GRENIER Jean; SARTRE Jean-Paul; REVERDY Pierre; HOPPENOT Henri; JARRY Alfred; JOUHANDEAU Marcel; GIRAUDOUX Jean; MICHAUX Henri; ALAIN, et al:
Reference : 7077
(1939)
Paris, éditions de la revue Verve, 1939. In-4 de 134-[44] pages, couverture illustrée couleurs et or par Maillol. Pli central au premier plat, autrement en très belle condition.
16 lithographies en couleurs tirées par Mourlot de Constantin Guys (4), Georges Braque (1), Georges Rouault (1), André Derain (2), Fernand Léger (1), Pierre Bonnard (2), Henri Matisse (2), Paul Klee (1), et deux bas-relierf égyptiens. Illustré en outre de reproductions d'oeuvres de Marie Laurencin, Bonnard, Derain, Rubens, Corot, Dürer, Ingres, Maillol, Mirò, Giacometti,... et de reproductions tirées en héliogravure couleurs et or, certaines contrecollées, imprimées par Draeger. Enfin, des photographies de Disderi, Herbert List, Eger-Termet, Brassaï, Cartier, Brady, Carjat, reproduites à pleine page en héliogravure. Edition en anglais et publiée à Paris de la célèbre revue dirigée par Tériade.
TERIADE E. (dir.); VALERY Paul; GIDE André; PAULHAN Jean; SUPERVIELLE Jules; GRENIER Jean; SARTRE Jean-Paul; REVERDY Pierre; HOPPENOT Henri; JARRY Alfred; JOUHANDEAU Marcel; GIRAUDOUX Jean; MICHAUX Henri; ALAIN, et al:
Reference : 14292
(1939)
Paris, éditions de la revue Verve, 1939. In-4 de 134-[44] pages, couverture illustrée couleurs et or par Maillol.
16 lithographies en couleurs tirées par Mourlot de Constantin Guys (4), Georges Braque (1), Georges Rouault (1), André Derain (2), Fernand Léger (1), Pierre Bonnard (2), Henri Matisse (2), Paul Klee (1), et deux bas-relierf égyptiens. Illustré en outre de reproductions d'oeuvres de Marie Laurencin, Bonnard, Derain, Rubens, Corot, Dürer, Ingres, Maillol, Mirò, Giacometti,... et de reproductions tirées en héliogravure couleurs et or, certaines contrecollées, imprimées par Draeger. Enfin, des photographies de Disderi, Herbert List, Eger-Termet, Brassaï, Cartier, Brady, Carjat, reproduites à pleine page en héliogravure. Inscription manuscrite au dos (plissé), légers frottements et traces de plis à la couverture.
[RAMUZ Charles-Ferdinand]; Marcel Raymond; Elie Gagnebin; Henri Pourrat; André Gide; Gerard Buchet; André Rivier; Georges Anex; Pierre-Louis Matthey; Charly Guyot; Charly Clerc; Ernest Ansermet; Emmanuel Buenzod; Henri Poulaille; Raymond Dumay; Pierre Chazel; Paul Claudel; Henri de Ziegler; Jean Cocteau:
Reference : 3601
(1947)
Lausanne, Société suisse d’étudiants de Zofingue, 1947. 1 vol. br. (172 x 213) de 99-[4] pages, covuerture blanche.
Illustré de photos hors-texte, de bois de Bischoff et d’un dessin d’Auberjonois.
