Paris Chez Barbou 1753 In-12, veau havane, encadrement de filets et roulettes dorés, pièce de titre en maroquin noir sur le dos sans nerfs orné de filets croisés et fers dorés, roulette dorée sur les coupes; roulette intérieure, doublures et gardes de papier marbré, tranches dorées Reliure du XIXème siècle.Orné de 3 figures, 3 vignettes non signés et 4 culs de lampe. Jean-François Corradino Dall'Aglio, poète vénitien du XVIIIème siècle, qui entreprit ce recueil de poètes latins, s'était surtout exercé à faire des satires et des épigrammes latines. Sa réputation est dû à un méchant tour joué aux savants. Il fit publié à Venise un prétendu manuscrit de Catulle, plus ancien que tous les autres, qu'il disait avoir trouvé à Rome. Il différait beaucoup du texte connu, les variantes étaient de nature à surprendre. Corradino soutint cette supercherie avec une rare assurance, et non sans une certaine habileté. Quoique aucun savant ne s'y soit laissé tromper, le libraire Coustelier de Paris donna dans le panneau reproduisant textuellement l'édition de Corradino. L'édition du présent ouvrage est une réimpression conforme à celle de Coustelier.