Alger, S.N.E.D., 1971, in-8 br. (17 x 24), 402 p., tableaux et graphiques, couv. ill.,bel envoi d'auteur au Pr. Leroi-Gourhan, ex-libris, bon état.
Algérienne d'origine européenne, enseignante à Alger, Claudine Chaulet publie cette thèse de doctorat de 3ème cycle de sociologie, qui eu le professeur Jacques Berque comme rapporteur. Etude de l’autogestion algérienne réalisée dans l’optique de la sociologie rurale. Des enquêtes ont été menées, six ou sept ans après l’indépendance, dans treize domaines agricoles situés dans la plaine de la Mitidja. Leur conclusion pourrait sembler négative tant apparaissent grandes les difficultés de tous ordres pour faire vivre au quotidien une autogestion véritable. Mais si l’on se reporte à la situation de l’été 1962, force est de constater que l’énergie et la compétence de nombre de travailleurs ont permis le maintien d’une production suffisante pour que l’économie du pays ne s’effondre pas. Voir le sommaire sur photos jointes
Alger, Office des Publications Universitaires, 1987, 3 vol. in-8 br. (16,5 x 23,5), 1198 p., pagination continue, tableaux, carte, ex-libris, bon état.
Cet ouvrage, tiré d’une thèse de doctorat es-lettres et sciences humaines soutenue le 6 juin 1984 à l'Université de Paris V, traite des causes de la faiblesse de l’agriculture algérienne. Les interventions de l’Etat dans l’agriculture n’ont pas permis de modifier, dans le sens qui convenait à la classe dirigeante, ni la production agricole, ni les structures de la société rurale. L’auteur étudie comment ces interventions ont été comprises, acceptées, utilisées ou rejetées par la cette société. Première partie : "Enjeux et partenaires". Deuxième partie : "Les pratiques agricoles". Troisième partie : "Les pratiques familiales". Importante bibliographie. De ce travail foisonnant, solidement argumenté, se dégage l'idée centrale que, malgré la force d'impact du capitalisme colonial puis de la techno-structure socialiste, s'est maintenue et s'est même renforcée, la capacité de la grande famille à organiser la société rurale. Voir le sommaire sur photos jointes.
Alger, Barzakh, 2012, in-8 br. (16,5 x 23,5), 502 p., préface de Rédha Malek, 16 planches photos h.-t., bon état.
Issus du peuplement colonial de l’Algérie, de familles implantées dans le pays à des époques différentes, Claudine Guillot et Pierre Chaulet, ont constitué dès 1954, à Alger, un couple résultant de la rencontre de deux traditions familiales. L’une marquée par le catholicisme social et le syndicalisme, l’autre par l’attachement aux valeurs républicaines et la résistance au nazisme. Français atypiques au temps colonial, perçus parfois comme Algériens atypiques dans l’Algérie d’aujourd’hui, ils méritaient que leur parcours soit raconté. Dans ce récit autobiographique, où résonnent sans jamais se confondre leurs deux voix, Claudine et Pierre Chaulet expliquent comment et pourquoi, à partir de leurs éducations respectives, de leurs engagements personnels et des rencontres qu’ils ont faites, ils se sont voulu Algériens par choix, participant dès son début à la lutte de Libération nationale, puis aux tâches d’édification nationale après l’indépendance. Leur cheminement reflété dans ce livre-témoignage intéressera non seulement leurs contemporains, mais aussi les jeunes générations avides de connaître les histoires vécues. Voir le sommaire sur photos jointes.
Barzakh 2012 In-8 broché, 512 pp.
Bon état d’occasion