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‎COCTEAU, Jean - Jean COCTEAU‎

Reference : 14682

‎Lettres aux Américains. ‎

‎ PARIS, Grasset, 1949 - In-12 - Broché, couverture verte rempliée - Edition originale, 1 Tirage 15 mars 1949 - Complet du fac-similé de lettre de Jean Cocteau signalant " qu'étant en tournée en Egypte, l'empêche de mettre - 103 pages - Très bon exemplaire‎


‎ - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le prix du supplément de port en fonction du poids et du nombre de livres- Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

A l's.p.rance - Brest

Phone number : 06 81 23 31 48

EUR65.00 (€65.00 )

‎COCTEAU Jean ..//.. Jean Cocteau.‎

Reference : 10107

(1995)

‎Romans, poésies, oeuvres diverses.‎

‎Paris, LGF, 1995, 1 volume, in-8, cartonnage souple éditeur, 1406 p.. De la collection " Les Classiques Modernes ", La Pochothèque. Nombreuses illustrations, biographie, bibliographie, filmographie, deux index et table en fin de volume. Pliure sur le premier plat de couverture.‎


‎ Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).‎

Yves Oziol - Clermont-Ferrand

Phone number : 04 73 91 84 71

EUR25.00 (€25.00 )

‎ [COCTEAU] CAHIERS JEAN COCTEAU n° 8. ‎

Reference : 1016

(1979)

‎ LE ROMANCIER. ‎

‎ Gallimard, 1979. In-12 broché. Edition originale. Un des 100 exemplaires, numérotés et marqués du signe de l'étoile, réservés aux membres fondateurs de la Société des amis de Jean Cocteau. Etat de neuf. ‎


Phone number : 06 79 60 18 56

EUR30.00 (€30.00 )

‎Pons ( Jean) - Jean Cocteau - Pierre Vella‎

Reference : 4551

(1958)

‎Maledicte‎

‎Paris Editions de l'Antipoète 1958 In 4 en feuilles sous chemise et étui. Frontispice de Jean Cocteau, lithographies de Jean Pons. Tirage limité à 80 exemplaires, celui-ci exemplaire de collaborateur non numéroté mais enrichi d'un dessin en couleurs de Jean Pons.‎


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Phone number : 33 04 93 58 30 82

EUR900.00 (€900.00 )

‎PONS (Max) - COCTEAU (Jean) - Zdenka Datheil, Pierre Albert-Birot, Jean Cocteau, Jean Follain, Guillevic, Max Jacob, Bernard Noël, Norge, Jean Rousselot -‎

Reference : 42300

‎LA BARBACANE. N° 27/30: Numéro spécial: vingtième anniversaire: 1963-1983 -‎

‎ Saint Front sur-Lémance, directeur: Max Pons, 1983. Un volume (15,2x22,3cm) broché sous couverture illustrée d’après un dessin inédit de Jean Cocteau. Textes de Pierre Albert-Birot, Jean Cocteau, Jean Follain, Guillevic, Max Jacob, Bernard Noël, Norge, Jean Rousselot, etc. 4 dessins de Zdenka Datheil et 3 dessins de Pierre Albert Birot reproduits en pleine page - Un des 500 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches. Petites rousseurs en quatrième de couverture sinon bon état - ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR30.00 (€30.00 )

‎COCTEAU Jean‎

Reference : 83726

(1952)

‎Appogiatures - Manuscrit autographe d'une version primitive en partie inédite‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952, 47 feuillets de 20,8x34cm et 5 feuillets de 21x27cm , 52 pages.‎


‎Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de ménage » évoquant la « comtesse » Francine Weisweiller : « Et les larmes de la comtesse se disaient : nous sommes la mer. Et la mer se disait : Je suis les larmes de la comtesse. Et les vagues se disaient : je suis la bave du comte. Et le comte se disait : je suis les vagues. » ; de même pour la conclusion du « Fantôme réaliste » : « Il en serait mort de honte, si la mort n'était interdite aux fantômes. Un jour, de rage, il décida de lancer l'école du réalisme fantomatique. Et, fort vite, ce furent les autres fantômes qui, sans succès, voulurent le suivre. » ou encore pour dix-sept vers du « Cur au ventre » (feuillet 25 de notre manuscrit, retranscrit dans « En marge d'Appogiatures ») : « [...] Douce douce était la terre / Douce à la main douce au cur / Il est injuste de le taire / De quoi donc auriez-vous peur / soldats abandonnant vos armes / Vous devez défendre ses charmes / Car douce est la douleur [...] » Enfin, ce remarquable ensemble contient six poèmes absolument inédits (« Le pêcheur », « Antibes », « Art poétique », « Sous toute réserve », « L'accordéonaniste » et « Lettre ») n'apparaissant ni dans un recueil postérieur de Jean Cocteau ni dans « En marge d'Appogiatures » dans la Pléiade. Provenance : collection Carole Weisweiller, fille de Francine Weisweiller. Cocteau fit la connaissance de Francine Weisweiller, productrice des Enfants terribles, en 1949. La carrière du poète opiomane était alors en déclin et cette nouvelle amie, de près de trente ans sa cadette, lui donna un second souffle. Elle lui ouvrit les portes de son hôtel particulier place des États-Unis et surtout celles de sa villa à Saint-Jean- Cap-Ferrat sur les murs de laquelle Cocteau peint de superbes fresques. Francine devint la muse et la mécène de Jean et jouera de son influence pour le faire entrer à l'Académie française. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR8,500.00 (€8,500.00 )

‎COCTEAU Jean‎

Reference : 3479

‎Né à Maisons-Lafitte. 1889-1963. Poète, scénariste, chorégraphe. M.A.S. « Jean Cocteau ». St Jean Cap-Ferrat, s.d. [1960-61]. 2 pages in-8. Papier gravé à l’adresse de la villa « Santo-Sospir » (chez Francine Weisweiller).‎