1925 Société des Bibliophiles Liégeois Hardcover
Recueil d'Épitaphes de Henri van den Berch. Héraut d'armes Liège-Looz de 1640 à 1686. Edité et annoté par Monsieur Léon Naveau de Marteau et le chevalier Arnold Poullet cartonnage, 32,5 x 25 cm, 2 ,volumes : 421 + 506 pp etat superieure e Recueil d'Épitaphes de Henri van den Berch, qui était héraut d'armes de Liège-Looz entre 1640 et 1686, est un document qui compile des épitaphes, ou inscriptions funéraires, de son époque. Ce type de recueil avait pour but de rassembler et de préserver la mémoire des personnes décédées, souvent en lien avec des familles nobles ou importantes de la région de Liège et de Looz. Il s'agit d'un témoignage précieux pour l'histoire locale et généalogique, en fournissant des détails sur les défunts, leur titre, ainsi que leur position dans la société. Bien que l'ouvrage en lui-même ne soit pas aussi courant ou largement diffusé que d'autres recueils historiques, il témoigne de la pratique des hérauts d'armes à l'époque, qui jouaient un rôle clé dans la préservation des lignées familiales et des mémoires collectives par le biais de leurs compilations d'épitaphes.
Phone number : +32(0)496 80 81 92
Genève, Henri Silvestre, 1897. In-folio à l'italienne [2] pages suivies des planches, pleine toile verte, titre et écusson genevois au premier plat. gardes ornées. Tampon rouge en page de titre, quelques rousseurs.
26 planches gravées de Henri Silvestre, contrecollées sur carton gris. Peu courant.
La grande histoire des Guerres de religion. Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm.
Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).
Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm.
Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).
Ensemble composé du numéro 1 de la revue "La Lanterne" du 30 mai 1868, in-16 (15,3 x 10,5 cm), broché, cousu, 64p. Un porte lunette en basane bleu (14 x 7,5 cm), estampé sur le plat "La Lanterne par Henri Rochefort". Un dessin original à l'aquarelle (22 x 15 cm) signé "R.Pradin" représentant Henri Rochefort arrachant une dent à un personnage non identifié.
Henri Rochefort (1831-1931), homme politique, journaliste francs-maçon et anticlérical qui passera de Communard à Anti-Dreyfusard. Pour sa participation à la Commune de Paris il sera déporté en même temps que Louise Michel au bagne de Nouvelle Calédonie dont il s'évadera. Auparavant il aura fondé sa revue "La Lanterne", dés le premier numéro il écrit: "La France contient, dit l'Almanch impérial, trente-six millions de sujets sans compter les sujets de mécontentements", elle sera interdite plus tard. Le porte lunette est un objet curieux qui devait être offert aux lecteurs, peu courant comme support publicitaire pour l'époque.
Paris, Presse universitaires de France, 1967, in-8, VIII-316 pp, 9 cartes et 1 tableau chronologique, Broché, couverture imprimée de l'éditeur, Édition originale de cet ouvrage doublement posthume, commencé par le célèbre sinologue français Henri Maspero (1883-1945), mort au camp de Buchenwald, et achevé par son élève Étienne Balazs (1905-1963). Il s'agit de la première étude dans la sinologie occidentale à s'intéresser avec sérieux à l'aspect économique de la civilisation chinoise. En 1925-1926, Balazs effectue un séjour à Paris où il étudie sous la direction de Henri Maspéro. Ses travaux portent sur l'économie et la société de la Chine et sont influencés par le marxisme et Max Weber. Sa thèse porte sur l'histoire économique de la dynastie Tang. Il cherche dans la sinologie des éléments de comparaison avec la société de son temps, conformément au principe de l'historiographie chinoise selon lequel le passé est un miroir pour le présent : "Tout en parlant des problèmes économiques et sociaux d'un État confucianiste de lettrés fonctionnaires qui n'existe plus, j'ai effleuré, malgré moi, mainte question d'une société totalitaire et bureaucratique qui n'existe pas encore ou, plutôt, qui est en train de s'édifier, en Chine et ailleurs". Dos abîmé. Couverture rigide
