1 vol. petit in-8 reliure demi-basane à coins verte, dos à 4 nerfs orné, Arthème Fayard et Cie, Paris, s.d., 315 pp.
Bon exemplaire bien relié (dos lég. passé). Dans ce "roman contemporain", Léon Daudet évoque les derniers jours de Léon Gambetta mais surtout y dénonce les accointances de la Troisième République avec l'Allemagne de Bismarck.
Un des 85 exemplaires sur vélin à la forme des Papeteries de Rives réservés pour la Société de Bibliophiles "Les Amis des Beaux Livres", à son filigrane et numérotés de A.B.L. 1 à A.B.L. 85 (n° A.B.L. 69), 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin maroquiné à coins noir, dos à 4 nerfs dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés, Editions Arthème Fayard, Paris, 1939, 303 pp.
Magnifique exemplaire en parfait état, parfaitement relié, du tirage en grand papier réservé à Société de Bibliophiles "Les Amis des Beaux Livres". La très belle reliure de qualité met magnifiquement en évidence les superbes marges conservées. "Dès ma prime enfance", écrit Léon Daudet en préface, "j'ai lu et beaucoup lu, ce qui m'était permis, comme ce qui m'était défendu. Car j'étais à la fois curieux et anti-conformiste" [ ...] "Ma conclusion, c'est qu'en littérature et en art, il n'y a pas de règle. Il n'y a que des tempéraments. L'esprit souffle où il veut. L'enchanteur, le magicien, est celui qui approfondit"
Un des 75 exemplaires sur vélin à la forme des Papeteries de Rives réservés pour la Société de Bibliophiles "Les Amis des Beaux Livres", à son filigrane et numérotés de A.B.L. 1 à A.B.L. 75 (n° A.B.L. 18), 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin maroquiné à coins noir, dos à 4 nerfs dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés, Editions Albin Michel, Paris, 1940, 250 pp.
Magnifique exemplaire en parfait état, parfaitement relié, du tirage en grand papier réservé à Société de Bibliophiles "Les Amis des Beaux Livres". La très belle reliure de qualité met magnifiquement en évidence les superbes marges conservées. "Mon nouveau livre, entièrement inédit, est consacré aux trois phases du drame franco-allemand (1870-1914-1939). Il montre ce drame aboutissant au conflit actuel, germano-russe, de la barbarie contre la civilisation". Imprimé en mars 1940, à la veille du désastre, cet ouvrage sera l'un des tous derniers de Léon Daudet,
Un des 60 exemplaires sur papier de Hollande numérotés (n°42), 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin maroquiné à coins noir, dos à 4 nerfs dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés, Ernest Flammarion, Paris, 1932, 282 pp.
Magnifique exemplaire en parfait état, parfaitement relié, du tirage en grand papier, sur hollande, de l'édition originale. La très belle reliure de qualité met magnifiquement en évidence les superbes marges conservées. Dans cet recueil éclectique, le brillant fils d'Alphonse Daudet évoque notamment son premier trouble, Baudelaire, Goya, Rusinol, Shakespeare, Henry Vivier, mais aussi la soeur visionnaire Catherine Emmerich, Magin, ou encore "Ronsard, ses maîtresses et son patelin".
Un des 65 exemplaires sur vélin à la forme des Papeteries de Rives réservés pour la Société de Bibliophiles "Les Amis des Beaux Livres", à son filigrane et numérotés de A.B.L. 1 à A.B.L. 65 (n° A.B.L. 63), 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin maroquiné à coins noir, dos à 4 nerfs dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés, Editions Albin Michel, Paris, 1937, 252 pp.