‎ S.D. TEXTE DE PREMIER JET (nombreuses ratures et ajouts) DE LA PLAQUETTE SIGNÉE JEAN COCTEAU, INTITULÉE : « ROBERT GOFFIN LHOMME ET LE POÈTE » PARUE CHEZ « LA PETITE DRYADE » EN 1961, AU SUJET DES RECHERCHES DE GOFFIN SUR ARTHUR RIMBAUD : …Avocat et poète, Robert Goffin sera donc d'office l'avocat du diable. Seulement, si le diable se fait parfois prendre pour Dieu, il arrive que Dieu se fasse prendre pour le Diable afin de mettre en éveil la perspicacité d'une vertu trop sûre d'elle-même. J'admire l'aisance avec laquelle Goffin se débrouille dans notre interminable procès. N'est-il pas le vrai défenseur de Rimbaud et de Verlaine, gagnant sa cause sans mensonges ? Le secret de cette réussite vient de ce qu'il habite le même monde que les coupables et connaît le mystère de la véritable innocence. Il triomphe par amour, sachant que de toutes les armes l'amour reste encore la plus efficace, et celle qui ne trompe jamais, à la longue…Robert Goffin (1898-1984) "entre en poésie" par son grand-père qui connaissait Victor Hugo. « Le souvenir de Victor Hugo a été suffisant pour ensemencer toute la famille », avait-il confié. En 1921, il fonde la revue La Lanterne sourde pour laquelle il fait appel à deux poètes parisiens : Blaise Cendrars et Jean Cocteau. La très haute idée de l'amitié lui fit dire qu'on meurt un peu avec les amis qui meurent. Son opinion sur Jean Cocteau est dithyrambique ; il avait déclaré à son sujet « C'est probablement l'homme le plus intelligent que j'ai rencontré. Cocteau parlait de choses qui dépassaient l'imagination » ; Goffin rapporte la définition que Cocteau donnait alors de la poésie : elle est comme le sifflet d'Hermès que seule l'ouïe des chiens peut entendre et donc destinée aux oreilles qui ont des caractéristiques particulières. En 1920, Robert Goffin découvre Clément Pansaers et le Dadaïsme, il entend les premiers airs de ragtime apportés par les américains et bouleversé par ces contretemps, il comprend alors que l'aventure de l'art moderne doit s'incarner dans une rupture et une concomitance entre les phénomènes de la poésie moderne, de la musique et de la peinture modernes.Cocteau et Goffin entretinrent une longue et fructueuse amitié, ponctuée de séjours réciproques : Goffin, rendit régulièrement visite à Cocteau, rue Montpensier puis à Milly-la-Forêt. Il alla également chez Francine Weisweiller à la Villa Santo-Sospir à Saint-Jean-Cap-Ferrat tandis que Cocteau vint se reposer à Sept Fontaines où Robert Goffin avait écrit Aux Frontières du jazz. Une rare plaquette signée Jean Cocteau, parut en 1961 dans la collection de la « Petite Dryade» à Virton. Elle s'intitule Robert Goffin : l'homme et le poète. Cocteau s'y exprima au sujet des recherches de Goffin sur Arthur Rimbaud. Références bibliographiques: Marc Danval, Le doux géant et le funambule. Lamitié Goffin-Cocteau. Cocteau et la Belgique, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.‎


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Phone number : +33 1 43 59 36 58

EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎Jean Cocteau - Collectif.‎

Reference : 26186

(1957)

‎Images de Jean Cocteau avec jaquette illustrée inédite, tirée en lithographie et bonus.‎

‎ Nice, Galerie Matarasso / Collection " Sortilèges " de 1957. In-8 broché de non paginé au format 13,5 x 19 cm. Couverture avec portrait photo de Jean Cocteau par André Villers. Dos carré avec nom de Jean Cocteau imprimé. Infimes frottis aux coins. Intérieur parfait. Complet de la rare et magnifique jaquette inédite, illustrée par Jean Cocteau, et tirée en lithographie.On joint 2 petits dessins reprduits en couleurs de Jean Cocteau, deux feuilles avec 4 caricatures en noir de Jean Cocteau, ainsi que le bulletin de 4 pages du Ciné-Club du Quartier Latin, comprenant une critique sur Jean Cocteau. Longue préface de Georges Noël suivie de quatre-vingt illustrations, dont : photographies de Man Ray, Cécil Beaton, André Villers, etc, fac-similés, reproductions d'oeuvres de Modigliani, Pablo Picasso, Bernard Buffet, Jean Cocteau, etc. Bibliographie en fin de volume. Superbe état général. Edition originale achevée d'imprimer en héliogravure le 31 août 1957. ‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR80.00 (€80.00 )

‎COCTEAU Jean.‎

Reference : 1201

(1951)

‎Jean Marais.‎

‎Paris, Calmann-Lévy, 1951. In-12 (190 x 140 mm), 121 pp., 1 p. n. ch., 2 ff. n. ch. Broché, jaquette illustrée, dos de la jaquette légèrement bruni.‎


‎Édition originale sur alfama du Marais, seul tirage sur beau papier, un des 24 exemplaires hors commerce. Elle est ornée, en frontispice, d’une photographie de Jean Marais par Roger Corbeau, avec jaquette et gravure en-tête de la main de Jean Cocteau. Le premier plat de couverture a également été dessiné par Cocteau. Cet essai rend successivement hommage à l’acteur, un de ceux, selon Cocteau, “qui contredisent le Paradoxe de Diderot” et au peintre avec qui Cocteau fut lié indéfectiblement de 1938 à 1963. Des « notes » de comédien de Marais sont insérées ainsi que des extraits de lettres, produisant un portrait vivant. L’ouvrage qui se veut aussi un ouvrage critique présente in-fine un catalogue des films dans lesquels Marais a joué et un catalogue de ses œuvres picturales. Exemplaire de présent, enrichi d’un émouvant envoi de l’auteur à Jean Marais : “Mon Jeannot je ne te donnerai jamais assez en échange de ce que tu me donnes. Je t’embrasse. Jean * Cap Santo Sospir. Mars 1951”. C’est en 1937 que Jean Cocteau fit la connaissance de Jean Marais, lors d’une audition pour sa pièce Œdipe-Roi. Il est ébloui par l'acteur, au profil identique à celui d'Éphèbe, que Cocteau dessine sans cesse. “Je ne l'ai pas connu, je l'ai reconnu”, dira-t-il plus tard. Depuis cette rencontre, qui lança la carrière du jeune homme, Jean Marais devint l’amant puis le grand ami de Cocteau, jusqu’à sa mort. L’envoi est signé de la célèbre villa de la grande amie et mécène de Cocteau, Francine Weisweiller, à Saint-Jean-Cap-Ferrat que le poète avait découverte l’année précédente et dont il orna les murs de fresques (Georgel). Exceptionnel exemplaire réunissant l’auteur et sa muse, certainement le plus désirable qui soit. Pierre Georgel, Jean Cocteau et son temps 1889-1963, Paris, Musée Jacquemart-André, 1965, p. 139.‎

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Phone number : (0033) 143 674 644

EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎COLETTE], COCTEAU (Jean).‎

Reference : 3088

(1955)

‎Colette. Discours de réception à l'Académie royale de langue et de littérature françaises. Suivi d'un discours d'accueil de Fernand Desonay.‎

