Honoré de Balzac [Provenance : Józef Ignacy Kraszewski, Pologne]
Reference : AMO-3174
(1830)
Paris, Levavasseur et Urbain Canel, 1830 [imprimerie de A. Barbier, Rue des Marais S.-G., n°17] 2 tomes en 2 volumes in-8 (207 x 136 mm) de XXXV-(5)-332 [ie 328, la dernière page étant mal chiffrée 332 au lieu de 328], 352 pages. Reliure de l'époque demi-chagrin bleu nuit/noir à larges coins, plats de papier chagriné ver sombre, filets dorés gras sur les plats, dos lisses ornés en long d'un grand fer typique de l'époque (vers 1840), gardes et doublures de papier marbré, fer doré armorié frappé sur le premier plat de chaque volume (32 x 23 mm env.). Voir provenance. Quelques légers frottements aux reliures par ailleurs très bien conservées. Rousseurs. Très légère mouillure sans conséquence en marges de quelques feuillets. Édition originale. La publication de la Physiologie du mariage fit scandale, mais le Tout-Paris le considéra comme un événement et le succès pour Balzac fut sans précédent, d’autant plus qu’on voulait savoir qui se cachait sous la signature anonyme du jeune célibataire qui devint aussitôt un auteur à la mode (1830). A la fois essai, méditation, et récit, le texte oscille entre l’étude de mœurs et le traité analytique. C’est d’ailleurs dans ce dernier genre que la cinquième édition de l’ouvrage (Furne) classera l’œuvre en 1846 dans la section Études analytiques de la Comédie humaine. Mais malgré son caractère osé (pour l’époque), sa structure peu conforme au roman balzacien, la Physiologie jette les fondations de la Comédie humaine. Provenance : Exemplaire provenant de la bibliothèque de l'écrivain polonais Joseph Ignace Kraszewski (1812-1887) avec ses armes dorées sur le plat de chaque volume (clan Jastrzębiec). Józef Ignacy Kraszewski est l'un des auteurs polonais les plus connus et les plus féconds du XIXe siècle. On ne lui doit pas moins de 800 volumes de romans et autres écrits littéraires. La possession par Kraszewski d'un exemplaire relié à ses armes de l'édition originale de la Physiologie du Mariage de Balzac relève du plus grand intérêt. En effet, Kraszewski, dans ses nombreux écrits, subit l'influence directe de Balzac. Comme lui il écrivit des romans historiques et sociaux. Dès l'année 1832, dans une lettre du 29 juillet qu'il écrit à sa mère, il l'informe qu'il traduit Balzac. Il ne cessa d'écrire à propos des ouvrages publiés par Balzac. Certains passages des livres de Kraszewski apparaissent même comme directement inspirés d'épisodes présents dans les romans de l'écrivain français. Kraszewski admire chez Balzac pour son son don d'observation, son aptitude de saisir sur le vif les actes humains, à les interpréter d'une manière vraisemblable, à les présenter sous le jour qui leur convient. Kraszewski distingue dans Balzac deux sortes d'écrivains. Le premier, avide de gloire et désireux de conserver son public, fabriquait des romans qui frappent d'étonnement par leur bizarrerie voulue. Là, selon Kraszewski, Balzac se montre tout à fait immoral, comme dans la Physiologie du mariage, qu'il appelle un "mauvais livre" (qu'il a lu dans le présent exemplaire), et les Contes drolatiques, qu'il qualifie de "livre abominable". "Aussi personne ne les lit, ajoute-t-il, bien que ces ouvrages révèlent, malgré tout, un immense talent. Le second aspect de l'écrivain, c'est le Balzac qui crée des livres tels que le Médecin de campagne, César Birotteau, Eugénie Grandet, etc. ; ils ne contiennent rien d'immoral et, au point de vue social, ne le cèdent pas aux chefs-d'oeuvre du genre." Nous ne savons pas dans quelle conditions cet exemplaire de la Physiologie du Mariage a pris place dans la bibliothèque de Jozef Kraszewski. Nous savons cependant les liens étroits qui ont uni Balzac et le monde slave notamment en rapport avec la très longue histoire qui relia l'écrivain français avec Mme Hanska et les voyages qui s'y associèrent. Références : Balzac et le monde Slave. Balzac en Pologne, par Sophie de Korwin-Piotrowska (éd. H. Champion, 1933), nombreuses occurrences Kraszewski/Balzac ; Armorial du clan Jastrzębiec (en ligne) ; La Femme mode d'emploi. Balzac, de la Physiologie du mariage, La Comédie humaine. Nicholasville (Kentucky) : French Forum Publishers, 1992. Édition originale « rare et recherchée » (Clouzot, p. 19) qui indique que la plupart des exemplaires se trouvent très simplement reliés à l'époque.De ce livre emblématique on ne connait pas ou très peu de reliures armoriées de l'époque (nous n'en n'avons pas trouvé d'exemplaires vendus ces dernières années). Bel exemplaire. Exemplaire exceptionnel de par sa provenance d'un très grand intérêt pour l'histoire littéraire entre la France et la Pologne.
Achevés d'imprimer chez A. Barbier aux environs du 20 décembre 1829 et enregistrés dans la Bibliographie de la France le 26 décembre, les pages de titre des deux volumes sont post-datées. Cet ouvrage était déjà en chantier en 1826 selon les propres déclarations d'Honoré de Balzac alors imprimeur. Ce ce premier jet composé il nous reste 128 pages in-8 sans page de titre. Imprimé par Balzac mais non édité, le texte de se trouve relié par Balzac lui-même avec l'Histoire de la Rage de son père, Bernard-François Balzac (ce premier essai a été publié dans la collection "les Bibliophiles de l'originale", tome XXV, par J.-A. Dacourneau. C'est donc seulement vers la fin de l'année 1829 que Balzac peut voir sortir son volume grâce aux deux libraires Levavasseur et Canel. L'introduction imprimée en tête du premier volume est datée du 15 décembre 1829 et signée H. B... C. On sait que ces deux volumes ont été imprimés à 1.500 exemplaires (sans retirages) et que Balzac en tira la somme de 1.500 francs "payables en leurs billets solidaires à un an de date". Balzac écrivait peu de temps avant de rendre copie aux imprimeurs : "La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a. Je travaille toute la journée à la Physiologie du Mariage. Je ne donne que six heures de nuit, de neuf heures à deux (sic), aux Scènes de la Vie privée, dont je n'ai qu'à corriger les épreuves ; et ma conscience est nette."
