Florence, Leo S. Olschki, 1986, gr. in-8°, 280 pp, 4 illustrations sur 3 pl. hors texte, broché, bon état (Biblioteca dell'«Archivum Romanicum»). 14 études érudites (12 en français et 2 en anglais)
"... D'entrée de jeu la préface de R. Aulotte offre des aperçus très divers sur l'imaginaire de la Renaissance qui tenterait, par le mythe et la métaphore d'établir un nouveau rapport de l'homme avec Dieu et avec l'univers. De là un imaginaire du temps et un imaginaire de l'espace, issu des grandes découvertes. (...) M. Dassonville découvre, autour des années soixante, une coupure et même un renversement dans l'esthétique du poète. Auparavant Ronsard « se sait et se dit inspiré », l'ivresse, l'hallucination, la fureur amoureuse ou poétique exaltent en lui le pouvoir de l'imagination. Mais le déchaînement des guerres de Religion le conduit à condamner dans les Discours et dans le poème « Les Nuées », l'imagination source de la vaine opinion..." (Henri Weber, Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, 1986)