Magnifique exemplaire en parfait état, parfaitement relié, du tirage en grand papier réservé à Société de Bibliophiles "Les Amis des Beaux Livres". La très belle reliure de qualité met magnifiquement en évidence les superbes marges conservées. Portrait à charge de Victor Hugo, "Totor" que le truculent fils d'Alphonse Daudet avait côtoyé, en se mariant à sa fille Jeanne Hugo en 1891
Nouvelle Librairie Nationale, 1922, in-12, 292 pp, broché, pt mque au dos, état correct
"Ce sont encore des souvenirs qu'évoque aujourd'hui M. Léon Daudet, mais ils fourniront surtout une ample matière d'études et d'observations au critique qui fait revivre sous nos yeux avec une rare intensité les grandes figures de Hugo, de Mistral, de Zola, de Drumont, de Charcot, d'Edmond de Goncourt, et plus généralement toute la génération littéraire des vingt dernières années du dix-neuvième siècle. « La critique, écrit l'auteur, est un art qui tend à devenir une science et, sans doute la première des sciences. L'oeuvre est intimement liée à l'homme, à ses qualités, à ses vertus, à ses vices, à ses travers. Au cours de ces études, je compte examiner les oeuvres dans les hommes et il la lumière des hommes qui les ont créés. Je ne vous dirai pas : j'aime ou je n'aime pas. Je vous dirai : il me semble que c'est ainsi que les choses se sont passées ou se passent. » M. Léon Daudet, comme bien on pense, n'est pas homme cependant à dissimuler ses sympathies ou ses antipathies ou seulement à exprimer à demi une opinion et la franchise, la netteté des jugements qu'il porte pourra de nouveau susciter bien des controverses. Les hugolâtres, certes, vont frémir... Mistral en revanche apparaît à M. Léon Daudet comme le type du génie équilibré, comme l'auteur d'une œuvre « sans pareille et sans tache, mêlée à un enseignement impérissable. » Quant à Zola. on sait à quel point M..Léon Daudet n'est pas tendre quand il manque de tendresse : le père des Rougon-Macquart est pour lui le père du romantisme, de l'égout, et il estime que « l'orgueil dévorant de l'auteur de la Légende des siècles s'est transmis à l'auteur de l'Assommoir, telle une gargouille de style, reflétée tristement par un égout. » M. Léon Daudet nous parle encore d'Edouard Drumont, en qui s'incarne le sens de la race ; du professur Charcot, dont il admire « l'entêtement lucide », » la probité intellectuelle », la science de « clinicien étincelant » d'Edmond de Goncourt, « nationaliste avant la lettre ». Tous ces jugements s'inscrivent d'ailleurs sous une suite de véritables portraits à l'eau-forte, tracés avec cette sûreté et souvent avec cette cruauté de main dont on sait bien que M. Léon Daudet possède l'impitoyable secret." (Le Figaro, 1922)
Flammarion, 1922, in-12, 286 pp, broché, bon état
"... Comment cet homme qui joignait à d’écrasantes besognes de journaliste et de directeur l’effroyable surcroît des tournées de conférences en province, des réunions de faubourg, sans parler de son assiduité aux séances de la Chambre (quand il était député, il n’en manquait pas une), comment Léon Daudet trouvait-il encore le loisir de rêver, de composer et d'écrire des romans ? Ses journées avaient donc quarante heures ? Sachant ce qu'était alors sa vie quotidienne, quelle ne fut pas notre stupeur à Bainville et à moi lorsque Léon Daudet, en 1922, nous apporta Sylla et son destin ! Toute son hérédité latine, méditerranéenne, toute sa méditation de politique, toute sa volonté de grand réactionnaire qu’'alarmaient les périls de la cité, s'étaient concentrées autour du nom de Sylla. Ce nom avait agi sur lui comme une métaphore soudaine, comme une grande image de lutte qui avait tout fixé dans son orbe. C'étaient les vivantes similitudes qu’il avait découvertes