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Paris, Claude Morlot, 1627 2 parties en un volume in-4 de 14 pp., (2) ff., 258 (mal chiffrées 330) pp., (1) f., 52 pp., vélin ivoire, traces de lacets, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale in-4, donnée par Claude Morlot, concurremment à son édition in-8, témoignage d'une ""offensive éditoriale très concertée"" (M. Bombart, p. 239) L'Apologie s'inscrit dans le cadre de la querelle déclenchée par la publication, en 1624, des Lettres de Balzac, dont elle vise à légitimer l'esthétique. Il s'agit initialement d'une réponse au manuscrit d'un moine Feuillant - répandue par le supérieur général de son ordre, Jean Goulu -, Conformité de l'Eloquence de Monsieur de Balzac. Son auteur, dom André de Saint-Denis, relevait divers extraits des Lettres pour dénoncer les larcins de Balzac et son manque d'originalité. Ami de Balzac, François Ogier entreprend de répondre à ces attaques. Mis au courant des intentions de son ami, Balzac prend le projet à son compte et reformule lui-même sa propre Apologie : ""M. de Balzac, parlant de cet ouvrage, disait qu'il en était le père, et qu'Ogier n'en était que le parrain; qu'il avait fourni la soie, et qu'Ogier n'avait fourni que le canevas"" (Ménage). ""Le coup de maître de Balzac, ou d'Ogier, est d'avoir précisément confisqué à leur profit cette lourde machine de guerre [la Conformité de l'Eloquence]"" (Jehasse). Confrontant les extraits des Lettres avec leurs sources supposées par André de Saint-Denis - ce texte revu et corrigé par Balzac est présenté à la fin de l'ouvrage. L'Apologie, s'appuyant sur l'apport humaniste pour mieux assurer la réussite d'un Moderne et d'un Mondain, affirme l'originalité de Balzac. Elle définit la bonne imitation par rapport au larcin et souligne que Balzac dépasse toute forme d'imitation, en s'émancipant de tout modèle. L'Apologie répond également aux attaques de Sorel dans Francion (1626), justifiant la pertinence et la propriété du style et défendant l'usage des hyperboles en rattachant l'écriture de Balzac au sublime, en référence au traité de Longin. La publication de l'Apologie avec sa dédicace dithyrambique au cardinal de Richelieu et l'Ode liminaire de Monsieur Racan, relance la polémique autour des Lettres : dès l'automne 1627, Jean Goulu répond aux attaques contre la Conformité, dans ses Lettres de Phyllarque à Ariste où il critique Balzac pour son raffinement et sa vanité d'auteur. ""Affirmation superbe de la supériorité de Balzac, l'Apologie est l'éloquent témoignage d'une société jeune, expansionniste, qui demande aux Lettre de consacrer sa puissance dans les armes. Elle traduit le renouveau moral et le sursaut nationaliste suscité par les victoires de Louis XIII et les succès d'un Richelieu […]"" (Jehasse). Très bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Mouillure marginale au coin externe supérieur sur une dizaine de pages seulement. Apologie pour monsieur de Balzac, J. Jehasse (éd.), Université de Saint-Étienne, 1977. - Beugnot, 134. - M. Bombart, Guez de Balzac et la querelle des ""Lettres"" : écriture, polémique et critique dans la France du premier XVIIe siècle, 2007."
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Bâle 18 mai[1846] | 13.6 x 21.8 cm | 2 pages sur un feuillet
Lettre autographe d'Honoré de Balzac signée à Gustave Silbermann, datée du 18 mai [1846], avec cachet à sec de l'hôtel des Trois Rois à Bâle. Fragile document, traces de pliures ayant occasionné en tête des déchirures avec manque, trois manques angulaires affectant quelques lettres. dont les deux dernières lettres de la signature de l'auteur. Beau témoignage épistolaire du goût immodéré de Balzac pour la collection d'art, dans cette lettre probablement inédite adressée à son ami le libraire-imprimeur strasbourgeois Gustave Silbermann. Balzac prévoit un séjour à Strasbourg, pendant lequel il confiera plus tard s'être fiancé avec Madame Hanska. * Surmené par l'écriture frénétique de la Comédie Humaine, Balzac avait entrepris de quitter Paris et faire un grand tour d'Europe. "Le 25 mars 1846, Balzac retrouvait Mme Hanska à Rome, où il nétait encore jamais allé, et qui léblouit. À Rome, puis à Civita-Vecchia, à Gênes et tout au long du chemin qui les ramena à Bâle, via le lac Majeur, le Simplon, Genève, on acheta des tableaux, des objets dart, des meubles", Balzac poursuivant 'avec acharnement luvre de son mobilier'" (M. Maximovitch,Honoré de Balzac et Mme Hanska, Ambassade de France en Ukraine). Un an plus tard il publieraLe Cousin Pons - sans doute la plus belle expression littéraire de sa passion, où la collection d'art est omniprésente et le héros est atteint de la « bricabracomanie » (le mot est de lui) balzacienne. Ecrivant depuis Bâle, Balzac comptait encore faire des acquisitions à Strasbourg où il mentionne ici une "collection de tableaux annoncée dans les journaux et qui est rue du vieux marché". C'est pour Madame Hanska que Balzac intensifie à cette période nettement ses achats d'art, "manifestant une véritable frénésie d'acquisition et de collection. C'est le moment où il aménage pour sa future épouse la maison qu'il a achetée rue Fortunée (actuelle rue Balzac). Avant même de l'habiter, à partir du 15 avril 1847, il brocante partout, passe commande, s'enthousiasme pour de vraies ou de fausses bonnes affaires." (Nicole Mozet, Balzac collectionneur). Ce séjour à Strasbourg aura une importance capitale dans leur histoire, puisque Balzac confiera à sa soeur y avoir officialisé ses fiancailles avec Mme Hanska : "nous étions fiancés dès 1846 à Strasbourg" (lettre du 15 mars 1850). Il prie également Silbermann dans cette lettre de lui arranger son transport - ce dernier fut même un fidèle soutien de Balzac dans sa relation avec sa future femme : "La comtesse Hanska passe-t-elle à Strasbourg au cours d'un voyage, c'est ce fidèle ami qui est chargé de lui remettre une lettre de son amant, de veiller aux commodités de son séjour, d'entourer sa personne de tous les égards convenables, voire même de s'occuper de ses provisions de route" (Yves Cambefort). Un moment inédit dans la vie du "tableaumane" Balzac, allant à Strasbourg où il scellera son union avec son grand amour. "Je compte sur votre complaisance pour me retenir une place dans la malle-poste de Strasbourg à compter du 25 de ce mois, pas plus tôt ; plus tard n'a pas d'inconvénient pourvu que je sois parti avant le 31, payé la place si c'est nécessaire et je vous rembourserai en passant [...] Répondez-moi un mot à Heidelberg à l'hôtel de la Cour de Bade pour que je sache le jour où la place sera prise [...]Si la collection de tableaux annoncée dans les journaux et qui est rue du vieux marché est toujours à vendre [...]". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Un des 12 imprimé sur papier de couleur, dont quatre seulement sont connus.Précieux exemplaire offert par Balzac à George Sand. Paris, Charles Gosselin, 1833. 1 vol. (161 x 111 mm) de 264 p. dont le faux-titre et le titre ; cartonnage de papier rouge à la Bradel, dos lisse, titre doré (Wagner & Spachmann), chemise en demi-maroquin saumon avec étui assorti (G. Mercier, 1931). Première édition séparée, en grande partie originale. Un des 12 rarissimes exemplaires imprimés sur papier fort de couleur saumon. Précieux exemplaire offert à George Sand ; il porte sur le titre, sous le nom de l'auteur, de la main de la romancière : « Ex. donné par lui-même à G. Sand ».
