Paris, 1797 14 pièces en un vol. in-8, demi-basane blonde, dos lisse cloisonné et orné de lyres dorées, pièce de titre cerise, tranches rouges (reliure de l'époque).
Important recueil de pièces concernant les tentatives contre-révolutionnaires de Brottier et de Berthelot la Villeurnoy, qui figurent parmi les moins étudiées de la période du Directoire. Le plan de la conspiration, organisé par l'abbé Brotier, Duverne de Presle, officier de marine émigré, et Lavilleheurnois, ancien maître des requêtes, consistait à s'assurer militairement des barrières, des arsenaux, des principaux établissements publics, à arrêter les membres des deux conseils et à proclamer Louis XVIII, roi de France. Un cabinet ministériel était déjà composé avec Siméon à la justice, Barbé-Marbois aux colonies, Fleurieu à la marine, Bénezech et Cochon de l'Apparent à l'intérieur et à la police. Le conseil militaire fit preuve de clémence. Sur 18 accusés, 14 furent acquittés.I. Pièces relatives à la conspiration découverte le 12 Pluviôse, tendante au renversement du gouvernement républicain et au rétablissement de la royauté. [Paris], Imprimerie nationale, Pluviôse an V [février 1797], 86 pp. - II. SIMÉON (Joseph-Jérôme) : Déclaration après la lecture des pièces relatives à la conspiration découverte le 12 Pluviôse, tendante au renversement du gouvernement républicain et au rétablissement de la royauté. [Paris], Imprimerie nationale, Pluviôse an V [février 1797], 7 pp. Pièce en double (une seconde est reliée après la IV). - III. Seconde suite des pièces relatives à la conspiration découverte le 12 Pluviôse, tendante au renversement du gouvernement républicain et au rétablissement de la royauté. [Paris], Imprimerie nationale, Pluviôse an V [février 1797],19 pp. - IV. Troisième suite des pièces conspiration découverte le 12 Pluviôse, tendante au renversement du gouvernement républicain et au rétablissement de la royauté. [Paris], Imprimerie nationale, Pluviôse an V [février 1797], 6 pp. - V. VILLETARD (Alexandre) : Discours après la lecture des pièces relatives à la conspiration découverte le 12 Pluviôse, tendante au renversement du gouvernement républicain et au rétablissement de la royauté. [Paris], Imprimerie nationale, Pluviôse an V [février 1797], 6 pp. - VI. Message. Extrait du registre des délibérations du Directoire exécutif. Paris, Imprimerie nationale, Ventôse an V [mars 1797], 10 pp. - VII. Idées sur la compétence du Conseil de guerre de la dix-septième division militaire, concernant les prévenus d'embauchage. [Paris], Imprimerie de J. Gratiot, s.d. [1797], 16 pp. - VIII. [SOURDAT (Nicolas) :] Questions relatives à la réclamation portée au Corps législatif par les prévenus de conspiration, traduits au Conseil de guerre comme embaucheurs. [Paris], Imprimerie de Fauvelle et Sagnier, s.d. [1797], 6 pp. - IX. DOMMANGET : Plaidoyer sur la compétence du Conseil de guerre permanent, servant de réponse au second rapport du ministre de la justice, prononcé dans la séance du Conseil de guerre, du 27 Ventôse. Pour Charles-Honorine Berthelot de Lavilleurnoy. [Paris], Imprimerie de Fauvelle et Sagnier, s.d. [1797], 88 pp. - X. Extrait de la séance du Conseil de guerre, du 