s.l., s.n., s. d.. 1 vol. (148 x 213). Manuscrit autographe de 8 pages, rédigé à la plume sur papier teinté vert pâle. Plein vélin ivoire, dos lisse. Bel état.
"En 1793, Napoléon nommé lieutenant colonel de la garde nationale, apprit que les Paolistes voulaient proclamer l'indépendance et se séparer de la France. " C'est une trahison, c'est une infamie!" aurait alors crié le jeune officier. Tandis qu'il quittait Corte pour rejoindre Ajaccio, Napoléon s'arrêta à Bocagnano dans la maison des Tusoli, parents de Bonaparte (et ancêtre de l'écrivain Francis Carco). " Thierry Ottaviani, La Corse des écrivains. Pierre Bonardi, en 1935, aux Editions de France en 1935, publie un texte intitulé : "L'enfant d'Ajaccio", mais il ne comporte pas de préface de Carco. Probablement un texte inédit.
Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1929, in-12, broché, 63pp Vingt-six reproductions de peintures et dessins précédées d'une étude critique par Francis Carco, de notices biographiques et d'un portrait inédit de l'artiste dessiné par Suzanne Valadon et gravé sur bois par Georges Aubert. Couverture défraîchie. Intérieur solide et frais. Bon exempaire de lecture.
Genève, Editions du Milieu du Monde, 1943. In-folio en feuilles de 187-[9]p., sous couverture brique rempliée, chemise, étui, pièce de titre en maroquin rouge.
Illustré par Maurice Barraud de 11 eaux-fortes originales. Avec les deux suites et la planche refusée en deux états, soit 35 estampes en tout. Tiré à 299 exemplaires numérotés, celui-ci un des 28 sur Chine, après 1 ex. sur vergé de Montval. Il contient les 11 eaux-fortes imprimées sur Chine, toutes signées à la main par Maurice Barraud, ce que ne mentionnait pas le catalogue Cailler & Darel, mais souligné par Gindrat; une suite sur Japon pelure, et une suite des cuivres barrés sur papier d'épreuve, la planche refusée figurant dans les deux suites. Elle ne figure que dans les 29 premiers exemplaires, et n'était pas reproduite dans le catalogue Cailler & Darel au regard de son caractère libre... Bien complet également du poème manuscrit de Francis Carco. De plus est joint une jolie lettre (datée du 6 février 28) de Barraud, qui fait du troc avec son correspondant, à savoir, un smoking et un complet gris contre une toile importante. Un des plus beaux livres illustré par Maurice Barraud. Cailler & Darel, 235- 246; Gindrat, 030).
Paris, Au Sans Pareil, 1927. In-4 broché de [6]-XIII-144-[8] pages, couverture imprimée sous chemise cartonnée à attaches et étui, premier plat et dos de la chemise avec titre et décor dorés.
Illustré de 26 compositions gravées à l'eau-forte de Dignimont, certaines à pleine page. Tirage limité à 430 exemplaires numérotés et quelques-uns de collaborateurs. Celui-ci, un des 20 nominatifs réservés aux Amis du Sans Pareil, au nom de V. Baixeras et portant le numéro 4. Bien complet des deux suites accompagnant cette tranche du tirage, soit une sur Japon ancien, la seconde sur vélin Montgolfier et comprenant 2 états supplémentaires du frontispice. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée de Carco à Paul Lombard, avec enveloppe, qu'il remercie chaleureusement pour un article paru dans l'Homme libre. Dos de la chemise un peu frotté, avec discrète fente à un mors.