Louis Lambert est une oeuvre savoureuse de Balzac, qui plante le personnage d'un intellectuel romantique blessé, que la folie emportera. Une première publication en 1832 dans Les Nouveaux Contes philosophiques le laisse insatisfait : il écrit le 25 novembre à son amie Zulma Carraud : « Hélas [Louis Lambert] est incomplet. Je me suis encore trop pressé. Il y manque des développements et bien des choses que je suis en train de faire, et, dans la prochaine édition, il sera bien changé, bien corrigé. » (Corr., II, 178). Balzac remanie alors considérablement son texte, en y ajoutant notamment le Traité de la volonté. Cette version définitive paraît deux mois plus tard, en janvier 1833, seulement imprimée à 750 exemplaires dont une grande partie, aux dires de Balzac dans la préface à l'édition collective du Livre mystique, sera détruite, déplorant encore en 1835 le mauvais travail réalisé pour cette « défectueuse édition qui, pour mon malheur, court le monde dans un état désolant d'imperfection » (Corr., II, 932). « Le résultat final témoigne de l'activité de penseur de Louis, génie foudroyé, mais garde un caractère un peu composite du fait même de cette élaboration par paliers. Balzac resta pourtant très attaché à cette oeuvre ‘chérie, tant caressée' (LHB I, 573), longuement pensée et portée, prédilection dont témoigne le luxe exceptionnel des reliures qui conservent les documents de sa genèse » (Isabelle Tournier, Louis Lambert, Maison de Balzac, notice en ligne) : en témoigne l'exemplaire conservé à la Maison de Balzac, établi par Balzac lui-même pour Madame de Berny, relié en « maroquin rouge à grain long, dos et plats ornés de compartiments dorés et à froid, mosaïque de maroquin bleu et vert, [portant] au centre du plat supérieur : ‘Et nunc et semper' avec d'abondantes corrections et 25 feuillets intercalés d'additions, notamment sur Vendôme et sur le Traité de la Volonté ». En témoigne également un tirage tout particulier que Balzac fit réaliser sur ses fonds propres : douze exemplaires sur papier fort, de couleur saumon, que le romancier confie à l'atelier de reliure Wagner & Spachmann. La facture originale, conservée dans le fonds Lovenjoul de l'Institut de France, nous renseigne : établie à son nom en date du 20 février 1833, ils sont tous identiques, « payés 1 franc pièce ; des cartonnages modestes [qui] sont cependant en parfaite harmonie avec l'ouvrage. Sobres, recouverts de papier rouge brique, ils présentent au dos le seul titre L. LAMBERT en lettres dorées, entre deux filets dorés. Les gardes sont de papier blanc ; le volume est non rogné. Balzac destinait manifestement ces exemplaires à des amis proches » (Balzac imprimeur et défenseur du livre, 1995, p. 136). De ces douze exemplaires, trois autres seulement sont localisés : - exemplaire de Victor Ratier, ancien directeur de La Silhouette, avec envoi autographe signé (Exposition Balzac, Pierre Berès, nº 255, collection particulière) ; - exemplaire d'Eugène Sue avec envoi autographe signé « au cher capitaine de la Salamandre » (Bibliothèque Jacques Guérin, 20 mars 1985, nº 4, coll. particulière) ; - exemplaire sans envoi (peut-être celui cité par Vicaire, en provenance d'une vente Rouquette ; Librairie Métamorphoses, 2016, n° 26, coll. particulière, avec un dos refait). Cet exemplaire de George Sand (Catalogue de la bibliothèque de Mme George Sand et de M. Maurice Sand, Paris, 1890, nº 47 ; Exposition Balzac, Pierre Berès, nº 254 ; collection Pierre Bergé puis vente, V, 2020, n° 965) est sans conteste le plus précieux pour l'heure. Il a également été tiré deux exemplaires sur papier de Chine, l'un offert à Mme Hanska, l'autre à Zulma Carraud, mais ils sont tous deux dépourvus d'envoi ou d'ex-dono. Il en fait part à Zulma Carraud le 25 janvier 1833 : « vous allez recevoir bientôt, chez M. Sazerac, un petit paquet qui contiendra mon offrande. Pour vous, il existe un exemplaire sur papier de Chine et qu'en ce moment les plus grands artistes en reliure, s'occupent de rendre digne de vous. Je vous en prie, ne le prêtez jamais. Vous savez quand vous faites de la tapisserie, chaque point est une pensée. Eh bien chaque ligne du nouvel ouvrage a été pour moi un abîme. Il y aura là des secrets entre nous deux. Gardez le bien ; je vous en mettrai un exemplaire vulgaire que vous prêterez, si tant est que vous puissiez le prêter à beaucoup de monde. Maintenant l'oeuvre est bien plus complète, plus étoffée, mieux écrite ; puissé-je en faire un jour un monument de gloire ! ». Un délice, contenu dans un écrin en palissandre marqueté à son chiffre, passé en vente en 2010 (Pierre Bergé et associés, Laucournet exp., 29 juin, n° 150). Provenance : George Sand ; Pierre Bérès ; Pierre Bergé. Carteret, I, 62 ; Clouzot, 20 ; Louvenjoul, 190 ; exemp. cité par Vicaire (I, 194).
[Eugène Devéria] - La Fontaine, Jean de - Balzac, Honoré de (préf., éditeur)
Reference : 4087
(1826)
Paris A. Sautelet 1826 grand in-8 demi-reliure à coins Paris, A. Sautelet, 1826. 23 x 15 cm (R), grand in-8, (8) - VIII - 493 - (2) pp., texte sur deux colonnes, 1 vignette sur le titre et 30 gravures en bandeaux dans le texte, reliure de l'époque de demi-veau cerise à petits coins, dos à 4 nerfs richement orné à chaud et à froid, toutes tranches jaunes.