Bon VIII-316 pp., 9 cartes et 1
Paris, Gauthier-Villars, 1905-1910, in-8, 3 volumes, VI-365-[2], [4]-136-[2], [4]-472 pp, 2 pl. depl, Toile grise, pièces de titre rouges, Première édition de ce travail fondamental sur la mécanique céleste, qui constitue le développement des cours de Poincaré à la Sorbonne, rédigé par lui-même pour les deux premiers volumes (Théorie générale des perturbations planétaires - Développement de la fonction perturbatrice et Théorie de la lune). Le troisième volume, sur la théorie des marées, a été rédigé par Fichot, ingénieur hydrographe de la Marine; il comprend deux planches dépliantes représentant les lignes cotidales et systèmes de la marée semi-diurne d'après l'océanographe Rollin Arthur Harris (1863-1918). Henri Poincaré (1854-1912) "fit en mathématiques pure, en mécanique céleste, en physique mathématique et en philosophie des sciences une oeuvre prodigieuse, dont le renom est immense" (En français dans le texte, n° 329). Avec ses travaux sur la mécanique céleste, il se démarque de ses prédécesseurs, notamment de Lagrange. Il introduit un traitement rigoureux du sujet, par opposition aux calculs semi-empiriques qui prévalaient jusque-là, et se rapproche du point de vue qui convient à l'astronome praticien, ou au physicien pour ce qui concerne la théorie des marées. Dos insolés, tache d'encre sur une gouttière. DSB XI, pp. 57-58. Gaston Darboux, "Éloge historique d'Henri Poincaré". Mémoires de l'Académie des sciences, 52 (1914). Couverture rigide
Bon 3 volumes, VI-365-[2],
Paris, René Drouin, 1948, in-4, [36] pp, Broché, couverture illustrée en noir, Édition originale de cette plaquette illustrée de reproductions de dessins d'Henri Michaux publiée à l'occasion de l'exposition de ses oeuvres en avril 1948. Elle contient un texte de Michel Tapié, un texte de H.P. Roché et plusieurs extraits de textes de Michaux. Insolation marginale de la couverture, petits manques et déchirures au dos. Couverture rigide
Bon [36] pp.
Paris, A. Hermann et fils, 1911, in-8, XXV-294-[1] pp, Broché, couverture imprimée de l'éditeur, Première édition de ce recueil des leçons professées par Henri Poincaré (1854-1912) à la Sorbonne. Cet ouvrage critique et historique a été rédigé par Henri Vergne. Sans le papillon d'errata. Cette édition a été publiée sans le portrait (il sera inséré dans la seconde édition de 1913). Petits accrocs au dos, brochage fragile. Sinon bon exemplaire, tel que paru. Poggendorff V, 990. Couverture rigide
Bon XXV-294-[1] pp.
Paris, Gauthier-Villars, 1907, in-8, 14 pp, 3 pl, Broché, couverture violette imprimée en noir, Notice présentée au Congrès international des études solaires, le 20 mai 1907 par Henri-Alexandre Deslandres (1853-1948). Trois planches à double page d'après des héliographies de Dujardin représentant l'atmosphère solaire. Henri-Alexandre Deslandres (1853-1948) travailla au laboratoire de physique de l'Ecole polytechnique puis à celui de la Sorbonne où il s'occupait principalement de l'étude des spectres. Il devint directeur de l'Observatoire de Meudon en 1907 à la mort de Janssen, puis de l'Observatoire de Paris, où il fut chargé d'organiser le service de spectroscopie. Dans ce domaine il fit d'importantes découvertes. Fervent défenseur d'une étude physico-chimique du ciel et du soleil, il étudia les différents spectrographes enregistreurs alors connus. ON JOINT : un plan replié de l'Observatoire de Meudon. Exemplaire non coupé. Étiquette et annotation sur le plat supérieur, avec envoi non signé de l'auteur. Couverture un peu défraîchie. Couverture rigide
Bon 14 pp., 3 pl.
La Haye, Henri Scheurleer, 1735. 2 tomes en 3 vol. in-8 de [2]-XXVI-XLVIII-200-[48]; [6]-201 à 624; [6]-434 pages, plein veau moucheté brun, dos à nerfs ornés de filets dorés, pièces de titre bordeaux et de tomaison marron, tranches rouges.