‎Paris Grasset 1955 in-8, reliure à la bradel de maroquin lavallière, plats, doublures et gardes de papier brique, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 114 pp. Édition originale ornée d'un portrait de Colette par Jean Cocteau en frontispice. Un des 35 exemplaires numérotés sur vergé de Montval, tirage de tête. On joint, montée sur onglet en début de volume, une lettre autographe signée (inédite ?) de Colette à Cocteau : "Cher Jean, je me suis chargée d'un message auprès de toi parce qu'il m'est bien agréable. Ne veux-tu pas me rejoindre à l'académie Goncourt qui unanime te désire ? Je t'embrasse, cher Jean, Colette" (1 page in-4 sur papier bleu, s.d., légères traces de papier adhésif). Fine reliure signée.Près de 30 ans après l’élection de Colette au fauteuil d’Anna de Noailles, c’est Jean Cocteau qui lui succède à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Colette et Cocteau se connaissaient de longue date. Dans ses Portraits-souvenir publiés en 1935, le poète se rappelait avoir croisé Colette en compagnie de Willy et de Polaire au Palais des Glaces, dans les premières années du siècle. De loin en loin ils échangèrent leurs livres et quelques lettres, mais c’est le Palais-Royal qui va les réunir, cette fois, en voisins. Colette évoque ses fréquentes visites dans L’Étoile Vesper et Le Fanal bleu. En témoignent de nombreuses photographies, des enregistrements sonores et quelques films. On y devine, derrière le caractère spectaculaire, parfois, de leurs démonstrations d’amitié, une évidente complicité. Sans doute Cocteau n’était-il pas dupe de l’image de la bonne dame du Palais-Royal que Maurice Goudeket, avec l’assentiment de Colette, voulait imposer. Rappelant leurs fréquentes rencontres, il note chez elle «un regard de fauve pensif» et se souvient que «sa patte de velours sortait vite ses griffes.» Loin de l’image respectable de ses dernières années, il aime à rappeler ses années d’apprentissages lorsqu’elle était l’épouse de M. Willy, l’amie de Polaire et du Tout-Paris lesbien des années 1900. «N’allez pas prendre Madame Colette pour une bénisseuse», prévient-il, «bien souvent, prise à l’improviste, sous le bonnet de la grand-mère, je lui voyais le museau du loup»…Le voisinage de Cocteau au Palais-Royal ne suffisait apparemment pas à Colette qui espéra un temps que son ami la rejoindrait à l’Académie Goncourt. Le projet n’a pas abouti, Cocteau ayant sans doute déjà en vue le prestigieux quai Conti. La lettre pourrait avoir été écrite à la fin des années 40, en 1948 ou 1949, après les évictions successives de Sacha Guitry, Jean de La Varende, René Benjamin et Jean Ajalbert.Sans doute l’un des plus beaux textes d’hommage à Colette, enrichi d’une lettre inédite. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎


Vignes Online - Eymoutiers
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Phone number : 05 55 14 44 53

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎COCTEAU (Jean)‎

Reference : 024295

(1985)

‎Cahiers Jean Cocteau. Cahiers 1 à 10. (dix cahiers)‎

‎Paris nrf - Gallimard / Cahiers Jean Cocteau, 1969-1985 1985 Dix volumes in-8°, couvertures rouge imprimées, dos titrés. (décoloration, salissures et petite fente au dos du cahier n°4, présence de plis au dos du cahier n° 5, petite fente et marque en bordure de la couverture inférieure et sur les dix dernières pages au cahier n° 6). 1-3 : Jean Cocteau ; 4 : Raymond Radiguet - Jean Cocteau ; 5 : Jean Cocteau et son théâtre ; 6 : La poésie ; 7 : Avec les musiciens ; 8 : Le romancier ; 9 : Théâtre inédit et textes épars. * ; 10 : Théâtre inédit et textes rares. **. Avec Jean Cocteau a travers le " Journal intime " de Roger Lannes. Annotations et surlignages au crayon sur plusieurs volumes. Quelques illustrations. Les Cahiers 1,5,6,7,8,9,10 font partie du tirage limité à 500 exemplaires pour les Membres de la Société des Amis de Jean Cocteau (marqués du signe de l'étoile).‎


Aparté - Pézenas

Phone number : 33 04 67 98 03 04

EUR100.00 (€100.00 )

‎COCTEAU Jean / KIHM J.J. / SPRIGGE E. / BEHAR H.‎

Reference : 47737

‎ENSEMBLE de 6 TITRES DE/SUR JEAN COCTEAU: LE GRAND ECART / JOURNAL D'UN INCONNU / LA MACHINE INFERNALE / LETTRE AUX AMERICAINS / JEAN COCTEAU L'HOMME ET LES MIROIRS / COCTEAU. (avec un dessin original de Jean COCTEAU).‎

‎Ensemble de 6 belles reliures (dont une EO numérotée avec dessin de l'auteur), toutes couvertures conservées, reliures uniformes, in-12 ou in-8 plein veau, dos 5 nerfs, pièces de titres et auteur maroquin vert foncé, caissons richement ornés, nerfs ornés, lettres dorées, couvertures rempliées conservées (dos et plats), gardes satinées, tranches supérieures rouges, reliures signées Persil-Porto. LE GRAND ECART: Stock, 1947 / JOURNAL D'UN INCONNU: Grasset, Les cahiers verts, 1953, EO numérotée avec un dessin original au crayon de Jean COCTEAU et sa signature / LA MACHINE INFERNALE: Grasset, 1934 / LETTRE AUX AMERICAINS: Grasset, 1949 / JEAN COCTEAU L'HOMME ET LES MIROIRS: La Table Ronde, 1968 (envoi des 3 auteurs KIHM / SPRIGGE / BEHAR) / COCTEAU: Gallimard, 1960 (envoi manuscrit de KIHM et de Jean COCTEAU à Gérard Gasquet). Belles reliures pastiches, à l'imitation des reliures du 18eme siècle. Rare ensemble superbement relié, avec un dessin signé et un envoi de Cocteau. PHOTOS SUR DEMANDE. PHOTOS AVAILABLE. Petits frottements aux coiffes et coins, sinon couvertures en très bon état, intérieurs en très bon état avec de rares défauts superficiels.‎


Phone number : 06 34 99 23 95

EUR600.00 (€600.00 )

‎COCTEAU. Jean. ‎

Reference : 41828

‎Bacchus. Manuscrit autographe. ‎

‎ (1951). Ensemble de 167 feuillets autographes de Jean Cocteau, écrits au recto seul, sur un papier ivoire, au stylo bleu, rouge, avec quelques mentions au crayon. La majorité des feuillets sont in-folio, arrachés d’un carnet à dessin, quelques-uns sont in-4. ‎


