In-4° en feuilles (22,5 x 20 cm) de 44 ff.nch. ( le dernier blanc) et une suite de 10 lithographies en deux états ( noir et couleurs). Texte illustré de vignettes libres.L’ouvrage ne comporte pas de page de titre, mais au bas d’une des lithographies on a reproduit en fac-similé de l'écriture de Pierre Louys: “Douze douzains de dialogues ou Petites scènes amoureuses“. Au verso du premier feuillet est indiqué : “Il a été tiré de cet ouvrage 500 exemplaires sur Lana pur chiffon numérotés de 1 à 500. Cet ouvrage tiré à un nombre limité d’exemplaires réservés aux souscripteurs n’est pas destiné à être mis dans le commerce.“.Au verso du second feuillet, le texte “La Coiffeuses de Cons“ est un fac-similé de l’écriture de Louys. Viennent ensuite les XII dialogues, chacun orné d’un cul-de-lampe libre (le titre du dialogue VII est marqué à tort IIV). A la fin "Achevé d’imprimer mars 1953". Le présent exemplaire comporte 4 suites en noir et 1 en couleurs, pour cette dernière chaque planche a été placée sous pochette plastique rigide, l'ensemble a été placé dans une chemise cartonnée moderne. Exemplaire non coupé. Il manque la couverture de papier crème imprimée en brun.
Ouvrage condamné à la destruction le 8 décembre 1955 par la 17e chambre du tribunal correctionnel de la Seine et le 3 avril 1957 par la 10e chambre de la cour d’appel de Paris. (cf. Pia 360/361). BNF. Enfer 1693. (Reu-Bur)=
Sans lieu (Paris), 1903 ( vers 1935), In-4 étroit, br., 132 pp.
Tirée à 200 exemplaires réservés aux seuls souscripteurs et non mis dans le commerce, celui-ci numéroté sur vergé.Contrefaçon de l'édition originale de 1927 des Douze douzains de Dialogues ou Petites scènes amoureuses, illustrée de 12 planches libres en couleurs d'André Collot, dont l'une reproduit en fac-similé le titre du manuscrit original.
Paris, Aux dépens d'un amateur et pour ses amis, sans date 1926. Un volume fort in 4°, (19 X 28,5cm), (épaisseur 5 cm, )broché, couverture rempliée, 361 pp.
ÉDITION ORIGINALE diffusée sous le manteau, en fac-similé du manuscrit autographe. Tirage annoncé à très petit nombre et non mis dans le commerce, sur papier vélin d'Arches, filigrané Syoul Erreip (Pierre Louys à l'envers). Selon l'avis à la lectrice en exergue, cette oeuvre pornographique est une histoire vraie jusqu'aux moindres détails mettant en scène les amours du narrateur avec trois soeurs et une mère. Inspirée des relations libres qui liaient l'auteur à la femme de José Maria de Hérédia et ses trois filles, elle fut rédigée vers 1910. André Pieyre de Mandiargues y voit l'archétype du genre érotique. Dès les premières pages de Trois filles de leur mère, on sent un écrivain de race. L'histoire est emportée jusqu'à son épilogue par un souffle mêlant deux sortes de fureurs que les païens mettaient sous l'invocation de Vénus et d'Apollon, la fureur érotique et la fureur poétique (Alexandrian, 298 ; Dutel, 2516 ; Pia, p. 752). BEL EXEMPLAIRE. Photos sur demande.