28 Ventôse an V [18 mars 1797]. [Paris], Imprimerie de Fauvelle et Sagnier, s.d. [1797], 14 pp. - XI. SAVARY (Jean-Julien-Michel) : Rapport fait au nom d'une commission, sur une pétition des défendeurs officieux des prévenus traduits devant le Consil de guerre de la dix-septième division militaire. Séance du 30 Ventôse an V [20 mars 1797. [Paris], Imprimerie nationale, Germinal an V [avril 1797], 6 pp. - XII. [DOMMANGET :] Mémoire sur la compétence du Conseil de guerre permanent, pour Charles-Honorine Berthelot-de-Lavilleurnoy. [Paris], Imprimerie de Fauvelle et Sagnier, s.d. [1797], 75 pp. - XIII. VILLETARD : Opinion sur la pétition des défenseurs officieux de Berthelot, La Villeleurnoy & co-prévenus d'embauchage. Séance du 2 Germinal an V [22 mars 1797]. Paris, Imprimerie nationale, Germinal an V [avril 1797], 8 pp. - XIV. Message. Extrait du registre des délibérations du Directoire exécutif. Paris, Imprimerie nationale, Germinal an V [avril 1797], 8 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Delaunay [Imprimerie de Fain], 1818 in-8, 31 pp., cartonnage Bradel de papier vert d'eau, dos orné de filets et fleurons dorés, pièces de titre noires (reliure de l'époque). Deux coiffes rognées
Il s'agit de l'une des brochures par lesquelles le colonel Charles-Nicolas Fabvier (1782-1855), d'opinions libérales, dénonce les agissements de Canuel dans l'affaire de la pseudo-conspiration lyonnaise de 1817, qui formait en réalité un montage du parti ultra.RELIÉS À LA SUITE trois opuscules sur les mêmes événements : I. CHARRIER-SAINNEVILLE (Sébastien-Claude) : Compte rendu des événements qui se sont passés à Lyon, depuis l'ordonnance royale du 5 septembre 1816, jusqu'à la fin d'octobre de l'année 1817. Paris, Tournachon-Molin et H. Seguin, Lyon, J. Targe, 1818, [2] ff. n. ch., 150 pp., 66 pp. Le Clère, 199. Peu fréquent. Lieutenant de police de Lyon depuis juin 1815, Sébastien-Charrier de Sainneville (1768-1843) eut à lutter à la fois contre les Républicains et les ultra-royalistes ; en 1817 il procéda à l'arrestation d'agents provocateurs et se trouva en opposition avec l'autorité militaire. Cet ouvrage donne sa version de la conspiration du 8 juin et de ses différends avec le général Canuel. II. Lettre de Jean Barbier, impliqué dans la conspiration du 8 juin 1817, à M. Charrier-Sainneville. Lyon, Imprimerie de Brunet, 1818, 62 pp. Rare témoignage de l'un des conjurés : Jean Barbier (1793-?) s'était établi comme herboriste à Lyon en 1815, et fut affilié jeune à un comité insurrectionnel lyonnais de tendances bonapartistes, et il joua un rôle mineur dans les événements de juin 1817, tout en livrant tous ses complices à la police. III. [Souscription ouverte auprès des habitants du Rhône en faveur de Fabvier et Sainneville]. S.l.n.d., pp. 369-508. Avec la liste des souscripteurs. Il s'agissait de couvrir les deux amendes auxquelles Fabvier et Charrier avaient été condamnés pour avoir dénoncé la manipulation policière à la base de la conspiration. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris et Lyon, 1818-1820 20 pièces en 3 vol. in-4, demi-veau blond, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés (rel. de la fin du XIXe).