2 frontispices gravés non signés portant légendes: " Apolon ordonne aux Muses de transmettre à la postérité les folies, les vices et les erreurs du XVI siècle, pour pouvoir en préserver les suivants" au premier volume et pour la seconde partie du premier volume: " Les déreglements du XVI siècle exposés au grand jours, par la Sincérité". Jolie vignette de titre gravée répétée aux trois volumes figurant un Hermès volant. C'est en 1566 que Henri Estienne publia une édition d'Hérodote qu'il fit précédé d'une apologie ou il critique la crédulité des foules et surtout la manipulation des gens d'églises: il ajouta à cette traduction une foule d'anecdotes qu'il avait apprises en Italie, de traits satiriques, d'épigrammes contre les prêtres et les moines.Nouvelle édition augmentée avec des remarques de Le Duchat (érudit et philologue français, il fut annotateur et éditeur scientifique). Elle est préférable aux précédentes selon Brunet car le 21 ème chapitre "De la lubricité et paillardise des gens d'église" y est en entier (Brunet, T.II). Joli ex-libris gravé J. Jeanprêtre à la devise "C'est ma folie". Chocs au trois coiffes supérieures, coins frottés.
Paris, Henry Floury, [1898]. Un volume en feuilles - [4]-106-[5] pages, sous cartable illustré, à rubans, avec 34 planches volantes.
Illustré de 15 grandes compositions et 6 culs-de-lampe par Henri de Toulouse-Lautrec. Exemplaire des plus exquis! C'est le n° 2 parmi les 25 copies de l'édition de luxe, imprimé sur Japon, présenté ici tel que paru, en feuilles, sous cartable (avec ses rubans) orné de la grande lithographie en couleurs de Lautrec, tirée sur simili-japon. Sont ici présents trois états de chacune des 10 lithographies: un tirage sur Japon impérial, un tirage sur Chine et un tirage sur vélin: 30 estampes, auxquelles il faut joindre les 4 planches refusées, dont il n'existe qu'un seul tirage à 25 exemplaires, sur Japon, dont la planche double, projet non retenu pour la couverture. Soit en tout 35 lithographies hors-texte, et 6 jolis petits culs-de-lampe. Il est particulièrement agréable et peu commun d'avoir un exemplaire en feuilles, car les formats diffèrent d'un papier à l'autre, du plus grand - le Chine - au vélin, le plus "petit", au format de l'ouvrage. De plus "les lithographies sont tirées avec des couleurs uniques, souvent difficiles à décrire: noirs ou bruns aux subtiles nuances de vert ou de violet par exemple. Elles peuvent par ailleurs varier d'un livre à l'autre" Wittrock, t. II, p. 449. Ce qui fait de chaque exemplaire quasiment un exemplaire unique! Edition originale tirée à 380 exemplaires, dont 25 pour l'édition de luxe imprimée sur Japon, seul grand papier. A noter que les lithographies ont toutes au verso un tampon de la douane italienne, daté de 1962. Une carte de visite de Clémenceau paraphée est montée au contreplat du cartable. Rauch, 16; Skira, 338; Artist and the Book, 302; Chapon, Le Peintre et le livre, p. 278. Wittrock, 187 à 201, pour ce tirage " Très rare".
[Edité à l'initiative de Gaston Darboux et Henri Moissan] ; [avec le concours de l'Académie des sciences, Section de chimie et des principaux chimistes des différentes nations] - DARBOUX (Gaston), MOISSAN (Henri), PARIS (Gaston)
Reference : 14705
Paris : Gauthier-Villars, 1902. In-4, 188 pp., demi basane glacé carmin, non rogné, dos à nerfs. (Coiffes, mors et coins frottés, quelques paragraphes marqués au crayon).
24 planches en noir (dont un frontispice et une double). * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Henri Floury, 1898. In-4, 107 pp. 10 pl., demi-chagrin rouge de Lambert orné d'un filet à froid, plats de chagrin noir ornés d'un filet à froid, dos long, tête dorée sur témoins, couverture illustrée conservée (petites épidermures, quelques petites taches, suite sur Chine manquante).