Edition originale de la préface de Balzac. Sur le faux-titre : "H. Balzac, éditeur-propriétaire, rue des Marais-S.-Germain, n° 17". En 1825, Balzac s'associe avec le libraire Urbain Canel, le médecin Charles Carron et un officier en réforme, Benet de Montcarville, afin de publier, en édition compacte en un seul volume in-8 les oeuvres complètes de Molière, La Fontaine, Corneille et Racine. Seuls les deux premiers projets aboutirent et causèrent la première faillite de Balzac, précédée par celle de son principal associé Urbain Canel. La soeur du romancier et homme d'affaires malheureux, Laure Surville, raconte que "Balzac, transformé en spéculateur, devait commencer par éditer des livres ; ce fut effectivement ce qu'il tenta. Le premier, il eut l'idée des éditions compactes, qui enrichirent depuis la librairie, et publia en volume les oeuvres complètes de Molière et de la Fontaine. Il mena de front ces deux publications, tant il craignait qu'on ne lui enlevât l'une pendant qu'il ferait l'autre. Si ces éditions ne réussirent, pas, c'est parce que l'éditeur, inconnu en librairie, ne fut pas soutenu par ses confrères patentés, qui se refusèrent à vendre et à recevoir ces livres ; la somme prêtée ne put suffire pour les nombreuses annonces qui auraient peut-être attiré les acheteurs ; ces éditions restèrent donc parfaitement inconnues : à une année de leur publication, mon frère n'en avait pas vendu vingt exemplaires, et pour ne plus payer le loyer du magasin où elles étaient entassées et se perdaient, il s'en défit, au prix du poids brut de ce beau papier qui avait coûté si cher à noircir." ("Balzac, sa vie, ses oeuvres", Paris, Librairie nouvelle, 1858, pp.77-78) Cet échec, qui explique la rareté du titre, donna néanmoins au romancier le goût de l'imprimerie, puisqu'il devint aussitôt après imprimeur, avant de faire à nouveau faillite. Quant à l'illustration, que certains considèrent à tort comme mauvaise, il semble qu'elle ait été en fait gravée - sur bois - non par Thompson mais par Pierre-François Godard d'Alençon, lié par un contrat pour la gravure de Devéria avec Balzac et Canel (cf. Vicaire, Hanoteaux, "La Jeunesse de Balzac", p. 306 sq.) Il existe des exemplaires portant "Baudouin frères" comme nom d'éditeur au lieu de celui de Sautelet. Des rousseurs éparses mais un bon exemplaire. (VICAIRE, IV, 931 ; CARTERET, III, 354) Bon
P., Ferroud, 1921, un volume in 8 relié en DEMI-MAROQUIN MARRON, TETE DOREE, COUVERTURES CONSERVEES (reliure de l'époque), 3 feuillets non chiffrés, 468pp., 2 feuillets non chiffrés, 2 PORTRAITS et 2 FACSIMILES D'ECRITURE
---- TRES BEL EXEMPLAIRE RELIE EN DEMI-MAROQUIN MARRON, COUVERTURES CONSERVEES ---- Nouvelle édition AUGMENTEE DE LA CORRESPONDANCE DE BALZAC ET DE MADAME DE BERNY ---- La jeunesse de BALZAC : premières armes, BALZAC imprimeur, Rue des Marais, Dilecta, les affaires, la catastrophe - Correspondance d'Honoré de BALZAC et de Laure de BERNY (1822-1832) - Les BALZAC - Les DE BERNY - Les HINNER - REINIER DE JARJAYES - La librairie - l'imprimerie - La fonderie BALZAC et Cie - La faillite et les dettes - Les impressions faites par BALZAC - La maison de la rue des Marais**88130/8813/Q2
Hippolyte Souverain | Paris 1842 | 13.50 x 22 cm | relié
Édition originale rare. Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs. Important envoi autographe signé dHonoré de Balzac sur la page de faux-titre à son meilleur ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine. Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son «?dilectus?». * Mise en scène dun naufrage «?... Le singulier fait de linventeur qui fit manuvrer à Barcelone, au XVIe siècle un vaisseau par la vapeur, et qui le coula devant trois cent mille spectateurs sans quon sache ce quil est devenu, ni le pourquoi de cette rage. Mais jai deviné le pourquoi et cest ma comédie.?» (lettre à Mme Hanska) Les Ressources de Quinola, cest tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. Lambition de Balzac à partir des années 1840 et jusquà sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de limminence de son succès. Peut-être lauteur de La Comédie humaine pensait-il que le ressort comique tient au personnage principal et à ses réparties cinglantes. Or justement, ce personnage, cet arlequin féroce et éloquent, Balzac le connaissait bien, il se nommait Laurent-Jan et ce fut le plus proche et le plus fidèle ami des dernières années de sa vie. Là tout nest que luxure, came et volupté Bien que la majeure partie de leur correspondance semble avoir disparu, on estime que leur rencontre est antérieure à 1835. Albéric Second fait mention dun dîner rue Cassini où Balzac demeura de 1829 à 1835. Personnage excentrique et provocateur, Laurent-Jan occupe une place de choix dans la vie de bohème que Balzac mène durant ces années avec notamment Léon Gozlan, Charles Lassailly, Paul Gavarni et Albéric Second, auprès desquels lécrivain «?sencanaille avec plaisir et profit?» (Maurice Regard, Balzac et Laurent-Jan). Tous sont restés discrets sur les «?excès?» de ces années tumultueuses dont on conserve pourtant déloquentes traces dans leurs correspondances, comme cette missive dans laquelle Balzac invite Gavarni à une soirée chez Laurent-Jan pour «?[s]élonger un brin une chotepis très bien habillée?» signée «?TicTac dit vit dours?». Laurent-Jan fut le principal organisateur de ces orgies balzaciennes, dans sa demeure du 23 rue des Martyrs, qui ont inspirées quelques scènes de la Comédie humaine?: «?Le sérail offrait comme le salon dun bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices. Il y avait une danseuse nue sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme?: La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues?!?» (Hervé Manéglier, Les Artistes au bordel, 1997) Séraphitus Ces années folles coïncident dans luvre de Balzac avec la création de personnages sexuellement ambivalents ou clairement homosexuels comme Zambinella et Séraphita, les androgynes, Raphaël de Valentin qui a «?une sorte de grâce efféminée?», Louis Lambert, «?toujours gracieux comme une femme qui aime?», Lucien de Rubempré, et surtout celui que lon considère aujourdhui comme le premier homosexuel de la littérature française?: Vautrin. Au regard de cet intérêt particulier pour les différentes formes de sexualité dont témoigne la Comédie humaine durant les années 1830 à 1836 (ni avant, ni après si lon en croit Maurice Regard), de nombreux critiques se sont intéressés à la sexualité de Balzac durant cette période où lécrivain fréquenta la presque totalité de ses jeunes collaborateurs. Ainsi S.