‎Le manuscrit est précédé de 4 feuillets non chiffrés : Titre avec double envoi à Francine (Weisweiller) : A Francine. A bord de l’Orphée II, (Le Yacht de Francine Weisweiller), A Francine, qui pense avec son coeur. Jean. Noel 1951; la liste des personnages; Une notice introductive pour situer la scène; Une très intéressante note du 3 avril 1951 sur la genèse de la pièce : «Il y a bien des années que je voulais traiter ce sujet. J’avais d’abord pensé au film. Je me rendis compte, à l’étude, que le cadre fixe du théâtre convenait mieux… C’est à St Jean Cap ferrât où je me documentais sur Luther que j’appris par un coup de téléphone de Jean Marais qui le tenait de Maria Cazaris, que Sartre traitait à St Tropez d’un sujet analogue. Les rencontres ne sont pas rares, mais peu de personnes connaissent ces ondes qui circulent et que plusieurs personnes enregistrent. Le 3 avril, un téléphone d’Anne Marie Cazalis me confirmait la nouvelle et m’apprenait que mon sujet était encore plus proche du sujet de Sartre que je ne l’avais cru d’abord. Après rencontre avec Sartre, nous décidâmes de ne reculer ni l’un ni l’autre et d’user comme à l’époque où les poètes s’inspiraient tous ensemble des mêmes mythes grecs…». 16 feuillets. Acte I, scènes 1 et 2. 42 feuillets. Acte I, scènes 3 à 8. 56 feuillets. Acte II. Sous pagination discontinue, avec divers formats de feuillets. 49 feuillets. Acte III. De format in-4, avec pagination discontinue. Abondamment corrigé, ce manuscrit présente d’innombrables variantes de détail avec la version imprimée. À l’acte I, par exemple, on trouve cet anachronisme que Cocteau a finalement décidé de supprimer: « Hélas, les événements ne sont pas si simples. Les revendications ouvrières deviennent inadmissibles. » Acte II, scène 6, un long échange entre Hans et le cardinal, sur le bonheur, la chasteté et la guerre, a disparu dans la version imprimée, remplacée par cette simple annotation: « Court silence ». Acte III, scène 5, Cocteau a atténué l’anticléricalisme de la pièce, biffant une partie de la phrase: « la cause des hommes libres finira peut-être par vaincre le Diable, qui se déguise en bon Dieu, en pape ou en moine rebelle » pour ne garder que « en moine rebelle ».La toute dernière scène, après la mort de Hans, est particulièrement retravaillée ; entre autres répliques supprimées, à l’évêque qui menaçait Christine : « Nous avons les couvents pour apaiser les vierges folles », elle répliquait : « Je ne suis ni vierge ni folle ».Pièce en 3 actes «représentée pour la première fois le 20 décembre 1951 au théâtre Marigny par la compagnie Renaud-Barrault». En 1523, dans une petite ville allemande, on élit un Bacchus, roi de Carnaval, qui a pouvoir absolu pendant 1 semaine. Sous l’oeil d’un envoyé du Pape venu se rendre compte des progrès des partisans de Luther, est élu Hans, qui passe pour un simplet, mais sitôt élu, prend des mesures de bon sens : grâce, faveur envers les pauvres, tolérance et amour de son prochain… Bouleversant l’ordre établi, Hans récolte la haine, et à l’issue de «son règne», à la place d’un mannequin doit doit être brûlé, c’est le vrai Hans qui doit être mené au bucher!«Cette pièce est sans doute une des meilleures oeuvres théâtrales» (de Jean Cocteau). «C’est une pièce d’idées (ce qui est neuf chez Cocteau), mais non une pièce à thèse, les personnages évoluant selon leurs caractère propre… Cocteau d’ailleurs ne veut rien prouver, il montre, dessinant sans appuyer, une sorte de tapisserie dans la trame de laquelle on peut lire la solitude de la jeunesse, la lutte contre tout esprit totalitaire, la difficulté d’être libre, la beauté féconde de l’échec. Le style est juste, rigoureux, sans effets, avec une rapidité qui va à l’essentiel : il laisse une impression de gravité souveraine, souvent recherchée par Cocteau, mais rarement aussi évidente«.Touchante provenance d’une des plus proches et fidèles amies, Francine Weisweiller, de Jean Cocteau, qui séjourna souvent dans sa célèbre Villa Santo-Sospir. ‎

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Phone number : 01 40 56 97 98

EUR12,500.00 (€12,500.00 )

‎PICASSO Pablo & KISLING Moïse & ZARATE Manuel Ortiz de & JACOB Max & PAQUERETTE COCTEAU Jean‎

Reference : 78127

(1916)

‎Photographie originale probablement unique de Pablo Picasso à Montparnasse devant le café La Rotonde, le 12 août 1916‎

‎Paris 12 août 1916, 6,3x8,6cm, une feuille.‎


‎Photographie originale prise par Jean Cocteau le 12 août 1916, représentant Manuel Ortiz de Zarate, Moïse Kisling, Max Jacob, Pablo Picasso et sa petite amie de l'époque, le mannequin Pâquerette, posant devant l'iconique café La Rotonde, boulevard du Montparnasse à Paris. Tirage argentique d'époque, sans doute unique, provenant des archives personnelles de Jean Cocteau puis du fonds Maurice Sachs. Cette image a été publiée dans l'ouvrage de Billy Klüver intitulé A day with Picasso?: twenty-four photographs by Jean Cocteau (1997). Klüver précise cependant qu'il n'a pas eu connaissance de la photographie originale et que le cliché illustrant son ouvrage est un tirage moderne d'après le négatif des archives Jean Cocteau. Nous n'avons trouvé aucun autre tirage original d'époque de cette photographie dans les collections publiques internationales. «?Billy Klüver a rassemblé et commenté les vingt et une photographies prises par Jean Cocteau le 12 août 1916 à Montparnasse, tout près de cette intersection du boulevard Raspail et du boulevard du Montparnasse qui a été baptisée en 1994 place Pablo-Picasso. Elles nous conduisent du café La Rotonde, devant quoi un Picasso radieux en casquette parle avec Max Jacob dont la calvitie luit au soleil, derrière eux Henri-Pierre Roché en uniforme et Manuel Ortiz de Zarate, à une table à la terrasse du même café où Pablo est à côté de Pâquerette épanouie et du jeune peintre polonais Moïse Kisling. C'est Pâquerette, cheveux pris en bandeau, robe chic, la reine de la rencontre. [...] C'est la vie détendue de l'arrière. Pâquerette ou plutôt Emilienne Pâquerette Geslot est alors mannequin vedette du couturier [Paul] Poiret qui fait fureur. Un vrai film d'une journée de Picasso hors de son atelier.?» (Pierre Daix, Picasso) Dans son ouvrage, Klüver s'interroge sur la présence, dans un Paris déserté par la guerre, de toutes ces sommités artistiques en devenir. La réponse est, selon lui, à chercher du côté du Salon d'Antin, exposition organisée par André Salmon en juillet 1916, à laquelle participent - à l'exception de Pâquerette - tous les protagonistes de notre photographie. C'est en outre à cette occasion que Picasso révèle au public ses Demoiselles d'Avignon. Cette rarissime image, réalisée par Jean Cocteau avec l'appareil Kodak de sa mère, immortalise un moment d'allégresse mettant en scène le tout-Montparnasse artistique de ce début de XXè siècle. Provenance?: archives personnelles de Jean Cocteau, fonds Maurice Sachs, puis collection de Max-Philippe Delatte. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎AURIC Georges & COCTEAU Jean & HUGO Valentine & NATANSON Bolette & RADIGUET Raymond‎

Reference : 74316

(1923)

‎Photographie originale où posent notamment Georges Auric, Jean Cocteau, Valentine et Jean Hugo, Bolette Natanson et Raymond Radiguet en tenue de bain sur la plage du Piquey.‎

‎Paris s.d. [1923], 14,5x9,5cm, une photographie.‎


‎Photographie originale représentant, en tenue de bain et sur une plage, le groupe d'amis que formaient Bolette Natanson, Valentine Hugo, Jean Cocteau et Georges Auric (le seul en costume de ville). Tirage d'époque. Très belle photographie montrant, en pleine détente, Jean Cocteau, Georges Auric, Valentine Hugo et Bolette Natanson loin de l'effervescence artistique parisienne à laquelle ils participèrent activement. Les deux autres hommes ont été identifiés grâce aux recherches de Philippe Mianes que nous remercions. Par recoupements de dessins issus de catalogues de ventes ou d'expositions liées à Jean Cocteau et Jean Hugo campant ce même contexte et personnages, il a pu compléter l'histoire... En effet, Jean Hugo in Le Regard de la Mémoireindique que la scène se situe sur le Bassin d'Arcachon, plage du Piquey où Cocteau avait ses habitudes. " Nous étions sept " : ainsi, de gauche à droite, on identifie Valentine Hugo, Jean Hugo, Jean Cocteau, Georges Auric, Bolette Natanson et .... Raymond Radiguet. Si ce dernier, dont le visage est voilé par son chapeau est difficile à reconnaitre, il figure bien dans cet extrait de souvenirs de Jean Hugo. Chloé Radiguet, biographe de Raymond Radiguet confirme que son oncle avait en effet coutume d'arborer le même chapeau clair à larges bords. Emouvant souvenir du dernier été de Radiguet, sous le soleil du Cap Ferret où il achevaLe Diable au corps. Provenance : Fonds Bolette Natanson. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[Jahan] - ‎ ‎COCTEAU Jean‎

