Paris Labé 1843 in-8 demi-basane fauve, dos lisse orné en long de fers rocaille [Rel. de l'époque], dos frotté, accroc à la coiffe inférieure, qq. rousseurs
2 ff.n.ch., 444 pp., 25 figures sur bois gravées dans le texte.Louandre et Bourquelot, II, p. 626. Edition originale.L'Anglais James Marsh (1794-1846) avait mis au point un appareil permettant de déceler des traces minimes d'arsenic. Les auteurs décrivent ici cette méthode, ainsi que tous les autres appareils, dérivés de celui de Marsh : appareils d'Hérapath, de Morh, de Liébig, de Berzélius, d'Orfila, de Chevallier, de Lassaigne, etc. Il est ensuite question des substances utilisées et du mode opératoire selon les différents procédés. Le dernier chapitre étudie la manière de rendre plus difficile l'empoisonnement par l'arsenic.Pharmacien et chimiste, Jean-Baptiste Alphonse Chevallier naquit à Langres (Haute-Marne) en 1793. Professeur-adjoint à l'Ecole de Pharmacie de Paris, il fut membre du Conseil de Salubrité et de l'Académie royale de Médecine. Auteur de nombreux ouvrages de pharmacologie, il mourut en 1879. Egalement chimiste et toxicologue, Jules Barse (1812-1878) fut directeur des Eaux de Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme).Envoi autographe signé sur le faux-titre : "A Monsieur Caventou, hommage de son collègue. A. Chevallier". Il s'agit du célèbre pharmacien et toxicologue Joseph Bienaimé Caventou (Saint-Omer, 1795 - Paris, 1877), connu pour avoir isolé la quinine avec son confrère Joseph Pelletier.Intéressant exemplaire, associant les noms de trois grands pharmaciens du XIXe siècle.Ouvrage peu commun