Paris, 9 germinal an 4, 29 mars, 1796 , 1 pp. bi feuillet in-8, adresse au verso avec cachet de cire rouge (au bonnet phrygien, brisé) et au cachet postal "du Conseil des Cinq-Cents", apostilles.
Réponse à une requête adressée au député du Nord concernant l'administration : "(…) Je désire que votre pétition soit trouvé juste, mais il est à craindre que l'on ne vous oppose la centralité et Conseil semble en général répugner à de nouveaux changements. Vous faites pour l'avantage de votre commune ce qui dépend de vous ; personne au moins ne peut vous en faire un crime (…)."Député du Nord à la Législative puis à la Convention, Cochet (1748-1807) s'était prononcé pour la mort du Roi lors de son procès, puis se fit peu remarquer ; réélu au Conseil des Cinq-Cents, rallié au 18 Brumaire, il fut nommé en messidor an VIII juge au tribunal criminel de son département.
Le Quesnoy, 28 vendémiaire an 7, 19 octobre, 1798 , 2 pp. bi feuillet in-8, adresse au verso avec marques postales.
Relative à la disparition suspecte d'un garde récemment nommé : "Je te donne avis qu'après bien des recherches, nous n'avons pu trouver le citoïen Delvallée dit Dauphin, que tu as fait nommer d'après notre indication garde particulier (…). J'ai été moi-même pendant ma tournée m'en informer dans cid(evant) district de Cambrai. Aucune commune de ce païs ne porte le nom de Gondecourt (…) Le poste qu'on lui avait destiné étant très important, j'ai été forcé d'y nommer provisoirement en attendant que tu m'ais répondu de ce sujet (…)." Il ajoute en p.s. : "Ma femme qui se souvient très bien de toi et de ton épouse vous salue tous deux."Député à la législative puis à la Convention pour le département du Nord, Cochet (1748-1807) votera avec la majorité et se prononça pour la mort du Roi ; il garde son siège au Conseil des Cinq-Cents jusqu'en mai 1798, se ralliera au coup d'Etat de Brumaire avant d'être nommé juge au tribunal criminel du Nord à Douai.
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