Reference : 011433

(1946)

‎LA MORT ET LES STATUES‎

‎Paris Les Editions du Compas 1946 In-4 broché, couverture rempliée, étui éditeur ‎


‎EDITION ORIGINALE. Préface de Jean Cocteau et 20 photographies de Pierre Jahan, reproduite en héliogravure en regard de légendes de l'écrivain. Tirage à 475 exemplaires. Un des 450 numérotés sur vélin pur fil de Lana, celui-ci bien complet du feuillet volant reproduisant en fac-similé l'éloge de Pierre Jahan par Cocteau. Discrère rousseurs en couverture, protégée par sa jaquette de rhodoïd d'origine, et son étui également d'époque. >>>Pendant l'occupation, les statues parisiennes déboulonnées par les Allemands étaient stockées dans un entrepôt du XIIe arrondissement avant leur fonte. Pierre Jahan eut l'idée de les photographier et Jean Cocteau, enthousiasmé par ses images décida d'écrire un texte les accompagnant. Le livre fut publié à la libération aux toutes nouvelles éditions du Compas, créées par un autre photographe René Zuber. Il semble d'ailleurs que LA MORT ET LES STATUES soit le premier livre de cette jeune maison qui ne publiera par la suite qu'un autre ouvrage. -- (Parr & Badger I, 194-195). Très bon 0‎

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‎"APOLLINAIRE, GUILLAUME - PICASSO (ILLUSTR.) - JEAN COCTEAU - LÉON BAKST - SERGE DIAGHILEV.‎

Reference : 60103

(1917)

‎BALLETS RUSSES. PROGRAMME. PARIS 1917. Les Ballets Russes a Paris. Représentations Exceptionelles avec le gracieux Concours des Artistes de M. Serge de Diaghilew. - Programme des Ballets Russes. Les Ballets Russes à Paris. Saison - Mai 1917. [Guillau... - [HAND-PAINTED BY PICASSO - COINING ""SURREALISM""]‎

‎Paris, Mai 1917. Folio. Original illustrated extra wrappers (with a picture by Picasso on the front and the décor for ""Baba Iaga"" on the back)"" original illustrated wrappers for ""Théatre du Chatelet"" (drawing by André Marty on front, and advertisements on back) in grey and red"" original illustrated coloured wrappers for ""Programme des Ballets Russes"" (front wrapper illustrated by Picasso with the Chinaman-costume from ""Parade""). A bit of soiling to the extra-wrappers and small professional restorations to upper front cover and top of spine (this barely noticeable) as well as to blank margin of back wrapper. Apart from that, an excellent and very well perserved copy with only slight browning to some leaves. Apart from the described wrappers and extra-wrappers, there are, in all, 24 leaves with -mostly photographic- illustrations (four of them with original hand-colouring on top) and 6 leaves of text.With the original errata-leaf laid in loose, stating also that the illustrations ""Femmes de bonne humeaur"" and ""Parade"" have been hand-painted by Carlos Socrate, after the designs of Bakst and Picasso, and that the front wrapper for ""Parade"" (the Chinaman) has been handpainted by Picasso himself.‎