Très curieux recueil d'amateur sur la fameuse affaire de la Conspiration de Canuel, sanglant montage du parti ultra pour faire croire à un danger de révolte libérale imminent : l'insurrection des canuts de 1817 avait été considérée comme une vaste manifestation à l'instigation du parti bonapartiste dirigée contre la Couronne. Elle fut réprimée avec un zèle féroce par le gouverneur militaire Canuel, dont la brutalité fut dénoncée alors par le colonel Fabvier.Ce dernier, aide de camp du maréchal Marmont, duc de Raguse, avait été chargé par le gouvernement de faire la lumière sur le complot réel ou supposé. Avec Charrier de Sainneville, lieutenant de police de Lyon, il dénonça à l'opinion publique la conduite tenue par le genéral dans ces circonstances. Canuel leur intenta un procès et, s'il le gagna devant les tribunaux, il le perdit entièrement devant l'opinion publique. La plupart des pièces réunies ici émanent de légitimistes ultra qui expriment évidemment une dénégation obstinée ; elles sont généralement au format in-8 (seules celles du troisième volume se présentent au format in-4), mais les reliures sont toutes in-4, ce qui a pour conséquence une reliure au format identique et donc en en retrait des textes pour les deux premiers volumes.[Premier volume] I. FABVIER (Charles-Nicolas) : Lyon en mil huit cent dix-sept. Paris, Delaunay [Imprimerie de Fain], 1818, 31 pp. - II. FARGUES (Jean-Joseph Méallet de) : La Vérité sur les événemens de Lyon en mil huit cent dix-sept. Réponse au Mémoire de M. le colonel Fabvier, par M. le comte de Fargues, maire de la ville de Lyon, membre de la Chambre des députés. Lyon, Chambet [Imprimerie de Ve Cutty], Paris, Delaunay, 1818, [2] ff. n. ch., 212 pp. Justification de l'attitude du maire de Lyon après les soulèvements de ses faubourgs en juin 1817 due à une situation économique particulièrement difficile. - III. Mémoires, correspondances, pièces et autres documents sur les affaires de Lyon. Seconde partie. Paris, L.-G. Michaud, 1818, xviij pp., 96 pp., un f. n. ch. de table. Quatre parties de ce recueil furent publiées en tout. - IV. CANUEL (Simon) : Réponse à l'écrit intitulé : Lyon en 1817, par le colonel Fabvier (...). Paris, J.-G. Dentu, 1818, [2] ff. n. ch., 57 pp. Maladroite défense du général Canuel (1767-1840), gouverneur de la 19e division militaire à Lyon, dans l'affaire des agents provocateurs de l'insurrection de Lyon et Saint-Etienne. - V. CHABROL DE CLOUZOL (André-Jean-Christophe de) : Sur les événemens de Lyon au mois de juin 1817. Paris, Adrien Égron, 1818, [2] ff. n. ch., 76 pp. Unique édition de cette réponse aux accusations dont l'ancien préfet était l'objet pour son rôle équivoque en 1817. En effet, Chabrol de Clousol ou de Clouzol (1771-1836) avait été nommé préfet du Rhône à la Première Restauration, et il récupéra son poste le 15 juillet 1815 après l'intermède des Cent-Jours pendant lequel il s'était retiré auprès du comte d'Artois. Pendant l'insurrection de 1817, il fut accusé d'avoir, soit naïveté, soit duplicité, encouragé des conspirateurs pour se donner le beau rôle de rétablir l'ordre. Aussi fut-il rappelé le 5 septembre 1817. - VI. DESUTTES (Jean-Jacques-Antoine) : Réponse de M. le chevalier Desuttes, prévôt du département du Rhône, à un écrit intitulé, Lyon en 1817 (...). Lyon, Rusand, 1818, [2] ff. n. ch., 54 pp. - VII. CRIGNON D'OUZOUËR (Anselme) : Parlerai-je encore de Lyon ? Paris, L.-G. Michaud,1818, 12 pp. Anselme Crignon d'Ouzouër (1755-1826) était député ultra du Loiret.