entre la position politique de Rome en l’an 87 avant Jésus-Christ et celle de la France de 1922, qui avaient conduit Daudet à étudier le caractère du grand Romain, son génie d’action, et à montrer en lui un de ces hommes à qui incomba le génie de l'espèce. Et comment n’eût-on pas été frappé de ce qu'il y avait d’autobiographie dans ce récit de l’aventure syllanienne, de consanguinité entre son héros et lui ? Ce qui se dégageait du livre de Daudet, dans la lumière de l'évidence, c'était que ce tonique de l'autorité reste le même à toutes les époques et que, dans ce domaine, il ne peut pas plus y avoir de changement qu’il n’y en a dans la constitution anatomique et physiologique du cerveau humain ! De Sylla, Léon Daudet avait fait le poème de l’Ordre et de l'Autorité." (Henri Massis, Maurras et notre temps) — "Léon Daudet rêva la dictature. Cela donna un livre, Sylla et son destin, où Daudet se vit dictateur..." (Georges Valois, L’homme contre l’argent. Souvenirs de dix ans 1918-1928)
P., Bernard Grasset, 1940, in-8°, 297 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 7 exemplaires de tête numérotés sur Japon Impérial (Japon II), à grandes marges, avant 38 sur vélin pur fil. Bel exemplaire
"On connaît la manière haletante et discursive de M. Léon Daudet écrivant ses Souvenirs. On la retrouve dans le dernier volume sorti de l'abondant polémiste, “Quand Vivait mon père. Souvenirs inédits sur Alphonse Daudet”. La personnalité de l'auteur est tellement débordante qu'il a bien du mal à se maintenir dans la ligne stricte qui semble définir cet ouvrage, et, si forte que soit sa tendresse à l'égard d'un père à tant d'égards si aimable, M. Léon Daudet paraît bien souvent l'oublier pour ne se souvenir que de ses propres passions. Du moins nous offre-t-il ainsi sur bien des personnages ou des événements de la IIIe République des notations nerveuses, brutales, amusantes, – qui vaudront bien souvent d'être confrontées avec d'autres témoignages, plus mesurés et plus sûrs." (G. Bourgin, Revue Historique, 1943) — "On sort de ce livre étourdi, ému, ébloui et Iégèrement scandalisé. Si Alphonse Daudet a légué à son fils sa verve méridionale, il n'a point partagé avec lui son indulgence pour les humains. Mais quel incomparable spectacle que ce défilé des contemporains d'Alphonse Daudet ! Chacun est évoqué de quelques traits, pesé, étiqueté, condamné avec une violence qui va parfois jusqu'à l'obscenité, ou louangé avec une dévotion attendrie. Livre précieux par ses excès mêmes, et d'où s'élèvent, hors de la foule des ecrivains, journalistes, médecins, artistes et gens de théâtre qui évoluaient dans la sphère de la famille Daudet, les inoubliables silhouettes de Frédéric Mistral, Flaubert, Edmond de Goncourt, Zola, Maupassant, Lemaître, Sarcey, Becque, Claudel, Rollinat, Mounet, Carrière, Rodin, Barrès et tant d'autres. De son père, Léon Daudet évoque le beau visage, la courageuse gaité, I'inépuisable générosité et ce charme personnel qui venait de sa parole "étourdissante, rapide, elliptique, suggestive au-delà de ses paroles", et de la force émotive disciplinée dont il a marqué ses romans. « Il brisait la tendresse et la pitié à leur pointe. La volupté traversait soudain le paysage comme un cri d'oiseau. Le secret de son action était là dans un geste, un petit rire, une exclamation. C'était ce qu'on appelait sa magie. » Toutes les pages inspirées par « l'humain entre les humains », celui qui eût voulu s'établir « marchand de bonheur », sont belles et comme sanctifiées par un amour filial qui était aussi une amitié." (Sylvie Bostsarron-Brodin, The French Review, 1943)
S.l.n.d., , (1939). Manuscrit in-folio en feuilles à 35 lignes sur belle page d'1 feuillet de titre et 122 ff.