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Paris, Augustin Courbé, Paris, Augustin Courbé1650 ; in-4, vélin de l’époque. Titre-frontispice gravé, titre imprimé, 6 ff. n. ch., 475 pp., 5 ff. n. ch.ÉDITION ORIGINALE. Superbe frontispice de F. Chauveau gravé par N. Regnesson. Sur le titre, vignette à l’emblème de A. Courbé signé Ioan.. Picart, bandeau, lettre ornée et cul-de-lampe par F. Chauveau.Ce volume, publié par Gilles Ménage, vaut à Guez de Balzac une place méritée au Parnasse des poètes latins. Ce sont des vers épiques et élégiaques. Parmi les pièces les plus remarquables de ces deux genres, il faut citer son Christus victor et son Amyntas. Borrichius estimait infiniment les poèmes latins de Balzac, il leur trouvait “une hardiesse heureuse dans le tour des vers, dans lesquels il n’y a rien de trop sec ni d’inutile.” Costar a envoyé une lettre de 26 pages à Balzac au sujet de ses poèmes. On y lit : “qu’il n’y a point d’esprit poétique, ni de poète qui ait eu la bouche plus grande et plus forte... qu’en un mot notre poète a fait fondre dans ses vers Apollon tout entier, toutes les neuf Muses, Vénus avec toute sa suite, les trois Grâces... et qu’il aurait eu le plaisir de le voir mourir par compliment.”Né à Angoulême en 1595 (mort dans la même ville en 1649), Balzac avait fait ses études au collège de sa ville, puis à Poitiers où il eut le P. Garasse pour maître, ensuite à Paris et à Leyde où il fut le compagnon de Théophile de Viau sous Heinsius et Baudius. Après 1622 il se retira dans son château de Balzac et, en véritable “ermite des Charentes”, il y polit et repolit les fameuses lettres auxquelles il doit sa célébrité. Tout le monde connaît sa terrible querelle avec les pédants et les moines (qu’il avait comparé aux rats de l’arche de Noé) ; après des années d’insultes et de calomnies, Balzac l’emporta sur ses adversaires, ayant pour lui Malherbe et Descartes. Balzac fut un des premiers académiciens. Ce volume, publié par Ménage peu après sa mort, est le seul recueil de vers latins qu’on ait de lui. Il est dédié à la reine Christine de Suède. Dans la longue épître dédicatoire, Ménage explique qu’il avait souvent été sollicité par Balzac pour constituer un recueil de ses poèmes latins jusque là épars. Avant sa mort, celui-ci les avait rassemblés et les lui avait fait parvenir. En deuxième partie, le recueil offre un choix de lettres de Balzac en latin, adressées à diverses personnalités (Ménage, Costard, chancelier Séguier, Jean de Lachapelle, F. Mainard, duc d’Epernon, Richelieu et autres).Tchemerzine p. 367 - Cioranesco 9677 - Niceron 23 p. 326 : “le latin de Balzac est assez pur ; mais il y a bien des gallicismes” - Oberlé. Néo-latins 297.Bel exemplaire à grandes marges, dans sa première reliure. Il provient de la bibliothèque de Barante (ex-libris de Prosper de Barante). Dans la marge de la page 1, signature autographe de Claude-Ignace Brugière [sieur de Barante] (1670 - 1745). On doit à ce jurisconsulte plusieurs pièces de théâtre ainsi qu’une anthologie des poètes français (1698). Accident à la peau du 2e plat.
"In Russian. Short description: Honor? de Balzac, Selected Works. Gift edition in a case, Moscow, 1949. In this single-volume ""Selected Works"" of Balzac, the most significant novels and stories that make up ""La Com?die Humaine"" are presented. The compilers aimed to achieve internal unity among the works included in the single volume. The first two sections of the single volume correspond to ""Studies of Manners."" The first section provides an insight into ""Scenes of Private Life"" and ""Scenes of Parisian Life."" It opens with the novel ""Father Goriot,"" which introduces the reader to the world of Balzac's characters and events most effectively. Following this novel, the stories and tales are arranged chronologically, all of them in some way connected to ""Father Goriot."" Balzac's stories are presented in chronological order, and the chronology of writing coincides with the chronology of events, giving the entire section a narrative completeness. The second section, dedicated to life in the French provinces and villages, features two of Balzac's finest works on this theme: ""Eug?nie Grandet"" and ""The Peasants."" It also includes the tale ""The Illustrious Gaudissart."" The third section, based on the chronological principle of compilation, could have been the first, as ""The Wild Ass's Skin"" and ""The Unknown Masterpiece"" are early works by Balzac. However, Balzac himself assigned these works to the final cycle of ""La Com?die Humaine,"" the ""Philosophical Studies."" Arranging Balzac's novels and stories in this way allows the reader to form an understanding of ""La Com?die Humaine"" as a unified work in which the great French writer ""provides us with the most remarkable realistic history of French society, chronicling manners from 1816 to 1848."" Due to the volume limitations of this edition, it was not possible to include the novel ""Lost Illusions,"" the central work of ""La Com?die Humaine,"" which, in terms of its size, could have constituted a separate volume. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUMS001822"
BALZAC (Honoré de) - ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR - Soulié F.- Ponsard - Bayard et Jaime- Delphine de Girardin,Emile de Girardin, Mme - Dumanoir et Mazilier.