[Deuxième volume] VIII. Défense de 1° M. le baron Canuel (...) ; 2° M. le vicomte de Chappedelaine (...) ; 3° M. le comte de Rieux-Songy (...) ; 4° M. Désiré de Romilly (...) ; 5° et M. J.-B. de Joannis (...), aux attaques extrajudiciaires dirigées contre eux, à l'occasion de la conspiration dite royaliste. Paris, J.-G. Dentu, 1818, 108 pp. - IX. Que doit-on penser des événemens de Lyon et du département du Rhône en 1817 ? A t-on raison d'attaquer en calomnie M. le colonel Fabvier. Par F. J. N. D., ancien magistrat. Lyon, Guyot frères [Imprimerie de Brunet], 1818, [2] ff. n. ch., 56 pp. Au CCF, exemplaires seulement à Lyon. - X. MONTRICHARD (Henri-René de) : Un et un font un, ou M. Fabvier et M. Charrier-Sainneville. Lyon, Chambet [Imprimerie de Boursy], 1818, 37 pp. Henri-René de Montrichard (1756-1822) était sous-préfet ultra de Villefranche au moment des faits. - XI. BOURLIER (P.) : Messieurs Fabvier et Sainneville convaincus d'être ce qu'ils sont. Lyon, Guyot frères, 1818, titre, 78 pp. Bourlier était maire de Saint-Andéol. - XII. Lettre de Madame la vicomtesse de Chappedelaine adressée à M. Meslier, juge instructeur, pour lui demander de faire cesser la détention au secret de son mari. Paris, Imprimerie de Le Normant, 1818, 58 pp. - XIII. COTTON (Thomas-Jacques de) : Réponse de M. de Cotton, député du Rhône, à M. Camille Jordan, de Lyon, député de l'Ain. [Paris], Hacquart, s.d. [1818], 22 pp. - XIV. DONNADIEU (Gabriel) : À ses concitoyens. [Paris], Imprimerie de Le Normant, s.d. [1819], 51 pp. Seconde édition de cette défense d'un autre traîneur de sabre dans le cadre d'une autre répression violente, celle de la conspiration de Didier. Donnadieur avait déployé dans cette occasion une rigueur excessive que l'opinion publique taxa de cruauté. Il fut cependant créé vicomte et commandeur de l'ordre de Saint-Louis, à la suite des troubles sanglants et des exécutions de l'Isère. Privé cependant de son commandement peu de temps après, il fut désavoué, et se livra à de violentes récriminations à la suite desquelles il fut emprisonné.[Troisième volume]. XV. MARMONT (Auguste-Frédéric Viesse de) : À son Excellence Monsieur le Duc de Richelieu, président du Conseil des ministres. [Paris], Imprimerie de P. Didot l'aîné, s.d. [1818], [2] ff. n. ch. Prend la défense de Fabvier dans le procès qui l'opposait à Canuel : "Au surplus, si le général Canuel appelle devant les tribunaux tous ceux qui professent hautement la même opinion, il y fera comparoître la France presque entière". - XVI. [BERRYER (Pierre-Antoine) :] Observations préliminaires pour le baron Canuel (...). [Paris], Imprimerie d'Anthelme Boucher, s.d. [1818], 11 pp., ff. 5-6 et 7-8 intervertis. - XVII. [BERRYER :] Nouvelles observations pour le baron Canuel (...). [Paris], Imprimerie d'Anthelme Boucher, s.d. [1818], 14 pp. - XVIII. Requête à Monsieur Meslier, juge d'instruction. [Paris], Imprimerie d'Anthelme Boucher, s.d. [1818], 8 pp. XIX. Affaire de Grenoble. Mémoire pour le vicomte Donnadieu (...) ; sur la plainte en calomnie par lui portée contre les sieurs Rey, Cazenave et Régnier, auteurs et signataires d'une pétition pour quelques habitans de Grenoble. [Paris], Imprimerie de J. G. Dentu, s.d. [1820], 60 pp. - XX. Procès-verbal de la cérémonie funèbre faite à Lyon le 25 avril 1818, pour les obsèques de M. le comte de Fargues, décédé membre de la Chambre des députés et maire de la ville de Lyon. Lyon, Rusand, 1818,18 pp. Exemplaire de la bibliothèque du château de Louppy (Meuse), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Strasbourg, Jean-Henri Heitz, s.d. (1822) in-8, 207 pp., manque l'errata, dérelié. Rousseurs.