‎Scarce original printing of this seminal avantgarde-publication, the May 1917 ""Théatre du Chatelet""- publication that presents Diaghilev's ""Ballets Russes"" in Paris - here containing the entire separate publication mainly devoted to Jean Cocteau's groundbreaking ballet ""Parade"" - being one of the most important publications in the history of modern art. It is here, in his presentation-article to ""Parade"" that Apollinaire coins the term ""surrealism"" and thus lays the foundation for the seminal cultural movement that Bréton came to lead. Furthermore, the ballet ""Parade"" represents a historical collaboration between several of the leading artistic minds of the early twentieth century: Erik Satie, Jean Cocteau, Pablo Picasso, Léonide Massine, and Serge Diaghilev, and is famous, not only for its contents and its music, but also for its magnificent costumes designed by Picasso, the drawings of which are presented in the present publication for the first time - most famously the front cover for the ""Parade""-programme, which depicts the ""Costume de Chinois du ballet ""PARADE""/ Aquarelle de Picasso"", an etching with original, stunning pochoir-colouring (hand-painted by Picasso himself!).It is the 1917 ballet ""Parade"" - the first of the modern ballets - originally presented for the first time in the present publication, that marks Picasso's entry into the public and bourgeois institutions of ballet and theatre and presents Cubism on the stage for the first time. The present publication constitutes an outright revolution in the history of art, theatre, and ballet.Several variants of this spectacular publication exist, but the one we have here is as original and complete as it comes, containing the entire contents of the different variants. We not only have the extremely scarce and fragile dust-wrapper and the equally scarce illustrated coloured double-wrappers (front: ""Peinture de Picasso"""" back: Décor de Larionow pour le ballet ""BABA IAGA""""), but also the entire 1917 ""Théatre du Chatelet""-programme (in original illustrated wrappers) with the entire separate ""parade""-issue -also entitled ""Programme des Ballets Russes""- (also in original illustrated wrappers), with more than 20 leaves of photographic illustrations containing pictures of the actors and actresses, also in their spectacular avant-garde-costumes, Bakst's portrait of Leonide Massine, Picasso's portrait of Stavinski, Bakst's portrait of Picasso, Picasso and Massine in the ruins of Pompei, Picasso's drawings of a scene from ""Parade"" and of Massine, as well as several (mostly humorous) advertisements. But more importantly, we have, apart from the above-mentioned famous Chinaman by Picasso, in original pochoir-colouring, the other famous etching by Picasso ""Costume d'acrobate du ballet ""Parade""/ Aquarelle de Picasso"", also in original pochoir-colouring (bright blue), the seminal presentation-article by Apollinaire, which coins the term ""surrealism"" (see bottom of description for full translation of this groundbreaking preface), the two ""Les Femmes de Bonne Humeur""-figures by Bakst, Constanza and Battista, printed and heightened in gold (pochoir), the printed costume by Larionow, ""Les contes russes"", which is with original bright red and blue pochoir-colouring, and the ""Le Mendiant""-costume by Bakst for ""Parade"", and, of course, the texts by Bakst (on choreography and décor), Georges-Michel (Ballets Russes after the War), as well as the texts for the various ballets (listing the actors and their rôles as well as a resume of the plot). "" ""Tact in audacity consists in knowing how far we may go too far."" Jean Cocteau, poet, writer, and arts advocate, made this statement in his 1918 manifesto, The Cock and Harlequin. Cocteau, in collaboration with Erik Satie and Pablo Picasso, discovered ""how far"" to ""go too far"" in the circus-like ballet Parade-one of the most revolutionary works of the twentieth century. Parade incorporates elements of popular entertainment and uses extra-musical sounds, such as the typewriter, lottery wheel, and pistol, combining them with the art of ballet. Cocteau wrote the scenario for the one-act ballet and contracted the other artists. Satie wrote the score to the ballet, first in a piano four-hands version and then in full orchestration, while Picasso designed the curtain, set, and costumes. Later, Léonide Massine, a dancer with the Ballet Russes, was brought in as the choreographer. Serge Diaghilev's Ballet Russes premiered the ballet Parade on May 18, 1917. The program notes for the ballet were written by the poet Apollinaire. They became a manifesto of l'esprit nouveau or ""the new spirit"" which was taking hold in Paris during the early twentieth-century. Apollinaire described the ballet Parade as ""surrealistic,"" and in doing so created a term which would develop into an important artistic school."" (Tracy A. Doyle, Erik Satie's ballet PARADE, p. 1).When the French poet and army officer Guillaume Apollinaire wrote the program notes For ""Parade"", he created the manifesto of the ""l'esprit nouveau"" - ""the new spirit"". Cocteau had called the ballet ""realistic"", but Apollinaire took it an important step further and described it as ""surrealistic"", thus coining a term that would soon develop into an important artistic movement. With Picasso, Apollinaire had established the aesthetic principals of Cubism and was considered a leader in the European avant-garde. ENGLISH TRANSLATION OF APOLLINAIRE'S PROGRAMME NOTES TO ""PARADE"": ""Definitions of Parade are blossoming everywhere, like the lilac bushes of this tardy spring...It is a scenic poem transposed by the innovative musician Erik Satie into astonishingly expressive music, so clear and simple that it seems to reflect the marvelously lucid spirit of France. The cubist painter Picasso and the most daring of today's choreographers, Léonide Massine, have here consummately achieved, for the first time, that alliance between painting and dance, between the plastic and mimetic arts, that is a herald of the more comprehensive art to come. There is nothing paradoxical about this. The Ancients, in whose lives music played such an important role, were totally unaware of harmony, which constitutes the very basis of modern music. This new alliance - I say new, because until now scenery and costumes were linked only by factitious bonds - has given rise, in Parade, to a kind of surrealism, which I consider to be the point of departure for a whole series of Manifestations of the New Spirit that is making itself felt today and that will certainly appeal to our best minds. We may expect it to bring about profound changes in our arts and manners through universal joyfulness, for it is only natural, after all, that they keep pace with scientific and industrial progress. Having broken with the choreographic tradition cherished by those who used to be known, in Russia, under the strange name 'balletomanes', Massine has been careful not to yield to the temptation of pantomime. He has produced something totally new-a marvelously appealing kind of dance, so true, so lyrical, so human, and so joyful that it would even be capable (if it were worth the trouble) of illuminating the terrible black sun of Dürer's Melancholy. Jean Cocteau has called this a realistic ballet. Picasso's cubist costumes and scenery bear witness to the realism of his art. This realism - or this cubism, if you will - is the influence that has most stirred the arts over the past ten years. The costumes and scenery in Parade show clearly that its chief aim has been to draw the greatest possible amount of aesthetic emotion from objects. Attempts have often been made to return painting to its barest elements. In most of the Dutch painters, in Chardin, in the impressionists, one finds hardly anything but painting. Picasso goes further than any of them. This is clearly evident in Parade, a work in which one's initial astonishment is soon replaced by admiration. Here the aim is, above all, to express reality. However, the motif is not reproduced but represented-more precisely, it is not represented but rather suggested by means of an analytic synthesis that embraces all the visible elements of an object and, if possible, something else as well: an integral schematization that aims to reconcile contradictions by deliberately renouncing any attempt to render the immediate appearance of an object. Massine has Adapted himself astonishingly well to the discipline of Picasso's art. He has identified himself with it, and his art has become enriched with delightful inventions, such as the realistic steps of the horse in Parade, Formed by two dancers, one of whom does the steps of the forelegs and the other those of the hind legs. The fantastic constructions representing the gigantic and surprising features of The Managers, far from presenting an obstacle to Massine's imagination, have, one might say, served to give it a liberating impetus. All in all, Parade will change the ideas of a great many spectators. They will be surprised, that is certain" but in a most agreeable way, and charmed as well Parade will reveal to them all the gracefulness of the Modern movements, a gracefulness they never suspected. A magnificent vaudeville Chinaman will make their imaginations soar" the American Girl cranking up her imaginary car will express the magic of their daily lives, whose wordless rites are celebrated with exquisite and astonishing agility by the acrobatin blue and white tights.""‎

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‎COCTEAU (Jean)‎

Reference : 17865

(1910)

‎Le Prince frivole‎

‎ Paris, Mercure de France, (25 mai) 1910. 1 vol. (115 x 185 mm) de 172 p., Bradel demi-basane imitation écorce, dos lisse, titre et fleurons dorés, filets sur les plats, tête dorée, date en pied, couverture conservée (reliure de l'époque signée de Vermorel). Édition originale. Envoi signé : «à ma tante, qui est mon amie, Jean Cocteau». Bel exemplaire en reliure d'époque, bien établie. ‎


‎C'est en 1909 que paraît le premier ouvrage de Jean Cocteau, La Lampe d'Aladin, dès cette période, il fréquente des artistes bohêmes et on le surnomme déjà « le prince frivole » dans ce milieu : c'est le titre qu'il retient pour son second recueil, à paraître l'année suivante. Grâce à son oncle, Raymond Lecomte, Cocteau avait été introduit dans les salons mondains, où sa mère cotoyait Nadar ou Jacques-Émile Blanche. Ce diplomate, homosexuel, compta beaucoup pour le jeune homme, tout comme toute la branche maternelle, « Les Eugène », comme les surnomme Cocteau, qui témoignent de l'influence considérable qu'eurent son grand-père, sa mère [prénommés Eugène et Eugénie] et ses oncles et tantes sur son imaginaire, au point d'inspirer Le Potomak, paru en 1914. Des « Eugène », Cocteau avait deux oncles : Raymond, donc, et Maurice, qui est aussi son parrain. Ce dernier avait épousé en 1884 Marie Jacob, six ans avant le baptême de Jean Cocteau, le 21 juillet 1890. C'est chez son oncle et sa tante que le jeune garçon trouvera refuge en mars 1898, quelques jours avant le suicide de son père, le 5 avril. Marie Lecomte s'occupera de son neveu plusieurs semaines durant lors de cette période difficile et les liens familiaux entre eux deux seront toujours présents. Maurice Lecomte sera également le témoin de mariage, en 1901, de la soeur de Jean Cocteau, Marthe. Il décède en 1929 mais Marie Lecomte lui survivra vingt-six ans, jusqu'en 1955. On ne connaît que deux autres envois à cette tante, l'un sur Le Potomak, l'autre sur Thomas l'imposteur. ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎( Argot - Jean Cocteau ) - Jean Dauven - Pablo Picasso.‎

Reference : 90

(1956)

‎Jean Cocteau chez les Sirènes, une expérience de linguistique sur le discours de réception à l'Académie Française de M. Jean Cocteau. ( Avec belle dédicace de Jean Dauven à Paul Gilson )‎

‎ Editions du Rocher 1956. In-12 broché de 116 pages au format 14 x 19 cm. Couverture décorée. Dos carré, légèrement insolé, comme les mors. Plats et intérieur frais. Exemplaire du service de presse, non coupé, complet du prière d'insérer. Préface et notes de Jean Cocteau. Illustrations de Pablo Picasso. Délirante transcription du discours de réception de Jean Cocteau à l'académie Française en argot à la manière d' Albert Simonin et Peter CHeyney par Jean Dauven. Rare édition originale ornée d'une belle dédicace autographe, signée, de Jean Dauven à Paul Gilson.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres‎