Édition originale de cet ouvrage relatif à la condition juive à la fin du XIXe siècle. Il est illustré d'une couverture en couleurs, 10 lithographies et 6 culs-de-lampe en noir d'Henri de Toulouse-Lautrec. Un des 355 exemplaires sur vélin d'Arches, celui-ci comportant uniquement les gravures en noir sur vélin. Cet ouvrage parait lors du second procès fait à Alfred Dreyfus pour espionnage au profit de l'Allemagne. Il a déjà subi sa dégradation et son exil au bagne de Guyane mais est ramené pour l'occasion. Quelques mois plus tôt le journal l'Aurore publie le célébrissime "J'accuse.." de Zola, journal dans lequel Clemenceau est rédacteur. Bien que le présent ouvrage ne traite pas directement de l'affaire Dreyfus, il lui est indissociable et il constitue l'un des seuls ouvrages politiques auquel Toulouse-Lautrec (lui aussi dreyfusard) a participé. Carteret, IV, 106 : "Ouvrage rare, très côté et recherché, à juste titre". Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Lyon, éditions Camugli, 1952, in-4, 110 pp, cartonnage éditeur de toile bleue, Troisième édition, refondue, illustrée de 106 figures en noir dans le texte. Cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur au professeur Lebon, daté de 1952. Le professeur Eugène Lebon était professeur à la faculté de médecine d'Alger, alors sous occupation française. Lieu où l'auteur, Henri Hermann est nommé comme assistant juste après son agrégation. Les envois d'Henri Hermann sont rares. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon 110 pp.
BECQUEREL (Henri)] DARBOUX (Gaston), PERRIER (Edmond), VIEILLE et PASSY (Louis)
Reference : 61224
(1908)
Paris, Gauthier-Villars, 1908, in-4, de 12 pages, exemplaire broché, sans couverture, Rare tiré à part des différents discours prononcé lors de l'enterrement d'Henri Becquerel le 29 août 1908. Bon état. Couverture rigide
Bon de 12 pages
Paris, Vigot, 1908, in-8, VIII-126 pp, [10] pp. de cat éd, Percaline verte de l'éditeur, Préface de Gaston Bonnier. 50 planches en noir et explications en regard, comprises dans la pagination. Index des espèces. Cachet d'hommage des éditeurs. Un ex-libris manuscrit sur une garde. Couverture rigide
Bon VIII-126 pp., [10] pp. de cat
Paris, Gauthier-Villars, 1905-1910, in-8, 3 volumes, VI-365-[2], [4]-136-[2], [4]-472 pp, 2 pl. depl, Demi-chagrin noir de l'époque, dos à faux nerfs et filetés, Première édition de ce travail fondamental sur la mécanique céleste, qui constitue le développement des cours de Poincaré à la Sorbonne, rédigé par lui-même pour les deux premiers volumes (Théorie générale des perturbations planétaires - Développement de la fonction perturbatrice et Théorie de la lune). Le troisième volume, sur la théorie des marées, a été rédigé par Fichot, ingénieur hydrographe de la Marine; il comprend deux planches dépliantes représentant les lignes cotidales et systèmes de la marée semi-diurne d'après l'océanographe Rollin Arthur Harris (1863-1918). Henri Poincaré (1854-1912) "fit en mathématiques pure, en mécanique céleste, en physique mathématique et en philosophie des sciences une oeuvre prodigieuse, dont le renom est immense" (En français dans le texte, n° 329). Avec ses travaux sur la mécanique céleste, il se démarque de ses prédécesseurs, notamment de Lagrange. Il introduit un traitement rigoureux du sujet, par opposition aux calculs semi-empiriques qui prévalaient jusque là, et se rapproche du point de vue qui convient à l'astronome praticien, ou au physicien pour ce qui concerne la théorie des marées. Quelques épidermures sur les dos. DSB XI, pp. 57-58. Gaston Darboux, "Éloge historique d'Henri Poincaré". Mémoires de l'Académie des sciences, 52 (1914). Couverture rigide
Bon 3 volumes, VI-365-[2],