1823-1832 À Paris, chez Mongie Ainé, 1823-1832.
26 volumes in-8 (21 cm x 12,5 cm), demi-veau brun (reliure de l’époque), dos lisse à roulettes dorées, tranches marbrées, xvi-[2]-592 ; [8]-564 ; [8]-660 ; [4]-605-1 bl. ; [8]-582 ; [8]-610 ; [8]-590 ; [8]-583-1 bl. ; [10]-510-28 ; [8]-622 ; [8]-640 ; [8]-651-1 bl. ; [8]-694 ; [8]-696 ; [8]-674 ; [8]-632 ; [8]-626 ; [8]-615-1 bl. ; [8]-600 ; [8]-599-1 bl. ; [8]-599-1 bl. ; [8]-592 ; [8]-613-1 bl. ; x-3-1 bl.-12-7-3-4-12-11-6-4-14-11-16-4-19-1 bl.3-1 bl. : x-4-12-[2-8-4-4-12-11-4-4-14-114-19-1 bl.-3-1 bl.. Manque 4 planches. Rousseurs. Bon état. Première édition de cette encyclopédie de Courtin, illustrée 133 gravures hors-texte, dont une en couleurs. Avocat de formation, Eustache Marie Courtin (1769-1839) traverse la Révolution et l’Empire en occupant diverses fonctions dont celle d’avocat général puis de procureur général à la Cour de Paris. Parallèlement à sa carrière juridique, Courtin s’engage dans une entreprise éditoriale ambitieuse dont il va prendre la direction. S’inspirant des grandes encyclopédies françaises du siècle précédent, son projet consiste à en proposer une version “moderne” et actualisée, afin « que les citoyens industrieux pussent connaître les conquêtes de l’industrie, que la classe studieuse pût apprécier les progrès des connaissances humaines », le tout « à la portée de toutes les fortunes ». L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert est la référence principale que Courtin invoque dans sa préface. Ne voulant pas corriger ou “mutiler” le texte des encyclopédies anciennes ni se contenter de traduire une encyclopédie étrangère récente, le parti qu’il adopte consiste à en rédiger une nouvelle totalement inédite “complètement neuve”. Pour autant l’ouvrage s’inscrit dans la continuité des Lumières et de l’esprit encyclopédiste. Agréable exemplaire.
[Sans mention] - COURTIN [ Courtin, Eustache-Marie Pierre-Marc-Antoine (1768-1839) ]
Reference : 27263
(1846)
1 vol. in-12 rel. à la bradel papier gaufré grenat, s.n., s.l., 1846, 80 p.
Etat très satisfaisant (petit mq. en coiffe de tête, bon état par ailleurs). Recueil éclectique de textes sur les arts du dessin, Le Corrège et La Fontaine, Pascal, Le siècle de Louis XIV, le Cardinal de Retz... Eustache-Marie Courtin, était un magistrat et littérateur français, né à Lisieux en 1768, mort à Garches en 1839. Il fut d'abord avocat au Parlement de Rouen. Il sollicita de défendre Louis XVI devant la Convention, devint secrétaire de cette assemblée après le 9 thermidor, chef du secrétarait général du Directoire, puis entra dans la magistrature, fut nommé avocat général à la Cour de Paris en 1811, et remplit les fonctions de Préfet de Police pendant les Cent-Jours. Forcé de sortir de France après la chute de l'Empire, il y rentra en 1818 et publia, de 1824 à 1832, l'Encyclopédie moderne, ouvrage qui a contribué beaucoup à vulgariser les notions élémentaires des lettres et des arts (Larousse, GDU, V, 390).