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‎COCTEAU Jean‎

Reference : 45274

(1912)

‎La danse de Sophocle‎

‎Mercure de France, Paris 1912, 15x19cm, relié.‎


‎Édition originale, un des 7 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers, le nôtre portant le n°1 et spécialement imprimé pour la mère de Jean Cocteau. Reliure à la bradel en plein vélin, dos lisse, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin brun, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête rouge, reliure de l'époque signée de Dupré. Légères piqûres affectant principalement les marges de certains feuillets. Émouvant et exceptionnel envoi autographe daté et signé de Jean Cocteau à sa mère, en latin, qui reprend l'un des vers des Bucoliques de Virgile?: «?Incipe, parve puer?: cui non risere parentes, nec deus hunc mensa, dea nec dignita cubili est. / Virgile. / Jean?» dont voici la traduction française?: «?Enfant, reconnais-la?: le fils à qui ses parents n'ont point souri n'est digne ni d'approcher de la table d'un dieu, ni d'être admis au lit d'une déesse.?» Exemplaire unique. Lorsqu'il publie ce troisième recueil de poésie, Cocteau, jeune prodige de vingt-trois ans, est adulé par les cercles artistiques et littéraires. Intime de Proust, ami de Jacques-émile Blanche, fidèle de Nijinski et Diaghilev et disciple d'Anna de Noailles, son ambition est de réunir dans sa personne tous les talents qui l'entourent. La Danse de Sophocle, référence à la danse que «?le jeune et divin Sophocle?» exécuta nu dans Athènes, après la victoire navale de Salamine, reflète l'ambition et l'exaltation du jeune Cocteau?: romancier, peintre, danseur, poète, il se sent véritablement «?digne d'approcher la table [des] dieu[x]?». «?à égalité avec les meilleurs artistes, il était un truchement entre Dieu et la Terre.?» Dans sa biographie, Claude Arnaud consacre un chapitre («?Le dieu vivant?») à la psychologie du poète à cette époque?: «?Il était un fragment détaché du créateur. L'un des organes terrestres par lesquels cet Être en évolution délibérait, et finalement tranchait, afin d'améliorer sa création.?» Ainsi, c'est un Cocteau affranchi de ses illustres modèles et assumant pleinement sa divinité artistique qui se dévoile dans ce recueil extatique à l'instar du poème éponyme?: Grâce à vous, cher orgueil, je portais [l'auréole Offerte par le Dieu charmant de la [parole, [...] Grâce à vous, j'ai connu les [frénétiques luttes Où la plume et la feuille et le morne [encrier Sont les liens des vers que l'on [voudrait crier, Que l'on voudrait hurler, chanter, [soupirer, rire, [...] Et qu'il faut, lorsqu'ils sont en nous et [qu'on le sent, Les laisser ruisseler comme un [superbe sang. La dédicace à sa mère, sur le premier exemplaire des sept rares grands papiers, témoigne du seul véritable ascendant de Cocteau?: Eugénie Cocteau. Mère sacralisée par son fils, elle influa profondément sur la vie du poète comme sur son uvre, marquée par l'omniprésence de la figure oedipienne. Claude Arnaud décrit longuement cet «?élan filial doublé d'une attention quasi amoureuse [...]?: il n'y a que mon amour pour toi qui m'accroche à quelque chose de vrai, le reste me semble un mauvais rêve.?» On ne peut d'ailleurs manquer de voir dans le choix de la citation de Virgile cette ambiguïté incestueuse qui lie Cocteau à sa mère. Une des provenances les plus désirables pour cet exemplaire de toute rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 3073

(1962)

‎Né à Maisons-Laffitte. 1889-1963. Poète, scénariste, chorégraphe, français. L.A.S. « Jean » à « Très cher Heinz ». [Munich], Dimanche, 4 Fév[rier] 1962. 4 pp. in-8 au stylo à bille bleu, DONT UNE ENTIEREMENT ORNEE DE CROQUIS AVEC DES COMMENTAIRES AUTOGRAPHES.‎

‎ 04/02/1962 Précieux document qui rend compte du processus créatif de Cocteau dans lequel il esquisse le plan de son futur argument chorégraphique intitulé « Le Fils de lair » (ou "LEnfant changé en jeune homme"), assorti de quatre croquis en coupe dun théâtre détaillant le décor de la scénographie :...Jai une bonne nouvelle à vous apprendre, car jai complètement remanié le Fils de lair (Luft Rind) mémodrame avec danses chants récitations et musiques. Jai terminé les maquettes des costumes et il va falloir que vous trouviez des personnes capables de les exécuter ce qui est rarissime en Allemagne. Le fond sauf un cyclorama ou bien un voile de ciel jaune pâle où descendra le soleil rouge suspendu à des fils le soleil descendra pendant toute laction pour disparaître à la fin derrière le petit théâtre de telle sorte quil apparaîtra derrière la fenêtre à côté de laquelle la mère en deuil est assise en train dattendre. Le fond sera photographique ! des ruines avec palissade de la zone (derrière laquelle se cachent les gitans). Il faudra en outre quantités de chevaux blancs (pareilles à celles des chevaux noirs de mon film )…. il y aura le drap derrière lequel on voit des ombres chinoises de gitans et de gosses…. A gauche et à droite des praticables de bois (comme dans la Dame à la Licorne). Sur celui de gauche se tiennent trois ou quatre chanteurs et récitants en costume de torros et masques à cornes… Je ferai aussi la maquette de la roulotte (dont il donne un croquis en page 4) mais je la préférerai photographique donc prévient notre jeune photographe davoir à préparer (photographie) une roulotte avec une fenêtre praticable à rideaux rouges Je crois que nous aurons une belle matière de travail que je compte écrire à mon retour de Munich. Je tembrasse, Jean. » et Cocteau ajoute en post scriptum : « Prévenez notre musicien quil y aura des chants et cinq petites musiques daccompagnement des danses plus le tambour du bateleur...Lettre écrite de Munich (Allemagne) en février 1962 où Cocteau fit un bref séjour pour y présenter « LAigle à deux têtes ».Soucieux dêtre toujours en mouvement, dans une ronde permanente, Cocteau dans ce document témoigne de sa vitalité intacte (malgré un âge avancé), et nous rappelle que la véritable façon dêtre au monde est inséparable du désir de création quil convient dinscrire dans un renouvellement perpétuel.Le 29 mai 1913, Cocteau assiste à la première du Sacre du printemps dIgor Stravinski. Lhostilité manifestée par le public le conforte dans lidée quil ny a de création artistique quanti-conformiste.Lanti-conformisme de Cocteau ne signifie pas être dans une posture dopposition (comme le sera plus tard le mouvement Dada), mais il sagit plutôt pour le poète de montrer une différence, un à côté , une position décalée par rapport à une doxa. La nature protéiforme et inventive de Cocteau ne tarda pas à orienter son travail dans ce sens, aidée par de multiples rencontres quil fit avec les artistes de son temps, quils soient peintres, écrivains, poètes comme lui, musiciens. Ainsi de la rencontre avec le peintre cubiste Picasso par lentremise du musicien Edgar Varèse en 1915, qui déboucha sur le célèbre ballet « Parade » avec des décors de Picasso sur la musique dErik Satie. Suivront au fil du temps Le Bœuf sur le toit (1920), Les Mariés de la Tour Eiffel (1921), Le Train Bleu (1924), Le Jeune homme et la mort, Phèdre (1950), La Dame à la Licorne (1953), évoqué ici dans la lettre, Le Poète et sa muse (1959), etc. Apollinaire écrivit dans le programme de Parade « Ils (Cocteau, Picasso et Satie) ont accompli pour la première fois ce mariage entre la peinture et la danse, la plasticité et le mime qui est le signe de lavènement dun art complet »Soucieux dêtre toujours en mouvement, dans une ronde permanente, Cocteau dans ce document témoigne de sa vitalité intacte (malgré un âge avancé), et nous rappelle que la véritable façon dêtre au monde est inséparable du désir de création quil convient dinscrire dans un renouvellement perpétuel.‎