Reference : 26345
(1847)
1847 édition du Constitutionnel Imprimerie Boniface, 1847-1848 Paris,reliure in4 demi basane noire,dos lisse à filets dorés, pagination continue 172+ 240p.,texte encadré à 2 colonnes,timbre royal à quelques pages - rare reunion Le Colonel Chabert (version 3e originale),EL VERDUGO,La Grenadiere,Le Réquisitionnaire,La Femme de trente ans ,La Recherche de l’absolu, suivi du Magasin dramatique du Constitutionne comprennant les pieces :ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR. Le docteur noir, drame en sept actes.edition originale; Soulié F, la cloiserie des Genets- edition originale;Ponsard Agnes de Merane tragedie,Ernest Jaime; Jean-François-Alfred Bayard :Le Réveil du lion, comédie-vaudeville en 2 actes, par MM. Bayard et Jaime ... [Paris, Gymnase dramatique, 2 octobre 1847.].edition originale;Emile de Girardin, Mme Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.:edition originale- Le chevalier d'Essonne : comédie-vaudeville en trois actes -Auteur : Charles Dupeuty; Anicet-Bourgeois, M.; A Doche; Théâtre du vaudeville (Paris, France) 1847- edition originale;- Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.[Paris, Théâtre-français, 13 novembre 1847.].- edition originale;Les cinq sens, ballet-pantomime en trois actes et cinq tableaux de MM. Dumanoir et Mazilier. Musique d'Adolphe Adam. Décorations de MM. Cambon et Thierry.- edition originale; bon état,trés rare
Textes parus dans le Constitutionnel et reliés ensemble supplément littéraire du Constitutionnel theatre magasin dramatique 1846/1847Le Colonel Chabert sera publié en feuilleton une nouvelle fois dans le supplément littéraire du Constitutionnel en 1847.BALZAC (Honoré de) supplément littéraire du Constitutionnel Eugenie Grandet -En avril 1847, Le Constitutionnel réimprime le roman en cahiers détachables. Le texte compte plusieurs moments de correction, depuis celles du manuscrit et des premières épreuves en placards pour L'Europe littéraire jusqu'à celles faites par Balzac sur le texte publié par Furne, puis le Furne corrigé. Ces modifications successives n'ont pas été sans compliquer quelques données du roman.edition en partie originale;EL VERDUGO (1829)- Œuvre dédiée par Honoré de Balzac A MARTINEZ DE LA ROSALa Grenadiere est une nouvelle d'Honoré de Balzac parue en 1832 dans la Revue de Paris.Le Réquisitionnaire est une nouvelle d’Honoré de Balzac, parue en 1831dans La Revue de Paris et reprise la même année en volume chez Gosselin, puis en 1832 dans les Contes philosophiques chez le même éditeur. Rééditée chez Werdet en 1835 dans la série des Études philosophiques, puis dans l’édition Furne de La Comédie humaine en 1846, elle paraît de nouveau dans Le Constitutionnel en 1847.La Femme de trente ans est un roman d’Honoré de Balzac écrit entre 1829 et 1842. L’ouvrage est classé dans les Scènes de la vie privée de La Comédie humaine et est dédié au peintre Louis Boulanger.La Recherche de l’absolu est un roman d’Honoré de Balzac, paru d’abord en 1834 dans le tome 3 des Études de mœurs, Scènes de la vie privée, puis, fréquemment remanié par l’auteur, il est publié dans une version raccourcie de 40 pages, en 1839, avec une dédicace à Joséphine Delannoy, bienfaitrice du romancier. Enfin, dans sa troisième version (1845), il est classé dans les Études philosophiques de La Comédie humaine.theatre magasin dramatique du Constitutionnel 1847 :ESCLAVAGE). ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR ; . ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR. Le docteur noir, drame en sept actes.edition originale;Dès sa création, ce drame fit courir tout Paris. Le célèbre Frédérick Lemaître y jouait le personnage dun esclave affranchi de lîle Bourbon, Fabien le mulâtre, connu dans lîle sous le nom de docteur noir, victime humiliée par amour pour une jeune héritière. « Le premier des blancs qui donnerait sa fille à un homme de couleur, celui-là aurait posé les fondements d'une alliance entre les deux races, celui-là aurait bien mérité de la patrie, celui-là serait un grand citoyen ! » (Acte III, scène 7).Soulié F, la cloiserie des genets- edition originale;Ponsard Agnes de Merane tragedie En 1846, son second ouvrage Agnès de Méranie, que l'on prétendit supérieur à Lucrèce, n'obtint pourtant pas le même succès- edition originale;Le Réveil du lion, comédie-vaudeville en 2 actes, par MM. Bayard et Jaime ... [Paris, Gymnase dramatique, 2 octobre 1847.].edition originale;Auteur : Ernest Jaime; Jean-François-Alfred BayardÉditeur: (Paris) : Impr. de Dondey-Dupré, (date de publication non identifiée)Le chevalier d'Essonne : comédie-vaudeville en trois actesAuteur : Charles Dupeuty; Anicet-Bourgeois, M.; A Doche; Théâtre du vaudeville (Paris, France) 1847- edition originale;Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.[Paris, Théâtre-français, 13 novembre 1847.].- edition originale;Auteur : Delphine de GirardinAuteur : Emile de Girardin, Mme Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.Les cinq sens, ballet-pantomime en trois actes et cinq tableaux de MM. Dumanoir et Mazilier. Musique d'Adolphe Adam. Décorations de MM. Cambon et Thierry.- edition originale;Auteur : Dumanoir, M.; N Mazillier; Adolphe Adam Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de l'Académie royale de Musique, le 14 février 1848.Auteur : Dumanoir; N Mazillier; Adolphe Adam; Académie nationale de musique et de danse (France).Éditeur: [S.l.] : [s.n.], [s.d.] Extrait du Magasin dramatique du constitutionnel.Paginé 233-240.Description: [8] p. ; 4°Éditeur: [Paris?] [1848?]Auteur : Emile de Girardin, Mme Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Paris, Augustin Courbé, 1658 Petit in-4 de (3) ff., 244 pp., (10) de tables et privilège, vélin ivoire, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale du ""Grand Œuvre"" de Balzac. Frontispice gravé par Grégoire Huret (1606-1670) : Minerve dans un habit fleurdelysé, tenant d'une main une lance et un rameau d'olivier, appuyée sur un écu aux armes de Suède, le pied sur la tête de la Gorgone. Vignette de titre gravée. Paru quatre ans après la mort de Balzac, Aristippe représente le travail de toute une vie, tant sur le plan formel, dans la maîtrise de la langue, que du fond, avec les idées politiques et la philosophie du pouvoir développée. Le succès de cet ouvrage contribua à la gloire posthume de l'auteur. ""Son Aristippe est sans doute ce qu'il a fait de plus beau"" (Chapelain à N. Heinsius, 1657). En 1631, la publication du Prince, bien peu conforme aux attentes de son puissant commanditaire, Richelieu, avait entraîné avec le cardinal ministre, une rupture que la réédition, fort peu corrigée, de 1634 ne chercha pas véritablement à réparer. C'est donc avec tout son esprit d'indépendance que Balzac entreprend cette réflexion - sur un mode augustinien - sur les mœurs de la Cour, cherchant le moyen de concilier devoir et politique, et n'hésitant pas à dénoncer les vices des Grands avec la plus grande liberté. Devant l'opposition du ""tyran"" Richelieu, Balzac conserve ce projet dans ses portefeuilles jusqu'en 1644. Prétendant à nouveau jouer un rôle politique après la mort de ""l'homme rouge"", Balzac envisage de dédier son ouvrage, sous le titre de Cleophon sive de la Cour, à Mazarin. Las, il est également tenu à l'écart par le nouveau pouvoir, suspect entre autres de trop de sympathie à l'égard des princes ; Balzac se propose alors d'adresser sa dédicace à Auguste. En 1651, il remet son ouvrage en chantier, et dans une lettre semble songer à une dédicace à la Reine Christine de Suède, ce que retiendront ses exécuteurs testamentaires. ""Je le dis sans exagérer la chose, et il est très vrai néanmoins, que mon Aristippe est mon bien-aimé, qu'il est les délices de mes yeux et la consolation de ma vieillesse. Je l'ai fait et refait une douzaine de fois ; j'ai employé à le faire toute ma science, toute mon expérience, tout mon esprit, tout celui des autres. Voilà de grandes paroles ; mais après de si grandes paroles, après tant de veilles et tant de travail, je serais bien attrapé si le monde faisait peu de cas de ces veilles et de ce travail."" (Balzac à Valentin Conrart, 11 déc. 1652). Bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Petite galerie de vers au coin supérieur extérieur très éloignée du texte. Tchemerzine, I, p. 374. - Beugnot, n° 126. - Jean Jehasse, Guez de Balzac et le Génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977. - IFF Graveurs du XVIIe siècle, t. V, p. 383, n° 406."
