Collectif – DAGNAS (Jean-Gabriel)(dir.).
Reference : 41070
(1984)
ISBN : 9782702500514
Charles-Lavauzelle, 1984, in-4°, 272 pp, 200 photos en noir, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Minutieuse étude, référence pour les collectionneurs, tant par la documentation historique, que par la description des particularités de chaque casque. Ce tome 1, complet pour les sujets traités, présente les casques de la France, de la Belgique, de la Grèce, du Luxembourg, de l'Italie, de la Hollande, de la Pologne, de la Roumanie et des États-Unis. — Le casque d'acier fait partie intégrante de l'équipement du soldat moderne. Il avait pourtant disparu depuis près de trois siècles, à l'exception de la tenue de certains corps de cavalerie ou unités de prestige, quand éclate la Grande Guerre en 1914. Au cours des épouvantables hécatombes des premiers mois du conflit, l'on s'aperçoit que les têtes sont exposées à quantités de projectiles légers que le métal pourrait arrêter, à défaut de protéger contre balles et gros éclats. C'est un officier français, l'intendant militaire Adrian, qui fait le premier adopter à son gouvernement un casque d'acier, dit "modèle 1915", après essai de calottes de métal baptisées "cervelières". De protection, le casque Adrian allait devenir le symbole, personnifiant à lui seul l'homme de guerre moderne. Il sera la Guerre. Les modèles de casques adoptés par les autres armées après 1915 reflètent les particularismes propres aux nations auxquelles elles appartiennent. Il n'est pas osé de d'écrire que Jeanne d'Arc – de retour en France en 1917 – aurait immédiatement identifié un parti de soldats anglais ! Une fois la paix revenue, l'étude des formes et des profils, l'utilisation d'alliages nouveaux, de nouvelles méthodes de fabrication font du casque d'acier une arme défensive de plus en plus efficace. Mais l'on s'efforce toujours de respecter les traditions nationales. Après la Seconde Guerre mondiale, ce souci s'estompe et les concepteurs des casques – comme ceux des tenues – n'en retiennent que le caractère fonctionnel. L'acier lui-même cède la place à la résine Kevlar avec le nouveau casque américain PAGST adopté en 1978. Traitée en deux volumes par une dizaine d'auteurs réunis par Jean-Gabriel Dagnas, Yves Plasseraud et Pierre-Paul Struye, cette étude minutieuse englobe les armées du monde entier et tous les modèles de casques d'acier expérimentés et adoptés. L'histoire de chacun d'eux est brossée dans son contexte historique et complétée par une fiche descriptive. Dans ce premier volume sont rassemblés les casques des armées de Belgique, de Suisse, de France, de Grèce, d'Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Pologne, de Roumanie et des Etats-Unis. Le tome 2 ne sera publié qu'en 1991, chez un autre éditeur.