Editions du Trianon, 1928, 141 pp., broché, dos légèrement écrasé, exemplaire bruni, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
S.D. COMPTE-RENDU DU PROCÈS DE LAMIRAL JEAN-PIERRE ESTEVA DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE EN MARS 1945 PAR FRANCIS CARCO RÉDIGÉ SOUS LA FORME DUNE NARRATION PROSODIQUE INTITULÉE « IMPRESSIONS DAUDIENCE ». Jean-Pierre Esteva. Né à Reims en 1880. Mort en 1951. Jeune officier pendant la Première guerre mondiale, il est affecté à la flotte en Méditerranée. Promu contre-amiral en 29. Il devient vice-amiral en 35. Prend le commandement des Forces navales du Sud. Après lArmistice de juin 1940, il rejoint le Maréchal Pétain dont il deviendra très proche. Il est envoyé par le Gouvernement de Vichy en Tunisie où il met à la disposition des Allemands les bases aériennes françaises. Arrêté en septembre 1944, son procès souvre le 15 mars 1945 devant la Haute Cour de Justice recréée par ordonnance du gouvernement provisoire en novembre 1944 afin de juger le Chef de lEtat, le Chef du Gouvernement, les Ministres, les Gouverneurs généraux, les Hauts fonctionnaires, les Militaires, etc.Ayant épousé après la guerre Eliane Négrin, une jeune femme dorigine juive, Francis Carco fut contraint à lexil dès lexécution des premiers décrets anti-juifs imposés par le gouvernement de Vichy. Le couple fuit la France et se réfugie en Suisse dans le Valais où les Carco feront la connaissance de Jean Graven, un professeur de droit de luniversité de Genève qui fut chargé après la guerre par les Nations Unies de la poursuite et de l'extradition des auteurs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, terme dont on lui doit la paternité. Il sera le représentant officiel de la nation helvète lors des procès de Nuremberg. Est-ce sous son influence que Carco se rendit au procès Esteva ?...Au premier jour du procès Esteva devant la Haute Cour de Justice, Carco dépeint en quelques lignes non pas lenceinte du tribunal comme on sy attendrait, mais la couleur lumineuse des sièges qui lui rappelle la Tunisie, le pays où lamiral perpétra sa forfaiture ...Est-ce en souvenir de lavenue de Carthage et de ses terrasses de café que les sièges quon nous destine sont constitués par une double rangée de chaises pliantes dun vert pistache assez inattendu ? Ce serait pousser un peu trop loin le goût de la couleur locale. Toutefois, dans le cadre austère où va se dérouler le procès Esteva, ce vert mérite quon en savoure la note pimpante dont la présence nous aide à évoquer latmosphère de Tunis. Résident général, lamiral Esteva que la chambre daccusation a déféré le 7 du mois dernier devant la haute Cour de Justice, prend place avec un garde au banc doù il devra répondre des faits retenus contre lui (...) Le regard de Carco se porte ensuite sur laccusé lui-même qui arbore croix et médailles militaires ou honorifiques ...Cest un homme avec sa plaque de commandant (grand officier) de lOrdre de la Légion dHonneur, sa médaille militaire, sa croix de guerre à palmes, les cinq étoiles de bronze quil porte sur ses manches, cest un homme de près de soixante cinq ans (chauve) qui, très digne, réclamera (de ses juges), de sortir le front haut (ainsi quil y a droit, dit-il) de cette salle où il doit, pour le moment faire figure de prévenu. Chauve et barbu, sans sa casquette aux dorures rutilantes il a moins lair dun grand marin que dun (brave homme) bourgeois (de la belle époque) cossu que sa bonne foi met à labri (des pires) de toute compromission. Carco juge demblée à lattitude du Président de la Haute Cour envers le prévenu que ...Cest entre ces deux hommes que le drame se noue. On le sent dès le début. Un drame qui passe et de beaucoup la personne de laccusé pour prendre de plus vastes, de plus effarantes proportions. En effet ni les instructions qua reçues Esteva lors du débarquement des troupes de laxe en Tunisie, ni son empressement à leur venir en aide contre les forces alliées, ne constituent aux yeux du Premier Président le fond même du procès (...) Cest de Vichy quil est question. De son gouvernement qui na pas su ou qui plutôt na pas voulu se dégager de létreinte mortelle du Reich. (Le reste ne compte guère. Lamiral a beau protesté) Et tout est là, (lheure des comptes approche uniquement) pour cette première audience, alors labjecte trahison, (à Tunis), le crime (inexpiable) dont il faudra pourtant un jour payer le prix...Dans le deuxième temps du texte, Carco reprend la question essentielle posée par le premier Président au Procureur général, une question éthique qui pose souvent débat ...Victime ou complice ?... avait dit le premier Président au sujet dEsteva. Les deux, répond dès le début de son réquisitoire le Procureur Mornet qui, réfutant lun après lautre les arguments de lamiral, établit que par fétichisme envers Pétain, il abdiqua de bonne heure toute sorte de dignité. La consigne dobéissance jurée au maréchal, la perdu. La question est épineuse, elle sera de même posée lors des procès des Nazis : celle de lobéissance infaillible à la hiérarchie ...« Nous devons préparer les revanches futures », écrivait en 40 lamiral. Or lidée même de ces revanches a bien vite disparue. Lannée suivante, exécutions massives dotages, déclaration de la guerre par le Führer à la Russie, recrutement en masse douvriers pour lAllemagne. Est-ce quun français naurait enfin point où se ressaisir en présence de pareils faits ? Son devoir le lui commandait. Mais non; Les ordres que reçoit Esteva de Vichy (néveillent) le trouvent toujours pris à les suivre ou à les faire exécuter. Voilà le crime. (Car la pire trahison consiste dans lavilissement. Et Esteva, sciemment, y a participé. « Messieurs, conclut lavocat général, jai mis mes dernières forces au service de mon pays et ce nest pas sans lêtre longuement interrogé quen mon âme et conscience, je vous propose de refuser les circonstances atténuantes à un homme qui, pour se couvrir, vous dit quil a prêté serment au maréchal... » Et plus bas (sans plus) comme sil sadressait à lui-même : « Il nest pas de serments qui tiennent devant une trahison ! »...Lamiral Esteva échappa à la peine de mort ; il fut condamné à la prison à vie. Gracié en août 1950, il décéda quelques mois plus tard.
Paris, Ed. Rive-Gauche, 1955. In-4 en feuilles de 118 p., [4 ff.]. Couverture à rabats, sous chemise de carton blanc et étui de carton gris-rose. Belle condition.
Illustré de lithographies originales de Ch. - M. Echard. Tiré à 251 exemplaires. Celui-ci un des 133 numérotés sur grand vélin blanc. Edition originale.
Monte Carlo 1950 AUX Editions Du Livre Soft cover First Edition
Très bon/Jaquette Cartonnée. 204 Pages. 162 x 223 Mm. Exemplaire numéroté N°1819 , sur grand velin blanc tirée à trois mille exemplaires. Dans son coffret
Genève, Éditions L'Éventail, collection Maîtres et jeunes d'aujourd'hui, 1919. In-12 broché de 167-[7] pages.
Illustré par Maurice Barraud de dessins en noir, hors-texte. Édition originale numérotée, celui-ci sur vergé (529). Enrichi d'un envoi autographe de l'auteur à Edmond Sée, dramaturge, chroniqueur et critique de théâtre français.
Genève, Ed. du Milieu du monde, 1941. 1 vol. br. in-8 de 246-[8] pages, couverture imprimée. Bel état.
Exemplaire numéroté. Dédicace de l’auteur en p. de faux-titre. Edition originale.
Genève, Ed. du Milieu du monde, 1943. 1 vol. br. in-8 de 215-[4] pages, couverture imprimée. Non-coupé, bel état.
Edition originale. L'achevé d'imprimer date de novembre 1942.
Genève, Editions du Milieu du Monde, 1943. In-8 de 215-[4] pages, couverture imprimée. Non coupé.
Edition originale tirée à 217 exemplaires, celui-ci un des 32 sur Montval blanc des papeteries Canson et Montgolfier, celui-ci, n°13, nominatif: Imprimé pour Monsieur et Madame François Fosca. L'achevé d'imprimer date de novembre 1942. Dos légèrement assombri et pâle insolation au premier plat.
A Paris, Pour les Bibliophiles du Palais; De l’imprimerie de J.-G. Daragnès, 1938. 1 volume en feuilles in-4 de 123-[10] pages, couverture papier sable, sous chemise et étui cartonné noir.