Augustin-Joseph Caron, comme nombre d'anciens officiers impériaux, était affligé d'une conspirationnite aiguë : après avoir participé à la Conspiration du Bazar français en 1820, il remit cela en 1822. Une autre conspiration ayant été découverte à Belfort en 1821, tentée par d'anciens complices du complot du Bazar français , les accusés comparaissaient devant les assises lorsque Caron proposa à des sous-officiers de la garnison de Colmar de délivrer les prisonniers. Ceux-ci feignirent de partager son projet. Quand Caron se fut compromis ouvertement, ils le ramenèrent eux-mêmes enchaîné à Colmar. Traduit devant un conseil de guerre, bien qu'il ne fût plus militaire, il fut condamné à mort et fusillé à Strasbourg le 1er octobre 1822. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. in-8, 12 pp.
Au sujet de la conspiration de Moreau. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1801 In-8, broché, couverture de parution (dos fendillé, mors fendus, ), viij, 555 p., qqs rousseurs. Paris, De l'Imprimerie de la République, Pluviôse an IX (1801).
Édition originale de ce compte rendu intégral du procès, et la source principale sur le complot jacobin dit "de l'opéra" ou "Conspiration des poignards" visant à assassiner Bonaparte en octobre 1800, alors que celui-ci se rendait à l'opéra.Parmi les conspirateurs quatre d'entre eux furent condamnés à mort et exécutés le 30 janvier 1801: Aréna, frère du Barthélemy Aréna qui aurait levé un poignard sur Bonaparte le 19 brumaire, le sculpteur Ceracchi, le peintre Topino-Lebrun, élève de David, proche des "Égaux" et compagnon de route de Babeuf et Dominique Demerville, ancien secrétaire de Barère.Selon des études récentes, l'attentat aurait été à l'origine d'une manipulation policière, rendue possible par le concours du capitaine Jacques Harel, d'abord complice des conspirateurs avant d'être retourné par la police de Fouché.(Legrand, 'Babeuf et ses compagnons de route', p. 187).Dos fendillé, mors fendus. Qqs rousseurs
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Strasbourg, Jean-Henri Heitz, 1822 in-8, 128 pp., dérelié. Rousseurs.
Il faut reconnaître que le terme de conspiration est un peu excessif en ce cas : le 28 mars 1822, le lieutenant Charvais du 14e régiment d’infanterie de ligne dénonçait à son colonel l’existence d’une association secrète de carbonari et les quelques officiers qui la composent, à savoir les lieutenants Trolé, Valterre, Peugnet et Gaillardon. Le procès qui s'ensuivit en juillet fut un véritable camouflet pour le pouvoir ; les libéraux avaient eu le temps de prendre contact avec les accusés, de conseiller leur défense, et de les pourvoir d'avocats, tandis que l'accusation de viol et sodomie contre un subalterne qui était alors intentée contre le dénonciateur Charvais lui faisait perdre toute crédibilité. Le verdict fut extrêmement clément : les accusés furent reconnus innocents du crime de complot et coupables seulement de faire partie d’une association non autorisée. Trolé fut condamné à trois mois de prison, Valterre et Peugnet à 16 francs d’amende. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres [Paris], s.n. [Pierre-Michel Lamy], 1781 in-12, faux-titre, vj pp., 256 pp., avec un portrait-frontispice gravé par Le Bert d'après Dugour, basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Charnière supérieure entièrement fendue, réparations maladroites au plat inférieur, coins abîmés.