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‎Jean Cocteau, André Salmon, Robert Musil, André de Richaud, Jean Follain, Boris Vian, Maurice Martin du Gard, Paul Morand, Jacques Perret, Jules Roy.‎

Reference : 43618

‎La Parisienne. Revue littéraire mensuelle : n°5, mai 1953. ‎

‎ Paris, directeur Jacques Laurent. Un volume (14,3x22,6 cm) sous couverture illustrée d'un dessin de Cocteau en médaillon, (140) pages. Dos frotté et manque de 3x5 cm en couverture sinon bon état. Textes de Jean Cocteau, André Salmon, Robert Musil, André de Richaud, Jean Follain, Boris Vian, Maurice Martin du Gard, Paul Morand, Jacques Perret, Jules Roy, etc. ‎


‎Créée par Jacques Laurent en 1953, cette revue donnera voix notamment aux Hussards mais aussi à de jeunes écrivains et poètes, et comptera 52 numéros jusqu'en avril 1958. ‎

Le Livre à Venir - Chantelle

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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 2019463

‎La Machine infernale.‎

‎La Machine infernale... Programme du 5 juillet 1989, "Soirée de théâtre, château de Maisons", 1989, gr. in-4, agrafé, couv. ill. en couleurs, (40) pp. (GK37C*) ‎


‎Programme et pièce réalisés pour le centième anniversaire de la naissance de Jean Cocteau, le 5 juillet 1889, au château de Maisons-Laffitte. Mise en scène de Jean Marais et Nicolas Briançon, décors et costumes de André Beaurepaire, avec Françoise Fabian, O. Brunhes, C. Sihol, F. Lemaire, N. Briançon, etc. Textes de Cocteau et de Jean Marais illustrés de repoductions de photos anciennes et d'illustrations en couleurs de Cocteau. À signaler un texte de huit pages du peintre Georges Mathieu, En hommage à Jean Cocteau... Vingt-six ans déjà, illustré de fac-similés de lettres de Cocteau au peintre. Très élégant programme imprimé sur papiers d'Arjomari gris (couv.) et ivoire (texte). Conception et mise en page : Jean-Marie Cusinberche qui m'a signalé que la photo montrant Cocteau et G. Mathieu lors d'un vernissage en octobre 1961 est la seule qui existe montrant les deux artistes ensemble. ‎

Librairie HURET - Paris
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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 5357

‎Né à Maisons-Laffitte. 1889-1963. Poète, dramaturge et cinéaste. L.A.S. « Jean » à « Ma chère Margaret » [Margaret Brusset]. S.l., 20 octobre 1956. 3 pp. in-4. Enveloppe. Joint : - DESSIN PRÉPARATOIRE À LA MINE DE PLOMB PAR COCTEAU représentant une frise de motifs géométriques avec un visage de profil enté, pour la décoration de la chapelle de Villefranche-sur-Mer. (dim. : 350 x 240 mm) (quelques déchirures marginales, pliure).‎

‎ Belle et émouvante lettre de Jean Cocteau à lépouse du peintre Jean-Paul Brusset, qui fait suite au différend qui opposa les deux peintres lors de la réalisation des fresques à la chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer :…Pour une ligne sans importance dans un canard (…) votre mari a oublié que je disais à chaque personne ma gratitude pour sa gentillesse et son courage, que sans lui je ne pouvais rien. Il a oublié ma préface, plus importante, je le crois, quun article. Le pauvre Brusset ne pense pas que si jai cité Triquenot cest uniquement parce quil me la présenté, et que Triquenot ma bien signifié quil était peintre et quil ne travaillait avec moi que par exception. En ce qui concerne lodieuse phrase sur « la chapelle qui se fait toute seule », elle prouve, hélas, que Brusset na rien compris (et ne comprend rien à une phrase très belle et très émouvante), jai dit que son aide et le céramiste quil découvrait être étaient autant de miracles dictés par la chapelle qui nous donne ses ordres. Sil voit tout par le petit bout de la lorgnette, mieux vaut quil parte et quil me laisse tomber. Ce ne sera pas ma première déception du cœur (hélas)...Il ajoute un long post-scriptum, véritable cri du cœur : …Il faut que je vous dise la vérité que personne au monde ne peut croire. Je suis un pauvre. On ma toujours volé, au cinéma surtout. Sans Francine [son amie et mécène Francine Weisweiller] je ne pourrais pas vivre sur la côte 15 jours. Je nai pu payer votre séjour que par sa bonté. Si jétais riche vous pensez bien que je vous couvrirais tous dor et que je nirais pas pleurer misère à la mairie…En 1955 le peintre Jean-Paul Brusset (1909-1985) sinstalle sur la côte dAzur avec sa seconde épouse, laméricaine Margaret Tatum. Quelque temps auparavant, il avait inauguré avec Aimé Maeght la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. Brusset travaille la céramique à Vallauris. En 1956, il retrouve Jean Cocteau sur la Côte, qui lui demande sa collaboration pour l'exécution du travail graphique des fresques de la chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer et de la salle des Mariages à la Mairie de Menton. Seul le travail de la chapelle sera exécuté car un différend va opposer Jean Cocteau à lépouse du peintre, Margaret Tatum Brusset, la destinataire de cette lettre.Jean Triquenot supervisa le travail des fresques à la chapelle, en labsence de Cocteau.‎


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‎Jean Marais - Jean Cocteau.‎

Reference : 26084

(1975)

‎Jean Marais, histoires de ma vie suivie d'une suite poétique composée de cent quinze poèmes inédits de Jean Cocteau. ( Avec cordiale dédicace autographe, signée, de Jean Marais ).‎

‎ Editions Albin Michel 1985. Fort in-8 broché de 315 pages au format 24 x 15,5 cm. Couverture illustrée d'un portrait photo en noir et blanc de Jean Marais. Dos carré. Plats et intérieur frais, malgré d'infimes frottis aux coins. Portrait de Jean Marais dessiné par Jean cocteau, en frontispice. Souvenirs du comédien avec illustrations et photos en noir et blanc, suivis d'une suite poétique composée de cent quinze poèmes inédits de Jean Cocteau. Réédition en très bel état général, enrichie d'une cordiale dédicace autographe, signée, de Jean Marais .‎


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