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s. l. [Neuchâtel] [29 septembre 1833] | 13.40 x 21.10 cm | une page sur un double feuillet
Lettre autographe signée dHonoré de Balzac adressée à son ami lécrivain Charles de Bernard. Une page rédigée à lencre noire sur un bifeuillet. Au verso du dernier feuillet, figure ladresse du destinataire [Charles de Bernard du Grail] rédigée de la main de Balzac, ainsi que des tampons postaux et le cachet portant les armes des Balzac dEntraigues, que lécrivain sétait appropriées. Quelques infimes trous sans atteinte au texte, traces de plis inhérentes à lenvoi. Publiée dans sa correspondance (Paris, Calmann Lévy, 1876, CXIV, p. 252-253). Balzac écrit cette missive quatre jours après sa toute première rencontre et son premier baiser avec Madame Hanska à Neuchâtel, à la suite de longs mois déchanges épistolaires. «?Jai été très heureux ici. Je suis très content de ce que jai vu, le pays est délicieux?; mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux nont point de faveurs qui soient pures.?» * Deux ans après la première lettre de «?lÉtrangère?» Éveline Rzewuska, un Balzac enamouré quitte Paris pour la retrouver en Suisse. Lécrivain faisant une «?escale?» à Besançon, servant de prétexte à son départ de la capitale, y avait brièvement vu son correspondant Charles de Bernard?: «?Il me semble que je vous ai bien peu remercié de la bonne journée que vous mavez donnée?; mais jespère vous prouver que je ne suis point un ingrat. À mercredi donc?; vous devez penser que jaurai bien du plaisir à vous revoir, vous qui avez fait que mon voyage à Besançon na pas été inutile et que jy ai trouvé du plaisir?». Après cette journée à Besançon et un voyage en malle-poste chaotique, Balzac rencontra enfin sa belle, quil dut malheureusement partager avec son mari le comte Hanski. Profitant dune absence de ce dernier, lécrivain échangea, sur un antique banc de pierre de la colline du Crêt, un baiser tant attendu avec Madame Hanska. Tout au bonheur de cette première rencontre, il ne peut sempêcher cependant de citer lomineuse fable de la Fontaine dans cette lettre?: «?mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux nont point de faveurs qui soient pures?». Ses amours avec Madame Hanska ne seront pas, en effet, dun calme olympien, comme le résumera Gonzague Saint Bris?: «?dix-huit ans damour, seize ans dattente, deux ans de bonheur et six mois de mariage?». De Neuchâtel, ils garderont limage dun lieu symbolisant leur union. La ville figurera dans une soixantaine de leurs lettres?: «?Neuchâtel, cest comme le lys blanc, pur, plein dodeurs pénétrantes, la jeunesse, la fraîcheur, léclat, lespoir, le bonheur entrevu?», lui écrira-t-il. De Bernard, qui avait arrangé son transport vers la Suisse, est de nouveau missionné pour le retour de Balzac?: «?Jaurai le plaisir de vous revoir mercredi, 2 octobre. Voulez-vous avoir lobligeance de me retenir une place à la malle pour Paris???». Le voyage le séparant de nouveau de sa bien-aimée sera particulièrement misérable?: «?La Malle-poste était retenue pour 6 jours, en sorte que mon ami de Besançon [Charles de Bernard] na pu my avoir une place?; jai donc fait la route sur limpériale dune diligence en compagnie de 5 Suisses du canton de Vaud qui mont traité corporellement comme un animal quon mène au marché et qui ont singulièrement aidé les paquets à me contusionner?» (lettre à Madame Hanska, 6 octobre 1833). Balzac livre dans ces lignes sa toute première impression de ses premiers moments passés avec lobjet de sa plus vive passion, à qui il devait plus tard donner son nom. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Lapina, 1923 - 1928, 12x21. Broché, sous deux coffrets cartonnés. 1. Correspondance inédite de Honoré de Balzac avec le Lieutenant-Colonel L.-N. Périolas (1832-1845). Ornée de deux portraits et de deux fac-similés; 2. Les fantaisies de la Gina par Honoré de Balzac. Nouvelle inédite. Ornee de deux portraits et de sept fac-similés; 3. Lettres de femmes adressées a Honoré de Balzac. Premiere serie (1832-1836). Ornée d'un portrait et de trois fac-similés; 4. Les cent contes drolatiques. Mis en lumière par le sieur de Balzac. Quatriesme dixain. Fragments inédits. Ornés de quatre fac-similés; 5. Lettres de femmes adressées a Honoré de Balzac. Deuxième série (1837-1840). Ornée d'un portrait et de six fac-similés; 6. Correspondance inédite de Honoré de Balzac avec la Duchesse de Castries (1831-1848). Ornée d'un portrait et de cinq illustrations; 7. Lettre sur Kiew par Honoré de Balzac. Fragment inédit. Ornée de quatre illustrations et de trois fac-similés; 8. Correspondance inédite de Honoré de Balzac avec le docteur Nacquart. Quelques légers défauts (envoi de photos suur demande) décoloration uniforme des dos, sinon intérieurs très propre. ENVOI à la plume de Marcel Bouteron, sur une carte de visite collée sur la page de garde du premier volume.