Illustré de 37 lithographies en noir et blanc de Luc-Albert Moreau. Tiré à 200 exemplaires numérotés sur papier d’Arches, signés par l’artiste et Daragnès, l’imprimeur. Le texte du présent volume qui reproduit l'édition originale publiée chez Vanier en 1884 a été complété par les pages consacrées à Marceline Desbordes -Valmore dans la seconde édition publiée en 1888. Les derniers feuillets dressent la liste des sociétaires des Bibliophiles du Palais.
Sans lieu, Ed. du Milieu du monde, 1943. 1 vol. en feuilles in-foilo de 187 p., [2 ff.]. Couverture écrue à rabats, sous chemise et étui de carton blanc, pièce de titre rouge au dos de la chemise. Belle condition.
Illustré de 11 eaux-fortes originales de Maurice Barraud. Tiré à 299 exemplaires numérotés + 20 H. C. Celui-ci un des 20 H. C. sur vergé d’Ingres pur chiffon à la forme, signés par l’artiste et l’auteur. Un des Barraud préféré du libraire...
Paris, Editions de la Nouvelle Revue Française, 1922. Petit in-8 broché de 91-[2] pages, couverture imprimée. Non coupé.
Illustré d'un portrait de l'auteur gravé à l'eau forte par Galanis en frontispice. Edition originale au tirage limité à 525 exemplaires numérotés, celui-ci un des 500 sur vergé d'Arches (463).
Paris, Editions du Milieu du Monde, 1954, in-8, broché, 219 pages. Bon état. Edition originale. Un des 125 ex. numérotés. Celui 1/100(45) sur volumineux blanc spécial.
Paris, Albin Michel, 1949, in-12, broché, 44 pages. Couverture défraîchie avec un petit manque de qq.mm au premier plat.
Paris, Albin Michel, 1929. Un vol. in-8 (14,5x20,3) de 254 pp. demi-maroquin brun, dos à nerfs, tête dorée couverture conservée. Coiffe supérieure légèrement frottée.
Monte-Carlo, Aux éd. du livre, 1950. 1 vol. br. in-8 de 204-[4] pages. Couverture rouge. Sous chemise et emboîtage ivoire. 2 ff. déboîtés, inscription sur garde, pour le reste en belle condition.
Illustré de planches hors-texte couleurs de Dignimont. Exemplaire numéroté sur grand vélin blanc.
Paris, Emile Hazan & Cie, 1930. 1 vol. br. in-4 de 203 p. Couverture à rabats. 1er plat illustré d’un réverbère en médaillon.
Illustré de 7 eaux-fortes en couleurs de Dignimont. Ex. numéroté sur vélin d’Arches à la forme, fabriqué spécialement pour cette éd., avec la signature de l’auteur en filigranne.
Paris, Emile Hazan, 1930. 1 vol. br. in-4 de 210-[2] pages, couverture à rabats. 1er plat ill. d’un réverbère en médaillon. Rousseurs, dos légèrement gauchi.
Illustré de 7 eaux-fortes en couleurs de Dignimont. Ex. numéroté sur vélin d’Arches à la forme, fabriqué spécialement pour cette éd., avec la signature de l’auteur en filigranne.
Paris, Les Arts et le livre, 1925. 1 vol. broché in-8 de 189-[2] pages. Coiffe inférieure légèrement frottée, tranches un peu poussiéreuses.
Illustré d’une eau forte en frontispice par André Dignimont. 1 des 90 ex. numéroté sur Hollande, premier papier.
Bruxelles, Aux éd. du Nord,coll. Les gloires littéraires, 1928. 1 vol. br. (151 x 209) de 247-[2] pages. Couv. à rabats ivoire, plats ornés d’un médaillon couleurs. Couverture un peu tachée, dos légèrement plissé.
Illustré de vignettes de Dignimont, coloriées au pochoir. Exemplaire numéroté sur vélin Allura.
Sans lieu, Emile-paul Frères, 1946. 1 vol. in-4 en feuilles de 23-[2] pages, couverture bleue écrue, 1er plat orné, sous chemise et étui carton gris. Belle condition.
Illustré d’un front. de Daragnès. Tiré à 350 exemplaires numérotés. Celui-ci un des 330 sur vélin blanc de Lana (320). Edition originale.