Unique édition, procurée par Jean-Benjamin de La Borde. Le faux titre porte : Recueil de pièces intéressantes pour servir à l'histoire des règnes de Louis XIII et de Louis XIV.Sur la vaste conspiration autour du premier mariage de Gaston de France avec Mademoiselle de Montpensier, visant à assassiner Richelieu, et dont l'infortuné Henri de Talleyrand-Périgord (1599-1626) ne fut que l'instrument.Ex-libris manuscrit d'Hargenvilliers. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, an 12 in-8, 10 pp. Rapport sur la conspiration de Georges, Pichegru et Moreau, sous la direction de l'Angleterre.
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S.l., (An XII) in-8, 12 pp., en feuilles.
Détails sur la conspiration de Moreau et ses liens avec Pichegru. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (1790) in-8, 31 pp., en feuilles, cousu.
Bertrand de Bonne-Savardin était un officier sarde, arrêté le 29 juillet 1790 comme agent de la conspiration Maillebois, menée depuis l'émigration par le comte d'Artois, et avec comme finalité l'évasion de Louis XVI loin de la capitale et de l'Assemblée nationale. La pièce fait le parallèle avec l'affaire Favras, dont le but était identique, mais qui avait été manigancée par Monsieur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, de l'Imprimerie de C. F. Patris, an XII -1804 in-8, [4]-340 pp., 14 portraits (dont un en frontispice), demi-basane marbrée, dos lisse orné, fleurons dorés, pièce de titre (Petibled). Mouillure claire en début d'ouvrage.
L'exposé-phare de l'affaire Cadoudal (arrêté en mars 1804), sous la conduite de l'accusateur public André Gérard, avec les profils successifs des différents protagonistes (leur profession, leurs fréquentations, leurs déplacements).14 portraits gravés d'après Dumontier dont ceux de Cadoudal, Quérelle, Ducorps, Léridan[t], Joyau[t], Burban et Spin.Davois, I, 43. Le Clère, 409.Rélié avec :RECUEIL des pièces authentiques relatives au suicide de l'ex-général Pichegru. S.l.n.d. (1804), [2]-28 pp., portrait de Pichegru en frontispice."Le cadavre avait autour du col une cravate de soie noire, dans laquelle était passé un bâton de la longueur d'environ quarante centimètres, et de quatre à cinq centimètres de circonférence, lequel bâton faisant tourniquet autour de ladite cravate, était arrêté par la joue gauche, sur laquelle il reposait par l'un de ses bouts, ce qui avait produit un étranglement suffisant pour donner la mort".RECUEIL des interrogatoires subis par le général Moreau, des interrogatoires de quelques-uns de ses co-accusés, des procès-verbaux de confrontation et autres pièces produites au soutien de l'accusation dirigée contre ce général. À Paris, de l'Imprimerie Impériale, prairial an XII (1804), [2]-VI-181 pp.La trame de ces trois documents se complète : Pichegru avait été pressenti pour diriger le pays après la capture ou la mort du Premier Consul et l'ex-général et Cadoudal avaient tenté de rallier le général Moreau à leur cause. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lyon, Chambet [Imprimerie de Brunet], 1816 in-8, titre, 93 pp., demi-basane fauve racinée, dos lisse, couverture d'attente conservée (reliure moderne).
Compte-rendu du procès de contacts et complices subalternes de Paul Didier, qui avait tenté de soulever Lyon avant Grenoble : Benoît-Louis Rosset, Jean-François Montain, Jean-Louis-Étienne Lavalette, Pierre-Christophe Simon, Michel Rosa et Michel Jacquemet.RELIÉ À LA SUITE : Procès du lieutenant-général comte Drouot (...), précédé d'une note historique sur cet officier-général, et orné de son portrait. Paris, S. C. L'Huillier, Pillet, Delaunay [Imprimerie de Mme Vve Jeunehomme], 1816, viij pp., 63 pp., avec un portrait-frontispice, couverture imprimée conservée (la seconde renforcée). Absent de Davois. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, de l'Imprimerie de la République, Pluviose an IX (1801), format in-8°, viii pp + 555 pp. Reliure en plein veau d'époque, dos lisse avec desdécorations dorées dans le style Premier Empire, étiq. de titre. Tranches marbrées. Filets sur les coupes. Bel exemplaire de l'édition originale. . Compte rendu intégral du procès sur le complot dit 'de l'opéra'' ou 'Conspiration des poignards' (octobre 1800). Deux des accusés fûrent artistes: le sculpteur Ceracchi, le peintre Topino-Lebrun (élève de David). Suivant le le livre ''Babeuf et ses compagnons'' par Legrand, Le capitaine de police Jacques Harel aurait été à la base du complot..