Se trouve à Paris Ez bureaux de la Société générale de la librairie, MDCCCLV 1855
Petit in-8 généreusement illustré, xxxii p. (la dernière non chiffrée, pour le fx-titre, le frontispice, le titre orné d'une vignette, la table des dessins avec vignettes, la table des matières avec une vignette de tête, l'avertissement du libraire et une notice des éditions des Contes drolatiques) ; 614 p.; et 1 f.n.c. au recto duquel se trouve un dessin portant dans le bas à gauche : Fin. :: Au verso du fx-titre, on lit : "A. Dutacq, éditeur; Gustave Doré, peintre; Gasnier, fabricant de papiers; Bénard et Cie (ancienne maison Lacrampe), imprimeurs-typographes. " :: Premier tirage des illustrations de Gustave Doré. Tiré à 10,000 exemplaires !! :: Cette édition a été revue sur le manuscrit de l'auteur et contient les corrections qu'il y avait notées. " Cette édition, publiée chez Dutacq, après la mort de Balzac, a été revue par Paul Lacroix. Le Bibliophile Jacob avait offert à Balzac de réviser également les premières éditions de cet ouvrage, au point de vue orthographique, mais Balzac s'étant trouvé offensé de quelques critiques, ses rapports avec M. Lacroix en furent très tendus. M. Lacroix n'en tint pourtant pas rancune à son célèbre ami et lorsque Mme de Balzac vint le prier de s'occuper de l'impression de la cinquième édition des Contes, M. Lacroix, avec sa parfaite obligeance, si connue de ceux qui l'ont approché, se mit immédiatement à l'oeuvre et révisa très utilement le texte de Balzac. " (Bulletin Morgand, no 10106, reproduit par Vicaire). :: Cette 5e éd. est en fait une 4e, rapporte Spoelberch de Lovenjoul (Hist. des Oeuvres de Balzac), la première est celle de Gosselin et Werdet (1832-37), la seconde celle de Giraud (1853), la 3e se trouve dans le tome XX de l'éd. Houssiaux (1855) et enfin la 4e est celle de Dutacq. VICAIRE, 19e, 1, 190. :: Des exemplaires avec des feuillets de tout premier tirage comportent de lacunes dont la page XXI paginée XX, comme dans notre exemplaire. Les autres lacunes ont été corrigées : page 326, la légende du hors-texte est Curé de Meudon; page 425, la légende de la gravure sans le nom et l'adresse de Fain et sans la signature 36; page 426, à la Table il n'y a pas le titre du Conte " Naifveté ". :: Reliure postérieure, demi-chagrin brun, dos orné à froid, 4 faux-nefs. Coins frottés. Rousseurs assez importantes par endroits. Exemplaire déboité.
Phone number : 1 514 820 2324
Paris, Garnier frères, 1840 3 livraisons en un volume in-12 à pagination continue de 396pp., broché, entièrement non rogné.
"Éditions originales des trois seules livraisons de cette revue dirigée et rédigée par Balzac, remises en vente par Garnier sous de nouvelles couvertures. La Revue Parisienne était une publication mensuelle fondée par Balzac et Armand Dutacq, du Siècle, qui parut entre juillet et septembre 1840 (les 25 du mois) et s'acheva par un nouvel échec pour l'écrivain si désireux de réussir dans la presse et les affaires. Les récits Z. Marcas et Les Fantaisies de Claudine comme le fameux éloge par Balzac de la Chartreuse de Parme paraissent ici pour la première fois. Balzac avait compté sur la Revue Parisienne pour établir sa réputation de feuilletoniste et concurrencer ainsi Dumas comme Eugène Sue, sur lequel il ne se prive d'ailleurs pas de tomber à bras raccourcis lorsqu'il troque sa casquette d'auteur contre celle de critique. Le bref feuilleton Z. Marcas intègrera ensuite la Comédie humaine dans le cadre des Scènes de la vie politique, tandis que Les Fantaisies de Claudine deviendront Un prince de Bohême dans la réédition remaniée de 1844. C'est pourtant le Balzac critique qui se montre finalement le plus inspiré, se faisant l'un des seuls défenseurs de l'alors mal aimé Stendhal: ""Monsieur Stendhal a écrit un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l’âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses, et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et les gens supérieurs…"" M. de Balzac, se dit-on avec le recul, ne pouvait pas ne pas faire partie des Happy few capables de reconnaître le génie de Henri Beyle. Clouzot, Guide du bibliophile, p. 23. - Talvart et Place, Bibliographie des auteurs modernes de langue française, I, 53. - Vicaire, Livres du XIXe siècle, I, 215."
s. l. [Passy] « mardi matin » [28 décembre 1841] | 13.50 x 21.60 cm | une page sur un double feuillet, enveloppe jointe
Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Est jointe et collée sur la seconde page l'enveloppe qui accompagnait cette lettre, rédigée de la main de Balzac. «Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle.» Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs Molière et Beaumarchais. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. « Le 15 juillet 1841 d'Épagny obtint le privilège de la direction de l'Odéon [...] ainsi que tout directeur de théâtre l'eut fait à sa place, [il] profita des vacances estivales pour organiser sa campagne d'hiver. Il demanda une pièce à Balzac et celui-ci se rendit à ses désirs en choisissant les Ressources de Quinola. [...] On sait quel tapage se fit autour de la pièce de Balzac, avec quelle enfantine naïveté l'auteur voulut organiser une salle composée de la plus haute société parisienne et de l'élite de la colonie étrangère afin de donner aux snobs l'envie de se joindre à une si brillante assemblée. [...] Madame Dorval, plus avisée que l'auteur, refusa, dès la lecture faite par Balzac [...] le rôle qui lui était destiné. Elle fit bien car jamais échec ne fut plus complet. » (L'Amateur d'autographes, mai 1911) Intéressante lettre révélant les dessous de la création des Ressources de Quinola et le système de lecture de l'uvre par l'auteur soumise à l'appréciation des comédiens qui à la suite d'un vote acceptaient ou refusaient la pièce. Provenance : collection Arthur Meyer, puis « AGR » (tampon sur la lettre et l'enveloppe). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Chez l’éditeur, 47 rue Cambon, Paris, Chez l’éditeur, 47 rue Cambon1926 ; in-8, broché. 70 pp., 1 f. - 8 planches hors-texte et vignettes dans le texte.ÉDITION ORIGINALE tirée à 460 exemplaires. Celui-ci est le n° 88 sur pur fil Lafuma.Eveline Hanska, la belle aristocrate polonaise que Balzac épousa en 1850, d’après des documents inédits. Après la mort de Balzac, elle vécut avec peintre Jean Gigoux jusqu’à sa mort en 1882 à son domicile au 22 de la rue Balzac à Paris.Joint, une LETTRE AUTOGRAPHE du 1 août 1862, signée Ève de Balzac 22 rue Balzac Fbg St. Honoré sur papier avec son chiffre E. B. gravé en tête ; adressée à un agent théâtral : Monsieur, Je vous ai toujours trouvé si aimable et si obligeant que ce souvenir m’encourage à m’adresser franchement à vous en vous priant de vouloir bien me dire le chiffre de ce qui m’est dû à votre agence en dehors de Mercadet pour lequel c’est 1113.33 qui me sont dus, d’après le compte que je viens de recevoir de ma partie adverse, car le procès qui a été cause des oppositions fatales à toutes mes affaires, est en voie d’arrangement ...1 page in-12.