Manuscrit autographe en feuilles signé Léon Daudet.À mon tour je veux montrer que conformément au mot de Clemenceau, la Révolution est un bloc… un bloc de bêtise, de fumier et de sang. Sa forme virulente fut la Terreur. Sa forme atténuée est la démocratie actuelle avec le parlementarisme et le suffrage universel, et le choix, comme fête nationale, de l'immonde quatorze juillet, où commença avec le mensonge de la Bastille, la promenade des têtes au bout des piques. Le quatorze juillet, véritable début de la période terroriste et complété par la grande peur. Date fatale au pays. « Le vendredi 14 juillet 1939, la France célébrait le cent cinquantième anniversaire de la prise de la Bastille. À la tête du Comité national de la célébration du cent cinquantième anniversaire de la Révolution française, le «Président Herriot» maire de Lyon, président de la Chambre des députés et de surcroît, historien de métier, récusait ouvertement la présentation faite jadis par Clémenceau d’une Révolution qui aurait été «un bloc». Séparant le bon grain de la Terreur, il exaltait le courage des insurgés lyonnais de 1793 protestant contre la tyrannie de la Montagne. Au point que l’extrême-droite criait à l’escamotage. Pour Léon Daudet, pour les lecteurs de l’Action française,la Terreur avait pris son point de départ le 14 juillet 1789 ». [Jean-Pierre Azéma, 1940, l'année noire. De la débandade au trauma]. En 1939, quand Léon Daudet, soixante-douze ans, publia Deux idoles sanguinaires, il poursuivait sa collaboration à l’Action Française, où après avoir espéré la chute de la République lors de la manifestation du 6 février 1934, il dénonçait la corruption du régime, soutenait le fascisme de Mussolini et apportait son soutien à Franco. Manuscrit annoté, biffé et retouché par l'auteur, conforme à l’édition originale en neuf chapitres titrés et une conclusion publiée en 1939 dont on joint un exemplaire broché [Léon Daudet. Deux idoles sanguinaires. La Révolution et son fils Bonaparte. Paris, Albin Michel, 1939. In-12, 255 pp.] L’auteur a disposé dans son texte en guise de citations de nombreux extraits imprimés, joints ou contrecollés, empruntés entre autres aux publications de Léon Pingaud, Le comte d'Antraigues (1893) Edmond Soreau, Chute de l’Ancien Régime - la Révolution du 14 juillet (1937), Napoléon (Mercure de France, 1938) etc. reproduits dans l’édition originale ; quelques notes dont la pagination au crayon bleu sont d’une autre main, probablement celle de l’éditeur.Provenance Pierre Gaxotte (1895-1982) historien et journaliste, élu à l'Académie française en 1953, auteur de La Révolution française (Paris, Fayard,1928) : le manuscrit a été conservé sous une enveloppe qui porte son adresse «Monsieur P. Gaxotte de l’Académie Française / 23 rue Froidevaux / 75 - Paris XIVe Gaxotte».
Paris, Editions du Capitale, 1931, in-12, 182pp, broché, Bel exemplaire de l'édition originale numérotée sur papier Alfa et illustré de dessins en pleine page par Sennep. 182pp
Paris, Grasset, 1927, in-12, 253pp, broché, Bel exemplaire de l'édition originale sur papier Alfa numéroté. 253pp.
Paris, 1934, in-8, 324pp, broché, Très bel exemplaire! 324pp
Paris, 1914, in-8, 312pp, reliure demi-basane, dos a cinq nerfs, Très bel exemplaire 312pp
Paris, 1929, in-12, 255pp, broché, Superbe exemplaire de l'édition originale numérotée sur Vélin pur Fil n°30/56, seul grand papier! 255pp
Paris, 1928, in-8, 336pp, broché, Superbe exemplaire de l'édition numérotée sur Alfa 336pp
Paris, 1928, in-8, 298pp, broché, Superbe exemplaire de l'édition numérotée sur Alfa 298pp
Paris, 1928, in-8, 255pp, broché, Superbe exemplaire de l'édition numérotée sur Alfa 255pp
Paris, 1932, in-8, 321pp, broché, Superbe exemplaire! 321pp
Paris, 1925, in-8, 282pp, broché, Très bel exemplaire de l'édition originale numérotée sur papier de Hollande (premier grand papier) n° 22/50! 282pp
Paris, 1938, in-8, 238pp, Reliure pleine toile, Très bel exemplaire! Couvertures conservées! 238pp
Paris, 1928, in-8, 225pp, Reliure demi-chagrin, Très bel exemplaire de l'édition originale numérotée, couvertures conservées! 225pp
Paris, 1927, in-8, 413pp, broché, Très bel exemplaire de l'édition numérotée sur Alfa Vélin Francia et illustrée par Goor! 413pp
Paris, 1933, in-8, 250pp, Reliure pleine toile, Très bel exemplaire de l'édition originale sur papier d'édition. Couvertures conservées. Bel envoi manuscrit de Charles Maurras! 250pp
Paris, 1927-29, in-8, 251, 253, 255, 241, 243, 243, 248 & 253pp, broché, Superbe exemplaire de l'édition numérotée sur Alfa! 251, 253, 255, 241, 243, 243,