In-8, broché, couverture muette abîmée, 80 p., qqs auréoles. Paris, Imprimerie J. Gratiot, [1821].
Privée par les lois d'exception (1820) de tout espoir d'accéder au pouvoir par les élections, l'opposition n'avait plus d'autre recours que de se tourner vers l'action insurrectionnelle. Libéraux parlementaires (La Fayette, d'Argenson, Manuel, Dupont de l'Eure, etc.), sociétés secrètes néo-babouvistes (l'Union de Joseph Rey), républicains (loge des Amis de la Vérité) et bonapartistes, se réunirent au "Bazar français" et s'organisèrent pour lancer une action commune. L'insurrection, qui devait éclater le 19 août 1820, fut prévenue et une série de procès fut intentée aux conjurés. Cette publication reproduit l'acte d'accusation dressé par le procureur général.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Basset, s.d. (1804) estampe in-folio (30 x 21 cm), en feuille, contrecollée sur papier fort, sous verre et baguettes de bois doré modernes (42 x 32 cm).
Gravure à l'eau-forte, en couleurs.Elle représente Cadoudal saisi et ligoté au Carrefour Bussy par les inspecteurs de police Caniolle, Destavigny et Petit, aidés par quelques citoyens ; à terre, gît l'inspecteur Buffet, tué d'un coup de pistolet par le fuyard alors qu'il s'était jeté sur le cabriolet pour tenter de le stopper. Collection De Vinck, 7729 (exemplaire rogné, dans lequel la légende a disparu). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1794) in-8, 63 pp., dérelié.
Pièce rare, signée du maire (Frick), du secrétaire greffier, Müller et des membres de la commission municipale, et protestant contre les accusations de connivence avec l'ennemi (la ville, actuellement dans le Palatinat rhénan, formait alors la frontière nord de l'Alsace) répandues en 1794.Au CCF, exemplaires seulement à Metz et Rouen. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de Herhan, s.d. (1834) in-8, 20 pp., en feuilles, cousu.
Jean-Jacques Vignerte (1806- ?) s'affilia de bonne heure à la Société des droits de l'homme, fondée dès 1830, et à tendances jacobines prononcées. Il en fut l'un des organisateurs et le missionnaire, avec les titres de directeur du personnel et chef de la police, parcourant dans ce but les ateliers et les campagnes pour y effectuer de la propagande républicaine. Arrêté en décembre 1833, il fut trois fois condamné en 1834 et en 1835, et, une dernière fois, à la déportation, lors du procès des accusés d'avril. Le présent procès concerne le tract publié le 4 août 1833 et intitulé Lettre au rédacteur du National, imprimé chez Pagnerre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
20 mars NOUVEAUX ÉCLAIRCISSEMENTS SUR LA CONSPIRATION DU 20 MARS DELBARE
Reference : 90
Les voilà donc connus ces secrets plein d'horreurs! S.l.n.d. [Paris. 1790]. In-8 (129 x 195mm) broché, tiré d'un recueil, couverture factice, titre manuscrit sur une étiquette collée, 8 pages. Très bon état. Rare pamphlet qui dénonce les tentatives de soulèvement par des membres du clergé et de la noblesse, dans les provinces.
Et dont la Convention a ordonné l'impression. Paris. Imprimerie de la République. Brumaire, an IV. In-8 br. sans couverture, petit manque au bas du titre, 87pp.